samedi 8 avril 2017

GEOPOLITIQUES/ GEOSTRATEGIQUES : NUCLEAIRE/ LA TENTATION DES PAYS ARABES, FACE A ISRAEL ET L’IRAN


Le désordre géopolitique est la matrice de toutes les guerres. Ce dernier se règle soit par la force, la violence, et surtout le sang des innocents. Ces menaces ne peuvent pas être définis par des concepts fumeux de type faire la guerre au terrorisme, et l’inconvénient suprême de savoir le lien entre le terrorisme et les puissances régionales qui conspirent ensembles pour des intérêts bien précis.
Au fil du temps, on a compris que le terrorisme est pour l’essentiel, un des moyens de guerre de puissances régionales qui utilisent les actes terroristes chez ceux qui considèrent comme ses adversaires pour les déstabilisés et dont tous cela l’islam n’est qu’un prétexte. 





Tramp dans ça redéfinition des activités géopolitiques, il entreprend le pas de Reagan dans ça vision de l’après guerre. Le mot d’ordre est mieux vaut une fin terrifiante qu’une terreur sans fin. Autrement dit, ce qui ne peut perdurer, finira forcément par cesser. La force est venue au service des idées, les Etats-Unis avec son colossale budget de 600 milliards de dollars pour la défense militaire, et ça capacité de contrôler 80% des dépenses militaires du monde, par l’intermédiaire de l’OTAN et de ses divers alliances régionales ; le poids du recours à la force et sont caractère irréversible, sont devenues la règle face à l’hégémonie Russe. Afin de comprendre les enjeux militaires qui se désignent, et la montée en tension qui en résulte, l’enjeu primordial est l’accès aux matières premières. Suivre la trajectoire des pipelines, et les Gazoducs, s’est tout le long qu’en eu les guerres. Depuis la guerre de l’Afghanistan, qui avait un rapport étroit avec le passage des pipelines, dont ont se demandait s’ils vont aboutir en Chine ou en Europe, une fois que la question est réglée, les puissances ont remballés leurs arsenaux militaires et la guerre depuis, est terminée.

LA TENTATION DES PAYS ARABES

Depuis les attaques américaines sur l’aviation Syrienne, les dirigeants des pétromonarchies et les pays arabes vont enfin cesser de s’auto -mutilés et d’échappés à l’emprise de la capacité de nuisance russo-iranienne. La domination de la géopolitique a pris une autre dimension, dont les équilibres des forces ne sont plus les mêmes. De l’Egypte aux émirats du golfe, certains pays arabes sunnites, inquiets des ambitions d’hégémonie régionale caressées par l’Iran et la Russie, pourrait à leur tour tentés de s’engager dans une course à l’atome militaire. La renaissance du nucléaire dans la région ne fait en tout cas pas de doute. La dernière décennie, au moins treize pays du Moyen-Orient ou du Maghreb ont annoncé, ou relancé leur intérêt pour l’énergie nucléaire civile. L’Arabie Saoudite alliée des Etats-Unis depuis 1945, est certainement, en raison de la rivalité régionale avec l’Iran et la crainte d’une montée en puissance de l’influence chiite (10% des chiites vivent a l’Est de l’Arabie-saoudite, ou se concentrent toutes les richesses hydrocarbures des Saoud, et surtout le risque de manipulation de l’Iran pour ses chiites considères par les monarques saoudiens comme des citoyens de seconde zone.) Le pays qui aurait le plus de raisons stratégiques d’acquérir la technologie nucléaire. L’Egypte qui reste un pivot du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sur le plan géopolitique et géostratégique ; le général El-Sissi, a la fois allié de la Russie et des américains, est représenté comme le leader de la cause nucléaire, érigée en symbole de prestige et d’unité nationale. Le régime dictatorial soutenu par les monarques du Golfe, a annoncé déjà la relance de son programme nucléaire. Sachant pertinemment, que tout basculement dans le nucléaire militaire mettrait la junte en contradiction avec son plaidoyer traditionnel pour un Moyen-Orient exempt d’armes nucléaires. La crainte d’un Iran nucléaire était manifeste lorsque, quelques mois après la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah au Liban, les six pays du CCG annonçaient un projet commun, de cycle d’enrichissement d’uranium. Une technologie par essence duale néanmoins, aucun pays de la zone n’ait souscrit à des mécanismes de contrôles renforcés par l’AIEA, ce qui accroît les craintes de prolifération. Depuis les révélations concernant un réacteur secret en Syrie, bombardé par l’aviation israélienne en 2007, l’existence d’une filière Nord-Coréenne de prolifération nucléaire inquiète les Occidentaux. Jusqu’alors, le principal fournisseur clandestin identifié était le réseau du Pakistanais Abdul Qadeer Khan, qui avait alimenté les programmes Iranien et Libyen. Les services américains, Français et Anglais ont indiqués que le site d’Al-Kibar situé dans le nord de la Syrie, était de même nature que celui de Yongbyon en Corée du Nord, un complexe qui fournit du plutonium pour les armes nucléaires. Les observateurs de la question relativisent cependant le danger d’un engrenage régional. Ils arguent qu’un parapluie militaire apporté par les américains et d’autres alliés pourrait fournir des garanties de sécurité suffisante pour rendre la tentation inutile.

ISRAËL ET SON BOUCLIER ANTIMISSILE «  MULTICOUCHE »


Peu de pays au monde disposent d’une défense antimissile « multicouche » susceptible d’intercepter des menaces balistiques volant à différentes altitudes. Les américains, qui ont mis en œuvre un bouclier formé d’intercepteurs  basés sur des sites en Alaska et en Californie, et embarqués sur leurs destroyers lance-missiles Aegi, ont la panoplie la plus complète. Outre la Chine, la Russie, le Japon, la France, et  la Grande Bretagne disposent de systèmes d’armes performantes, mais la défense antimissile est pour ces pays une priorité assez récente. Ce n’est pas le cas pour Israël, qui s’efforce depuis longtemps de se prémunir des roquettes autant que des missiles balistiques de longue portée.

L’APPUI DES AMÉRICAINS


Pour les missiles de moyenne portée, les forces de défense israéliennes ont déjà achevés  le  système dit « David Sling ». Concernant les missiles de plus longue portée, Tsahal compte sur ses missiles antimissile « Arrow Hetz dans sa version israélienne I II et III, développés par les Etats-Unis et opérationnels depuis 2000. Tel-Aviv a était renforcé par sont allié protecteur par un radar de détection avancée en bande X installé dans le Néguev. Au delà de la menace iranienne, devenue une obsession existentielle pour Netanyahou, Israël par du principe que lorsque ses installations seront pleinement  opérationnelles et installées le long de la bande de Gaza et sur la frontière Libanaise, les menaces seront évités. L’Etat Hébreu aurait d’ores et déjà prévu un financement de plusieurs millions de dollars pour l’achat des batteries Iron- Dome, dont une seule batterie, composée a priori de 20 missiles intercepteurs. Israël et les Etats-Unis se livrent à des manœuvres conjointes, baptisées « Juniper Cobra », destinées à renforcer la coopération et l’interopérabilité des deux armées en matière de défense antimissile. Objectif non avoué : éprouver un bouclier américano-israélien face à une menace balistique iranienne et monter à Israël que toute menace contre elle serait aléatoire. Le système antimissile Iron. Dome conçu pour arrêter des salves de roquettes de courte portée serait très sophistiqué. Selon les experts, Raphael, le fabricant de ce bouclier antimissile, on affirme que le système sera capable de détruire toutes les roquettes utilisées lors des conflits de notre époque.


Le nouveau président des Etats-Unis, l’a dit avec solennité, qu’il déclare avec conviction l’attachement de l’Amérique à parvenir à la paix et la sécurité dans un  monde sans arme atomique. Cet objectif ne sera jamais atteint de son vivant, ni même après, car l’équilibre des forces n’est plus le même et les pétromonarchies et aussi les pays arabes ne souhaitent pas qu’Israël soit le gendarme du Moyen-Orient. Les américains disent espérer une participation russe au bouclier, sachant qu’entre les deux anciens ennemis détiennent encore 20 000 armes nucléaires à eux deux.

MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA     



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire