Pour
Washington, la suprématie américaine a pris un nouvel enjeu. La diplomatie
s’appuie sur son économie. Le retour à l’équilibre budgétaire est devenu un
atout de sa politique étrangère. Seulement en matière de droits de l’homme, les
assassinats ciblés de la CIA restent suspendus par le Congrès.
Obama se
targue d’avoir mis fin à une décennie de guerre en Irak et en Afghanistan, mais
il intensifie une nouvelle forme génocidaire de combats. Les assassinats ciblés
par drones armés, depuis des bases situées en Arabie saoudite, décollent vers des objectifs localisés au
Pakistan, le Yémen, la Somalie, et l’Afghanistan. Durant le mandat d’Obama, les
attaques visant plusieurs pays, ont été six fois plus nombreuses que pendant
les deux mandats de BUSH, qui avait mis en œuvre cette stratégie moribonde en
2002 « 4000 morts dont 500 civils. L’implication personnelle de Barak
Obama dans la confection des listes des cibles, sur le caractère flou des bases
juridiques, ont aboutis à un encadrement de ces opérations (non reconnue
pendant une décennie). Les antagonistes se sont ensuite focalisés sur le feu
vert donné par le ministère de la justice sur l’assassinat d’un citoyen
américain, abattu le 30 septembre 2011 au Yémen par un drone de la CIA. Sous la
pression des républicains et même des démocrates, le débat a pris une autre
tournure. Les américains souhaitent un large débat public sur l’élimination
physique des innocents, et surtout la souveraineté des Etats, ou ont eu lieu les
opérations.
LA CIA DANS
LE COLLIMATEUR DU CONGRE
L’exécutif et la CIA, joue à la fois le rôle
du juge, du procureur, du bourreau, l’idéologie dominante actuellement n’est
plus le capitalisme pur et dur, mais le triomphe économique et le succès. Dans
les années 1990, Clinton avait fait de la mondialisation l’axe de sa politique
étrangère. S’était l’époque de la libéralisation, les entreprises américaines
délocalisaient à tout va. Il avait obtenu du congrès l’autorisation de conclure
des traités commerciaux selon une procédure accélérée. L’accord de
libre-échange associant les Etats-Unis, le Mexique, et le Canada entrait en
vigueur. Dix ans plus tard, Obama a relégué le commerce au second plan, au
détriment de la terreur et l’hégémonie. Chef d’une nation qui accuse un déficit
de 16000 milliards de dollars,
Etre en
position de force, pour un pays qui a financé ses guerres sur l’emprunt,
suppose désormais de remettre les pendilles à l’heure, notamment sur la
question des droits de l’homme. En somme la diplomatie Américaine joue le jeu
en s’efforçant d’aider les autres pays, mais il est difficile d’être clair
par-rapport aux autres dirigeants de certains pays, que Washington tient
toujours la carte de la mondialisation.
MOHAMED CHERIF BOUHOUIA
L'EMPIRE DE DEMAIN? UN GOUVERNEMENT GLOBALISE, OU LES NATIONS VULNÉRABLES DOIVENT ETRE ASSERVIS.
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