GÉOPOLITIQUE/ BRICS / ETATS-UNIS
Alors que la Russie et la Chine vivent des éventements qui testent leur stabilité, plusieurs voix s’élèvent au sein des BRICS et de leurs alliés à fin de dénoncer la tentative des États-Unis d’imposer leur prééminence mondiale. Dans ce contexte nous revenons sur l’enjeu que représente l’Eurasie pour les États-Unis déjà décrit en 1997 par Zbigniew Brzezinski dans son ouvrage
«le Grand échiquier».
Dans ce jeu géopolitique les États-Unis est un acteur de poids. Brzezinski anticipe quelques conséquences géopolitiques à l’effondrement de l’empire de Washington, et nous devons observer que c'est admissible, ces conséquences seraient dramatiques , et ce malgré toutes les exactions géopolitiques brutales commises par cet empire depuis 1945, et demeure basé sur les rapports de force dans lesquels l’empire américain fonctionne comme la banque centrale de la force militaire à travers le monde. Néanmoins, l’effondrement de l’empire américain a été pronostiqué depuis plusieurs années, et est souvent analysé comme la conséquence importance naturelle et historique inévitable, dans le sens où les empires finissent par entrer en récession voire à se fragmenter. Par ailleurs, si les États-Unis s’effondraient ce serait un cataclysme géopolitique qui emporterait avec elle des dizaines des millions de vies humaines à travers le monde.
CONSÉQUENCES DE L’EFFONDREMENT
VERS LA FIN DU DOLLAR ET DE L'HEGEMONIE OCCIDENTALE
MBS / UN PRINCE INCONTOURNABLE : MAIS A QUEL PRIX ?
La question qui se pose et que peut-on impunément sortir du dollar pour les transactions hydrocarbures tout en s’affichant ostentatoirement aux BRICS ? Depuis les accords secrets de Quincy en 1945 la réponse reste suspendue dans le temps. Sachant que des chefs d’États qui s’y sont essayés, de Mossadegh, Kadhafi, Saddam, Enrico Mattei, l’ont payé soit de leur poste soit de leur vie. Pourtant, c’est précisément ce que l’Arabie-Saoudite semble en passe de faire avec la guerre du mépris que mène MBS contre Biden depuis un an. La perspective de dédollarisé l’économie mondiale est inenvisageable pour le moment. Si jamais un producteur de matières premières décide de ne pas vendre ses matières premières en dollar, il est soit suicidé, ou l’équidé et d’autres se sont trouvés dans l’axe du mal avec des menaces bien ciblées. Et puisque on est dans une guerre froide, et surtout quand on est un pays ( Arabe) il faudrait bien réfléchir de choisir son camp. L’Algérie par exemple, reste pour le moment un pays neutre entre les deux géants ( pour ne pas subir le sort infligé au Venezuela) mais la pression est toujours de plus en plus abyssale pour forcer évidemment les pays producteurs de matières premières a décider de force de choisir leur destin. La décision du cartel de réduire de 2 millions de Barils par jour son offre n’a pas entraîné une flambée des cours du brut mais est en train de remettre en cause le partenariat historique entre Riyad et Washington, qui accuse le Royaume de s’aligner sur les intérêts de Moscou ou des BRICS. La monarchie Saoudite accuse les Etats-Unis de vouloir manipuler les marchés du pétrole et s’emble ce dissocier du pacte américain fait de plus en plus de dyle avec la Russie et entrain de consolider non seulement une politique énergétique coordonnée avec Moscou et la Chine et de donner sa voix à l’OPEP à la Russie mais en plus elle est en marche de s’acheminer lentement mais sûrement vers une économie partiellement dédollarisé. Pour les observateurs Russes, ce choix plus qu’un signe de rapprochement avec Moscou, est une indication supplémentaire que de plus en plus des pays veulent s’affranchir des normes dictées et imposées par l’Occident. Paradoxalement, malgré l’assassinat avilissant commis par MBS contre le journaliste Jamel Khashoggi, Washington accorde l’immunité juridique à MBS et la France, décore le prince des ténèbres de la légion d’honneur. Pour la pétromonarchie la plus puissante, fini le temps de Lawrence d’Arabie et les accords de Quincy. Néanmoins, si les Saoudiens mettent fin unilatéralement aux accords américains se serait un bouleversement dans l’équilibre des forces et surtout dans l’échiquier actuel de la géopolitique mondiale est c’est exactement ce qui ce semble en train de se confirmer. L’Arabie-Saoudite cherche a acquérir son indépendance et ses relations avec les RRICS, mais la vengeance de l’administration américaine sera inéluctable. Si la CIA continue à travailler depuis 1947 laissons derrière elle plus de 70 ans de coup d’États, elle va certainement préparer des coups adamantins à la monarchie Wahhabite; car les puissances ne peuvent pas tolérer quand ils sont au sommet de la pyramide mondiale et on détectés le début de leur fin presqu’îles se mettent justement à tolérer en termes de contestation de leurs puissances. Pourtant, au fil de l’histoire les américains ont tolérés le régime saoudien à la foi autocratique et théocratique soutenant leurs guerres au Yémen, leurs présences en Libye, au Sahel, en Syrie, et en Afrique. A travers ce constat, la CIA a toutes les analyses dont elle a besoin pour la monarchie en terme d’influence et de déstabilisation (analysé, influencé, agir) et c’est-ce qui peut se concrétiser à mi ou à moyen terme. Donc, un changement de régime sera imminent en Arabie-Saoudite. Ce scénario n’est pas un cas isolé mais la continuité de la prééminence américaine à travers le monde. Enrico Mettei ( Italie), celui qui a inventer le terme des "trois sœurs" à disparu dans un accident d’avion quand il a voulu sortir du cartel de l’industrie pétrolière américaine. Christophe de Margerie, PDG de Total sollicitant une bonne coopération entre l’Europe et la Russie sa disparition en 2014 en Russie reste encore non élucidé.
La question qui se pose et que peut-on impunément sortir du dollar pour les transactions hydrocarbures tout en s’affichant ostentatoirement aux BRICS ? Depuis les accords secrets de Quincy en 1945 la réponse reste suspendue dans le temps. Sachant que des chefs d’États qui s’y sont essayés, de Mossadegh, Kadhafi, Saddam, Enrico Mattei, l’ont payé soit de leur poste soit de leur vie. Pourtant, c’est précisément ce que l’Arabie-Saoudite semble en passe de faire avec la guerre du mépris que mène MBS contre Biden depuis un an. La perspective de dédollarisé l’économie mondiale est inenvisageable pour le moment. Si jamais un producteur de matières premières décide de ne pas vendre ses matières premières en dollar, il est soit suicidé, ou l’équidé et d’autres se sont trouvés dans l’axe du mal avec des menaces bien ciblées. Et puisque on est dans une guerre froide, et surtout quand on est un pays ( Arabe) il faudrait bien réfléchir de choisir son camp. L’Algérie par exemple, reste pour le moment un pays neutre entre les deux géants ( pour ne pas subir le sort infligé au Venezuela) mais la pression est toujours de plus en plus abyssale pour forcer évidemment les pays producteurs de matières premières a décider de force de choisir leur destin. La décision du cartel de réduire de 2 millions de Barils par jour son offre n’a pas entraîné une flambée des cours du brut mais est en train de remettre en cause le partenariat historique entre Riyad et Washington, qui accuse le Royaume de s’aligner sur les intérêts de Moscou ou des BRICS. La monarchie Saoudite accuse les Etats-Unis de vouloir manipuler les marchés du pétrole et s’emble ce dissocier du pacte américain fait de plus en plus de dyle avec la Russie et entrain de consolider non seulement une politique énergétique coordonnée avec Moscou et la Chine et de donner sa voix à l’OPEP à la Russie mais en plus elle est en marche de s’acheminer lentement mais sûrement vers une économie partiellement dédollarisé. Pour les observateurs Russes, ce choix plus qu’un signe de rapprochement avec Moscou, est une indication supplémentaire que de plus en plus des pays veulent s’affranchir des normes dictées et imposées par l’Occident. Paradoxalement, malgré l’assassinat avilissant commis par MBS contre le journaliste Jamel Khashoggi, Washington accorde l’immunité juridique à MBS et la France, décore le prince des ténèbres de la légion d’honneur. Pour la pétromonarchie la plus puissante, fini le temps de Lawrence d’Arabie et les accords de Quincy. Néanmoins, si les Saoudiens mettent fin unilatéralement aux accords américains se serait un bouleversement dans l’équilibre des forces et surtout dans l’échiquier actuel de la géopolitique mondiale est c’est exactement ce qui ce semble en train de se confirmer. L’Arabie-Saoudite cherche a acquérir son indépendance et ses relations avec les RRICS, mais la vengeance de l’administration américaine sera inéluctable. Si la CIA continue à travailler depuis 1947 laissons derrière elle plus de 70 ans de coup d’États, elle va certainement préparer des coups adamantins à la monarchie Wahhabite; car les puissances ne peuvent pas tolérer quand ils sont au sommet de la pyramide mondiale et on détectés le début de leur fin presqu’îles se mettent justement à tolérer en termes de contestation de leurs puissances. Pourtant, au fil de l’histoire les américains ont tolérés le régime saoudien à la foi autocratique et théocratique soutenant leurs guerres au Yémen, leurs présences en Libye, au Sahel, en Syrie, et en Afrique. A travers ce constat, la CIA a toutes les analyses dont elle a besoin pour la monarchie en terme d’influence et de déstabilisation (analysé, influencé, agir) et c’est-ce qui peut se concrétiser à mi ou à moyen terme. Donc, un changement de régime sera imminent en Arabie-Saoudite. Ce scénario n’est pas un cas isolé mais la continuité de la prééminence américaine à travers le monde. Enrico Mettei ( Italie), celui qui a inventer le terme des "trois sœurs" à disparu dans un accident d’avion quand il a voulu sortir du cartel de l’industrie pétrolière américaine. Christophe de Margerie, PDG de Total sollicitant une bonne coopération entre l’Europe et la Russie sa disparition en 2014 en Russie reste encore non élucidé.
La fin du système de Bretton Woods a certes favorisé un développement sans précédent de la finance mondiale et de la spéculation, les États ont dus se rendre à l’évidence, ils sont largement impuissants face aux fluctuations des devises. Le dollar, lui à certes perdu son rôle de pivot du marché des changes, mais il n’a jamais été aussi central. Quand à l’euro, il est le résultat du sursaut des Européens à la mort de Bretton Woods.
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA
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