Selon les historiens, ils ont fuis la Palestine vers cette date suite à la répression dont ils furent victimes par l’empereur romain Titus. Vers l’an 100 ap. JC, le général romain Trajan en déporta des centaines en Afrique du Nord. Les autochtones les avaient accueillis, et ils s’intégrèrent le plus normalement du monde. D’autres arrivèrent avec les Phéniciens qui venaient établir des comptoirs pour commercer. Le plus grand nombre s’installa en Afrique de Nord en 1492, chassés d’Espagne par les rois catholiques après la Reconquista, en même temps que les Berbères et des Arabes. Les juifs étaient en terre Numide presque en même temps que les Romains, bien avant les Arabes, les Turcs et les Français. Selon certains historiens, dont Ibn Khaldoun, les Berbères vivaient en parfaite harmonie avec les Juifs. La Kahina et les Berbères professaient même le Judaïsme. La reine berbère réussit à unifier toutes les populations de Numidie, pour s’opposer 3 ans durant à l’invasion des Arabes. Autant dire qu’il y a eu un véritable brassage des populations berbères et juives, que les juifs ont été le premier peuple à cohabiter en bonne entente avec les Berbères. C’est avec l’arrivée des musulmans puis des Turcs et enfin les français plus tard que les choses vont changer pour tout le monde. Quelques années après l’occupation française (1870), alors que la Kabylie n’était même pas encore entièrement conquise, le décret Crémieux permet aux 34000 Juifs de devenir français. Ils sont passés ainsi de statut de colonisé à celui de colons. Au fil du temps, l’Afrique du Nord « Algérie, Maroc, Tunisie, et la Libye », est devenue vestige du colonialisme, repaire de corrompus, pépinière de dictateurs, La franc-maçonnerie africaine, presque entièrement aux mains des pouvoirs, bafoue au quotidien les idéaux maçonniques de justice, de l’Islam, des minorités « berbères », de liberté et de tolérance. Constat amer pour un continent ou malgré les efforts désespérés d’une poignée de grappe idéalistes, des fils de la lumière dévoyés organisés en caste, se servent de leur appartenance pour maintenir leurs privilèges et étouffer les peuples sous un épais manteau de ténèbres.
LES PEUPLES BERBÈRES/ ORIGINES ET INSERTION GÉOPOLITIQUES
Si la question berbère se pose avec la plus d’acuité en Algérie, en France et au Maroc, les berbères sont actuellement présents dans neuf pays de l’ensemble Afrique du Nord-Sahara-Sahel ; de l’Egypte au Maroc, de la cote méditerranéenne Algérienne « Kabylie » à la boucle du Niger (Niger, Mali, Burkina Faso).Le monde berbère est divers, notamment au plan des insertions géopolitiques. Accentué par la fragmentation géographique depuis l’arabisation de l’Afrique du Nord à la suite de la conquête arabe et de l’islamisation (ni sabre, ni soumission de la charia), des berbères débuts le VIII siècle ; ils n’occupent plus tout cet espace de manière continue, ils constituent actuellement des régions et des îlots très minoritaires. L’évaluation démographique des berbérophones, demeure un enjeu politique, vu l’exclusion de recensements linguistiques. Par-contre, en admettre une proposition de 18 à 20% de la population Algérienne, de 35 à 45% pour le Maroc, de 1% pour la Tunisie, de 10% pour la Libye ; auxquels s’ajoutent 2 millions de Touaregs, à cheval sur cinq pays (Algérie, Libye, Mali, Niger, Burkina Faso). Sans pour autant, oublier la diaspora berbère installés en France et qui compte 2 millions de personnes. Dans l’ensemble des pays du Maghreb, les berbères sont intégrés dans un contexte Arabo-musulman et dans des Etats-Nations qui se définissent comme tels. Marqués par un nationalisme influencé à la fois par l’idéologie politique Française et le nationalisme arabe, ne reconnaissent pas de minorités en leur sein, les berbères restent toujours perçus comme un danger potentiel. Les Touaregs au Mali et au Niger, les révoltes armés se sont succédaient et perdurent depuis 1963. Après les années 1970, au Maroc et en Algérie, le phénomène prend la forme d’une demande de reconnaissance de l’identité berbère par l’Etat. Très virulent en Kabylie (Algérie), depuis les années 1980, il connait des formulations politiques qui vont jusqu'à la revendication d’une large autonomie. Depuis plus de deux décennies, l’Algérie puis le Maroc ont assouplis leurs positions et sont passés de la défiance à la tolérance contrôlée, puis à une prise en charge mesurée. Dans les deux pays, la berbérité est accepté comme composante du patrimoine culturel national. Les institutions d’Etat ont été chargées de sa promotion et les nouvelles constitutions (Maroc et Algérie), reconnaissent le berbère comme longue officielle.
LE VATICAN, LA FRANC-MAÇONNERIE ET LA QUESTION BERBÈRE
Les théories complotistes et les plumes subversives et venimeuses se sont déchaînés ses derniers temps, afin de falsifié l’histoire et préparer un terrain fertile pour des conflits confessionnelles et ethniques en Afrique du Nord. Si le chiisme a pu être accusé d’être trop proche du judaïsme, si l’on s’en tient à l’image intransigeante qu’en donnent les mollahs Iraniens. Le Vatican et la franc-maçonnerie, véhiculent depuis longtemps l’idée du lien sacré entre le judaïsme et le berbérisme en se fondant sur la reine des juives des Aurès ou la Kahina. Ses derniers ont déjà installés des pseudos-intellectuelles et même des régimes à leurs soldes.
RETOUR VERS UN PASSE SOMBRE
Subissant le contrecoup de la conversion de l’empereur romain Constantin (272-337) au christianisme, en 312, la situation des juifs du nord de l’Afrique se détériore et devient infernale sous les Byzantins, au VI siècle. Ils sont exclus de toutes les charges publiques, leur culte proscrit, les synagogues transformées en églises et de nombreuses communautés converties de force. Traqués dans les villes du littoral, les rescapés se réfugient dans l’Atlas et à la lisière du Sahara, ou ils ont pu convertir des tribus « berbères ». Tous les spécialistes de la question, sont unanimes sur l’étendue de cette judaïsation, à commencer par Ibn-Khaldoun (1332-1406). En 642, l’arrivée des arabes et la conquête musulmane du Maghreb va changer la donne et va durer plus d’un demi siècle jusqu'à la victoire d’Uqba Ibn-Nafi (622-683). Fondateur de Kairouan « Tunisie », qui va procéder à la conversion des berbères selon les commandements de la charia islamique « Il n’a pas de contrainte en islam ch. 1. A sa mort, Kairouan est investie par les berbères et leurs alliés Byzantins qui contraignent les musulmans à évacuer le pays et à se retirer en Tripolitaine. En 691, la ville sera reprise par les musulmans qui s’empareront aussi, de Carthage et de Bizerte.
LES LIAISONS JUDEO-MAGHRÉBINES ET LA KAHINA
Dans les Aurès, face aux troupes de la Kahina, celle que l’on appelle aussi « Kahiya ou Dahiya » était une reine juive. Pour Ibn-Khaldoun, elle était à la fois prophétesse et magicienne, compte tenu du très mauvais souvenir conservé d’elle dans la tradition orale judéo-maghrébine, celle d’un personnage sanguinaire qui s’est livré aux pires exactions à l’encontre des juifs et des berbères convertis vivant sur son territoire « comme en témoigne l’historien David Cazés ». Assassinée en 702,à l’époque des premières invasions musulmans, cette vaste région qui, depuis Tripoli jusqu'à Tanger, avait offert l’aspect d’un immense bocage, à l’ombre duquel s’élevait une foule de village touchant les uns aux autres, ne montra plus que des ruines », écrit Ibn-Khaldoun, dans le récit, ignoré des sources historiques berbères. Outre qu’elle confirmait l’ancienneté de leurs racines nord-africaines, l’origine juive présumée de la Kahina confortait les juifs dans leur sentiment d’être en résonance avec le discours colonial, qui mettait en exergue l’opposition irréductible entre juifs et berbères. Durant les années 1960, les recherches effectuées par les historiens Israéliens ont pourtant prouvé, sans l’ombre d’un doute, que (la reine des Aurès était juive). A travers les abysses de l’histoire, fortement confrontée aux théories complotistes, afin de saper définitivement l’identité arabo-musulmane maghrébine (Algérie, Tunisie, Maroc et la Libye).Il est temps de reconnaître cette légitimité historique, qu’une partie des berbères professait le judaïsme. Parmi les berbères juifs on distinguait les « Djéraoua », tribu qui habitait l’Aurès et à laquelle appartenait le « Kahina ». Les autres tribus juives étaient les (Nefouca, les Ghiatha et les Fazzaz, berbères du Maghreb al-Aqsa.)
LES ALMORAVIDES, LES ALMOHADES ET LES JUIFS
L’Afrique du Nord soumise à la domination Arabe va se développer au XI siècle des communautés juives florissantes, tant sur le plan économique qu’intellectuel : notamment celle de Fez « Maroc », forte de 50 000 âmes, et celle de Kairouan « Tunisie », ou s’illustra « Isaac ben Jacob Alfasi « 1013-1103 », en posant les bases de la méthodologie du TALMUD. Au XII siècle la porte aux persécutions s’ouvre, sous le règne des Almoravides « 1040-1147 » puis, sous le règne des Almohades « 1147-1269 ». Menés par Ibn-Tumart (1080-1130), ces berbères venus du haut Atlas vont renverser les Almoravides, jugés vulnérables, pour imposer un islam régénéré et purifié, voir un islam des sources des trois premiers siècles. Recentré sur l’unicité de la figure divine, « Al-Muwahhidines » ( ne pas confondre avec la secte des Druzes), d’où leur nom d’Almohades, Abdel-Mu’min ibn-Ali « 1100-1163 » disciple de Ibn-Tumart, prendra le flambeau du triomphe, juste après la mort de son maître. Durant presque vingt ans, les Almohades conquièrent le Maghreb et l’Espagne musulmane, en expulsant les chrétiens de la Tunisie en 555, faisant fi du pacte d’Omar « deuxième calife de l’islam » et imposent le statut du Dhimmi, qui oblige le musulman à protéger les minorités religieuses qui leur paient tribut. Les Almohades, n’exercent aucune pression ni sur les chrétiens, ni sur les juifs, ni même à imposer des conversions forcées, expulsion et massacres, cette réalité et une légitimité historique, contrairement aux dérives flagrants des Orientalistes, Anglais, Français, Allemands, Américains, Israéliens et Arabes. (Qui véhiculent leurs venins sur l’annihilation de communautés entières se basant sur les récits de « Safer ha-Qabdalah d’Abraham ibn-Daud « 1160 », lire : l’hygiène des âmes de Josef ibn Aknin « vers 1190 », ou l’épitre de l’apostasie de Maimon Maimonide.
LA DOCTRINE DE MOISE MAIMONIDE SUR L’ISLAM
Maître de la pensée juive médiévale, Moise Maimonide « 1135-1204 », a rédigé son grand code du droit juif « le Mishneh Torah ou double de la loi », sur la base de la pensée musulmanes. C’est en arabe qu’il a produit, entre autre, un commentaire du code de la loi orale juive publié vers 200 et aussi des traités médicaux, des épîtres, telle « l’épitre au Yémen », écrit en 1172 dans un contexte d’effervescence messianique, et son célèbre « Guide des égarés ». Cette somme de l’aristotélisme juif, traduite en hébreu de son vivant, s’adresse exclusivement aux intellectuels juifs « égarés ». Très commenté par les philosophes et les mystiques juifs, « le Guide » a exercé une influence décisive sur l’émergence ultérieure du Judaïsme. Maimonide et son guide ne sauraient pourtant être simplement présentés comme un maillon essentiel dans la chaine d’une tradition de pensée juive naissant avec la Bible et s’achevant avec Emanuel Livinas « 1906-1995 ». Se dernier et son œuvre doivent être restitués également dans le contexte de l’air culturel arabo-musulman ou ils émergent. Maimonide, né en Espagne musulmane, influencé par des érudits arabes, vivant en Egypte, est profondément imbu du legs philosophique et scientifique gréco-arabe, et c’est autant avec ses représentant, notamment musulmans, qu’il dialogue qu’avec ses contemporains juifs. Si Aristote représente pour lui l’extrême de l’intellect humain, si nous exceptons ceux qui ont reçu une inspiration divine, « Al-Farabi » est lui aussi un grand homme dont il recommande d’étudier les écrits, impeccablement excellents. Selon lui, seule la philosophie fonctionne comme un lieu de rencontre intellectuelle transcendant les frontières confessionnelles. Pour Maimonide, le choc des révélations, lui demeure, cela vaut pour le christianisme et son fondateur Jésus, comme pour l’islam et « Mohammed », qui voie en lui, un illuminé qui a suivi une voie similaire, n’y ajoutant que la soif de pouvoir temporel. Il évoque le judaïsme comme l’œuvre des mains de « Dieu », comme l’homme vivant, comme la nature, christianisme et Islam sont œuvres humaines, imitations trompeuses de l’œuvre divine, ultime stratagème du paganisme afin d’étouffer le judaïsme de l’intérieur. Pour l’érudit du judaïsme, l’islam semble manifester une hostilité à l’encontre d’Israël et la Torah, comme il écrit dans cet extrait de « l’épitre au Yémen ». Devenu médecin à la cour de Saladin « l’homme qui a mis fin au règne des Fatimides chiites en Egypte et achèvera les croisades chrétiennes », Pour le coup, par la rigueur de son monothéisme, et le rejet de toute idolâtrie, Maïmonide, à force de lire les fondements du Coran et la Sunna, il changea sa vision globale sur cette religion. Considérant l’islam comme le plus proche du judaïsme, le penseur le définit tardivement comme la reconnaissance de l’unicité absolue de Dieu. (Lire également « géopolitique de la mondialisation religieuse ».
L’EMPIRE ALMOHADE ET LA CONVERSION DES BERBÈRES
L’apogée des Almohades, s’inscrit dans la mémoire du Maghreb musulman comme l’âge d’or, marqué par l’arabisation et l’islamisation en profondeur des berbères. Au même titre que Cordoue et Bagdad, les berbères au Maroc comme en Algérie et la Libye, jouissent des centres intellectuels les plus brillants d’islam, notamment sous le règne du calife Ya’qub al-Mansur « 1160-1199 ». L’épopée Almohade durera plus d’un siècle, l’empire disparaît en 1269, vaincu en Espagne par les chrétiens et, au Maghreb, par les Mérinides « XIII-XV siècles » les communautés juives vont se reconstituer progressivement. Ce n’est qu’au XV siècle, avec l’arrivée des juifs d’Espagne accompagnés des musulmans, également expulsés, par les chrétiens, que ses derniers retrouveront de nouveau un certain dynamisme intellectuel au milieux des arabes musulmans ( Lorsque les chrétiens occupèrent l’Espagne, les Juives et les musulmans avaient trois chois : Soit ils se convertissent au christianisme et ils gardent leurs biens, soit ils quittent le pays, soit ils seront exécutés.)
LA NATURALISATION DES JUIFS D’ALGERIE ET LE DÉCRET CREMIEUX DE 1870
En 1830, l’Algérie compte quelques 15000 juifs pour 4 millions d’habitants. Lors de sa conquête par la France, ils vont convaincre le roi Louis-Philippe d’abolir, en 1845, l’organisation communautaire traditionnelle des juifs de la colonie pour lui substituer, sur le modèle Français, des consistoires présidés par des notables et des rabbins de métropole. L’avocat Adolphe Crémieux « 1796-1880 », président du Consistoire central Israélite à Paris, va se faire l’apôtre infatigable. Dans un célèbre discours il déclare (Je suis Yahvé, votre Dieu qui vous a sortis d’Egypte, le pays de la servitude. C’est Alger, Alger pour mes malheureux frères, la terre de servitude dont-ils sont affranchis depuis trente ans à peine. Depuis cette époque, regarder les progrès qu’ils ont faits. Entre eux et les Arabes la distance intellectuelle est immense. Employez les juifs pour amener à vous les Arabes, c’est le lien entre vous. Ils veulent être français, ils sont dignes de l’être et ils le seront bientôt.) Le 14 juillet 1865, Napoléon III promulgue un sénatus-consulte qui permet aux indigènes juifs et musulmans d’obtenir, à titre individuel, la citoyenneté française à condition de renoncer à leur statut personnel. Rabbine et responsables des consistoires français adjurent les juifs d’Algérie d’inonder de leurs demandes les bureaux d’état-civil. L’écrasante majorité des juifs refuse la nationalité française, car elle exige d’eux la renonciation à leurs religions, ainsi que pour les musulmans, à l’exception des notables algériens. Crémieux, déclare alors (Ne leur dites pas, soyez français si vous le voulez, car volontairement ils n’abdiqueront pas la loi de Dieu.) En 1870, éclate la guerre avec la Prusse, qui va entrainer la chute du second Empire. La même année, Adolphe Crémieux devient ministre de la justice dans le gouvernement de défense nationale de Léon Gambetta « 1838-1882 ». Influencé par Crémieux, il signe alors, un train de mesure qui accorde la nationalité française aux 40 000 habitants juifs d’Algérie. « Accueilli avec indifférence, ils vont susciter l’opposition de larges pans de l’opinion française d’Algérie ». A peine quelques mois, depuis qu’ils ont acquis la nationalité, l’Algérie devient ainsi le théâtre d’un antisémitisme d’une rare virulence visant à écarter les juifs de la vie politique de la colonie. Un mouvement qui effleure pourtant à peine la population musulmane, dont l’hostilité à l’égard des juifs ne sera alimentée qu’a partir de la fin des années 1920, par les événements sionistes de Palestine.
SIONISME ET CONSPIRATIONNISME DES EMPIRES FRONCO-BRITANNIQUE
C’est à partir du XIX siècle, que les conflits d’influence, enjeux territoriaux et affects religieux font émerger en Orient des nouvelles théories complotistes orchestrés par la France et la Grande Bretagne. En 1913- 1928, le califat ottoman s’effondre, du fait de la nécessité de constituer un Etat laïc face aux volontés hégémoniques des deux Empires coloniaux. La déclaration Balfour de 1917, est le produit complexe des ambitions britanniques, une volonté de remettre en cause le partage du Proche-Orient définit par l’accord dit Sykes-Picot. Ces accords sont signés en mai 1916, après négociations entre novembre 1915 et mai 1916, entre la France et le Royaume-Unis avec l’aval de la Russie, l’Italie, prévoyant le partage du Moyen-Orient à la fin de la guerre, espace compris entre la mer Noire, le Méditerranée, la mer rouge, l’Océan Indien et le mer Caspienne. En plusieurs zones d’influences au profit de ces puissances, ce qui revenait à éclaté le monde musulman, en 21 pays. D’abord, le Liban, la Syrie, la Palestine, et la Jordanie, puis l’Inde et le Pakistan, qui sera à son tour éclaté en deux, le Pakistan du Nord et du Sud en 1971, puis la naissance du Bangladesh. L’empire Ottoman éclate en 7 pays, la Russie résorbe 5 pays, et la péninsule arabique donne naissance aux 6 monarchies du Golfe plus le Yémen. Cette légitimité historique, est rentré depuis, dans les méandres de l’histoire, aucun centre d’étude scientifique, ni la chaire universitaire ont pu décryptés cette phase sombre de l’anéantissement du monde arabo-musulman. Naissant plus tard les prétentions nationalistes arabes et les courants islamistes radicaux. Au fil de l’histoire, certains chefs d’Etats, qui se sont sentis trahis par le conspirationnisme Occidentale, et l’implantation d’Israël comme point de fixation dans la région, à commencé par Abdenacer en Egypte, Boumediene en Algérie, le roi Fayçal de l’Arabie-saoudite, Yasser Arafat de Palestine, Saddam d’Irak et Kadhafi en Libye, toutes ces voies qui se sont élevés contre le nouveau empire esclavagiste, ont étaient assassinées ou empoisonnés. Depuis cette phase hégémonique de l’histoire, les mêmes scénarios se perpétuent uniquement au sein des pays arabes, par des conflits sans fin et le poids des embargos sur le pétrole, la technologie, les médicaments, la nourriture et les armes, un autre visage colonial de la mondialisation, qui asservit les peuples au nom du nouvel ordre mondial. A long terme, ont va assister à la naissance de nouveaux pays et à la disparition d’autres. Sachant amèrement, que l’ensemble des chefs d’Etas, notamment arabes, reçoivent des directives strictes de la part du Pentagone, et doivent se soumettre aux ordres, afin de préserver leurs pouvoirs. Quand aux peuples, ils sont pris en otage par les dérives de la chaine judiciaire, les répressions massives, le poids de la dictature et l’oppression.
LA FRANC-MAÇONNERIE EN AFRIQUE, OU L’AUTRE FER DE LANCE DU NÉO-COLONIALISME
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il tend à s’étendre au point aujourd’hui la quasi-totalité des chefs d’Etats d’Afrique francophone sont ou ont été franc-maçon. Et pas uniquement les chefs d’Etats, mais aussi les militaires, les responsables de la police, les ministres et les pseudos-intellectuelles sont étroitement liés à l’obédience dominante. La majorité des responsables ne sont pas choisis sur leurs compétences mais en fonction de leur allégeance maçonnique. La création de la première loge maçonnique en Afrique remonte en 1781. Durant cette époque coloniale sombre, déjà quelques africains, furent initiés par les loges de métropoles pour en faire les zélés serviteurs de l’ordre coloniale. Au fil du temps, le venin s’étend en Afrique du Nord, ( Algérie, Tunisie, Maroc), puis en Syrie, la Jordanie, le Liban, L’Irak, et l’Egypte.) Au sein des monarchies du Golfe, comme les Emirats-Arabes-Unis, le Bahreïn, le Koweït et l’Arabie-Saoudite, le phénomène et nouveau, connu sous le nom « des Rotary-club ». Dirigeant, services de renseignements et d’autres figures venant de tout horizon, se côtoient et mettent leurs stratégies complotistes et déstabilisatrices en applications. En Jordanie, le feu monarque Hussein, qui régna durant 46 ans sans partage, et qui compte parmi les grandes personnalités du monde arabe, était un Franc- mâcon de la haute loge internationale. Il fut initié le 17/5/ 1957/, après ça mort, la presse occidentale dévoile la face cachée de roi, qui a fait de sont pays un carrefour de renseignement et d’endoctrinement, mais pour le compte de qui ? Jouant la corde sensible au non du combat des frères anti-esclavagiste que furent l’Abbé Grégoire ou Victor Schœlcher, les tenants de ce qui est encore l’Union Française, vont s’attacher à distinguer et à mettre en place les cadres des futurs Etats africains en les triant parmi une petite élite de frères supposés acquis aux valeurs de la démocratie. Le but est triple : permettre l’émergence d’Etats-Nations aussi affranchis que possible du tribalisme ; maintenir le lien avec la France en repeignant le néocolonialisme aux couleurs de l’humanisme et de l’universalisme ; faire corps avec la puissance tutélaire afin de résister aux sirènes d’un non alignement contrôlé par Moscou. Au tournant des années 1960-1970, et jusqu'à nos jours, la franc-maçonnerie francophone africaine va devenir, le socle de l’influence française, le bouclier contre les idées subversives et surtout le fer de lance de l’affairisme néocolonial. Aux premières loges de cette mise en scène, on trouve dés l’origine la très puissante GLNF. Alain Juillet, dignitaire de cette obédience et bon connaisseur de l’Afrique en tant qu’ancien réorganisateur de la DGSE. Aujourd’hui, foulés aux pieds par une GLNF qui adoube systématiquement les chefs d’Etats Africains à la tète des obédiences locales, essayant ainsi leur mainmise sur l’administration, l’armée, les forces de sécurités, les milieux économiques. En clair, tout ce qui compte parmi les élites du pouvoir et de l’argent. Blanchiment d’argent, paradis fiscaux et autres, les idées de partage existent, mais il s’agit d’organiser entre soi le partage des richesses pillées. Pour cela on organise des réseaux maçonniques qui s’ajoutent aux réseaux politiciens, ou même d’espionnage. C’est dans ces milieux que l’on recrute les exécuteurs de basses œuvres, les porteurs de mallettes, les dirigeants des banques et les hommes d’affaires. Un solide maillon d’une chaine transnationale, qui agit dans l’ombre et ne craint pas de se dévoiler tant est forte la pression sur les frères récalcitrants. Depuis l’élection de Donald Trump, les Etats-Unis deviennent le deuxième havre d’évasion fiscale de la planète.
LE VATICAN/ UNE THÉO-GÉOPOLITIQUE AU SERVICE DE LA MISSIOLOGIE CHRÉTIENNE
LE VATICAN/ UNE THÉO-GÉOPOLITIQUE AU SERVICE DE LA MISSIOLOGIE CHRÉTIENNE
Le souverain pontife veut avant tout éviter que le berceau du christianisme ne se retrouve sans aucun chrétien. Le pape Benoit XVI, au cours du synode pour les églises, ou encore lors de sa visite au Liban, il n’a pas hésité à se faire valoir le principe de laïcité comme modèle sauvegardant le pluralisme religieux et confessionnel. Dans son exhortation apostolique post-synodale prononcée à Beyrouth, il insistait « une telle laïcité saine garantit à la politique d’opérer sans instrumentaliser la religion, et à la religion de vivre librement sans s’alourdir du politique dicté par l’intérêt, et quelquefois peu conforme, voir même contraire, à la croyance. » Pour le pape, il ne fait aucun doute que la priorité est de protéger et de garantir la sécurité et la présence des chrétiens d’Orient et plus généralement des minorités religieuses qui, au Moyen-Orient et même en Afrique du Nord, sont affligées par les pouvoirs en place, la montée de l’intégrisme, et plus généralement par les conflits qui ne cessent de les pousser sur le chemin de l’exil. Selon lui, ils forment une mosaïque complexe faite de diversité confessionnelle, de richesse liturgique, d’altérité linguistique, de particularisme des mémoires, et sont unis par un destin commun, celui d’une terre, d’un territoire, d’une région sacré, formant le maillon inaliénable qui unit l’ensemble du christianisme à l’église des origines. Ce destin commun lié à la recherche de l’unité chrétienne, pour le pape, il a même forgé une expression devenue tristement célèbre en parlant d’un œcuménisme du sang. Mais le statut minoritaire de ces communautés, Latines, Orthodoxes, Arméniennes, Syriaques, Melkites, Maronites, Coptes, Assyro-chaldéennes, Éthiopiennes et aussi Berbères, restent dépendant des transformations tout au long du XX siècle. Les conflits de la région, l’ostracisassions des chrétiens et autres minorités, pris entre l’enclume des salafistes (Maroc, Algérie, Liban, Tunisie, et l’Egypte), les contraignent à disparaître. Le sionisme protestants américain, à travers Donald Trump, expose déjà l’idée d’un génocide, afin de faire surgirent des ténèbres les démons des croisades. A travers leurs lobbys et centre d’études basés aux Etats-Unis, ils sont unanimes avec d’autres pays que les chrétiens d’Orient et autres, sont actuellement plus que jamais désarmés. Ils sont devenus l’objet des violences contradictoires entre groupes et servent d’exutoire à la répression généralisées. Ainsi, la stratégie de ses officines occultes, s’éclaircissent et se mettent sur la défensive, « la paix n’est plus dans la justice et la paix du monothéisme, mais dans la guerre ». En Afrique et dans les pays arabes, plus de 200 conversions au christianisme se font par jour, et la théorie de « la laïcité saine du pape » et en marche pour d’autres conflits confessionnels ainsi que le chaos de certains pays. Est-ce un signe de la volonté de cette Théo-géopolitique du Vatican dans le monde arabo-musulman ? Ou s’agit-il d’une impuissance diplomatique que la haute complexité de l’échiquier géopolitique, qu’aucun dirigeant au monde n’aura su démêler ? Qui sont les puissances qui dictent leurs lois au conseil de sécurité et au Nations-Unis tout en gérant le monde avec une main de fer et sans partage ?
ETATS-UNIS-MONDE ARABE/ LES ENJEUX DES BASCULEMENTS ET LES NOUVELLES CARTES DE BREZINSKI ET BERNARD LEWIS
ETATS-UNIS-MONDE ARABE/ LES ENJEUX DES BASCULEMENTS ET LES NOUVELLES CARTES DE BREZINSKI ET BERNARD LEWIS
Zbigniew Brezinski a été conseiller à la sécurité nationale du Président des États-Unis Jimmy Carter. En tant que tel, il a été un artisan majeur de la politique étrangère de Washington, soutenant alors à la fois une politique plus agressive vis-à-vis de l'URSS qui mettrait l'accent à la fois sur le réarmement des États-Unis et l'utilisation des droits de l'homme contre Moscou. Il a aussi été membre du « comité directeur d'Amnesty International », du Conseil des relations étrangères, de l'Atlantic Council et du National Endowment for Democracy (NED). Il a conseillé également Georges Bush père et puis a travaillé de 1987 à 1988 sur la Commission mixte du Conseil de sécurité nationale et du Département de la Défense sur la stratégie à long terme des États-Unis. De 1987 à 1989, il fait partie du Conseil du renseignement extérieur pour le président (PFIAB). Il a été nommé conseiller aux affaires étrangères par Barack Obama lors de sa campagne présidentielle. Il a écrit le livre « Le grand Échiquier » en 1997 (version française chez Hachette). Sa vision et celle se son collaborateur Bernard Lewis, permet de bien comprendre les dessous géopolitiques de la crise actuelle dans le monde arabe et de réaliser que l'histoire n'est pas que le fruit du hasard mais obéit à des études fondamentalement très bien réfléchis. Comme 1914 et 1945-1991 est une date majeure du XXe siècle en ce qu'elle marque une rupture radicale. En 1914, le vieil ordre sur lequel avait vécu en gros l'Europe depuis un siècle s'effondre en même temps que l'hégémonie globale qu'elle exerçait jusque-là sans partage. En 1945, dans un monde où est apparu le feu nucléaire, l'Europe exsangue s'efface devant la puissance des Etats-Unis. Par deux fois, les Etats-Unis ont participé aux guerres européennes et endigué la montée d'impérialismes dont le triomphe eut créé un environnement dominé par un ou des États qui leur étaient hostiles. L'effondrement de l'Union soviétique en 1991 après celle du système communiste européen (1989) provoque un nouvel ordre mondial où les Etats-Unis exercent une hégémonie absolue pour une durée indéterminée. C'est à cette nouvelle rupture et à la définition du nouvel ordre mondial que Z. Brezinski consacre son dernier livre : Le Grand échiquier," ou la politique d’une superpuissance. La puissance globale américaine repose sur un système planétaire de conception originale, qui reflète l'expérience nationale des États-Unis. Le pluralisme de la société et du système politique est la clé de cette expérience. La domination culturelle des États-Unis a jusqu'à présent été un aspect sous-estimé de sa puissance globale. Quoi que l’on pense de ses qualités esthétiques, la culture de masse américaine exerce, sur la jeunesse en particulier, une séduction irrésistible. Malgré l'hédonisme superficiel et les styles de vie stéréotypés qu'elle vante, son attrait n'en demeure pas moins irréfutable. Les programmes américains à la fois très violent et inhumain, alimentent les trois quarts du marché mondial de la télévision et du cinéma. Cette domination est tout aussi marquée dans le domaine des musiques populaires, et, de plus en plus, des phénomènes de mode - vestimentaires, alimentaires ou autres - nés aux États-Unis se diffusent par imitation dans le monde entier. Le but est sans ambiguïté, déraciné les peuples de leurs cultures, leurs traditions, et surtout saper toutes les valeurs de l’islam. Sur Internet, l'anglais sert de lingua franca et une majorité écrasante des services en ligne, sur les réseaux informatiques, sont localisés aux États-Unis, ce qui a une influence décisive sur le contenu des communications. On estime à un demi-million les entrées annuelles sur le territoire de nouveaux étudiants étrangers. Parmi les meilleurs d'entre eux, bon nombre ne retourneront jamais dans leur pays d'origine. On trouve des diplômés des universités américaines dans les cabinets gouvernementaux sur tous les continents. L'État-providence, tel que l'ont pratiqué les démocraties occidentales, montre ses limites économiques, y compris sous la forme allemande de la « cogestion » entre patronat et syndicats ouvriers. À l'attrait que présentent le système politique américain et son influence vient s'ajouter la séduction exercée par le modèle de la libre entreprise et ses corollaires : le libre échange et la concurrence. A mesure que ce modèle gagne du terrain dans le monde il crée un contexte propice à l'exercice indirect et apparemment consensuel de l'hégémonie américaine. A l'instar du système politique intérieur des États-Unis, leur hégémonie implique une structure complexe d'institutions et de médiations conçues pour engendrer le consensus et atténuer les déséquilibres et les désaccords. Ainsi la suprématie globale américaine repose-t-elle sur un système élaboré d'alliances et de coalitions, qui, au sens propre, couvre la planète. La série d'accords bilatéraux, politiques et militaires qui définissent la relation avec le Japon fait - jusqu'à présent - de ce pays un protectorat et lie étroitement son économie - la première en Asie– aux États-Unis. Ces derniers ont choisi de s'investir dans le Pacifique, en participant à la mise sur pied de divers organismes multilatéraux, tels que l'Alliance pour la coopération économique dans le Pacifique (APEC). Même dans le territoire de l’ex-bloc soviétique, un certain nombre d'États sont parties prenantes d'accords, sous égide américaine, visant à renforcer la coopération avec l'OTAN. Parmi ceux-ci, le plus important est le Partenariat pour la paix.
LA STRATÉGIE DE LE GLOBALISATION DE L’AMERIQUE
Enfin, on ne doit pas oublier que le système américain se déploie encore à un autre niveau, constitué par un réseau mondial d'organismes spécialisés, en particulier les institutions financières « internationales ». Le FMI et la Banque mondiale servent par définition des intérêts « globaux » et leur sphère d'intervention qui s'étend à la planète. En réalité, l'Amérique y joue un rôle prépondérant, et elle a été à l'origine de leur création, à l'occasion de la conférence de Bretton Woods en 1944.
LA GOUVERNANCE PLANÉTAIRE APRES BRETTON WOODS
Le système économique, financier et monétaire dans lequel le monde a vécu depuis plus de 60 ans est né lors de la conférence de Bretton Woods, aux Etats-Unis, qui a réunit en 1944 des délégués de 44 Etats. Cette dernière était chargée d’organiser la coopération économique et monétaire internationale de l’après-guerre et de créer de nouvelles institutions. Parmi elles, on trouve la banque mondiale, le fonds chargé de coordonner les politiques de change, qui donnera naissance au Fonds monétaire international (FMI), ou l’organisation mondiale du commerce (OMC). En 1971, le FMI s’est transformé en instrument de refinancement pour les pays en développement faisant face à des crises chroniques liées à leur déficit budgétaire. Organisme préteur, il intervient lorsque les pays en font la demande et à la condition de s’engager à rétablir l’équilibre de leur balance des paiements en adoptant des politiques restrictives en matière de finances publiques. Le FMI exerce dans les faits un contrôle sur les politiques économiques et donc sociales des Etats dont il est devenu le créancier. Lentement, le fonctionnement et la composition du système de gouvernance économique mondial a complètement changé. Désormais, tous les pays du monde entendent disposer d’un pouvoir politique à la hauteur de leur poids économique, afin de mettre fin à cette nouvelle colonisation qui ne dit pas sont nom. Depuis la guerre froide, les Etats d’Europe centrale et orientale amorçant leur transition vers l’économie de marché on reçu des aides considérables du FMI. Depuis 2010, des pays riches comme la Grèce, l’Irlande ou le Portugal ont à leur tour eu recours à l’aide du FMI pour répondre à la crise de leur dette souveraine. Ces trois pays se sont engagés à réduire leur dette publique, et donc à adopter des politiques d’austérité budgétaire, largement contestées par les populations en raison du coût social engendré. Embourbés dans leurs crises, rejetées par les aides de l’Union-Européenne, ses trois pays nagent à contre courant de l’ensemble des autres pays européens, créant ainsi des mouvements radicaux et xénophobes parmi les populations. Parmi toutes les communautés qui œuvrent à influencer la politique étrangère des États-Unis, les lobbies juif, grec ou arménien se distinguent par leur efficacité. Ainsi, la suprématie américaine a engendré un nouvel ordre international qui reproduit et institutionnalise, a travers le monde, de nombreux aspects du système politique américain.
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
(1) un système de sécurité collective doté de forces et d'un commandement intégrés (OTAN, Traité de sécurité américano-japonais, etc.)
(2) des organismes de coopération économique régionale (Alena. APEC, etc.) Et des institutions de coopération mondiale (Banque mondiale, FMI, OMC) ; -
(3) une recherche du consensus dans les décisions, même si les procédures sont dominées, de fait, par les États-Unis.
(4) la préférence accordée aux démocraties dans les alliances importantes.
(5) des structures judiciaires et constitutionnelles internationales - encore rudimentaires à ce jour - (de la Cour internationale de Justice au tribunal spécial pour les crimes de guerre en Bosnie, en Syrie, en Irak, au Yémen, et autres pays.
UNE HÉGÉMONIE D'UN TYPE NOUVEAU
De fait, la puissance militaire soviétique - et la crainte qu'elle inspire à l'Ouest - masque longtemps la dissymétrie essentielle entre les adversaires. L'Amérique, plus riche, plus avancée dans le domaine technologique, montre plus de ressort et de capacités d'innovation en matière militaire. Elle est socialement plus créative et plus attractive. La dimension culturelle de l'affrontement a largement influencé son issue. La coalition démocratique adopte de nombreux attributs du mode de vie américain, y compris dans le domaine politique. Sur les périphéries occidentale et orientale du continent eurasien, l'Allemagne et le Japon retrouvent la santé économique en tirant profit de leur admiration sans bornes pour tout ce qui provient des États-Unis. L'Amérique incarne alors un peu partout l'avenir et une société exemplaire qu'il faut imiter. La puissance globale à laquelle se sont élevés les Etats-Unis est donc unique, par son envergure et son ubiquité. Non seulement l'Amérique contrôle la totalité des océans et des mers, mais elle dispose de forces amphibies lui permettant d'intervenir partout. Ses « légions » occupent des positions imprenables aux extrémités de l’Est et l’Ouest du continent eurasien, et elles contrôlent aussi le golfe Persique. Ses vassaux et ses tributaires, dont certains poussent les marques d'allégeance jusqu'à souhaiter des liens encore plus étroits avec Washington, sont répartis sur l'ensemble des continents. Plus important encore, l'Amérique a maintenu, et même renforcé, sa position dominante, en multipliant les applications militaires des innovations scientifiques les plus avancées. Ainsi, elle dispose d'un appareil militaire sans équivalent du point de vue technologique, le seul à avoir un rayon d'action global. Dans le domaine des technologies de l'information, elle continue à creuser l'écart. Comme le montre sa maîtrise des secteurs décisifs pour l'économie de demain, sa compétitivité technologique n'est pas prête d'être remise en cause, d'autant que, dans ces mêmes secteurs, les Etats-Unis préservent ou accroissent leur avantage en termes de productivité sur leurs rivaux japonais ou européens de l'Ouest. Dans ce contexte, la façon dont les Etats-Unis « gèrent » l'Eurasie est d une importance cruciale. Le plus grand continent à la surface du globe en est aussi l'axe géopolitique. Toute puissance qui le contrôle, contrôle par là même deux des trois régions les plus développées et les plus productives. Un simple regard sur la carte suffît pour comprendre comment la mainmise sur l'Eurasie offre presque automatiquement une tutelle facile sur l'Afrique et confère une position géopolitique périphérique aux deux Amériques et à l'Océanie. On dénombre environ 70 % de la population mondiale en Eurasie, ainsi que la plus grande partie des richesses physiques, sous forme d'entreprises ou de gisements de matières premières. L'addition des produits nationaux bruts du continent compte pour quelque 65 % du total mondial. Les trois quarts des ressources énergétiques connues y sont concentrées. L'interdépendance de plus en plus grande entre les nations rend moins efficace le chaînage économique. Ainsi, les manœuvres, la diplomatie, la formation de coalitions, la cooptation et l'utilisation de tous les avantages politiques disponibles sont désormais les clés du succès dans l'exercice du pouvoir géostratégique sur l'échiquier européen. Dans la terminologie abrupte des empires du passé- les trois grands impératifs géostratégiques se résumeraient ainsi : éviter les collusions entre vassaux et les maintenir dans l'état de dépendance que justifie leur sécurité ; cultiver la docilité des sujets protégés ; empêcher les barbares de former des alliances offensives.
Ses principales caractéristiques sont les suivantes :
(1) un système de sécurité collective doté de forces et d'un commandement intégrés (OTAN, Traité de sécurité américano-japonais, etc.)
(2) des organismes de coopération économique régionale (Alena. APEC, etc.) Et des institutions de coopération mondiale (Banque mondiale, FMI, OMC) ; -
(3) une recherche du consensus dans les décisions, même si les procédures sont dominées, de fait, par les États-Unis.
(4) la préférence accordée aux démocraties dans les alliances importantes.
(5) des structures judiciaires et constitutionnelles internationales - encore rudimentaires à ce jour - (de la Cour internationale de Justice au tribunal spécial pour les crimes de guerre en Bosnie, en Syrie, en Irak, au Yémen, et autres pays.
UNE HÉGÉMONIE D'UN TYPE NOUVEAU
De fait, la puissance militaire soviétique - et la crainte qu'elle inspire à l'Ouest - masque longtemps la dissymétrie essentielle entre les adversaires. L'Amérique, plus riche, plus avancée dans le domaine technologique, montre plus de ressort et de capacités d'innovation en matière militaire. Elle est socialement plus créative et plus attractive. La dimension culturelle de l'affrontement a largement influencé son issue. La coalition démocratique adopte de nombreux attributs du mode de vie américain, y compris dans le domaine politique. Sur les périphéries occidentale et orientale du continent eurasien, l'Allemagne et le Japon retrouvent la santé économique en tirant profit de leur admiration sans bornes pour tout ce qui provient des États-Unis. L'Amérique incarne alors un peu partout l'avenir et une société exemplaire qu'il faut imiter. La puissance globale à laquelle se sont élevés les Etats-Unis est donc unique, par son envergure et son ubiquité. Non seulement l'Amérique contrôle la totalité des océans et des mers, mais elle dispose de forces amphibies lui permettant d'intervenir partout. Ses « légions » occupent des positions imprenables aux extrémités de l’Est et l’Ouest du continent eurasien, et elles contrôlent aussi le golfe Persique. Ses vassaux et ses tributaires, dont certains poussent les marques d'allégeance jusqu'à souhaiter des liens encore plus étroits avec Washington, sont répartis sur l'ensemble des continents. Plus important encore, l'Amérique a maintenu, et même renforcé, sa position dominante, en multipliant les applications militaires des innovations scientifiques les plus avancées. Ainsi, elle dispose d'un appareil militaire sans équivalent du point de vue technologique, le seul à avoir un rayon d'action global. Dans le domaine des technologies de l'information, elle continue à creuser l'écart. Comme le montre sa maîtrise des secteurs décisifs pour l'économie de demain, sa compétitivité technologique n'est pas prête d'être remise en cause, d'autant que, dans ces mêmes secteurs, les Etats-Unis préservent ou accroissent leur avantage en termes de productivité sur leurs rivaux japonais ou européens de l'Ouest. Dans ce contexte, la façon dont les Etats-Unis « gèrent » l'Eurasie est d une importance cruciale. Le plus grand continent à la surface du globe en est aussi l'axe géopolitique. Toute puissance qui le contrôle, contrôle par là même deux des trois régions les plus développées et les plus productives. Un simple regard sur la carte suffît pour comprendre comment la mainmise sur l'Eurasie offre presque automatiquement une tutelle facile sur l'Afrique et confère une position géopolitique périphérique aux deux Amériques et à l'Océanie. On dénombre environ 70 % de la population mondiale en Eurasie, ainsi que la plus grande partie des richesses physiques, sous forme d'entreprises ou de gisements de matières premières. L'addition des produits nationaux bruts du continent compte pour quelque 65 % du total mondial. Les trois quarts des ressources énergétiques connues y sont concentrées. L'interdépendance de plus en plus grande entre les nations rend moins efficace le chaînage économique. Ainsi, les manœuvres, la diplomatie, la formation de coalitions, la cooptation et l'utilisation de tous les avantages politiques disponibles sont désormais les clés du succès dans l'exercice du pouvoir géostratégique sur l'échiquier européen. Dans la terminologie abrupte des empires du passé- les trois grands impératifs géostratégiques se résumeraient ainsi : éviter les collusions entre vassaux et les maintenir dans l'état de dépendance que justifie leur sécurité ; cultiver la docilité des sujets protégés ; empêcher les barbares de former des alliances offensives.
ÉCHIQUIER EURASIEN ; GÉOPOLITIQUE ET GÉOSTRATÉGIE
La France, l'Allemagne, la Russie, la Chine et l'Inde sont des acteurs de premier plan - alors que la Grande-Bretagne, le Japon et l'Indonésie, pays sans doute très importants, ne relèvent pas de cette catégorie. L'Ukraine, l'Azerbaïdjan, la Corée, la Turquie et l'Iran constituent des pivots géopolitiques cruciaux. Ces deux derniers, malgré leurs moindres moyens, jouent aussi, dans une certaine mesure, un rôle géostratégique. Les autres Etats européens de taille moyenne, membres pour la plupart de L’OTAN et/ou de la Communauté européenne s'alignent sur les orientations américaines ou adoptent les positions de l'Allemagne et de la France. L'indépendance de l'Ukraine modifie la nature même de l'État russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l'échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l'Ukraine, la Russie cesse d'être un empire en Eurasie. Washington n'a jamais découragé Londres de jouer les trublions, tout en manifestant une préférence marquée pour un leadership allemand - plutôt que français - dans le processus d'unification. L'OTAN constitue non seulement le support essentiel de l'influence américaine, mais aussi le cadre de sa présence militaire en Europe de l'Ouest, enjeu crucial. Si l'on recourt à une terminologie classique, l'alliance, jusqu'alors, impliquait un centre hégémonique. Une politique cohérente doit aussi prendre en compte, et cela relève d'un débat commun avec les Européens, la question complexe du processus d'élargissement, jusqu'où l'Europe compte-t-elle s'étendre vers l'est ? La limite orientale de la Communauté doit-elle coïncider avec la frontière de l'OTAN ? Un consensus semble s'établir en faveur de l'admission des nations d'Europe centrale au sein des deux entités - Union européenne et OTAN. Mais le débat reste ouvert quant au statut futur des républiques baltes et, à terme, de l'Ukraine et d’autres pays. Le rétablissement interne de la Russie conditionne les progrès de la démocratisation et son éventuelle européanisation. Mais la restauration de son potentiel impérial serait néfaste à ces deux objectifs. De ces problèmes peuvent naître des divergences entre les États-Unis et certains Etats européens. Elles affecteraient, au premier chef, la Communauté européenne et OTAN .Un scénario présenterait un grand danger potentiel : la naissance d'une grande coalition entre la Chine, la Russie et peut être l'Iran, coalition «anti-hégémonique» unie moins par des affinités idéologiques que par des rancunes complémentaires. Similaire par son envergure et sa portée au bloc sino-soviétique, elle serait cette fois dirigée par la Chine. Afin d'éviter cette éventualité, aujourd'hui peu probable, les Etats-Unis devront déployer toute leur habileté géostratégique sur une bonne partie du périmètre de l'Eurasie, et au moins, à l'ouest, à l'est et au sud.
L’Europe, tête de pont de la démocratie
L'Europe est l'alliée naturelle de l'Amérique. L'une et l'autre partagent les mêmes valeurs, puisent, pour l'essentiel, dans un fonds religieux commun et s'inspirent, dans la sphère politique, de la même culture démocratique. Aujourd'hui, l'Europe sert une nouvelle fonction. Elle fournit un tremplin à l'expansion de la démocratie vers l'est du continent. Après la chute du mur de Berlin, en 1990, l'élargissement de la Communauté européenne peut servir à consolider cette victoire. À terme, elle devrait ainsi retrouver son aire originelle. Surtout, l'Europe est la tête de pont géostratégique fondamentale de l'Amérique. Pour l'Amérique, les enjeux géostratégiques sur le continent eurasien sont énormes. Plus précieuse encore que la relation avec l'archipel japonais, l'Alliance atlantique lui permet d'exercer une influence politique et d'avoir un poids militaire directement sur le continent. Si l'Europe s'élargissait, cela accroîtrait automatiquement l'influence directe des États-Unis. A l'inverse, si les liens transatlantiques se distendaient, c'en serait fini de la primauté de l'Amérique en Eurasie. Le problème, cependant, tient au fait qu’une Europe vraiment européenne n'existe pas. C'est une vision d'avenir, une idée et un but ; ce n'est pas une réalité. Pour le dire sans détour, l'Europe de l'Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses Etats rappellent ce qu'étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires. En matière économique, l'Europe doit résoudre le problème que pose son système de redistribution sociale trop lourd et qui entrave ses capacités d'initiative. La résistance que les corporatismes de toutes sortes opposent aux tentatives de réformes accroît le handicap, parce qu'elle contraint les Etats à concentrer leur énergie sur les problèmes intérieurs. Sans conteste, la crise trouve ses racines dans l'expansion de l'Etat-providence qui encourage le paternalisme, le protectionnisme et les corporatismes. Et elle s'étend à la sphère culturelle, où elle combine culte des loisirs superficiels et grand désarroi spirituel, symptômes que des nationalistes extrémistes ou des idéologues dogmatiques se montrent habiles à exploiter. Pour autant, les élites politiques des deux nations déterminantes - la France et l'Allemagne - continuent à respecter leurs engagements et consacrent toujours leurs efforts à la construction de la nouvelle Europe politique. Elles en sont les architectes en chef. Dans ce contexte, les États-Unis ne doivent pas hésiter à prendre des initiatives décisives. Ils doivent s'engager en faveur de la cause européenne, faute de quoi le processus d'unification s'arrêtera et pourra même régresser. A travers la construction européenne, la France vise la réincarnation, l'Allemagne la rédemption. L'Europe fournit à la France le moyen de renouer avec sa grandeur passée. Les élites politiques françaises ne peuvent ni ne veulent se défaire d'une illusion : elles cultivent, jusqu'à l'obsession, la certitude que le pays demeure une puissance mondiale. L équation internationale posée par Bonn : rédemption + sécurité Europe +Amérique définit les orientations politiques de l'Allemagne. En toutes circonstances, elle jouera le rôle de bon citoyen de l'Europe et de partisan déterminé des Etats-Unis. Désormais, c'était au tour de la France d'accepter sans discussion l'option allemande, sur toutes les questions de sécurité, le maintien de liens privilégiés avec l'allié et protecteur transatlantique. En Allemagne, seule la question des priorités suscitent aujourd'hui un débat de l'OTAN ou de l'Union européenne, quelle institution devrait s'engager la première dans un processus d'élargissement ?
Les visions géopolitiques et géostratégiques de l'Amérique
Le problème central pour l'Amérique est de bâtir une Europe fondée sur les relations franco-allemandes, viable, liée aux États-Unis et qui élargisse le système international de coopération démocratique dont dépend l'exercice de l'hégémonie globale de l'Amérique. La question ne saurait se résumer à choisir entre la France et l'Allemagne. Sans l'un ou l'autre de ces deux acteurs, l'Europe n'existera pas. Il faut être préparé à l'idée qu'une Europe unie aura une identité propre, en particulier sur le plan politique et militaire. Cela exige de s'accommoder progressivement des conceptions françaises concernant la distribution des pouvoirs au sein des institutions transatlantiques. Indépendamment l'une de l'autre, la France et l'Allemagne ne sont assez fortes ni pour construire l'Europe selon leurs vues propres, ni pour lever les ambiguïtés inhérentes à la définition des limites de l'Europe, cause de tensions avec la Russie. Cela exige une implication énergique et déterminée de l'Amérique pour aider à la définition de ces limites, en particulier avec les Allemands, et pour régler des problèmes sensibles, surtout pour la Russie. Dès que les républiques d'Asie centrale, au premier chef l’Azerbaïdjan, mais aussi le Kazakhstan et le Turkménistan, ont obtenu leur indépendance, revendiquée par de vigoureux courants nationalistes et soutenue par de puissants intérêts pétroliers occidentaux, la Russie a dû abandonner son monopole sur les richesses de la région. Par contre, elle envenime les conflits dans le monde arabe, afin de trouver son influence géopolitique, peine perdue d’avance.
L’Europe, tête de pont de la démocratie
L'Europe est l'alliée naturelle de l'Amérique. L'une et l'autre partagent les mêmes valeurs, puisent, pour l'essentiel, dans un fonds religieux commun et s'inspirent, dans la sphère politique, de la même culture démocratique. Aujourd'hui, l'Europe sert une nouvelle fonction. Elle fournit un tremplin à l'expansion de la démocratie vers l'est du continent. Après la chute du mur de Berlin, en 1990, l'élargissement de la Communauté européenne peut servir à consolider cette victoire. À terme, elle devrait ainsi retrouver son aire originelle. Surtout, l'Europe est la tête de pont géostratégique fondamentale de l'Amérique. Pour l'Amérique, les enjeux géostratégiques sur le continent eurasien sont énormes. Plus précieuse encore que la relation avec l'archipel japonais, l'Alliance atlantique lui permet d'exercer une influence politique et d'avoir un poids militaire directement sur le continent. Si l'Europe s'élargissait, cela accroîtrait automatiquement l'influence directe des États-Unis. A l'inverse, si les liens transatlantiques se distendaient, c'en serait fini de la primauté de l'Amérique en Eurasie. Le problème, cependant, tient au fait qu’une Europe vraiment européenne n'existe pas. C'est une vision d'avenir, une idée et un but ; ce n'est pas une réalité. Pour le dire sans détour, l'Europe de l'Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses Etats rappellent ce qu'étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires. En matière économique, l'Europe doit résoudre le problème que pose son système de redistribution sociale trop lourd et qui entrave ses capacités d'initiative. La résistance que les corporatismes de toutes sortes opposent aux tentatives de réformes accroît le handicap, parce qu'elle contraint les Etats à concentrer leur énergie sur les problèmes intérieurs. Sans conteste, la crise trouve ses racines dans l'expansion de l'Etat-providence qui encourage le paternalisme, le protectionnisme et les corporatismes. Et elle s'étend à la sphère culturelle, où elle combine culte des loisirs superficiels et grand désarroi spirituel, symptômes que des nationalistes extrémistes ou des idéologues dogmatiques se montrent habiles à exploiter. Pour autant, les élites politiques des deux nations déterminantes - la France et l'Allemagne - continuent à respecter leurs engagements et consacrent toujours leurs efforts à la construction de la nouvelle Europe politique. Elles en sont les architectes en chef. Dans ce contexte, les États-Unis ne doivent pas hésiter à prendre des initiatives décisives. Ils doivent s'engager en faveur de la cause européenne, faute de quoi le processus d'unification s'arrêtera et pourra même régresser. A travers la construction européenne, la France vise la réincarnation, l'Allemagne la rédemption. L'Europe fournit à la France le moyen de renouer avec sa grandeur passée. Les élites politiques françaises ne peuvent ni ne veulent se défaire d'une illusion : elles cultivent, jusqu'à l'obsession, la certitude que le pays demeure une puissance mondiale. L équation internationale posée par Bonn : rédemption + sécurité Europe +Amérique définit les orientations politiques de l'Allemagne. En toutes circonstances, elle jouera le rôle de bon citoyen de l'Europe et de partisan déterminé des Etats-Unis. Désormais, c'était au tour de la France d'accepter sans discussion l'option allemande, sur toutes les questions de sécurité, le maintien de liens privilégiés avec l'allié et protecteur transatlantique. En Allemagne, seule la question des priorités suscitent aujourd'hui un débat de l'OTAN ou de l'Union européenne, quelle institution devrait s'engager la première dans un processus d'élargissement ?
Les visions géopolitiques et géostratégiques de l'Amérique
Le problème central pour l'Amérique est de bâtir une Europe fondée sur les relations franco-allemandes, viable, liée aux États-Unis et qui élargisse le système international de coopération démocratique dont dépend l'exercice de l'hégémonie globale de l'Amérique. La question ne saurait se résumer à choisir entre la France et l'Allemagne. Sans l'un ou l'autre de ces deux acteurs, l'Europe n'existera pas. Il faut être préparé à l'idée qu'une Europe unie aura une identité propre, en particulier sur le plan politique et militaire. Cela exige de s'accommoder progressivement des conceptions françaises concernant la distribution des pouvoirs au sein des institutions transatlantiques. Indépendamment l'une de l'autre, la France et l'Allemagne ne sont assez fortes ni pour construire l'Europe selon leurs vues propres, ni pour lever les ambiguïtés inhérentes à la définition des limites de l'Europe, cause de tensions avec la Russie. Cela exige une implication énergique et déterminée de l'Amérique pour aider à la définition de ces limites, en particulier avec les Allemands, et pour régler des problèmes sensibles, surtout pour la Russie. Dès que les républiques d'Asie centrale, au premier chef l’Azerbaïdjan, mais aussi le Kazakhstan et le Turkménistan, ont obtenu leur indépendance, revendiquée par de vigoureux courants nationalistes et soutenue par de puissants intérêts pétroliers occidentaux, la Russie a dû abandonner son monopole sur les richesses de la région. Par contre, elle envenime les conflits dans le monde arabe, afin de trouver son influence géopolitique, peine perdue d’avance.
BERNARD LEWIS ET L' ÉCLATEMENT DU MONDE ARABO-MUSULMAN :
Historien, professeur émérite des études sur le Moyen-Orient, spécialiste de (l’histoire de l’islam, le monde confrérique et des interactions entre l-Occident et l’islam. Outre ses activités académiques, Bernard Lewis est un intellectuel engagé pour la cause israélienne et la fragmentation du monde arabo-musulman. Il fut conseillé des services secrets Britanniques lors de la seconde guerre mondiale, consultant du conseil de sécurité nationale des Etats-Unis avec Brezinski et conseiller de Benjamin Netanyahou alors ambassadeur d’Israël à l’ONU (1984-988). Né de parents juifs à Londres, à la fin des années 1940, il rédige (the Arabic in history) publie en 1950. Où il se concentre essentiellement sur certaines données fondamentales, « la place des arabes dans l’histoire de l’humanité, leur identité, puis progresse chronologiquement, de l’Arabie pré-islamique jusqu'à l’époque contemporaine ». L’homme maitrise parfaitement « l’Arabe, l’Araméen, le latin, le Grec, l’Hébreu, le Persan et le Turc. » Il s’intéresse essentiellement sur l’Age d’or de la civilisation musulmane, son déclin et surtout son obsession sur le « choc des civilisations », en clair, tué dans l’œuf toute expansion de l’islam dans le monde Occidentale. Et pour cela, il a orchestrait toutes ses théories complotistes pour anéantir le monde musulman de l’intérieur, un nouvel ordre mondial basé sur les accords de Sykes-Picot. En 1983, le projet sioniste de Bernard Lewis au congrès Américain, à été tenu secret, en 1993, il a était adopté à l’unanimité. Les cartes de partage au sein du monde Arabe, se concrétisent et se mettent en marche. Dans ses nouvelles cartes subversives, le partage doit s’effectuer à long terme touchant les pays suivants.
1 / L’EGYPTE : sera divisée en quatre pays, y compris un Etat chrétien pour les Coptes au Seinai entre Israël et l’Egypte.
2/ l’IRAK : en trois pays
3/ LA SYRIE : en quatre pays, avec essentiellement un Etat pour la minorité Druze.
4/ LE SOUDAN/ en trois pays
5/ LE KOWEÏT, LE QATAR, LE BAHRIEN, LE YÉMEN, LA JORDANIE, et LES EMIRATS-ARABES UNIES, seront disparus de la carte et remplacées par un Etat majoritairement chiite et une minorité sunnite.
5/ L’ALGERIE : un Etat pour la minorité berbères
6/ LE MALI/ un Etat pour les Touaregs et un autre pour les sunnites
7/ L’indépendance du Sahara Occidental
8/ LE LIBAN : aura cinq cantons
9/ LE PAKISTAN, L’AFGHANISTAN, LA TURQUIE, L’IRAN, L’IRAK : seront aussi éclatés
10/ L’ARABIE SAOUDITE : Au sein de la Kabaa, il y aura l’édification du (Troisième Temple) et le transfert du tombeau du prophète de l’islam vers un endroit inconnu.
ISRAËL/ concrétisera son vieux rêve du grand Israël, citée dans les protocoles des sages de Sions et prendra tout le control du pétrole et gaz du Moyen-Orient.
Au cours des dernières années, de nombreux analystes se sont penchés sur les théories complotistes de Bernard Lewis et le nouvel ordre mondial soutenu par le nouvel empire américain. L’omniprésence de l’islam dans le monde, inquiète les américains et Israël, qui redoutent de perdre leur emprise idéologique et religieuse sur les populations musulmanes. Outre le poids du complot, le Vatican et les régimes arabes partagent une vision du monde assez proche. Grace aux congrégations, aux missiologues et à l’ensemble des chrétiens présents partout dans le monde musulman, la diplomatie du Saint-Siège est complice du complot. En bon Jésuite, le pape François nourrit la disparition de l’islam de la surface de la terre.
1 / L’EGYPTE : sera divisée en quatre pays, y compris un Etat chrétien pour les Coptes au Seinai entre Israël et l’Egypte.
2/ l’IRAK : en trois pays
3/ LA SYRIE : en quatre pays, avec essentiellement un Etat pour la minorité Druze.
4/ LE SOUDAN/ en trois pays
5/ LE KOWEÏT, LE QATAR, LE BAHRIEN, LE YÉMEN, LA JORDANIE, et LES EMIRATS-ARABES UNIES, seront disparus de la carte et remplacées par un Etat majoritairement chiite et une minorité sunnite.
5/ L’ALGERIE : un Etat pour la minorité berbères
6/ LE MALI/ un Etat pour les Touaregs et un autre pour les sunnites
7/ L’indépendance du Sahara Occidental
8/ LE LIBAN : aura cinq cantons
9/ LE PAKISTAN, L’AFGHANISTAN, LA TURQUIE, L’IRAN, L’IRAK : seront aussi éclatés
10/ L’ARABIE SAOUDITE : Au sein de la Kabaa, il y aura l’édification du (Troisième Temple) et le transfert du tombeau du prophète de l’islam vers un endroit inconnu.
ISRAËL/ concrétisera son vieux rêve du grand Israël, citée dans les protocoles des sages de Sions et prendra tout le control du pétrole et gaz du Moyen-Orient.
Au cours des dernières années, de nombreux analystes se sont penchés sur les théories complotistes de Bernard Lewis et le nouvel ordre mondial soutenu par le nouvel empire américain. L’omniprésence de l’islam dans le monde, inquiète les américains et Israël, qui redoutent de perdre leur emprise idéologique et religieuse sur les populations musulmanes. Outre le poids du complot, le Vatican et les régimes arabes partagent une vision du monde assez proche. Grace aux congrégations, aux missiologues et à l’ensemble des chrétiens présents partout dans le monde musulman, la diplomatie du Saint-Siège est complice du complot. En bon Jésuite, le pape François nourrit la disparition de l’islam de la surface de la terre.
MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire