Il fut une époque, ou la dictature en Algérie a favorisée l’asservissement totale du peuple au nom de la légitimité
révolutionnaire et le FLN de la terreur. Depuis l’aube de indépendance du
pays, le régime continue d’étendre son emprise ou sont en partie remplacés par
des réseaux criminels plus spécialisés. Comment reprendre le contrôle d’un pays rongé
par la corruption, ou la mafia politico-financière use de la brutalité en suivant
une stratégie de terreur ? Le peuple a tranché en coupant la tète de l’hydre
ses tentacules et tuant aussi la bête.
Plus de 400 enquêtes judiciaires sur des faits de corruption
avérés et de transfert illicite de capitaux vers l’étranger sont engagées par
la justice algérienne à l’encontre de plusieurs hommes d’affaires, tous frappés
par la mesure d’interdiction de quitter le territoire national (ISTN).
Soupçonnées de crimes économiques et financiers, certaines de ces personnalités
ont déjà été auditionnées par les brigades et les sections économiques et
financières relevant de plusieurs corps des services de sécurité. Certaines de
ces enquêtes ont été confiées à la Section de recherche de la Gendarmerie
nationale (SRGN) de Bab-Jedid (Alger) qui travaille, par ailleurs, en
coordination avec les autres services de sécurité pour tenter de cerner les
contours de ces faits gravissimes. Selon nos sources, d’autres personnalités,
notamment dans les milieux financiers et des affaires, ont été frappées par
l’ISTN à caractère conservatoire, comme l’avait indiqué le procureur de la
République près le tribunal de Sidi M’hamed et qui avait procédé à
l’application des dispositions de l’article 36 bis-1 du code de procédure
pénale. Selon des indiscrétions, certaines personnalités de l’oligarchie
seraient touchées par plusieurs affaires, dont la surfacturation, la fuite de
capitaux, la corruption, le non-remboursement de crédits bancaires, le
blanchiment d’argent, le délit d’initié dans l’octroi des marchés et les
fausses déclarations... Lundi, une copie de la liste des personnalités frappées
par l’ISTN a été transmise par le parquet général aux procureurs de la
République, aux procureurs généraux et aux présidents des chambres chargés de
traiter les affaires de corruption et de transfert illicite de capitaux vers
l’étranger. Selon nos sources, la justice a, d’ores et déjà, ordonné la confiscation
de tous les documents de voyage, comme elle a ordonné le gel de lettres de
crédit au profit de ces personnalités durant la période de l’instruction
judiciaire, d’autant, révèlent nos sources, que des cadres des institutions
financières et bancaires sont concernés par l’ISTN à caractère conservatoire
pour les besoins de l’enquête. Aussi, indiquent nos sources, plusieurs
directeurs exécutifs, des DG et des P-DG d’entreprises publiques et privées
sont frappés par la même mesure. Certains, qui détiennent par ailleurs des
comptes bancaires en Suisse, en France, au Royaume-Uni, en Italie et en
Espagne, seront présentés devant le juge d’instruction pour transfert illégal
de devises. En ce sens, d’importantes mesures et décisions ont été prises par
la justice pour accélérer les investigations en offrant tous les moyens
adéquats pour faciliter aux enquêteurs spécialisés le travail sur le terrain. À
ce propos, d’importantes dispositions ont été prises au niveau des tribunaux
pour sécuriser la présentation des personnalités concernées devant les chambres
d’instruction, alors que d’autres dispositions, dont nous ignorons pour le
moment la nature, seront prises dès aujourd’hui. Selon nos sources, tous les
outils et mécanismes légaux seront mis à contribution pour faire la lumière sur
les scandales financiers et économiques qui ont ruiné l’économie du pays. Il
s’agit, entre autres, de l’Inspection générale des finances et de la Cour des
comptes qui seront, probablement, sollicitées, dès aujourd’hui, par la justice
et les enquêteurs.
57 ans aprés l' indépendance, les ennemis du peuple Algériens ont tiré leurs puissances des dimensions relationnelles avec la sphère institutionnelles. Une mafia reconnu comme un anti-Etat ou un Etat dans l'Etat. Cette stratégie immonde a conduit le peuple à l'explosion. Cela a été lourd de conséquences pour le pays, mais la justice et l'armée ont trouvés une stratégie d’ensemble afin d'éradiquer à jamais ses pratiques hérités d'un régime oppresseur, tout en rongeant ses assassins dans la poubelle de l'histoire.
MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA
La fin d'un régime est désormais mis dans la poubelle de l'histoire. Les ennemis du peuple seront bientôt jugés pour leurs crimes. L'Algérie a enfin pris son destin en main pour une deuxième république fondée sur des lois solides et la séparations des pouvoirs. Désormais, une nouvelle destinée glorieuse se redessine pour les générations futurs.
RépondreSupprimer