vendredi 29 novembre 2013

UKRAINE/ RUSSIE ET LE VIEUX CONTINENT





L’Etat de Kiev, situé à l’emplacement de l’actuelle Ukraine, sous le nom de « RUS » La première Russie avant que ne s’impose le grand-duché de Moscovie, qui allait devenir la Russie. L’Ukraine représente toujours un « pivot » entre la Russie et l’Europe.


 
 Intégrée par la force à l’empire de Pierre le Grand, l’Ukraine n’a été indépendante que durant (deux années 1918-1920). Sur le plan géographique et politique, elle est partagée entre pro-Russes et slavophiles à l’Est et pro-Occidentaux à l’Ouest. Après le déclin de l’URSS, la situation se dégrade en 2005 lorsque Poutine augmente les prix mondiaux de l’énergie, tout en voulant restaurer la puissance déchue. La révolution orange, divise les Ukrainiens entre pro-Occidentales et pro-Russes, ce qui provoquera nom seulement une période d’instabilité politique, mais également une division institutionnelle et une cohabitation conflictuelle.  La Crimée où réside à Sébastopol la majorité de la flotte Russe, qui puisse avoir accès aux mers chaudes, avait été rattachée en 1954 a l’Ukraine par Khrouchtchev. L’Union européenne, pour des enjeux géopolitiques et géostratégiques, espère se rapprocher de l’Ukraine, néanmoins la Russie considère cette stratégie comme une manœuvre d’encerclement. En clair celle- ci veut obtenir des garanties à long terme de sa flotte en Crimée et y refuse toute implantation Américaine ou de l’OTAN. Au sein des officines occultes, le scénario de sécession de la Crimée est toujours évoqué en cas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Dans ce pays où le nationalisme ukrainien a toujours été violemment réprimé, les pro- européens se retrouvent encore sous le joug de Poutine. L’essentiel du gaz vendu à l’Europe par la Russie transite par l’Ukraine, dorénavant les tarifs préférentiels, inférieures aux prix du marché rentrent dans les engagements réciproques des deux pays, Moscou teint surtout à vendre son gaz.



La Russie reprend le dessus, et la demande d’adhésion est suspendue, l’UE voie cela de mauvais œil et prend acte. Malgré la xénophobie, les violations des droits de l’Homme (crimes, tortures en prison, les pressions contre les minorités,) et surtout le génocide Syrien maintenu par Poutine. Les Occidentaux rentrent dans leur mutisme assourdissant, et Washington évite de brusquer Moscou afin de rétablir une relation globale.    
      

  MOHAMED CHERIF BOUHOUIA  


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