Face aux ambitions régionales de
l’IRAN, et l’accession à une capacité nucléaire militaire, le Moyen-Orient
aurait-il ses propres défenses, et une prolifération plus large. Certains pays
Arabes sunnites, a commencé par l’Egypte et les Emirats et l’Arabie Saoudite se
sentent menacées par l’hégémonie régionale Iranienne.
Dans le monde Arabe, du Moyen-Orient
ou du Maghreb, treize pays ont relancé leur intérêt pour l’énergie nucléaire
civile. Cependant à ce jour, il n’existe aucune centrale nucléaire en
fonctionnement. Les pays du Golfe, en raison de la rivalité régionale avec
l’Iran et la crainte d’une montée en puissance du chiisme, pourraient être à
leur tour tentés d’acquérir l’atome nucléaire. Après la guerre de 2006 entre le
Hezbollah et Israël au Liban, les six pays du CCG (conseil de coopération du
Golfe) annonçaient un projet commun de cycle d’enrichissement d’uranium. Depuis
aucun pays de la zone n’ait souscrit à des mécanismes de contrôles, comme le
protocole additionnel de l’Agence internationale de l’énergie
atomique(AIEA).Pour les experts cette crainte de prolifération est écarter, car
Washington et d’autres alliés fournissent déjà la sécurité suffisante pour
rendre la tentation inutile. C’est pourquoi les américains déploient des
missiles et des navires militaires supplémentaires dans le Golfe.
LA FILIÈRE NORD- CORÉENNE
En 2007, les révélations concernant
un réacteur secret en Syrie bombardé par Israël a prouvé l’existence de la main
tendue de la filière nord-coréenne de prolifération nucléaire. Pour les
occidentaux, le principal fournisseur clandestin était le réseau du Pakistanais
« Abdul Qadeer Khan », qui avait alimenté les programmes Libyen et
Iranien. En 2010 l’AIEA indique le site d’AL-Kibar situé dans le désert de la
Syrie pouvait être un réacteur nucléaire en construction. Deux années avant (2008),
les services de renseignement avaient révélé que le réacteur Syrien était du
même type que celui en Corée du Nord. Il s’agit d’un complexe qui fournit du
plutonium pour les armes nucléaires. La Syrie et la Corée du Nord avaient déjà
mis un programme balistique, mais Israël aurait décidé de le détruire avant
qu’il ne devienne opérationnel.
ISRAËL DÉFEND SON NUCLÉAIRE
Selon les experts de l’association
américaine Arms Control, l’Etat hébreu possède 200 têtes nucléaires. Les
missiles balistiques « Jericho-2 » ont une portée d’environ
1500km ; Israël a acheté des missiles de croisière (portée 120km) aux
Etats-Unis, et les deux pays ont un projet commun pour développer des missiles
intercontinentaux. Selon les mêmes sources, l’état hébreu dispose d’une flotte
d’avions de combat F15et F16 ayant une capacité nucléaire. Enfin cinq
sous-marins à propulsion de classe Dolphin ont été achetés à l’Allemagne, selon
d’autres sources, les Dolphin israéliens ont été modifiés pour emporter des
missiles à tête nucléaire. Malgré les conflits interconfessionnels et la
fragilité de la région, l’Etat Hébreu n’a jamais admis la possession de l’arme
atomique, et persiste à défendre ça doctrine de dissuasion.
L’ARSENAL PAKISTANAIS ET INDIEN
Si la Corée du Nord défie l’occident
et démontre sa capacité atomique, l’arsenal Pakistanais a chaque nouvelle
flambée de violence fait trembler New Delhi comme Washington. L’unique Etat
musulmans à posséder la bombe, aux côtés de l’Inde et de la Chine, le Pakistan
fait partie de ce trio d’Etats asiatique dotés de l’arme atomique. Depuis 1972,
lors de la défaite infligée par l’Inde lors de la guerre du Bangladesh,
Islamabad s’est lancé dans l’aventure nucléaire. Les scientifiques Pakistanais
ont appris à maîtriser, auprès de partenaires européens, la technologie de
l’enrichissement de l’uranium. Mais sur les plans de la bombe et les missiles,
se sont les chinois qui ont assisté et donner le coup d’envoi pour le Pakistan.
En 1998, le pays devient officiellement nucléaire, la quête de la parité nucléaire
avec New Delhi, le rival historique, est au cœur de la stratégie militaire
d’Islamabad. Le Pakistan jouit d’un potentiel de 90 à 100 armes nucléaires,
l’expansion a été doublés par six ses dernières années. Dans ce pays la
sécurité de l’arsenal fait l’objet de toutes les attentions, le pire serait
s’il tombe entre les mains d’Al-Qaïda. L’inde qui n’a signé ni le traité de non-prolifération
nucléaire(TNP) ni le traité d’interdiction complète des essais nucléaires(CTBT)
a eu l’appui de Washington qui a signé un accord de coopération nucléaire avec
l’Inde, suivi par Moscou et Paris.
LE TNP ENTRE PROLIFÉRATION ET DÉSARMEMENT
L’apparition de la tricherie à
l’intérieur des traités est très inquiétante, affaibli par les crises, le TNP
reste tributaire de nouvelles dynamiques. Dans un tel monde ou tout est permis,
la dissuasion nucléaire peut mener à l’anéantissement globale. En clair si le
nombre d’Etats dotés d’armes nucléaires s’accroit, la paix internationale sera
en danger. Selon les estimations pour la
recherche stratégique(FRS),
1 : les Etats-Unis auraient environ 9400 têtes, dont 5200 en service,
Premier essai en 1945.
2 : La Russie possède environ
13000, dont 4800 en service, premier essai en 1949.
3 : La Chine posséderait entre
300 et 500 tètes premier essai 1964.
ISRAËL : de 80 à 100 têtes
France : 300 têtes
Royaume-Unis : 200 têtes
L’Inde : de 70 à 90 têtes
Pakistan : de 80 à100 têtes
Corée du Nord : 15 têtes
nucléaires
Les Etats-Unis et la Russie
détiennent 90% de l’armement nucléaire stratégique mondial.
Selon toujours les estimations le
nombre de têtes nucléaires dans le monde a atteint le chiffre de 23000, depuis
deux décennies le paysage nucléaire mondial s’est complètement transformé. Les
Etats –Unis entendent bien rester leader dans le monde politico-militaire, mais
le monde nucléaire a déjà « basculé vers l’Asie ». Le centre de
gravité géopolitique se déplace de l’Atlantique au Pacifique entraînant avec
lui les enjeux de l’avenir : prolifération nucléaire, matières premières,
et surtout l’équilibre démographique.
LES MENACES DES ARMES CHIMIQUES ET BIOLOGIQUES
Les armes biologiques sont des
systèmes permettant de disperser des agents biologiques, naturels ou
génétiquement modifiés, ou des toxines. Ces armes peuvent causer la mort chez
l’homme (peste, variole, et autre virus) mais aussi exterminé la faune et la
flore. Durant la guerre froide, l’union soviétique et les Etats-Unis ont suivi
d’importants programmes offensifs. Les pays d’Europe durant la première guerre
mondiale, se sont dotés de programmes biologiques offensifs. Si l’intérêt
stratégique des armes biologiques est discuté, le risque de prolifération
subsiste. Pour le moment, aucun pays n’admet avoir un programme offensifs ou
détenir des stocks d’armes biologiques, selon les experts, des soupçons pèsent
sur certains pays sans que des preuves aient été présentées. Parmi ses pays ont
peut citer (la Chine, la Corée du Nord, l’Egypte, l’Iran, la Russie, la Syrie,
Taiwan, l’Inde, le Pakistan, et le Soudan).La lutte contre la prolifération est
bien d’actualité, mais les mécanismes de vérification sont vulnérables et tous
les négociations engagées ayant échoués.
LES PAYS SUSPECTS
1-Parmi les pays qui sont soupçonnés
de détenir l’arme chimique en peut citer :
-la Syrie- Israël-l
‘Iran-Egypte-Corée du Nord-la Chine-Russie Etats-Unis.
2-pays qui poursuivent les
recherches :
Arabie saoudite-Birmanie-Algérie-Vietnam-Ethiopie-Pakistan-Taiwan
Le Maroc.
Les Etats parties ayant déclaré des
stocks d’armes chimiques se sont engagés à les détruire, (Corée du Sud-
Etats-Unis-Inde-Irak-Iran-Russie-Albanie), mais il semble qu’ils ne respectent
pas les échéances calendaires fixées, ni les lieux de stockage d’armes
chimiques.
Si la menace a été envisagée dans une
optique inter-étatique et militaire, c’est désormais la menace des séparatistes « Caucase
du Nord » et les djihadistes qui apparaissent préoccupante. Face à
l’absence de preuves, la lutte contre leur développement reste restreinte,
sachant que certains Etats trouvent leur profit pour des raisons géostratégiques, géo économiques et géopolitiques.
Mohammed CHERIF BOUHOUIA
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