dimanche 19 juin 2022

 GEOPOLITIQUE DES DROGUES 

ET DE LA TRAITE DES ETRES HUMAINS


Principalement localisée dans les pays andins, la production de cocaïne en Colombie et au Pérou a été impactée par les premiers confinements stricts et par les difficultés accrues des cultivateurs pour se rendre dans les zones de culture. Phénomène qui émerge dans les années 1960, le trafic et la consommation des drogues illicites n’ont eu de cesse de croître avec le développement des classes moyennes dans les régions les plus riches du monde consuméristes et ludiques, sans oublier les extrêmes de la pauvreté, L'implications de certains États et et la résurgence des conflits à des fins politiques.

Cette demande a permis l’émergence de marché illicites très rentable, qui impactent désormais le monde entier et déstabilisent certaines pays. Considérés comme les plus rentables des économies criminelles, les marchés illicites défient les États et bouleversent la géopolitique transnationale. La Colombie reste le premier producteur malgré une diminution des surfaces cultivées et le niveau de production au Pérou et en Bolivie ont atteint des records extrêmes. Toutefois les processus d’acheminement de précurseurs chimiques nécessaires à la production ont poussé les producteurs de cocaïne à délocaliser leurs sites de culture de la feuille de coca vers de nouvelles pays moins contrôlées. C’est le cas de l’Amérique centrale, où des plantations de coca ont été découvertes au Guatemala, au Honduras et au Mexique. C’est désormais aussi le cas en Europe, notamment aux Pays-Bas, la France, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne, où des laboratoires de transformation travaillent à partir des produits intermédiaires que sont la pâte base de cocaïne et la cocaïne base. Cette relocalisation de la transformation de la coca pâte en cocaïne facilite l’accès aux intrants chimiques bien plus contrôlés en Amérique Latine et en Europe. Néanmoins, il est difficile d’évaluer l’ampleur de la production délocalisée de cocaïne en Europe, sachant qu’à partir des saisies montrent que la production par unité peut atteindre plusieurs tonnes par semaine. Les routes d’acheminement, les routes maritimes des Antilles et du Cône sud de l’Amérique Latine demeurent les plus importantes. La Colombie reste le pays qui saisit le plus de cocaïne devant le Brésil, qui continue à être le premier pays de sortie du sous-continent avec le port de Santos. Pour rejoindre l’Europe, outre les routes traditionnelles qui desservent aussi l’Amérique du Nord, dénommée «autoroute 10», qui relie l’Amérique Latine à l’Afrique en suivant la 10é parallèle nord, passage le plus court entre les deux continents, est devenue fortement active ses derniers temps. La crise du Covid-19 a intensifiée le trafic aérien vers le trafic maritimes, Le cas de la saisie à Fort-de-France en 2020 de 600 kg de cocaïne en provenance du port conteneurisé de Remire-Montjoly en Guyane et destiné au Havre, pour compenser l’absence de vols aériens pour Paris. Cette tendance s’observe également dans les ports européens comme Anvers, Rotterdam ou le Havre. Les saisies opérées en 2020-2021 ainsi que les indicateurs de consommation soulignent toutefois que le marché mondial de la cocaïne a résisté à la pandémie mondiale; c’est notamment le cas des États-Unis, qui ont vu le nombre de saisies augmenter depuis 2018, et en Europe, où des saisies records sont enregistrées dans les ports d’Anvers et de Rotterdam depuis 2019. Ainsi, la cocaïne passe désormais les ports belge-néerlandais en parallèle de la traditionnelle porte d’entrée espagnole. En outre, durant la Pandémie, cette dernière a impactée l’économie mondiale. A ceci se sont ajoutées des difficultés notables au niveau de la vente au détail. Donc fermeture des lieux de vente dans les rues, transfert et adaptation des circuits de livraison à domicile et report vers la vente via internet. La diminution du trafic de rue au profit de la livraison en ligne a eu pour effet de paupériser les acteurs les plus fragiles. Il en résulte un transfert d’activité délinquante vers d’autres crimes, et un accroissement des violences inter-groupes qui se sont traduites par la montée des régalements de comptes observés, aux Pays-Bas, en France, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Suède, au Danemark, la Norvège, la Finlande et même au sein des Balkans, sans oublier l’Afrique.
LE MARCHE DE L’HÉROÏNE 
ET LES OPIOÏDES DE SYNTHÈSE

Parmi la famille des opioïdes illégaux, l’héroïne représente le principal produit issu du pavot. Trois grandes zones de productions se partagent la culture du pavot à opium. L’Afghanistan qui constitue avec l’Iran et le Pakistan le triangle d’or, est de très loin le premier producteur, avec 80% des surfaces cultivées dans le monde, avec la Birmanie, le Laos, le Vietnam, l’Amérique Latine avec en tête le Mexique, et la Colombie destinées au monde entier et plus exclusivement aux États-Unis. Les formes de tensions observées dans le processus de production de cocaïne sont semblables à celles de l’héroïne en Afghanistan et en Birmanie. La production d’héroïne ait été plus impactée que la production de cocaïne en raison des difficultés d’accès aux précurseurs chimiques nécessaires à la transformation de l’opium en héroïne. Ces précurseurs sont notamment l’anhydride acétique qui sont principalement produits en Europe et en Chine, en particulier dans a région de « Wuhan», qui abrite une production alarmante de produits chimiques. Toutefois, l’augmentation croissante de la production de drogues de synthèse, comme la méthamphétamine, suggère que ces nouvelles drogues sont plus rentables et plus facile à produire que la traditionnelle héroïne. Concernant les flux terrestres, la route des Balkans, permettant à l’héroïne afghane de rejoindre l’Europe via le vecteur terrestre. La fermeture de l’espace Schengen durant la Pandémie du Covid-19, et la décision de la Turquie de clore ses frontières avec la Bulgarie et la Grèce ont rendu le marché européen très difficile à investir pour les trafiquants. Les tentatives de contournement de cette route par les mers prouvent les difficultés observées: 800 kilos d’héroïne et 90 kilos d’opium ont été saisis dans le port de Karachi, au Pakistan, à destination du port d’Anvers en Belgique en 2021. En revanche, si les flux ont diminués en Europe et en Europe centrale, le marché reste concurrencé par celui des opioïdes synthétique comme l’oxycodone et le fentanyl, notamment en Amérique du Nord, en Europe en Océanie et par le tramadol en Afrique et au Moyen-Orient. Cette distribution d’opioïdes médicaux , issus de circuits légaux et illégaux, a explosé et a causé plus de 100 000 morts en Amérique du Nord. L’opioïde légal, est remplacé par les opioïdes illégaux mais également par l’héroïne. Une boite de médicament légal d’opioïdes coûte en moyenne 350 dollars aux États-Unis, alors que le gramme d’héroïne se négocie autour de 26 dollars. Du coté de la menace sanitaire, l’explosion du« fentanyl» devient une source de mortalité intensive. Avec une puissance huit ( 8) fois supérieure à l’héroïne, le fentanyl utilisé comme produit de coupe est associé à d’autres drogues, augmente les risques d’overdose et à terme les pathologies psychiatriques chroniques.

L’EXPANSION DES STIMULANTS DE SYNTHÈSE



Si les principaux lieux de production de drogues synthétiques sont le Mexique, la Chine, l’Iran et les États-Unis, cette production en laboratoire, non soumise aux contraintes géographiques et climatiques, se diffuse a travers le monde entier. C’est le cas en Afrique, où les cartels Nigérianes produisent désormais de la méthamphétamine en grande quantité qui seront par la suite acheminés vers la Tunisie, l’Algérie, le Tchad, la Mauritanie, le Soudan, le Niger le Burkina-Faso, la Libye, l'Egypte et autre pays du continent. Ce marché mondialisé a peu été impacté par les restrictions de transport liées à la crise sanitaire, la production étant bien souvent proche des zones de consommation. La Chine, qui bénéficie d’une grande partie des délocalisations et sous-traitances de productions chimiques occidentales, développe une production quasi-légal de ces drogues de synthèse. Cette tendance suit les évolutions du commerce extérieur chinois, du fait de l’intensification des flux commerciaux au sein du continent Africain. Concernant le vieux continent ( Europe), les ecstasys/ MDMA, dont les principaux producteurs sont les Pays-Bas, se développent a une vitesse foudroyante avec des mafias qui se sont convertis aux drogues de synthèse a l’échelle de toute l’Europe. Au Mexique, les problèmes d’provisionnement en précurseurs chimique, produits en Chine, ont réduit la potentialité de production de méthamphétamine au début de la Pandémie comme les opioïdes. Les cartels mexicains, notamment ceux du Sinaloa et de Jalisco, ont ainsi réduit leur production de drogues illégales. L’effondrement de l’économie chinoise au cours du premier trimestre 2020 prés de 8% et des exportations plus de 18% ont en effet profondément affecté l’approvisionnement du Mexique en produits chimiques, dont une proportion provient de la région du Wuhan. Ainsi, les prix des produits chimiques nécessaires à la méthamphétamine auraient augmentés de 20 à 400%, avec pour conséquence des répercussions sur le marché de gros et de détail aux États-Unis. Selon le ( Drug Enforcement Administration DEA) le prix du demi- kilogramme de méthamphétamine aurait triplé, allant jusqu’ 400% et le prix au détail des fentanyls, a augmenté de 45%. Même si le phénomène est moins documenté, les services secrets américains, décèlent une augmentation de la production de drogues de synthèse en Série, l’Irak, l’Iran, la Libye, la Tunisie, , au Moyen-Orient, le Liban et en république tchèque. Avec 250 millions de consommateurs dans le monde en 2021, le cannabis est, de loin le produit le plus consommé au monde mais sa consommation notamment en Europe continue de croître grâce à l’exploitation des sans papiers venant des quatre coins du monde et surtout les Algériens, les Marocains et les Tunisiens. L’Amérique du Nord, continue d’être le principal marché du cannabis. La traditionnelle distinction entre les zones de production et celles de consommation a volé en éclat depuis l’émergence de la production illégale de cannabis aux États-Unis, plus de la moitiés des États ont légalisé la consommation pour des raisons médicales, et huit  d’entre eux pour un usage récréatif. Les États étant légalisé le cannabis gagnant donc des parts de marché, contribuant à une polarisation des flux et transformer durablement la géopolitique du cannabis. Si la production reste illicite en Amérique du Nord, l’émergence d’une production légale diminue les parts de marché détenues par les organisations criminelles. Privés d’une grande partie croissante de leurs rentes, ces mafieux se réorganisent autour de la production d’autres drogues dites de synthases. Elles détournent aussi la production légal au profit du marché où la substance reste prohibée et tentent d’infiltrer l’économie légal du cannabis afin de blanchir l’argent des trafics illicites. La fin de la dichotomie Nord/Sud se confirme aussi en Europe, dont l’approvisionnement principal provient du Rif Marocain et du Liban. En 2021, lors du procès de « Ridouan Taghi» chef de la ( Mcro Maffia.) Cette organisation criminelle , connue pour ses techniques d’intimidation et provenant de la région du « Rif Marocain», détient une emprise considérable sur le trafic de cocaïne aux Pays-Bas, en France, en Italie, en Allemagne et en Belgique depuis 2010. Sa devise: ( Wie praat, die gaat / celui qui parle mourra.) Actuellement, l’Espagne et l’Albanie où se concentre la plus grande partie de la production illégale de cannabis européen sont devenues les principales sources de production d’herbe européenne, alors que le cannabis néerlandais tend désormais à décliner. En Espagne, la dépénalisation du cannabis a entraîné une forte hausse des productions illégales, destinées à une vente massive, notamment à la frontière Française. Par ailleurs, les futurs changements envisagés au Luxembourg et en Allemagne pourraient reconfigurer la géopolitique européenne du cannabis à court ou moyen terme. Face à ce dilemme, les trafiquants de résine produite au Maroc ont dû professionnaliser leurs moyens de production et opter pour des variétés plus puissantes. Les résine Marocaine reste très présente en Europe selon l’EMCDDA ( Observatoire européen des drogues et des toxicomanies ) et également en Afrique du Nord, et le Moyen-Orient.

LES CARTELS TRANSNATIONALE ET LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS


La traite des êtres humains générerait un profit de 150 milliards de dollars par an. En talonnant le trafic de drogue et celui de la contrefaçon en termes de rentabilité transnationales elle est devenue un défi potentiel pour les États. Dans l’Union européenne, le Conseil de l’Europe instaure en 2005 la ( Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains), plus connue sous le nom de Convention de Varsovie. En s’appuyant sur les outils juridiques internationaux, le Conseil de l’Europe souhaitait avant toute chose renforcer la protection des victimes, qu’elles relèvent de l’exploitation sexuelle, du travail forcé ou de servitude. Pour ce faire, des droits ( droit à l’identification comme victime, le droit à la protection et à l’assistance, le droit à un permis de séjour, le droit à une indemnisation en réparation des préjudices subis) sont attribués aux victimes. Afin de rendre ces principes opérationnels, les États devaient simplifier, ou développer, leur processus d’identification des victimes de traite. Afin de rendre pérenne son action, et sans moyens concrets de coercition sur les États membres, le GRETA ( groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains) et le Comité des parties se chargent de vérifier la bonne application de la convention dans tous les pays signataires. En complément, la directive UE/2011/36 du Parlement européen renforce les outils existantes, elle incite à développer des structures de protections et à établir des statuts pour les victimes. En France, l’entrée de la traite des êtres humains comme infraction dans le Code pénal ne s’opère que tardivement. La loi qui ne date que de 2013, sanctionne bien ces délits par une peine de sept ans d’emprisonnement ou de dix ans lorsque les victimes sont mineures, mais depuis, la jurisprudence est restée sans suite. Aujourd’hui, en France, en Europe, ou à l’international, si le nombre de victimes est loin de la réalité, c’est avant tout corrélé à ces difficultés de recensement. Contrairement au trafic de drogue et au trafic de migrants, qui reposent sur des structures verticales, dans le cas présent, chaque réseau dispose de son propre fonctionnement, de plus en plus, sur une structure horizontale. Dernièrement, la part des mineurs marocains, tunisiens et algériens exploités à leur arrivée en France s’est accrue. Visible dans l’espace public et utilisés pour réaliser du vol à la personne, des cambriolages, de la vente des cigarettes ou des stupéfiants, ces jeunes sont passés sous le joug de trafiquants qui conservent sur eux une emprise grâce aux médicaments détournés qu’ils fournissent. Le « Rivotril», qu’ils surnomment ( le courage), est absorbé avant de commettre des délits. Coincés par des besoins financiers quotidiens pour satisfaire une nouvelle dépendance qui les rend très vulnérables. En dernier lieu, l’exploitation économique recoupe énormément de sphères et de nationalités, allant des Bengalais dans les cuisines des restaurants, aux Moldaves que l’on retrouve dans le BTP, ou encore aux travailleurs originaires d’Afrique de l’Ouest, principalement de Guinée, engagés par les plateformes de livraison à domicile. En Europe, bien qu’officiellement tous les pays membres s’accordent à dire qu’il est nécessaire de lutter contre ce crime, en pratique on constate une certaine réticence. Lors de l’adoption de la directive 2011/ 36 sur la lutte contre la traite des êtres humains, alors qu’ils disposaient de deux ans pour rendre conforme leur législation au droit européen, lors de l’échéance en 2013, seuls 6 membres sur 27 avaient intégré la directive. La France ne déroge pas à cette tendance, où paradoxalement, les victimes mineures sont moins bien protégées que les majeures. Conformément à l’obligation européenne de proposer une stratégie triennale, la France avait adopté un plan de lutte contre la traite entre 2013 et 2016. Pendant les trois années qui suivent, aucun plan ou budget n’a été décidé, ce qui a engendré un réel obstacle pour les subventions. Ce manquement vaut à la France d’être au bas du classement européen en matière des cartels et la traite des êtres humains, et malgré les exportations du GRETA et du Conseil de l’Europe, aucun plan d’action n’a été présenté. Depuis 2019, une amélioration a été constatée, le nouveau plan a enfin été adopté en 2021 par le ministère de la justice, mais la danger n’est encore écarté.
 Les tendances en matière de géopolitique des drogues sont catastrophiques que ce soit sur le plan économique ou pire dans le domaine sanitaire, puisque le phénomène des drogues continue à croître et à se globaliser. De plus, la paupérisation des classes moyennes dans les pays émergents, la grande famine en Afrique et la laxisme des instances internationales semblent avoir favorisé des effets alarmants sur les équilibres régionaux. Sachant que cette contraction certaine de l’économie criminelle va se traduire par une augmentation de précarité extrême des pays pauvre et une augmentation des violences qui peuvent mettre à genou certains pays vulnérables.

MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA

N.B/ Depuis les années 1990, les méthodes étaient connues de tous. Le recrutement des victimes s’effectuait à l’étranger, puis les cibles étaient emmenées vers la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, ou elles étaient exploitées. En 2015, avec l’ouverture de la route des Balkans comme nouvelle voie migratoire, l’étape du recrutement est simplifiée pour les trafiquants et les cartels des drogues. Selon les statistiques du ministère de l’intérieur Français , l’exploitation sexuelle est devenue un nouveau fléau rendu possible en partie grâce aux moyens digitaux et aux réseaux sociaux qui apparaît partout en Europe. Dans l’hexagone, l’exploitation de jeunes mineures françaises explose avec plus de 10 000 cas. Au Koweït, aux Emirats, au Bahreïn, et l'Arabie-Saoudite,  l’existence d’un marché noir digital sur les réseaux sociaux où des jeunes filles mineures étaient vendues comme domestique pour quelques milliers de dollars et à l’aide d’un hashtag sur Instagram. En Afghanistan, a cause de la famine et la misère endémique, des parents très pauvre vendent leurs filles à partir de l'âge de 9 ans pour un mariage de raison  afin de subvenir aux besoin de la famille.















1 commentaire:

  1. De plus en plus étendue, complexe et puissante, la criminalité internationale est devenue un acteur géopolitique majeur. Épousant les contours de la globalisation financière en y exploitant les failles du libéralisme économique, elle profite des opportunités offertes par la libre circulation des personnes et des biens pour croitre et s'enraciner au sein de nos sociétés. Cette dimension opaque concerne aussi de Etats voyous comme la Syrie. Le génocidaire Bachar-El-Assad, inonde aussi les monarchies du Golfe ( Arabie-Saoudite, Bahreïn, Emirats , le Qatar, mais aussi l'Allemagne, l'Espagne et la France "la lorraine". L'un de ces hommes de paille a était interpeller par les services Allemands, mais la chaine de distribution et encore vivace. Le dictateur de la Syrie, ce venge à ca façon tout en gagnant de l'argent sale vu les restrictions et les embargos économiques imposés. En Syrie, activités criminelles et étatiques s'entremêlent pour ne plus faire qu'un.

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