dimanche 22 mars 2015

DROITS DE L'HOMME:BIRMANIE: LES NAZIS A TETES RASES REINCARNENT L'HOLOCAUSTE


L’émergence du racisme était inévitable compte tenu des fondements philosophiques sur lesquelles repose le Bouddhisme. Le premier principe est la survie du meilleur sur lequel fut fondé l’eugénisme, l’autre principe est l’idée avancée par «  l’ogre birman » et les bouddhistes que les minorités musulmanes ne sont que des animaux.






Le président Birman est ses bourreaux Bouddhistes, considèrent les minorités musulmanes comme des inférieurs, ces sauvages réclament l’esclavage. Ils n’ont pas d’autonomie individuelle et suivent un maître comme le fait un épagneul. Il ne laisse aucun doute quant à ses convictions génocidaires lorsqu’il déclare qu’ils devraient soumis à la condition qu’ils « s’abstiennent de procréer ». Le dictateur Birman cultive les racines de l’eugénisme et le cheptel humain moins désirable, lui-même faisant partie du meilleur cheptel et par conséquent il est capable de décider du sort de toute l’humanité au nom du Bouddhisme. Dans ce pays, les minorités confessionnelles font l’objet d’attaques, les effets en sont évidents : génocide à grand échelle, suicide de la jeunesse, ostracisme, taux de mortalité dévastateur, migration vers le déclin, quels que soient les vibrantes supplications ou l’hypocrisie de nos religieux, de nos politiciens pragmatiques, le génocide ne connait aucune limite. On a pensé que l’influence raciste exercée durant l’Holocauste nazi, l’apartheid, les assassinats conte les peuples et les cultures Aborigènes d’Australie, Maoris de la Nouvelle Zélande et les indiens d’Amérique ainsi que les discriminations envers les Noirs étaient rangées dans les archives, néanmoins il est évident que l’histoire ce répète, mais à différentes dimensions.

GÉNOCIDE ETHNIQUE : LES N-U ET LES PUISSANCES A L’INDEX

Depuis l’indépendance de la Birmanie, en 1948, nombre d’ethnies se sont rebellées contre les Birmans, le groupe majoritaire dont sont issus les dirigeants du régime. L’union de Myanmar dessine cependant les contours d’une nation divisée, plurireligieuse et multiethnique. La mosaïque ethnique vole en éclats, les chefs des ethnies minoritaires «  Karen, Karenni, Mon, Naga », se soulèvent contre le régime de Rangoon, avant d’être exécutés en 1947. Le père de l’indépendance Aung San, avait signé les fameux accords-cadres de Panglong avec les représentants des 23 importantes ethnies de Birmanie « Chin, Kachin, et Shan » dans l’espoir de former un gouvernement intérimaire d’union nationale, ce dernier fut enterré avec son projet et le pays ne connait que la désunion. Dans les années 1960, les déchus des accords de Panglong et les Rohingyas (musulmans), entrent en rébellion. Le dictateur Ne Win au pouvoir depuis 1962 depuis le coup d’Etat, imposera une politique de centralisation autoritaire, les sept Etats de l’union ethniques non birmans sont exclus et perdent toute légitimité d’autonomie.

APARTHEID CONTRE LES ROHINGYAS


Les Rohingyas, vivent dans le nord-ouest de l’Etat d’Arakan, ils parlent une langue indo- européenne et sont de religion musulmane sunnite. Ils sont également victimes d’exactions qui reflètent les préjugés xénophobes des bouddhistes, plus profondément la persistance d’une conception raciale de la nation Birmane. Les multiples violences et les manifestations de bronzes réclament leurs expulsions totales du pays, ce rejet est partagé avec (Aung San Suu Kyi) la grande figure de la dissidence, actuellement rentrée dans les rangs de la junte. Selon sa rhétorique, « être birman, c’est appartenir à une communauté quasi endogamique fondée sur une pureté raciale, ainsi que sur une morale bouddhiste ». Comment la construction nationale doit elle se penser dans un pays ou les « bouddhistes sont devenus prétoriens » ? Le bouddhisme véhicule une éthique faite par un homme pour les hommes, non celui d’un Dieu unique, mais une morale athéologique. Dans le socle philosophique bouddhiste, il y’a la haine du corps et des femmes, de la sexualité, du désir, passions et pulsions ; haine de la raison, de l’intelligence libre et de la réflexion autonome ; haine de la vie, de la matière, du plaisir, de la vie libre ; et surtout haine des livres en dehors de celui dont on se réclame. Comment composer avec les individus mus par des pulsions destructrices ? Et comment concilier athéisme et religions monothéistes ? Le bouddhisme n’est pas une religion révélée puisque le dallai- lama décide de sa fin de vie et de son retour.
La question des minorités n’est pas résolue dans un pays ou le régime instrumentalise les bouddhistes pour le nettoyage ethnique. Bien sur les Nations- Unis, les Etats- Unis et l’Europe ne peuvent pas bousculer l’équilibre des forces avec la Chine et la Russie qui appuient l’Iran et Bachar dans leurs crimes dans toute la région.

MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA




    

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