mardi 22 mai 2018

GÉOPOLITIQUE/ FRANCE/ FRANCOPHONIE /ENTRE LA DIPLOMATIE LINGUISTIQUE ET LA STRATÉGIE D'INFLUENCE



A l’heure du tout anglais, la défense de la diversité linguistique ferait-elle office de combat politique ? En la matière, la francophonie joue un rôle central. L’enjeu de la défense d’une langue singulière comme le sont toutes les langues se confond avec le respect pour la richesse et la diversité du monde. Les forces à l’œuvre dans notre mondialisation sont du même ordre. L’unité de mesure est devenue la langue. A cheval sur les frontières, elle joue sur la mondialisation, l’accélère et la met en musique. 





Les organisations internationales fondées sur l’usage d’une langue commune partagent bien plus qu’un outil de communication. Derrière ces organisations se profilent également des enjeux à la fois économiques, politiques et potentiellement stratégiques. Le Commonwealth réunit les anciens Etats membres de l’empire Britannique et regroupe près de 2 milliards de personnes, dont une grande majorité à l’anglais pour langue maternelle. L’organisation des Etats ibéro-américains « OEI » compte 24 membres hispanophones auxquels s’ajoutent le Brésil et le Portugal et environ 500 millions de locuteurs de langue espagnole. La ligue des Etats arabes regroupe environ 350 millions de personnes « CPLP » ainsi que l’organisation internationale de la francophonie « OIF » réunissent chacune environ 220 millions de locuteurs. Concernant la francophonie institutionnelle, l’OIF regroupe 75 Etats membres (56 membres et 19 observateurs), répartis sur tous les continents et dont la population totale est de 900 millions d’habitants. Parmi elle, 220 millions de personnes sont définies de façon certaine comme francophones et seuls 32 pays ont le français comme langue officielle. Bien que l’OIF souligne l’importance du critère linguistique, seule est exigée, à savoir la démonstration détaillée d’une situation satisfaisante de l’usage du français. L’OIF dispose de représentations diplomatiques auprès des Nations-Unies à New York et à Genève, auprès de l’Union Africaine à Addis-Abeba et aussi à l’Union Européenne à Bruxelles. La francophonie est répartie sur les cinq continents de telle sorte que la connaissance et la pratique de la langue française réunissent des personnes vivant dans des pays parmi les plus riches de la planète (France, Suisse, Belgique, Canada) et aussi dans des Etas les plus pauvres (Haïti, Mali etc..).

L’EMPREINTE DE LA LANGUE FRANÇAISE

Produit de l’histoire, cette large empreinte géographique épouse, à peu de choses près, les contours de l’ancien Empire colonial français. La colonisation n’a pourtant jamais fait du legs linguistique l’un de ses buts, c’est a posteriori que les populations auxquelles avait été imposée la langue française se sont approprié cet idiome et ont forgé le concept de francophonie tel qu’on le  connaît actuellement. Alors que le terme francophonie apparaît pour la première fois à la fin du XIX siècle, sous la plume du géographe Onésime Reclus, il faudra attendre le milieu du XX siècle et les mouvements de décolonisation pour voir le mot s’imposer et se gonfler d’un sens politique jusque-là absent. On doit aux nombreuses figures littéraires qui ont alimentés et soutenus ces mouvements d’avoir donnés à la francophonie un contenu à la hauteur de l’histoire dont elle est issue.

L’INSTITUTIONNALISATION DE LA FRONCOPHONIE


Après la décolonisation, alors que l’indépendance nationale commande de rompre avec l’ex-puissance coloniale, la langue française va demeurer un lien culturel entre les différentes communautés concernées. Par-delà les intérêts économiques et stratégiques qui vont continuer à pervertir les relations entre la France et l’ensemble des Etats nouvellement souverains, la langue devient un terrain d’entente pour poursuivre une coopération plus  apaisée. L’organisation internationale de la francophonie est créée en 1970 sous l’impulsion de Senghor, des présidents Tunisiens et Nigérien, Habib Bourguiba et Hamani Diori, ainsi que du prince Norodom Sihanouk du Cambodge. Les quatre pères fondateurs de la francophonie institutionnelle, souhaitent que cette institution vienne fédérer la francophonie non seulement derrière le partage d’une langue et de sa promotion, mais également par  des valeurs reconnues comme commune à l’image de la défense du principe de diversité culturelle. A notre époque, l’OIF en sera le laboratoire et encouragera la coopération entre les Etats membres dans les domaines de l’éducation, de la culture, et la promotion d’un mode de développement plus  durable (comme l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, le Nigéria, le Mali etc..). Elle se présente en outre comme une organisation garante du multilinguisme, à la fois par le respect de la situation de diglossie dans laquelle se trouve une grande partie des locuteurs francophones dans le monde et son opposition à la tendance à l’uniformisation linguistique mondiale, à l’œuvre à travers la généralisation de l’anglais comme langue des échanges internationaux.  

APPRENTISSAGE ET RAYONNEMENT DU FRANÇAIS DANS LE MONDE

Environ 120 millions de personnes apprennent le français dans le monde, dont la moitié comme langue étrangère. L’enseignement est à la fois dispensé par les systèmes scolaires et universitaires des pays et par des réseaux étatiques ou non gouvernementaux, comme l’Alliance française. Une très grande part de ces apprenants (50%) se trouve en Afrique Subsaharienne et dans l’Océan Indien, où la progression de leur nombre est la plus forte depuis deux décennies. L’OIF dispose de quatre opérateurs de la francophonie qui lui sont directement rattachés. L’Agence universitaire de la francophonie (AUF), l’Université Senghor, institution de troisième cycle basée à Alexandrie et chargée de former les cadres Africains, l’association internationale des maires francophones ( AIMF) et la chaîne de télévision TV5. Cette dernière est une chaîne internationale en langue française diffusée sur les cinq continents et regardée chaque semaine par 55 millions de téléspectateurs uniques. La chaîne France 24 ainsi que la station radio RFI diffusent elles aussi dans le monde entier. Internet est aussi un vecteur important de la francophonie, d’où le français est la troisième langue d’internet, avec 6% des pages Web disponibles en français. Enfin, l’Alliance française, créée en 1883, est l’un des plus vieux cadres de promotion de la francophonie. Ses principes constitutifs valorisent la mission universelle de la langue française, le respect de la civilisation et le culte de l’amitié internationale. Achevé en Afrique, le tour du monde des principales langues nous ramène à deux langues internationales, l’anglais et le français. En Europe, le Latin a joué ce rôle jusqu’au XVII siècle, après quoi le français a pris la relève. Quoi qu’il en soit, l’acte final du congrès de Vienne (1815), consacrant la défaite de la France, fut rédigé uniquement en français, langue des diplomates par excellence. Né dans un contexte purement européen, le rôle international du français se mondialise ensuite parce que l’influence européenne devient mondiale. La concurrence de l’anglais se fait sentir quand le centre de gravité européen se partage entre l’Europe elle-même et les Etats-Unis, c’est ainsi que le traité de Versailles (1919)  est rédigé dans les deux langues, à la demande du président Wilson. L’anglais affirme sa prééminence dans la seconde moitié du XX siècle. Cela tient bien sûr à l’influence économique et culturelle des américains et aux relais qu’assurent l’ex-empire des Indes et les nombreux autre pays anglophones. Mais au fil du temps, face à l’hégémonie barbare des Etats-Unis et son soutien à l’oppresseur israélien, le monde arabo-musulman et le reste des pays qui luttent pour la liberté, tournent le dos à toutes innovations venues des Américains. Dans ce contexte, si la référence à la francophonie ressemble parfois à un combat d’arrière-garde, les défenseurs de la francophonie et, en premier lieu les Etats membres de l’OIF, ont été les plus fervents acteurs du principe de diversité culturelle au sein des instances internationales. La consécration de ce principe a été obtenue le 20 octobre 2005 lorsque que fut adoptée par l’Unesco la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Quelques rares Etats ayant refusé de signer. Loin de se réduire à la défense d’une seule langue, et sans se positionner en concurrence avec le modèle de globalisation anglophone, la francophonie prône le partage de la langue comme tremplin à l’échange culturel, à la coopération internationale et à la liberté. Dans les ex-colonies françaises, notamment en Afrique du Nord, « Algérie, Maroc, Tunisie », en Afrique de l’Ouest «  Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal »  en Afrique central « Cameroun, Gabon, Congo RDC, Madagascar ». La multiplication des francophones Africains par l’effet combiné d’une scolarisation croissante et d’une démographie particulièrement dynamique suscite l’enthousiasme des uns et les critiques des autres notamment les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Mais  le combat pour la francophonie sonne, de la sorte, comme le combat pour la diversité et la démocratie dans le monde.

SOUVERAINETÉ ET INFLUENCE/ OU LE SOFT POWER DU PRÉSIDENT MACRON

La francophonie, son renouveau industriel et sa capacité d’innovation, se place dans le concert international. Comme l’exprime très bien le président Macron, «  il s’agit de notre statut hérité de l’histoire, celui d’une puissance, porteuse d’idées. La France a une influence dans le monde de par sa capacité normative et de production d’idées, dans le champ économique, social et culturel ». Nous retrouvons bien évidemment ce qui concerne les lumières, les droits de l’homme, mais aussi les institutions, la puissance militaire, la démographie- facteur qui n’est pas anodin sur un continent vieillissant comme l’Europe, la géographie, les territoires insulaires et les idées politiques. Pour Macron,  Tout cela constitue l’ADN de l’influence de la France, et que la francophonie n’est l’ennemi d’aucune langue, mais un acteur actif du plurilinguisme. Bref, la francophonie est enfin redécouverte. Elle est un atout pour les entreprises, de l’action militaire et de protection de l’Europe. Dans le monde, elle est le vecteur de la dimension disruptive de la révolution d’influence que la France met progressivement en place au service de sa résilience. En janvier dernier, le château de Versailles réunit 140 grands patrons internationaux pour l’événement de l’influence française dans le monde, ce qui constitue en quelque sorte le leader d’une influence retrouvée. La volonté d’Emmanuel Macron d’influer sur l’évolution du monde intervient dans un moment de ruptures, de conflits, d’imprévisibilités favorables aux influences, notamment à la production d’idées et à l’affirmation de valeurs. A travers la diplomatie de Macron,  il est primordial de repenser la mondialisation  à travers les valeurs de liberté, de justice, d’équité, de droit individuel, de partenariat mondial pour l’éducation, en somme il a dessiné une vision de partage. Par-contre, dans un contexte de guerre économique mondiale, et alors que le lobbying a longtemps véhiculé une image négative de la France, comment doivent se positionnent les acteurs économiques français en termes d’influences par rapport à la concurrence internationale ? Autrement dit, comment les acteurs français se redéfinissent-ils dans l’univers de guerre informationnelle et de post-vérité, univers au sein duquel les faits ont moins d’importance que les opinions ?  A long terme, définir les stratégies d’influences adaptées et résolument offensives devient urgent. Enfin, pour comprendre l’action culturelle française à l’étranger, il est intéressant de se pencher sur les documents relatifs aux travaux de la loi de finance 2018. Chaque ministère a du préparer des documents de politique transversale. L’un d’entre eux s’intitule «  assurer le rayonnement de la France » et couvre les différents acteurs traditionnels de la représentation et de l’influence, à savoir les ambassades, les centres culturels, et les alliances françaises. Cependant, il va falloir faire des choix, car la France n’a plus la capacité d’être présente dans le monde entier.

LE DÉFI DE LA FRANCE FACE A LA CHINE ET L’INDE

L’Europe est-elle menacée par l’entrée tonitruante de l’Asie sur la scène universitaire mondiale ? A la domination Occidentale succède une organisation multipolaire. L’Asie, est davantage tournée vers les Etats-Unis que vers l’Europe. Le risque, pour celle-ci, est de devenir un partenaire secondaire. En 2020,  40% des 204 millions d’étudiants de l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)  et du G20 viendront de la Chine et l’Inde. Les Etats-Unis et l’Union Européenne ne pèseront plus que pour un quart du total, autrement dit, la matière grise passe à l’Est. Selon une note de l’OCDE, il y a dorénavant davantage de diplômés de l’enseignement supérieur dans les pays du G20 non membres de l’OCDE (Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Brésil, Chine, Corée du Sud, Russie, Inde, Indonésie) que dans les pays appartenant au G20 et à l’OCDE (Allemagne, Australie, Canada, Etats-Unis, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Unis, Turquie), la bascule a eu lieu lors de l’année 2012. Dans un contexte global ou le nombre total d’étudiants aura doublé dans le monde entre 2000 et 2020, la perte de leadership de l’Occident révèle surtout de manière éclatante l’essor de la Chine et l’Inde. En matière d’enseignement supérieur, la progression de la Chine est très spectaculaire, le nombre d’étudiants, d’universités et de publications scientifiques a, en quelques années, explosé. Selon l’OCDE, ce dernier indicateur a progressé de 17,5% entre 2000 et 2010, contre 2,5% au niveau mondial et 1% pour les Etats-Unis. L’essor en Chine s’est opéré au début des années 2000, l’élément déclencheur est l’intégration des pays émergents, comme la Chine, l’Inde et l’Indonésie, à l’économie mondiale. Autre phénomène observé, la part des étudiants asiatiques explose, là aussi, de 37% du total en 2010, leur part pourrait passer à 70% en 2025. Leur première destination reste aujourd’hui les pays de l’OCDE, mais l’Asie cherche à devenir aussi une région d’accueil, ce qui serait une révolution. Affirmant ainsi son «  soft power », la Chine s’est fixé pour objectif d’accueillir 600 000 étudiants internationaux par an d’ici à 2020.  Pour les spécialistes des projets de l’OCDE,  le grand basculement des diplômés, prendra beaucoup du temps avant qu’elle soit engloutie par la vague Asiatique. La France dresse aujourd’hui des passerelles avec l’Afrique et dans d’autres continents. Sachant que les diplômés des pays de l’OCDE sont désormais moins nombreux que ceux venant des nouvelles puissances économiques. Certains pays émergeants, comme la Chine et l’Inde, entendent jouer leur rôle sur la scène universitaire mondiale.  

FRANCE/ ALGÉRIE : DES VALEURS COMMUNES POUR UN PARTENARIAT D'AVENIR

L’Algérie, reste et se perçoit comme une puissance régionale moyenne ; La France, avec son siège permanent au Conseil de sécurité et son réseau diplomatique universel jouit d’une position mondiale que l’Algérie n’a pas. Cependant, les relations entre les deux pays, autrefois tendues par plusieurs questions, sont désormais normalisées. Ils partagent des visions stratégiques, et des intérêts très proches, et face à des défis communs ( Mali, Libye, Sahara Occidentale),  ils seront amenés à renforcer leur partenariat dans les années qui viennent. Ils pourront, pour cela, s’appuyer sur les nombreux forums et partenariats bilatéraux et multilatéraux qui existent aujourd’hui. Les jeunes se rendent de plus en plus en France pour leurs études. La part des étudiants Algériens explose, plus de 26 000 étudiants sont actuellement en France. Et dans le cadre d’une réforme mondiale du réseau culturel et de coopération du ministère français des Affaires étrangères et Européennes, les centres culturels français (CCF) et les services de coopération universitaire, éducative, linguistique et culturelle de l’Ambassade de France ont fusionné pour devenir l’Institut français d’Algérie (IFA), qui chapeaute actuellement cinq antennes (IF Alger, IF Annaba, IF Constantine, IF Oran, IF Tlemcen,  et bientôt celui de Ouargla et Béchar). Dans le Sud de l’Algérie, ou des centres culturels américains existent déjà, mais restent désertés par les étudiants, à cause de l’hégémonie de Donald Trump et du conflit Israélo-palestinien. En se sens, en décembre dernier, Emmanuel Macron déclarait lors de la visite du premier ministre Israélien à Paris que la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël n’était pas conforme au droit international et appelait son hôte à faire des gestes courageux envers les Palestiniens, à commencer par le gel de la colonisation. Cette position de la France à l’égard du conflit, engendre une alerte sur les conséquences de la poursuite de l’attitude américaine et israélienne, sur les conséquences de l’absence de toute perspective d’espoir pour la paix dans la région. Et surtout la montée continue des opinions, des sociétés arabes dans la frustration et la haine, et les Algériens ont très bien compris le message.  A ce titre, le fait que l’actuel président de la république française bénéficie d’un effet de curiosité et d’intérêt international indéniable constitue un atout pour se faire entendre.




Pour l’Afrique, Emmanuel Macron, revendique une connivence générationnelle et une relation décomplexée. Reprise plusieurs fois à Ouagadougou, la formule « je suis de la génération » sert adroitement pour asseoir son propos sur la rupture. « Je suis d’une génération de Français pour qui les crimes de la colonisation européenne sont incontestables et font partie de notre histoire ». « Je suis d’une génération ou on ne vient pas dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire, quelles sont les règles de l’Etat de droit, mais ou partout on encouragera celles et ceux qui en Afrique veulent faire souffler le vent de la liberté et de l’émancipation ».  Désormais, l’Afrique n’a personne à rattraper. Elle ne doit plus courir sur les sentiers qu’on lui indique, mais marcher prestement sur le chemin qu’elle se sera choisi.

MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA
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    Selon l’OIF, il y a dans le monde environ 220 millions de francophones, c’est- a dire de personne sachant lire et écrire en français. Il est estimé qu’en 2050 le nombre de francophones s’élèvera à 700 millions de personnes et que plus de 90% des jeunes francophones âgés de 15 à 30 ans se trouveront en Afrique.
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   Forum mondial de la langue française : Le premier forum a eu lieu en 2012 pour faire réfléchir la société civile et notamment les jeunes de 18 à 30 ans sur la place de la langue française dans le monde
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   Jeux de la francophonie : ils ont lieu tous les quatre ans et regroupent plusieurs jeunes artistes et sportifs des 77 Etats de l’OIF
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    Agence universitaire de la francophonie (AUF), associations de 782 établissements dans 98 pays.
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      Université Senghor : université internationale de langue française au service du développement des pays africains.
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      Alliance française : réseau ayant pour but la promotion de la langue et des cultures françaises et francophones. Afrique : 38 pays, 129 alliances françaises et 83 163 étudiants, Asie-Océanie : 30 pays, 78 alliances françaises 88 801 étudiants. Europe : 33 pays 354 alliances françaises, Amériques : 35 pays, 407 alliances françaises, 205 803 étudiants. 
  
      Les langues étrangères pour les Européens de demain: Français, Allemand, Espagnol, Chinois, Russe, Italien.
      
   Principales langues de la planète, jouant un rôle international ( dont langues officielles de l'ONU) : Anglais,  Français, Espagnol, Chinois, Arabe, Russe, Portugais, Japonais, Allemand.   







  
  


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