Les
Nusayrites connus sous le nom des Alaouites, représentent le un tiers de la
population du nouvel Etat, né en 1923, qui compte 350 000 habitants en
1935. Ils sont essentiellement ruraux, tandis que les sunnites et les chrétiens
sont des communautés citadines. Le mandat Français (1920-1946) tente de
promouvoir une élite alaouite capable de prendre le destin de l’Etat national
en main au détriment de l’oligarchie sunnite, mais cela sera un échec. Paris
cède devant les revendications de Damas et rattache le territoire de cette
minorité chiite à la Syrie en 1936.
La Syrie
est née sous les décombres de l’Empire Ottoman après la première guerre
mondiale. Le territoire sous mandat Français, qui émerge après les traités de
Versailles de 1920 et de Lausanne en 1923, n’est pas celui prévu par les
accords Sykes-Picot de 1915. Le Royaume-Unis a rejeté la France le plus loin
possible du canal de Suez, en soutenant les tribus bédouins de la Djézireh pour
empêcher son ancienne allié de prendre possession de la province de Mossoul
(Irak). La Turquie a chassé les troupes Françaises du Cilicie et du piémont du
Taurus, qu’Istanbul avait dû céder lors du traité de Sèvres de 1920. Désormais,
la frontière Turco-Syrienne suit la voie de chemin de fer du Bagdad-bahn,
privant Alep de son riche arrière-pays. Sur le terrain, les Français tentent de
gouverner en s’appuyant sur une minorité chiite, les Nusayrites. D’abord
Syrien, le Sandjak d’Alexandrette est donné à la Turquie en 1939, en échange de
sa neutralité dans le second conflit qui s’annonce.
UN
TERRITOIRE ET UNE UNITÉ NATIONALE AMPUTE
La Syrie
indépendante est très réduite par rapport à la Syrie historique, le mythique
(Bilad Ach-Cham) rêvé par les nationalistes, qui étendait du Tigre à la
Méditerranée et des contreforts du Taurus au golfe d’Akaba. Le régime Bassiste
se fera le chantre du retour des territoires perdus et dénonce encore en ce
début 2019 les amputations dont la République arabe Syrienne dont elle a été
victime. Si les revendications sur Mossoul ou la Jordanie paraissent relever de
la rhétorique, les visées Syriennes sur le Liban se sont concrétisées avec
Hafez al-Assad, qui parvint à vassaliser le pays à la faveur de la guerre
civile (1975-1990) à défaut de l’annexer officiellement. Il faut attendre 2005
pour que Damas évacue sous la contrainte ses troupes du pays des Cèdres. La
Syrie se construit plus par opposition au Liban que pour un objectif commun. A
la différence de son petit voisin, elle va supprimer en 1950 le communautarisme
institutionnel hérité des Français : La mention de la religion disparaît des cartes d’identité et les quotas communautaires au Parlement sont abolis. La
disparition des quotas va plus dans le sens d’un affaiblissement politique des
minorités confessionnelles que d’une véritable volonté de laïcisation du pays.
CENTRALISATION
DU POUVOIR ET LA DICTATURE DU BAAS
En 1958,
le pays est au bord d’une révolution alimentée par des inégalités sociales
croissantes. L’union avec l’Egypte de Nasser (1954-1970) apparaît pour les
militaires comme un moyen de bloquer la contestation. C’est aussi la victoire
de Damas sur Alep, mais, elle témoigne surtout la fragilité de l’identité
nationale Syrienne, qui s’intègre dans une identité panarabe censée résoudre
tous les problèmes du pays. En 1961, la rupture de la République arabe unie
marque le retour au pouvoir de la bourgeoisie, laquelle interrompt le processus
de nationalisation et de réforme agraire entrepris par Nasser. Les luttes au
sein de l’armée ont affaibli les partis traditionnels, favorisant la montée des
sanguinaires officiers baasistes, notamment ceux issus des minorités
confessionnelles. Ces derniers se sont prudemment tenus à l’écart des coups
d’Etat récurrents qui ont décimé les militaires sunnites. Le 8 mars 1963, un
putsch amène l’armée Nusayrites à la tète du pays. Désormais le pouvoir
appartient à une société secrète, (la confrérie des assassins), cachés pendant de longs siècles derrière les
murailles de leurs forteresses perchées organisant des crimes contre leurs
ennemis sunnites. L’idéologie baasiste prône la dissolution des identités dans
la nation arabe, et les luttes entre factions prendront un caractère
communautaire jusqu’au triomphe du clan Nusayrites de Hafez al-Assad lors du
coup d’Etat du 18 novembre 1970. Les mesures politiques prises par la Syrie
baasiste correspondent globalement au mode de développement autocentré, choisi
à l’époque par l’Algérie et l’Egypte. Il s’agit de rompre avec les centres du
capitalisme mondial et de développer sa propre infrastructure dans le cadre
d’une économie protégée, grâce à l’achat de technologie importée des pays communistes.
Nous avons donc en Syrie une appartenance d’Etat archaïque avec ses
institutions, mais le pouvoir est en fait complètement centralisé entre les
mains du président, qui double chaque administrateur d’un adjoint pour le
contrôler. (Ce régime bassiste a était aussi inspiré par l’Algérie depuis
l’indépendance jusqu'à nos jours). Hafez al-Assad, exerce un pouvoir d’une main
de fer, s’appuyant sur ses services de renseignements qui feront des milliers
de morts (30 000) parmi les opposants sunnites. A partir des années 1980,
le Bass n’est qu’une coquille vide d’idéologie, sans capacité décisionnelle, si
ce n’est celle de bloquer les réformes qui remettent en cause les privilèges de
la bureaucratie pléthorique ou il prospère.
L’ECONOMIE,
L’INJUSTICE, LES CRIMES, ET LE RÉGIME, SONT LA BASE DE LA RÉVOLTE
Toujours aux
milieux des années 1980, la Syrie est
confrontée à une grave crise financière qui montre la fragilité du régime bassiste
et de son mode de développement. L’aide extérieure se raréfie avec la chute du
pétrole et le déclin de l’URSS. Hafez al-Assad est contraint de libérer
l’économie au risque de renforcer la bourgeoisie. La loi N 10 de 1991 est
considérée comme l’acte fondateur de l’ouverture économique, les entrepreneurs
privés étant autorisés à investir dans des secteurs réservés jusque-là aux
entreprises publiques. Au cours de la décennie 1990, la situation financière de
la Syrie se redresse, mais la timide libéralisation des marchés marque vite le
pas, car le président est prudent. En fait il laisse à son fils, le chirurgien
de l’apocalypse et successeur un héritage empoissonnée. Au début des années
2000, le tissu économique et social s’est dégradé et les réformes deviennent
impossibles. Le chevalier de l’enfer (Bachar-al-Assad), au lieu d’intégré les
masses de jeunes sur le marché du travail et résorber l’habitat informel, le
régime encourage la construction de complexes immobiliers de luxe et d’hôtels
cinq étoiles à Damas et de villages touristiques haut de gamme. La bureaucratie profitant toujours des
largesses du régime et du parasitisme de l’économie privée, les fruits de cet
essor sont confisqués par une minorité liée au pouvoir. Le contraste entre les
métropoles et les périphériques s’accroit fortement. Les premières se trouvent
entourée par une ceinture de misère, générée par le déclassement des classes
moyenne citadines, mais aussi par un puissant exode rural.
INSURRECTION
ET CONTRE INSURRECTION ET LA FIN D’UNE SECTE
L’armée
s’est retirée des zones rurales hostiles, car il est inutile d’immobiliser des
troupes pour quadriller l’ensemble du territoire. Il s’agit d’une technique
classique de contre-insurrection qui consiste à se concentrer sur le territoire
utile, en attendant que les habitants rejettent moralement les insurgés, du
fait des problèmes qu’ils créent ou par lassitude des combats. La majorité de
la population suit toujours celui qui lui apporte la sécurité et non celui qui
défend la meilleur cause. C’est sur ce principe que Bachar se base pour
l’emporter à terme. Globalement, les zones peuplées par les minorités
confessionnelles sont favorables aux autorités, tandis que les territoires
arabes sunnites et Turkmène, sunnites eux aussi, ont plutôt tendance à soutenir
l’insurrection. Néanmoins, en fonction des rapports de force régionaux, de la
configuration tribale et des liens de clientélisme avec le régime, de nombreux secteurs
arabes sunnites continuent de le défendre. Quand aux Kurdes, ils jouent leur
propre carte et s’forcent de contrôler leurs territoires dans le Nord-Est, et
ils refusent de prendre part à l’insurrection. Ils préfèrent que l’Etat des
Al-Assad se maintient en état de faiblesse, car il aura besoin d’eux pour
contrôler la frontière Turque, plutôt que de voir triompher une insurrection
arabe sunnite, islamiste et pro- turque, qui remettra en cause leur
autonomie récente. Soutenus par les
Etats-Unis, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Arabie-Saoudite, les
Émirats-Arabes-Unis, un nouveau conflit dans la région entraînera la Turquie
dans une situation chaotique notamment avec la Russie, qui cherche à s’imposer
stratégiquement dans toute la zone. La situation militaire est extrêmement
confuse : nous assistons à une fragmentation de la Syrie à mesure qu’elle
s’enlise dans la guerre. La fragile unité territoriale et l’apparente identité
nationale Syrienne ne résistera pas à cette guerre civile, d’où la fin de
Bachar est inéluctable. Nous nous acheminons vers le scénario du pire puisque
les solutions internationaux ne manquent pas aux deux camps, ce qui prolonge le
conflit et amène la population vers un point de non retour ou la réconciliation
nationale devient impossible. Le maintien au pouvoir d’une secte dans un
contexte de réactivation des identités religieuses au Moyen-Orient étant devenu
anachronique. A terme, les lignes de fractures communautaires seront les
nouvelles frontières du Proche-Orient et remplaceront celles issues des accords
Sykes-Picot.
LES
NUSAYRITES ET LA CONSTRUCTION DOGMATIQUE
Les
montagnes Syriennes sont depuis prés de mille ans le refuge de communautés
rebelles en quête de discrétion ou de refuge. Il en a été ainsi au XII siècle
de la confrérie des assassins qui, derrière les murailles de leurs forteresses
perchées, exercent d’étranges doctrines
ésotériques et fervent porteurs d’un prosélytisme nom conforme à l’Islam. Dans les hauts massifs Syrien, deux
autres sectes (les Nusayrites et les Druzes) sont nées suite à leur
radicalisation à l’islam sunnite et au monothéisme unifiant le Coran et la
sunna du Messager.
LE
BAHAISME, LE BABISME ET LES KARMATES SONT DES SECTES JUIVES
En effet,
avant de comprendre se phénomène confessionnel, il faut plonger dans les abysses de l’histoire. Le
mouvement Bahaïsme descend d’une secte millénariste appelée Babisme, qui
marquait le millième anniversaire de la disparition du douzième imam idolâtre
par les chiites. Les deux mouvements
sont originaires d’Iran. On peut les considérer comme une ramification de la
branche des imamites. Rejeté par les musulmans sunnites, les chercheurs avertis
savent maintenant que le chiisme dans son ensemble reste une secte juive. Parmi
ses sectes, ont trouvent également les Karmates. Un courant dissident du
chiisme ismaélien refusant de reconnaître le fatimide « Oubayd Allah
al-Mahdi » comme imam. Fondé par (Mymoune Ibn- Diyess el-Kadehh d’origine
juif, au sud de l’Iran au 3 siècle de l’hégire, cette secte sera diffusée par
« Hamden Ibn-el-Acheth », et
son fils « el-Hacen Ibn-Bahram surnommé Abi-Saïd el-Janabi », et puis, son petit fils « Abou-Tahar-el-Janabi »
ou il sera très active surtout en l’an 278 de l’hégire en
Irak, Syrie, Palestine, Oman, Yémen, et
dans la région de Bahreïn ou il fonde un état (903-1077) . Il va abolir la
charia islamique, faire la guerre aux Abbassides et aller jusqu’à piller la
Mecque et y voler la pierre noire dans l’enceinte de la mosquée Sacrée qui sera
confisquée durant 22 années. En 930, les
Karmates menèrent l’une des incursions les plus meurtrière ayant marqué
l’histoire de la Mecque. Guidé par Abu-Tahar Suleyman (906-944), à la tète
d’une grande armée dans les lieux saint. Il tua plus de 30 000 pèlerins et
les morts seront jetés dans le puit de
« Zamzam » et d’autres furent abandonnés sur le lieu du décès. Pire encore, le dôme de
la source fut détruit et le portail du lieu mis à terre et même le tissu de la
Kabaa fut partagé entre les guerriers de l’enfer. Ces derniers, ramènerons ce butin dans leur
bastion à Qatif, et c’est à cet endroit que fut érigé un bâtiment circulaire,
appelé également le Kabba. Abou-Tahir-Suleyman imposa à tous les fidèles des
Karmates d’effectuer le pèlerinage dans ce nouveau lieu. En 941, cette
situation de crise les mena pratiquement à céder la « pierre noire »
à l’émir abbasside de Bagdad pour le prix de 50 000 dinars. Elle fut
ensuite exposée dans une mosquée de Koufa, le temps de son inspection et remise
sur place le jour de l’Aïd entre 950-951.
L’ESOTERISME
NUSAYRITE A TRAVERS LE TEMPS ET L’ESPACE
Les
Nusayrites qu’on appelle également « Alaouites, un nom donné par la France »,
ils représentent un ancien culte idolâtre qui aurait intégré des éléments des
monothéismes présents au Proche-Orient. Le premier fondateur de cette secte est
connu sous le nom de (Mohamed Ibn-Nusayre el-Noumyri), un chiite Irakien du IX siècle,
proche du onzième imam qui proclama la nature divine d’Ali et des imams qui lui
ont succédais à la tète du mouvement chiite depuis ses origines. Cette nébuleuse athéiste, a vu le jour 250 ans
après la mort du prophète de l’islam et plus précisément au début du califat des Abbassides et la fin des Omeyyades.
Les partisans d’Ibn-Nusayre, formèrent les premières communautés qui, sous la
conduite de personnages illustres, adoptèrent lentement les rites et les
pratiques ésotériques qui allaient les caractériser mais aussi les couper
définitivement de l’Islam. D’ailleurs, ils durent rapidement migrer en Syrie du
nord afin d’échapper aux persécutions religieuses dont ils étaient victimes.
Durant des siècles, les Nusayrites, à l’instar des Druzes, pratiquèrent
« la Taqiya » ou la dissimulation, une forme d’hypocrite dont ils
montrent la piété et cache la foi en islam ; Ils professaient
officiellement la religion sunnite dominante mais pratiquaient en réalité leur
culte en secret.
LA TRINITÉ AU CŒUR DE LA DOCTRINE
La
doctrine alaouite ou Nusayrites, est un syncrétisme d’éléments musulman,
chrétiens, juifs et surtout Iranien ou Perse. Elle repose d’abord sur la divinité
d’El-Hacen-el-Askri « à la fois Mehdi et Dieu », descendant direct d’Ali, il meurt à l’âge de 5
ans et ressuscité plus tard au fond d’une grotte pour diffuser sa nouvelle
religion. Ibn-Nusayre, diffusa d’abord
au sein de sa communauté que leur Dieu s’est incarné dans la personne de
Hacen-el –Askari, puis, il déclarait qu’il est sont prétendant messager. Il
révéla alors qu’Ali est l’unique Dieu, qui créa ensuite le prophète
« Mohammed », ainsi que « Salmane-el-Farrisi » ou les trois
« AMS ». Ensuite, il déclara que Salmane, créa les cinq orphelins à
savoir (Abou-Daar-el-Ghaffari, El-Mokdad-Ibn-Omar, Abd-Allah-Ibn-Raouaha, qui
auront la tache de gérer tous l’univers (les planètes, la terre, le vent, la
pluie, la mort, les guerres etc…). Au sein de cette nouvelle religion, les
ablutions et la prosternation dans la prière sont interdites, pas de jeune, ni
de pèlerinage, ni prière dans les mosquées et la fornication avec la mère, la
sœur, la fille ou même la pédophilie sont permises et très tolérées. On apprend
en outre aux initiés à notre époque, que le Nusayrisme existait avant même la
création du monde et surtout, tout chef d’Etat issue de la communauté est
représenter comme le (Dieu vivant) parmi les hommes. D’ailleurs, durant le
conflit Syrien les fractions chiites « 54 au total » venues de tous
les horizons, déclaraient publiquement la divinité de Bachar-el-Assad.
Historiquement, toujours dans cet univers obscur et ténébreux, le fondateur de
la dynastie Fatimide ou Oubydites en Égypte, Oubayd-Allah-el-Mahdi dit le juif,
c’est aussi proclamé le Dieu vivant tout au long de son règne (200 ans) et fut
finalement décapité par sa propre sœur pour asseoir son pouvoir.
LES
DRUZES/ UNE RELIGION COMPOSITE
Le
Druzisme naît en Egypte au XI siècle, lorsque le calife fatimide al-Hakim (996-
1021) se proclame « incarnation divine », rompant avec le courant
chiite ismaélien dont il est issu. Ses partisans qu’on appelle les Druzes, du
nom de Darazi, un des propagandistes les plus fervents du calife, cherchent
alors à supprimer les anciennes religions présentes en Egypte, s’attaquant aux
synagogues et aux églises. L’islam lui-même ne résiste pas à ce vent de
révolution, dont la charia, la loi musulmane, est dénoncée, et le culte d’al-
Hakim s’organise. Parmi les prosélytes Druzes se détache, outre la figure de
Darazi, celle d’un Iranien nommé Hamza. Véritable père de la doctrine des
Druzes, il fédère tous les partisans du calife qui voient en ce dernier
l’émanation de la divinité, la manifestation de « L’UN ». Selon lui, l’histoire
est cyclique, elle procède de manifestations et d’occultations de L’UN qui
s’est incarné à plusieurs reprises au cours des temps. Des prophètes, au rang
desquels Noé, Abraham, Moise, Jésus et Mohammed, ont répandu sa parole jusqu’à
sa nouvelle incarnation en la personne d’al-Hakim en l’an 1017. La secte
connait un essor important jusqu’en 1021 ; cette année-là, lors d’une
promenade dans le Caire, al-Hakim disparaît mystérieusement. Hamza déclare
alors que le calife s’est retiré mais qu’il reviendra. Et quand Hamza disparaît à son tour, les missionnaires entrent dans une ère nouvelle, celle de l’attente
du retour d’al-Hakim et de son imam. Les Druzes forment aujourd’hui une
communauté de 600 000 adeptes, disséminées entre Liban, Syrie, Israël, et une
nouvelle cellule dormante, a vue le jour
en Algérie, notamment à Tlemcen. Les Druzes ont été comparés successivement aux
pythagoriciens, aux esséniens, aux gnostiques,
aux templiers, les rose-croix et les francs-maçons modernes leur aient
emprunté beaucoup d’idées. Leur doctrine, n’est qu’un syncrétisme de toutes les
religions (Judaïsme, christianisme et islam) et surtout toutes les philosophies
antérieures (bouddhisme et hindouisme et celui de Zarathoustra. Pratiquant la
dissimilation (Taqiya), qui consiste à adopter en surface la religion dominante
(comme en Israël et au Liban) pour mieux pratiquer en secret leurs rites. Ils
prétendent néanmoins que leur religion
est la dernière révélation au monde pour l’ensemble de la race humaine.
Toutefois, ils refusent toujours de divulguer le contenu de leur enseignement.
« Kamel Joumblat », leader Druze Libanais des années 1970, avait
déclaré que les textes les plus sacrés de sa communauté ne seraient publiés,
car il ne faut pas jeter les pierres précieuses aux pourceaux. Secte
syncrétique, le Druzisme se singularise en ce qu’il professe la croyance en la
métempsycose, les âmes se réincarnent dans un cycle sans fin. Rejeté par les
trois religions monothéistes, les Druzes ne se cachent plus comme ils l’ont
fait par le passé, et un certain nombre de leurs textes sacrés est connu des
Occidentaux et des érudits musulmans.
Le
recours abusif au droit de veto de la Russie et la Chine a bloqué la saisine de
la (CPI) par le Conseil de sécurité. Il semble également avoir neutralisé toute
initiative permettant de déclencher d’autres poursuites pénales alternatives
crédibles. Pourtant, les forces loyales de Bachar AL-Assad, les Russes et
l’armée Iranienne, ont commis des bombardements massifs, largage de barils
d’explosifs, utilisation d’armes chimiques, exécutions extrajudiciaires. En
dépit de l’entreprise mortifère du régime, des témoignages, des chiffres, des
images et des vidéos, constituent autant d’éléments à charge, pour un jugement
équitable contre Bachar concernant le génocide commis contre son propre peuple.
MOHAMMED
CHERIF BOUHOUYA
Le baasisme
et le Nusayrisme des idéologies aux ingrédients mortels. Quand une idéologie se
nourrit de la haine, de l’intolérance et de la négation de son semblable, elle
n’enfante que des monstres qui sèment partout des tragédies, des crimes, des
misères et la désolation. Le parti Bass Syrien a des branches au Liban, au
Yémen, en Jordanie, au Soudan, en Irak, en Egypte, en Libye, et au Maroc.
Secrétaire
général : Michel Aflek (1954-1965) chrétien orthodoxe
Sa
doctrine repose sur deux piliers : la construction d’une nation arabe
unifiée de l’Algérie à l’Irak. Il a été crée à Damas dans les années 1940 et
Salah AL-Din-Bitar.
Cette analyse servira de base pour les chercheurs, les étudiants en géo-histoire, la géopolitique et les recherches Islamiques. Bien cordialement
RépondreSupprimer( Mohammed chérif Bouhouya) Fondateur directeur général de la publication