mercredi 13 mars 2019

DROITS DE l'HOMME/ ALGÉRIE/ UNE LETTRE D' UN EXILÉ



Je vois depuis la France des conseillers pervers égarent et prennent un président en otage devant le monde entier. Ils manipulent la constitution, forges les fers dont ils veulent nous enchaîner et préparent les manœuvres qui doivent nous livrer à la servitude.

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Je vois les coulisses d’un palais présidentiel ou l’on trame la contre-révolution, ou l’on combine le moyen de nous replonger dans les horreurs de l’esclavage, après  nous avoir fait passer par tous les désordres de l’anarchie et par toutes les fureurs de la guerre civile orchestré par les généraux. Le jour est arrivé, ou vous pouvez mettre un terme à tant de crimes, à tant de mensonges et confondre enfin les conspirateurs sans scrupules. L’épouvante et la terreur sont déjà sorties, dans les temps de indépendance et au nom de la dictature, de ce palais de la terreur, qu’elles y rentrent aujourd’hui au nom du peuple Algérien. Que tous les conspirateurs, les corrompus, les assassins, sachent que notre Constitution n’accorde l’inviolabilité qu’a un homme digne de confiance. Qu’ils sachent également que la loi de la deuxième république y atteindra sans distinction tous les coupables et qu’il n’y aura pas une seule tète convaincue d’être criminelle qui puisse échapper à son glaive. La position du président demeure affreuse. Desservi et livré par une partie de ses ministres qui le font insulter sans arrêt dans leurs feuilles et par leurs amis, entouré d’espions, séparé de ses serviteurs les plus fidèles qui n’osent plus paraitre sur les écrans de la télévision, ils vivent dans une atmosphère étouffante de menaces et de trahison. Pour les Algériens, la deuxième république est faite dans les esprits, elle s’achèvera au prix du sang, si  la sagesse ne prévient pas des malheurs qu’il est encore possible d’éviter. Dans ce pays, les ministres, les chefs politiques collaboraient avec les oligarques corrompus. Le parlement pouvait faire respecter la constitution, mais il est devenu le défenseur des privilèges. Le pays mettait dans le président tout son espoir, à la condition qu’il prit le parti du peuple. On attendait de lui qu’il mit au pas les privilèges de son clan chapeauté par son frère et qu’il protégeât le peuple contre l’administration qui devenait de plus en plus impopulaire. Au début de son mandat, tous les Algériens criaient de bon cœur « Vive Bouteflika ! » mais ils acclamaient le président protecteur, non le despote exploiteur. Les survivances féodales ne seront plus tolérées par cette génération qu’on ‘a arraché son passé glorieux et même son identité. Au début du soulèvement du peuple, nul ne s’inquiétait de ce que seraient, si l’on abattait soudain les barrières, les réactions des foules ; nul n’imaginait ces révoltes parce que l’Algérie, depuis son indépendance, n’avait pas connu de grands bouleversements. On croyait voir dans les printemps Arabes le modèle de toute révolution. Là on avait l’exemple d’une société libre, bâtie, avec une apparente facilité, sur des principes abstraits. L’Algérie ne pouvait subsistait que si le président était un arbitre. En ce sens, la dictature avait déjà marqué le commencement du déclin. Cette génération déchaînée, espérait l’égalité des droits et la carrière ouverte aux talents. Ils exigeaient aussi la suppression des barrières qui empêchaient un libéralisme capitaliste de se substituer à une économie moyenâgeuse. Une élite très active qui cherchait à en remplacer une autre mafia impitoyable. Celle-ci avait négligé ses devoirs de classe dirigeante pour se donner aux plaisirs du népotisme, la spoliation, la corruption et les crimes ; elle n’était plus préparée à employer la force pour se défendre, elle est déjà perdue.


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Que serons-nous, que ferons-nous en 2040, en 2070 ?  L’an 3000 n’est qu’a deux générations de distance. Que réserve-t-il aux enfants aujourd’hui ? L’Algérie future dépend de l’Algérie présente. Mais le présent, ce n’est pas une décennie, c’est une très longue période : La période dite contemporaine. Elle a commencé précisément en 1962. Pour prévoir demain, il faut connaitre le présent. Mais l’histoire qui nous intéresse, c’est la notre. Voila mon propos.

MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA

1 commentaire:

  1. A mesure que l'année 2019 s’avança, les manifestations tinrent en haleine. Le régime exténuées et apeurées, redoute la vengeance et la haine du peuple. Si le complot de " L'Etat profond"inspire un effroi qui engendra plus d'une fois la panique, la jeune génération n'en conçurent qu'une crainte raisonnée et affronterons résolument le péril.

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