dont l'issue demeure incertaine. Le pays tarde à retrouver une stabilité politique,
sociale et économique, alors que les conflits confessionnelles s'affirment.
Dans ce contexte, des courants chiites revendiquent plus d'égalité et la fin de la marginalisation. Qu'attendent-ils vraiment de l’Algérie post-Bouteflika ?
Les limites de la thèse de « l'arc chiite », qu'il convient de relativiser, sont appuyées
par la dimension religieuse qui en constitue le fondement. En dépit de l'endoctrinement et l'influence des écoles iraniennes à travers le monde sunnite, ce paysage chiite reste divers et multiple. «Le monarque marocain» à tout misé afin d'éviter cette conspiration chiite pour sauvegarder sa monarchie, par contre l’Algérie nage encore à contre courant dans cette spirale à la fois subversive et infernale.
ALGERIE :
ETAT, ISLAM, SOCIETE
Afin
de comprendre ce pays, il est nécessaire d’ausculter le pouls et
la chair de l'historicité des phénomènes qui ont conduit à cette
résurgence radicale dans les champs politique et sociaux. Un des
exemples les plus significatifs qui ont été faits pour redéfinir
la place du religieux dans un nouveau contexte étatique est celui de
l'Algérie. Dans ce pays, le mouvement des oulémas, créé par (IBN
BADIS 1889-1940)
(1), un authentique disciple de Mohammed Abdhu, a joué un rôle
primordial dans la prise de conscience nationale qui a abouti au
déclenchement du mouvement de libération. Pourtant, au lendemain de
l'indépendance, l’État a mis hors de la scène politique
tout acteur religieux: « Frères Musulmans d’Égypte,
Marabouts, Confréries, mais
aussi de manière plus surprenante, Oulémas réformistes furent
écartés.
Néanmoins,
la société était restée religieuse, et rapidement les maîtres du
pouvoir ont considéré que leur politique avait besoin de se
réclamer d'une caution islamique.Cette forme de « nationalisation » de l'islam va avec une politisation
de la religion. Au fil du temps les régimes en places, ayant majoritairement rejeté
la démocratie, ont relégué, sans s'en rendre compte, la contestation à l’intérieur
des mosquées. C'est ainsi que vont apparaître progressivement, après l’échec des
espoirs qu'avaient fait naître des hommes comme (Ben Bella, Boumédiène et Chadli)
des mouvements politiques à prétention révolutionnaire que l'on désigne généralement sous l’appellation « d'Islamistes ». Ces mouvements ont repris et utilisé tous les désenchantements du peuple, en somme les théories islamistes soit leurs partis (2) sont parvenues à produire un discours, dans lequel les notions de l'autorité et du pouvoir reposent sur une représentation vague, ont su capter les frustrations des générations déçues par les promesses de prospérité, de liberté, et de justice qu'avait soulevées l'euphorie des première années de l'indépendance. Ces partis ont pu intégrer les sphères du pouvoir, seulement ils ont étaient éclaboussés par des scandales politico-financiers, corruption, népotisme, et même conspiration avec des pays étrangers (des millions de dollars versés sur les comptes de Abbassi Madani, Nahnah, et Djaballa) pire encore , le Hamas quant il était dans les rouages du pouvoir, il a promulguer une Fatwa favorisant la corruption face à un État impie, d’où les cadres de ce partis sont devenus des milliardaires. Ces derniers ont instrumentalisé le canal religieux pour participer au domaine politique, conséquences : ils ont été rejeté le museau entre les pattes. On assiste dés lors à l'épanouissement d'un islam fondateur d'utopies sociales et politiques trompeuses. Les expressions de l'islam qui agitent la scène algérienne se présentent comme des sortes de bricolage ou se mêlent les notions sacrées, des fragments de mémoire historique et des espérances politiques déçues. C'est la conjonction de ces faisceaux historiques et sociologiques qui constitue les formes d'Islamités qui traversent actuellement l'Algérie.
En quelques années, Bouteflika - Belkhadem - Ouyahia et le « RASPOUTINE» Goulem Allah, ministre des affaires religieuses ont décapité l'embryon d'ouverture démocratique, réduit la société au silence, réhabilité un islam charlatanique des chevaliers des ténèbres « Ibn-Arabi - El-Roumi- El-Hallej et Souhrawardi » (Zaouïas, Maraboutisme, Soufisme et autres sectes confrériques que rejette l'Islam), institué l'injustice et la corruption, et fait un lit d'une kleptocratie. Un État perverti dirigé par des malfrats, et une terre désespérée asservie aux aigrefins. Cette hégémonie sévissait depuis la libération du pays par des mandarins rodés dans le giron du système.
ORIGINE
DU CHIISME
Le
chiisme incarne une tradition spirituelle et ésotérique de l'Islam,
fondée sur
la
fonction divine de l'imamat, il reste rongé au sein d'un Islam
«Messianique».Le dogme dominant dans les tendances chiites, veut qu'un imam soit une émanation, une incarnation, voir une transfiguration de Dieu. Du vivant d'Ali,
on rencontra une telle vision des choses avec la «secte des Sabaiya fondée
par Abd Allah Ibn Saba (VIIe Siècle)», que l'on dit avoir été un juif de Koufa
islamisé. Pour ce dernier, Ali était une émanation du Divin, il était monté aux
cieux et reviendrait comme MAHDI à la fin des temps. Malgré les efforts d'Ali
pour l'éradiquer, cette conception émanationniste persistera tout au long de l’histoire de l'Islam. Le chiisme construit une pensée religieuse complexe.
Rejetant l'attachement traditionnel à la lettre du Coran, et mis en avant, le sens
caché et implicite de la parole divine accessible à travers l'interprétation des
initiés et surtout les saints Imams infaillibles et choisis par Dieu. Dans le cours
de l'histoire humaine, «les IMAMS» peuvent, être visibles ou cachés et «délèguent?» à des prophètes leur autorité pendant les périodes où ils ne peuvent apparaître au grand jour. C'est ainsi que l’espèce humaine a connu les sept prophètes. Les six premiers furent Adam - Noé - Abraham - Moïse - et Mohammed. Ce dernier eut le privilège de vivre à l'époque d'Ali, l'imam manifeste qui le chargea d'accomplir une mission prophétique. Quant au septième prophète, c'est l'imam Ismaël, qui reviendra à la fin des temps. Il sera
le MAHDI, personnage eschatologique dont les représentations varient mais
qui séduit les sensibilités populaires par son rôle de guide ultime de l'humanité,
chargé de la diriger dans la juste voie et établir la justice sur la terre avant la fin
du monde ; (Mohammed Al-Mahdi, le douzième imam est le maître de l'épée qui fera triompher la vérité et dont on attend la venue pour instaurer le règne de
la foi, alors sera accomplie la prédication, cette vision est rejetée par les Sunnites, qui détiennent leurs propre interprétation sur le Mahdi reposant sur une prophétie du prophète). Dans d'autres conceptions, on remarque que les sept imams doivent se produire une prophétie et c'est l'imam même qui est le porteur de la parole divine. Les chiites de tout bords utilisent le chiffre «sept», hautement symbolique. Ali, gendre et neveu de Mohammed, dépositaire du sens caché du Coran et fondement de l'imamat, fait l'objet d'une Vénération particulière de la part de toutes les tendances Chiites, qui lui attribuent des connaissances et des pouvoirs extraordinaires. (Quiconque veut acquérir la connaissances doit l'apprendre de la bouche d'Ali). Si ont remonte dans le temps, on comprend que la conception dogmatique chiite, considérait, que le prophète Mohammed ayant négligé de régler sa succession à la tête de la communauté musulmane, parce qu'il se considérait comme le dernier messager avant la fin imminente du monde, sa mort opposa deux conceptions inconciliables de la nature du pouvoir politique et spirituel. Dans le monde sunnite, la mort du prophète Mohammed « Sceau des Prophètes» marque la fin de la révélation, après lui, aucun mortel ne peut prétendre agir sous inspiration divine directe, ( le Coran le cite dans certains versets). Les chiites, refusent d'admettre un tel arrêt de l'inspiration divine, tout en continuant de soutenir la communauté par l'intermédiaire d'un chef charismatique, dont le pouvoir temporel et spirituel repose sur une «science divine» pour ses derniers, le monde ne pourrait subsister un seul jour sans la présence de l'Imam? Les chiites affirment que le prophète a désigné Ali comme successeur, or cette nomination n'était pas seulement politique, il lui confia également la connaissance du sens caché de la révélation, ainsi que la clé de l’exégèse qui permet de dégager les vérités cachées sous le sens littéral et apparent du texte révélé. Cette théorie a ouvert la voie plus tard aux sectes de la «Tariqa dans plusieurs pays musulmans, comme l’Égypte, la Syrie, la Turquie, la Tunisie, l'Algérie (Tlemcen), Maroc, les pays d'Afrique noire, et d’Asie » elle représente la voie empruntée par celui qui fuit l'illusion pour embrasser l'ultime réalité divine». Parmi les grands maîtres extatiques considérés comme des agents de l'occident dans le monde sunnite ; ou les théoriciens du complot chargés de détruire l' Islam de l’intérieur, on peut citer :
- SOUHRAWARDI : naît a Souhrawrdi au nord-ouest de la Perse en (1155-1191) durant sa courte vie il compose quarante-neuf ouvrages dont le plus célèbre est « le livre de la sagesse orientale» il fut décapité par les oulémas d’Alep, par-rapport à ses positions religieuses jugées hérétiques. Il développa la perception initiative (EL KACHF).
- IBN-ARABI : naît en Espagne (1165-1240) une importante proportion des ouvrages qui lui sont imputés étant probablement apocryphes il est le créateur de trois concepts : (unité de l’Être ou wahdat al woujoud, la fonction de prophétie ou noubouwa et la fonction de sainteté ou walaya). Il voyage en Andalousie, le Maghreb notamment l'Algérie, l'Orient, la Mecque, le Caire, et il fut emprisonné vers 1224 à Bagdad et Jérusalem. Inspiré par un saint cité dans le Coran EL-KHEDR, d'où il prétend lui offrir sa cape verte, entouré de nombreux disciples et émules, il se trouva dans les affres des orthodoxes officielles. Le débat fut âpre entre les partisans d'une école de mystique constituée de ces disciples et les tenants de la théologie dominante les accusant d’être des incarnationnistes c'est-à-dire des partisans de l'idée que Dieu s'incarne partout ou que la nature humaine et la nature divine peuvent fusionner « El-Houloul et EL-Ittihad ». Cette construction, influencée par la philosophie musulmane de tendance néo-platonicienne, influencera à partir du XIII siècle bien des musulmans, et sa pensée alimentera de nombreuses controverses qui au fil du temps sera rangée dans les abysses des ténèbres. A la fin de sa vie, il est infligé par «une folie» fortement préoccupante qui l'isolera du commun des mortels, ou il mourra en 1240 à Damas où se trouve son mausolée.
LES
PRECURSEURS PERSANS
-
Sadre al-dine Kounawi : successeur et gendre d'Ibn-Arabi, il
s'engage dans une vigoureuse défense de la pensée du maître (mort
en 1274).
-
Abd al Karim al Jili : ( 1365-1428) son ouvrage « l'homme
complet dans la connaissance ».- Baba Tahir : (XI siècle) son œuvre est restée vivante dans la culture Perse.
- Cheikh Abou Said Abi I-Khayr : (967-1049) il inventa le quatrain mystique Persan dans toute la poésie mystique du pays, et introduisit la pratique du « SAMA et le DIKRE » . La Sama, est une sorte de concert spirituel musical ou dansé, ou les deux à la fois, par lequel le soufi s'inscrit dans l'harmonie de l'univers et vibre à l'unisson du cosmos.
A
travers cette harmonie, il noue le contact avec le Divin. Quant au
Dikre il signifie une remémoration pratiquée collectivement ou
individuellement, à remémorer Dieu par la proclamation sans
interruption de « Allah, Allah, le juste, le juste, ou il n'y
a pas de Dieu que Dieu » de façon à imprégner son esprit de
la présence du Divin.
La
plus célèbre est celui de la confrérie des Derviches tourneurs en
Turquie, ou celui des Derviches hurleurs, mettant en scène chants
et cris d'autres
sont centrés sur l'outrance, l'automutilation, et la marche sur le
feu.Ses pratiques sont considérées par les sunnites comme hérétiques.
-SANAY :
(1080-1140) son œuvre est la première production mystique
d'une
réelle ampleur en Persan, il s'est fait l’interprète envers des
défenseurs du soufisme dans son épopée intitulée « le clos
de la vérité ».-FARID AL-DIN ATTAR : ( 1140- 1230) d'origine Perse, sa vie se
déroule dans le Khorasan, il est l'auteur de « le langage des oiseaux »,
la fameuse légende ou trente oiseaux sont à la quête de l'Oiseau divin
nommé Simorgh, « le livre des secrets, le livre du divin, et enfin son
grand ouvrage mystique Remémoration des amis de Dieu ».
- JALAL AL-DIN ROUMI : ( 1207- 1273) né en Perse, il est considéré comme le fondateur de la confrérie Turque des Derviches tourneurs. Initié par Chams de Tabriz à la voie mystique, il entrera dans l'ivresse de la quête de Dieu par l’ascèse, le Dikr et le Sama. Chantre de l'amour de Dieu et de l'extase dans le royaume Turc des Seljoukides, son souvenir est toujours vivant à Kounya où se trouve son mausolée.
L'SLAM
CONFRERIQUE :
UNE REALITE MULTIFORME
Si
le soufisme s'est fortement exprimé à travers la poésie et autres,
il est
également associé à un phénomène majeur au sein
de cette religion, lesTourouks « Tarika », confréries ou le Maraboutisme. A partir du XI siècle
ses derniers apparurent au Maghreb, en Orient, et surtout dans les zones
de culture Persane. Ils sont bâtis à proximité du tombeau du fondateur de la
tarika, ils abritent le « Maître » et accueillent tous les disciples et adeptes qui,
après un rituel d'initiation, partagent la pratique commune. A partir des
recherches très approfondies dans ce domaine peu maîtrisées par certains
spécialistes européens, on trouve que le Soufisme fut ranimé par des
pratiques de certaines confréries privilégiant l'autorité quasi magique,
du Maître pourvu de la « bénédiction ou la Baraka », donnant naissance à un
culte des saints qui se place comme intermédiaire entre l'homme et Dieu.
A partir du Coran (IX, 31) rien ne permet de déduire l’existence d'individus doués de vertus de thaumaturges ou d' intercesseurs. Cependant, pour des raisons politiques (les deux empires coloniaux Britannique et Français ont eu un rôle primordial au Moyen-Orient, l'Inde, l'Afrique noire, et le Maghreb, on note également les régimes dictatoriaux post-indépendance) dans l’endoctrinement de la masse populaire qui perpétue volontiers le culte des saints. La confrérie fut l'instrument d'une expansion sans égale en
Afrique noire, l'Indonésie, l'Inde, l'Asie centrale, le Caucase, les Balkans, le Maghreb, la Turquie, et la Chine. La recherche de l'extase pour elle même fut aidée par des excitants comme le Hachich, l'opium, le cat et parfois des feuilles hallucinogènes mélangées à l'alcool. La dévotion à EL-khidr considérée comme un être surnaturel symbolise le guide spirituel.
Les confréries au fil du temps, renforcèrent et légitimèrent un ordre social
dans les régions ou elles acquirent de l'influence. Elles purent ainsi devenir
des outils politiques permettant à des lignées de notables, à des réseaux,
à des chefs tribaux, de conforter leur pouvoir et leur influence avec la
caution d'une légitimité religieuse. Au gré de l'histoire, les confréries
ont ainsi été mises en cause et farouchement combattues aussi bien par l'Islam orthodoxe que les musulmans réformateurs ( XIX et XXe siècle).
- LA RIFAIYA
Désignée du nom de
son inspirateur Mouhyadin Abd Al- Kader Al-Jilani
(1078-1166), né
dans la région du Jilan en Perse, il s’installa à Bagdad
est se converti au
soufisme prônant l'ascétisme et la recherche spirituelle.
Son manuel «
le poème de la recherche du chemin de la vérité » suivi
d'une liste des
tendances schismatique de l'Islam , connaîtra son autorité
par de nombreux
groupes soufis qui l’imitèrent , instituèrent des pratiques
particulières et se nommèrent KADIRI. Elle compte des adeptes
dans tout le monde
musulmans, notamment en Afrique noire, l'Indonésie au Maghreb, et
en Inde, ou Khwaja Mouin Al- din Chichti adepte de Ibn Arabi forma
la « Chichtiya ». Au sein de cette confrérie les
maîtres
sont considérer comme
des gourous, et sont vénérer comme des Dieux.
-LA
NAKCHBANDIYA
L'autre
grande confrérie mystique après la Kadiriya , est la Nakchbandiya
. L'origine de cette Tarika, se résume d'un trio
de personnage,
le premier , Abou yakoub yousouf al- hamadani mort
en 1140, fut le fondateur de l'ordre, le second, Abd al khalik al
goujdawani mort en 1220, l'organisa, le dernier
fut
Mohammed baha al din Nakchbandi « 1317-1389 » ,
originaire de Boukhara, il été très actif à la fois dans le
domaine politique
et spirituel à Samarcande. Il laissera son nom à cette confrérie
, qui joua un rôle de la résistance Caucasienne aux Russes
notamment en pays Kurde. Cette confrérie fut influencée par les
idées d'Ibn Arabi , ou ont pratique un dikr avec concentration
mentale sur divers pratiques du corps, et un contrôle de la
respiration. Ces deux confréries sont les plus importantes
par leur ancienneté, leur permanence , et surtout leur
influence dans tout l’espace musulman.
Fondée en Irak par Ahmad al Rifai , elle eut une très grande influence en Syrie et en Égypte durant trois siècles. Ses adeptes pratiquent la Sama extatique , qui s'aspergeaient de braises, se roulaient dans le feu, et autorisaient les femmes dans leur spectacles.
- LA SOUHRAWARDIYA
(à ne pas confondre avec le théoricien Souhrawardi cité déjà) .
Il est l'auteur « du livre des définitions » la tarika qui porte sont nom donna naissance à de nombreuses branches ; Au Bangladesh, l'Inde , l’Afghanistan, et le Maghreb.
Au Maghreb, l'influence du soufisme commence à se faire sentir
au début du XIII siècle. Introduite en Afrique du nord au XII siècle par le grand mystique de Tlemcen « Algérie » ABOU MADYEN « 1126-1198 » , cette manière d’être musulman a éveiller plus tard la colère de Ibn Badiss, qui mobilisera les masses afin d'éradiquer cette tarika. Depuis la fin de la décennie
noire, le pouvoir Algérien a intensifier la propagation des Zaouias à travers tous le territoire, objectif : affaiblir les islamistes et la ville de Tlemcen est devenue le phare grâce à la tarika.
« El belkaidia El hebria » guidé par Abdelatif Belkaid, et Mohammed ben brika qui intensifie les conférences , et les invitations des responsables des tarikas du monde musulmans.
En Tunisie, Abou l-Hasan al Chadli « 196-1258 » membre de la confrérie Rifaiya , acquiert une grande influence et son rituel sont conservés puis transmis par ses disciples dans le cadre de ce qui deviendra la « CHADLIYA » . cette confrérie fut
influencée par les théories d'IBN ARABI , elle demeure plus importante au Maghreb , et donnera naissance à la « AISSAWA au Maroc, la Tunisie, l'Algérie et encore la YOUSOUFIA très célèbre à Miliana » (Algérie) et en région Berbère. Cette dernière a pu s’enraciner également dans les Balkans, aux Comores et l’Égypte . Originaire du Maghreb et adepte de la Rifaiya.
AHMED EL BADAWI: mort en 1276 , était à l'origine d'une nouvelle confrérie. installer à Tanta, ville du delta du Nil en Égypte, après ça
mort, son tombeau devint un lieu de vénération dont
on compte plus de un million de visiteurs. Ces disciples instituèrent
progressivement une confrérie, « L'AHMADIYA ».
Elle
demeure encore la plus influente d’Égypte ( ne pas confondre
cette confrérie avec la Ahmadia créé en inde par Mirza
Ghoulem Ahmed au XIX siècle ).-
LES
AHMADI :QUI SONT- ILS ?
être le MAHDI, et le MESSIE ce qui provoque dans les milieux religieux Musulmans , Chrétiens et même Hindous une grande polémique. Après ça mort en 1908, il sera remplacé par Mawlawi nour al- din mort en 1914. Les Ahmadis se divisent en deux tendances, les Kadiyani qui pensent que Mirza est un
prophète et que le véritable Islam a été prêché par ses soins. La seconde tendance est celle des LAHORIS, les Ahmadis , des deux branches ont une activité de propagande efficace. Leurs ouvrages ont été écrit en Anglais, et le reste traduit
en plusieurs langues. Les Kadiyanis sont implantés au Kenya depuis 1934, au Nigeria, au Ghana, cote d'Ivoire, Burkina Faso.
Concernant le groupe de Lahore, ils sont très actif dans le monde développé « Europe ». Il est utile de noter que les Kadiyanis furent excommuniés par les docteurs de la loi au Pendjab, et exclut de toute leurs fonctions par le président Ali Bhuto. Si Mirza prônât la non violence , s'est parce qu'il a vendu son âme aux Britanniques qui feront de lui un homme très riche, et pire encore il falsifiât le Coran. Les Ahmadis se sont multiplier en Algérie ses dernières années, ce qui met le pouvoir en alerte générale.
- LES TOUROUKS AU MAGHREB
- LA TIJANIYA , fondée par l’Algérien Aboul Abbas al- Tijani
De la Kadiriya née l'IDRISIYA, fondé à Fés par Ahmed Ibn IDRIS (1760- 1837), cette dernière donna encore naissance à une nouvelle confrérie, la SOUNOUSIYA, fondé par Mohmmed al Sanousi (1787- 1859) né à Mostaghanem « Algérie », il rencontra en Arabie Ibn IDRIS, et créa sa Zawiya. Le descendant de Sanousi, malgré la confiscation des biens de la confrérie, et sa dissolution en 1930, il devient roi de la Libye après la Seconde Guerre mondiale sous le nom de IDRIS I. Enfin la confrérie de Ahmed al-Alawi également de Mostaghanem, adepte lui aussi de la Chadiliya, fonda en 1920 al Alawiya, considéré comme un saint, il s’éteint en 1934. Sa confrérie s'installa en France au XX siècle, sous forme d'association à Drancy, elle maintient dans la communauté musulmane de France l'influence d'une
spiritualité exigeante. Pendant le premier siècle de l'Islam ont assiste à deux événement majeurs qui marque la communauté musulmane : la révélation de la parole Divine sur le prophète MOHAMMED, et la dissension qui ce sépare en trois courant: ( SUNNITE - CHIITE - KHARIJITE). Actuellement ont assiste a une spirale de confessionnalisme qui secoue le monde musulmans, dont les enjeux géopolitiques et géostratégiques son alarmante. Le phénomène confrérique ou le Maraboutisme, auront indéniablement un rôle tragique dans la stabilité des États musulmans.
-LES
GRIMES DES CHIITES EN ALGERIE
Durant
la décennie noire en Algérie, le Hezb Allah Libanais et l'Iran ont
pu former
leurs propre maquis, d’où les assassinats perpétrés contre les
intellectuelles, les journalistes et les Algériens étaient d'une
cruauté inhumaine. En1991, des membre du FIS se sont rendus en
Syrie puis au Liban ou
ils se sont rester six mois en contact direct avec les dirigeant
chiites Syriens.
Un
an plus tard ils ont voulus financé les islamistes Algériens, afin
de créer
un second Hezb Allah en Algérie, seulement les services
Iraniennes ont pus
instrumentalisés la situation, tout en proposant un financement
direct par
Rafdjani en personne, la stratégie été de prendre un contrôle
globale sur
les Salafistes, et un appui général ou ils arracheraient le pouvoir.Durant cette période sombre de l'Algérie, les Émirs du GIA ont refuser en bloc l'ingérence du maquis chiite, ce qui a solder par l'extermination de plus de 500 chiites. Après la tragédie de cette guerre qui a coûter la vie à des milliers d'Algériens, les tentacules du chiisme ont pris des proportions alarmantes.
Ce phénomène est le fruit de ce qu'on peut appeler « le Chiisme Maghrébin », qui sévit en (Tunisie, le Maroc, la Libye, la Mauritanie, et l'Algérie) ses pays sont visées de l’extérieure notamment par les chiites Syriens, Iraniens, koweïtiens, et Bahrinniens. Le cas de l'Algérie concernant la propagation et l'influence du chiisme a gagner plusieurs régions, dont ont peut citer:
(Batna, Tebessa, Biskra, Elouad, Ghardaia, Alger, Oran, Tiaret, Ain
temouchent, Ghilizene, Khenchla, Sidi Belabés). Entre les deux
frontière Maroc-Algérie, les wilayas citée ont connus le chiisme à travers Idris
Hani membre
très influent au Maroc, et entretient des bonnes relations avec
l'Iran. Pour les
régions de l'Est de l'Algérie, ont peut citer l'influence de
deux personnages clés qui ont infecter cette partie du territoire
Algérien il
s'agit de ( Imad-el din el hamrouni et El tidjani el smaoui ) ses
deux figures
du
chiisme Tunisiens ont pu introduire leurs venin par l’intermédiaire
de
Abou el Hasen el Maliki, qui représente le chiisme à Tebessa.Concernant les wilayas du Sahara, ont trouve l’emprunte de Khadifi et ses sbires pour la renaissance de la dynastie Fatimite, qui cible à la fois les Touaregs et tous les Berbères du Maghreb, seulement le Calife de la vision Fatimite a été déchiqueter avant que sont royaume voit le jour.
ANBGUITE
ET INFLEXIBILITE DIPLOMATIQUE
Les
relations diplomatiques entre l'Algérie et l'Iran ont connus des
affinités réciproques.
Durant le début de la révolution Islamique en Iran l'Algérie a soutenu
Khomayni dans sa cause, d’où le feu Chadli Bendjedid s'est
rendu à Théheran en 1982. Durant la guerre Irano-Irakienne, la
diplomatie Algérienne
a jouer un grand rôle de médiation auprès des Américains
légitimant des
relations fiable avec l'Iran, et ont n'a vu par la suite que les 50
otages de
l'Ambassade Américaine ont étaient libérer grâce au régime
Algérien de l'époque.
Le patron des services secrets Algériens le feu Kasdi Merbeh, a
même supervisé le déroulement du voyage de Khomayni depuis la
France.
A
l'époque, les officines occultes des instances diplomatiques
internationales s’inquiètent
ouvertement des conséquences d'une telle action. Impossibilité de tout
dialogue diplomatique sur la scène internationale, la guerre a durer
8 années, semant des milliers de morts. Ce qui reste encore tabou est
classé dans
les méandres de l'histoire sombre de l'Algérie, c'est l’assassinat
voulu par des
pays qui étaient hostile à la paix entre les deux pays ( Iran-Irak) du
chef de la diplomatie Algérienne de l'époque le feu « Mohamed
Seddik Benyahia »
en 1982. Depuis les relations se sont rester dans un statu quo.
Ont
peut estimer le nombre des chiites en Algérie à ce jour entre 3000
et 6000,
ce
qui constitue une minorité par rapport aux sunnites Malekites,
néanmoinsle danger réside dans la diffusion des chaînes chiites par des érudits Algériens
qui ont étudié a QOM « en Iran » ciblant la diaspora Algérienne à l'étranger,
et bien entendu la jeunesse désenchantées ne connaissant ni sont histoire,
ni sa religion. Le peuple Algérien trahi depuis l'indépendance est en marche vers un conflit confessionnel et il ne peut échapper à ce fléau .
Le profane, le religieux est le choc des ignorances. Cette analyse permettra aux journalistes et aux chercheurs dans ce domaine, de mieux faire la part des choses, entre l'islam des lumières, le chiisme et le monde confrérique et leur impact direct sur la vie spirituel et politique.
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