L’Etat de Kiev, situé à
l’emplacement de l’actuelle Ukraine, sous le nom de « RUS » La
première Russie avant que ne s’impose le grand-duché de Moscovie, qui allait
devenir la Russie. L’Ukraine représente toujours un « pivot » entre
la Russie et l’Europe.
Intégrée par la force à l’empire de Pierre le
Grand, l’Ukraine n’a été indépendante que durant (deux années 1918-1920). Sur le
plan géographique et politique, elle est partagée entre pro-Russes et
slavophiles à l’Est et pro-Occidentaux à l’Ouest. Après le déclin de l’URSS, la
situation se dégrade en 2005 lorsque Poutine augmente les prix mondiaux de
l’énergie, tout en voulant restaurer la puissance déchue. La révolution orange,
divise les Ukrainiens entre pro-Occidentales et pro-Russes, ce qui provoquera
nom seulement une période d’instabilité politique, mais également une division
institutionnelle et une cohabitation conflictuelle. La Crimée où réside à Sébastopol la majorité
de la flotte Russe, qui puisse avoir accès aux mers chaudes, avait été
rattachée en 1954 a l’Ukraine par Khrouchtchev. L’Union européenne, pour des
enjeux géopolitiques et géostratégiques, espère se rapprocher de l’Ukraine,
néanmoins la Russie considère cette stratégie comme une manœuvre d’encerclement.
En clair celle- ci veut obtenir des garanties à long terme de sa flotte en
Crimée et y refuse toute implantation Américaine ou de l’OTAN. Au sein des
officines occultes, le scénario de sécession de la Crimée est toujours évoqué
en cas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Dans ce pays où le nationalisme
ukrainien a toujours été violemment réprimé, les pro- européens se retrouvent
encore sous le joug de Poutine. L’essentiel du gaz vendu à l’Europe par la
Russie transite par l’Ukraine, dorénavant les tarifs préférentiels, inférieures
aux prix du marché rentrent dans les engagements réciproques des deux pays,
Moscou teint surtout à vendre son gaz.
La Russie reprend le
dessus, et la demande d’adhésion est suspendue, l’UE voie cela de mauvais œil
et prend acte. Malgré la xénophobie, les violations des droits de l’Homme
(crimes, tortures en prison, les pressions contre les minorités,) et surtout le
génocide Syrien maintenu par Poutine. Les Occidentaux rentrent dans leur
mutisme assourdissant, et Washington évite de brusquer Moscou afin de rétablir
une relation globale.
MOHAMED CHERIF BOUHOUIA
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