La construction de l’Algérie en tant
que nation a reposé sur trois piliers : sa langue, sa religion et sa légitimité révolutionnaire. L’histoire de l’Algérie s’est forgée même avant l’indépendance,
les lobbyistes de l’intérieure et de l’extérieure cherchent à travers une
ministre atteinte de myopie intellectuelle a sapée définitivement la langue
littéraire au détriment du dialectale et la langue Française au profit de l’Anglais.
Mais quand il s’agit de toucher à l’identité nationale cela mérite réflexion
notamment pour les générations futurs.
L’enseignement de la langue arabe, de
ses origines, de sa structure, de sa vitalité littéraire, et le parcours de son
histoire depuis des siècles sont donc naturellement des passions Algériens,
car il s’agit d’un ciment collectif pour « le passé, le présent e le futur ».
On ne peut donc aborder ces sujets qu’avec un sens de la précaution et de l’unité
à la hauteur de l’enjeu. C’est ce que l’on a clairement senti dans les discours
stériles du pouvoir en place. On comprend par les discours de la ministre et
son premier ministre, que celle-ci est persuadé d’incarner un progressisme en
lutte contre tous les conservatismes. S’agissant de ce progressisme à deux
credo, alternativement ou cumulativement, le premier serait celui d’une
modernisation progressive de l’enseignement du fait des progrès de l’historiographie
universitaire. Cette initiative théorique est trop peu adaptée au sens de la
durée qu’il faut avoir en matière d’enseignement scolaire. Si le meilleur de la
recherche académique doit imprégner indiscutablement en permanence la formation
initiale et continue des enseignants, on ne voit pas en quoi il devrait avoir
un impact permanent sur les grandes catégories chronologiques de l’histoire
telles fixées dans la constitution Algérienne. Or actuellement les programmes
du premier degré tels qu’élaborés depuis l’indépendance sont parfaitement
chronologiques et progressifs, les remettre en question est trop risqué touchant
éventuellement toute la mémoire et les valeurs du peuple Algériens.
LAÏCS, ISLAMISTES ET LA JUNTE DES GÉNÉRAUX
Afin de décrypter la langue arabe, il
faut plongée dans les abysses de l’histoire. « STRICTO SENSU », ceux
qui sont de lignage arabe viennent de la péninsule Arabique, c’est un système
généalogique que l’on trouve dans la Bible et le Coran. Leur ancêtre commun est
Ismaël, fils d’Ibrahim, père des arabes. Avec le prophète Mohammed, c’est la
langue du Coran, elle connait avec la diffusion de cette religion un
développement foudroyant jusqu’au Maghreb et aux confins de l’Indus. En Afrique
du Nord, le peuple Algériens s’est identifié comme étant Arabe et musulman, ce
qui a propulsé la révolution suite aux fondements des « Oulémas » à
leur tête IBN-Baddis. Après l’indépendance, deux courants s’affrontaient et
continuent de s’opposaient mutuellement « les laïcs et les islamistes »,
les premiers rejettent la langue arabe et l’islam, et les islamistes
maintiennent cette légitimité, ce qui a plongé le pays dans une guerre civile
sanglante durant la décennie noire, bien entendu avec l’appui de la junte des généraux.
Les laïcs en Algérie, sont ciblés comme les ennemis de l’islam, critiquant la
religion sans même la connaitre, sans faire le moindre effort de la comprendre.
Comme cela vient d’énergumènes obscurs, ils véhiculent les propos de Voltaire
et de Camus, le premier était connu pour son sarcasme, il s’en était pris au prophète
Mohammed lorsqu’il avait appris que celui-ci avait fait l’ascension. (Est-ce
sur une bourrique qu’il a fait l’ascension ?) Cette réflexion avait été
faite par ignorance et abjuration, Camus rabaisse les prophètes en l’occurrence
celui de l’islam, pire encore il s’en prend, toute honte bue, sans égard aux
millions d’adeptes de l’islam, pour Camus le Coran n’est pas divin. La ministre
de l’éducation et ses adeptes, jonchent encore ses idées innommables afin que
le pays rentre dans une spirale infernale.
Comme c’était le cas pour l’ex
ministre de l’éducation « Ben Bouzid » recrutait par les services secrets algériens
après des études dans les officines du KGB, il a collaborait à l’illettrisme
des masses notamment les universitaires s’était le but de la junte. Ses lobbyistes
définissent l’homme comme un animal qui pouvait être manipulé aussi facilement
qu’un chien pouvait être dressé à saliver au son d’une cloche.
MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire