Le
désordre géopolitique est la matrice de toutes les guerres. Ce dernier se règle
soit par la force, la violence, et surtout le sang des innocents. Ces menaces
ne peuvent pas être définis par des concepts fumeux de type faire la guerre au
terrorisme, et l’inconvénient suprême de savoir le lien entre le terrorisme et
les puissances régionales qui conspirent ensembles pour des intérêts bien
précis.
Au fil du
temps, on a compris que le terrorisme est pour l’essentiel, un des moyens de
guerre de puissances régionales qui utilisent les actes terroristes chez ceux
qui considèrent comme ses adversaires pour les déstabilisés et dont tous cela
l’islam n’est qu’un prétexte.
Tramp dans ça redéfinition des activités
géopolitiques, il entreprend le pas de Reagan dans ça vision de l’après guerre.
Le mot d’ordre est mieux vaut une fin terrifiante qu’une terreur sans fin.
Autrement dit, ce qui ne peut perdurer, finira forcément par cesser. La force
est venue au service des idées, les Etats-Unis avec son colossale budget de 600
milliards de dollars pour la défense militaire, et ça capacité de contrôler 80%
des dépenses militaires du monde, par l’intermédiaire de l’OTAN et de ses
divers alliances régionales ; le poids du recours à la force et sont
caractère irréversible, sont devenues la règle face à l’hégémonie Russe. Afin
de comprendre les enjeux militaires qui se désignent, et la montée en tension
qui en résulte, l’enjeu primordial est l’accès aux matières premières. Suivre
la trajectoire des pipelines, et les Gazoducs, s’est tout le long qu’en eu les
guerres. Depuis la guerre de l’Afghanistan, qui avait un rapport étroit avec le
passage des pipelines, dont ont se demandait s’ils vont aboutir en Chine ou en
Europe, une fois que la question est réglée, les puissances ont remballés leurs
arsenaux militaires et la guerre depuis, est terminée.
LA
TENTATION DES PAYS ARABES
Depuis
les attaques américaines sur l’aviation Syrienne, les dirigeants des
pétromonarchies et les pays arabes vont enfin cesser de s’auto -mutilés et d’échappés
à l’emprise de la capacité de nuisance russo-iranienne. La domination de la
géopolitique a pris une autre dimension, dont les équilibres des forces ne sont
plus les mêmes. De l’Egypte aux émirats du golfe, certains pays arabes
sunnites, inquiets des ambitions d’hégémonie régionale caressées par l’Iran et
la Russie, pourrait à leur tour tentés de s’engager dans une course à l’atome
militaire. La renaissance du nucléaire dans la région ne fait en tout cas pas
de doute. La dernière décennie, au moins treize pays du Moyen-Orient ou du
Maghreb ont annoncé, ou relancé leur intérêt pour l’énergie nucléaire civile. L’Arabie
Saoudite alliée des Etats-Unis depuis 1945, est certainement, en raison de la
rivalité régionale avec l’Iran et la crainte d’une montée en puissance de l’influence
chiite (10% des chiites vivent a l’Est de l’Arabie-saoudite, ou se concentrent toutes les richesses hydrocarbures des Saoud, et surtout le risque de
manipulation de l’Iran pour ses chiites considères par les monarques saoudiens
comme des citoyens de seconde zone.) Le pays qui aurait le plus de raisons
stratégiques d’acquérir la technologie nucléaire. L’Egypte qui reste un pivot
du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sur le plan géopolitique et géostratégique ;
le général El-Sissi, a la fois allié de la Russie et des américains, est
représenté comme le leader de la cause nucléaire, érigée en symbole de prestige
et d’unité nationale. Le régime dictatorial soutenu par les monarques du Golfe,
a annoncé déjà la relance de son programme nucléaire. Sachant pertinemment, que
tout basculement dans le nucléaire militaire mettrait la junte en contradiction
avec son plaidoyer traditionnel pour un Moyen-Orient exempt d’armes nucléaires.
La crainte d’un Iran nucléaire était manifeste lorsque, quelques mois après la
guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah au Liban, les six pays du CCG annonçaient
un projet commun, de cycle d’enrichissement d’uranium. Une technologie par
essence duale néanmoins, aucun pays de la zone n’ait souscrit à des mécanismes
de contrôles renforcés par l’AIEA, ce qui accroît les craintes de
prolifération. Depuis les révélations concernant un réacteur secret en Syrie,
bombardé par l’aviation israélienne en 2007, l’existence d’une filière
Nord-Coréenne de prolifération nucléaire inquiète les Occidentaux. Jusqu’alors,
le principal fournisseur clandestin identifié était le réseau du Pakistanais
Abdul Qadeer Khan, qui avait alimenté les programmes Iranien et Libyen. Les
services américains, Français et Anglais ont indiqués que le site d’Al-Kibar
situé dans le nord de la Syrie, était de même nature que celui de Yongbyon en
Corée du Nord, un complexe qui fournit du plutonium pour les armes nucléaires. Les
observateurs de la question relativisent cependant le danger d’un engrenage
régional. Ils arguent qu’un parapluie militaire apporté par les américains et d’autres
alliés pourrait fournir des garanties de sécurité suffisante pour rendre la
tentation inutile.
ISRAËL ET
SON BOUCLIER ANTIMISSILE « MULTICOUCHE »
Peu de
pays au monde disposent d’une défense antimissile « multicouche »
susceptible d’intercepter des menaces balistiques volant à différentes altitudes.
Les américains, qui ont mis en œuvre un bouclier formé d’intercepteurs basés sur des sites en Alaska et en
Californie, et embarqués sur leurs destroyers lance-missiles Aegi, ont la
panoplie la plus complète. Outre la Chine, la Russie, le Japon, la France, et la Grande Bretagne disposent de systèmes d’armes
performantes, mais la défense antimissile est pour ces pays une priorité assez
récente. Ce n’est pas le cas pour Israël, qui s’efforce depuis longtemps de se
prémunir des roquettes autant que des missiles balistiques de longue portée.
L’APPUI
DES AMÉRICAINS
Pour les
missiles de moyenne portée, les forces de défense israéliennes ont déjà achevés le système
dit « David Sling ». Concernant les missiles de plus longue portée,
Tsahal compte sur ses missiles antimissile « Arrow Hetz dans sa version
israélienne I II et III, développés par les Etats-Unis et opérationnels depuis
2000. Tel-Aviv a était renforcé par sont allié protecteur par un radar de
détection avancée en bande X installé dans le Néguev. Au delà de la menace
iranienne, devenue une obsession existentielle pour Netanyahou, Israël par du
principe que lorsque ses installations seront pleinement opérationnelles et installées le long de la bande
de Gaza et sur la frontière Libanaise, les menaces seront évités. L’Etat Hébreu
aurait d’ores et déjà prévu un financement de plusieurs millions de dollars
pour l’achat des batteries Iron- Dome, dont une seule batterie, composée a
priori de 20 missiles intercepteurs. Israël et les Etats-Unis se livrent à des manœuvres
conjointes, baptisées « Juniper Cobra », destinées à renforcer la
coopération et l’interopérabilité des deux armées en matière de défense
antimissile. Objectif non avoué : éprouver un bouclier américano-israélien
face à une menace balistique iranienne et monter à Israël que toute menace
contre elle serait aléatoire. Le système
antimissile Iron. Dome conçu pour arrêter des salves de roquettes de courte
portée serait très sophistiqué. Selon les experts, Raphael, le fabricant de ce
bouclier antimissile, on affirme que le système sera capable de détruire toutes
les roquettes utilisées lors des conflits de notre époque.
Le nouveau
président des Etats-Unis, l’a dit avec solennité, qu’il déclare avec conviction
l’attachement de l’Amérique à parvenir à la paix et la sécurité dans un monde sans arme atomique. Cet objectif ne sera
jamais atteint de son vivant, ni même après, car l’équilibre des forces n’est
plus le même et les pétromonarchies et aussi les pays arabes ne souhaitent pas
qu’Israël soit le gendarme du Moyen-Orient. Les américains disent espérer une
participation russe au bouclier, sachant qu’entre les deux anciens ennemis
détiennent encore 20 000 armes nucléaires à eux deux.
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA
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