En
Algérie, les jours du régime sont comptés. Désormais des hommes nouveaux vont
tenir en main les destinées du pays. Il n’y a point en Algérie d’autorité
supérieure à la loi. Le prochain président ne règne que par elle, et ce n’est
qu’en vertu des lois qu’il peut exiger l’obéissance. Après ses soulèvements
populaires, nous avons rapidement passé de l’esclavage à la liberté, Tout
Algérien peut parler et écrire, imprimer librement.
Ils ont
trouvé leur expression retentissante dans leur passé historique, désormais, les
réclamations des Algériens, fondées sur des principes solides et
incontestables, ne pourront que tourner au maintien de la Constitution et au
bonheur de tous. Croyance optimiste dans la toute-puissance de la raison, bien
conforme à l’esprit du peuple Algérien. La nation sera souveraine, tous les
Algériens, soit personnellement, soit par leurs représentants auront droit de
concourir à sa formation et garantir la souveraineté nationale. La séparation
des pouvoirs sans laquelle il n’est point de Constitution sera le principe de
générations futures. Tous les Algériens, quels qu’ils soient, auront droit de prétendre
à tous les degrés de représentation, devant laquelle tout privilège, toute
exception doivent disparaître. Nous allons vivre dans une Algérie, ou la souveraineté résidera dans le peuple et dans tous les
individus du peuple. Chaque individu a donc droit de concourir à la loi par
laquelle il est obligé et à l’administration de la chose publique qui est la
sienne. Les institutions politiques nouvelles n’auront d’autre but que
d’assurer le règne paisible des Algériens victorieux contre tout retour
offensif de la dictature, comme contre toute apparence monarchique dictée par les despotes du Golfe.
LAKHDAR- BRAHIMI : UN STRATÈGE DU COMPLOT
Dépêché
par les Émirats-Arabes-Unis, l’Arabie-Saoudite et les Etats-Unis, sont but et
d’écraser l’expression de la contestation et la consolidation du clan
présidentiel. Sachant que la fusion des structures du parti unique à l’appareil
d Etat, la partidarisation et la politisation des institutions publiques, au
moyen de mécanismes clientélistes, avaient conduit à la concentration des
pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et électoral autour d’une grappe de mafieux. Depuis 2013, en corollaire de
l’hétéronomie des différents forces occultes, un schéma répressif s’est peu à peu
instauré jusqu’à se systématiser. A une répression ciblée et judiciaire
d’opposants ou d’organisations politiques s’est ajoutée la répression des
journalistes, des magistrats et d’autres intellectuelles. Érosion des institutions
démocratiques, captures des espaces de participation politique et
délégitimation du régime sont les trois éléments qui vont contribuer à
l’embrasement. Depuis les dernières manifestations du 15 mars, tout dialogue
avec le régime est bloqué et les espoirs d’une sortie politique de la crise
s’amenuisent.
Le
diplomate conspirationniste change de rhétorique et négocie avec l’institution militaire et des
instances internationales pour une médiation de route pour un coup d’Etat avec l'autre diplomate Ramdan Lamamra. Après avoir intervenus pour les régimes en Irak, en Syrie, en Afghanistan, au Yémen, en Egypte et même en Libye, les deux diplomates de l’apocalypse avait étaient mandatés pour déstabiliser le
pays et maintenir le clan de Bouteflika au pouvoir.
MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA
Afin de mieux comprendre l'histoire de l’Algérie, il faut lire également les autres analyses publier par notre site.
RépondreSupprimer