dimanche 5 janvier 2014

ETAT-UNIS : LE CONGRES ET LA CIA

Pour Washington, la suprématie américaine a pris un nouvel enjeu. La diplomatie s’appuie sur son économie. Le retour à l’équilibre budgétaire est devenu un atout de sa politique étrangère. Seulement en matière de droits de l’homme, les assassinats ciblés de la CIA restent suspendus par le Congrès.
                                    

Obama se targue d’avoir mis fin à une décennie de guerre en Irak et en Afghanistan, mais il intensifie une nouvelle forme génocidaire de combats. Les assassinats ciblés par drones armés, depuis des bases situées en Arabie saoudite,  décollent vers des objectifs localisés au Pakistan, le Yémen, la Somalie, et l’Afghanistan. Durant le mandat d’Obama, les attaques visant plusieurs pays, ont été six fois plus nombreuses que pendant les deux mandats de BUSH, qui avait mis en œuvre cette stratégie moribonde en 2002 « 4000 morts dont 500 civils. L’implication personnelle de Barak Obama dans la confection des listes des cibles, sur le caractère flou des bases juridiques, ont aboutis à un encadrement de ces opérations (non reconnue pendant une décennie). Les antagonistes se sont ensuite focalisés sur le feu vert donné par le ministère de la justice sur l’assassinat d’un citoyen américain, abattu le 30 septembre 2011 au Yémen par un drone de la CIA. Sous la pression des républicains et même des démocrates, le débat a pris une autre tournure. Les américains souhaitent un large débat public sur l’élimination physique des innocents, et surtout la souveraineté des Etats, ou ont eu lieu les opérations.
                                      

LA CIA DANS LE COLLIMATEUR DU CONGRE
  L’exécutif et la CIA, joue à la fois le rôle du juge, du procureur, du bourreau, l’idéologie dominante actuellement n’est plus le capitalisme pur et dur, mais le triomphe économique et le succès. Dans les années 1990, Clinton avait fait de la mondialisation l’axe de sa politique étrangère. S’était l’époque de la libéralisation, les entreprises américaines délocalisaient à tout va. Il avait obtenu du congrès l’autorisation de conclure des traités commerciaux selon une procédure accélérée. L’accord de libre-échange associant les Etats-Unis, le Mexique, et le Canada entrait en vigueur. Dix ans plus tard, Obama a relégué le commerce au second plan, au détriment de la terreur et l’hégémonie. Chef d’une nation qui accuse un déficit de 16000 milliards de dollars,

                                                       


Etre en position de force, pour un pays qui a financé ses guerres sur l’emprunt, suppose désormais de remettre les pendilles à l’heure, notamment sur la question des droits de l’homme. En somme la diplomatie Américaine joue le jeu en s’efforçant d’aider les autres pays, mais il est difficile d’être clair par-rapport aux autres dirigeants de certains pays, que Washington tient toujours la carte de la mondialisation.   



MOHAMED CHERIF BOUHOUIA

1 commentaire:

  1. L'EMPIRE DE DEMAIN? UN GOUVERNEMENT GLOBALISE, OU LES NATIONS VULNÉRABLES DOIVENT ETRE ASSERVIS.

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