Au XIX
siècle, l’Afghanistan est l’objet d’une lutte d’influence entre la
Grande-Bretagne et la Russie, intitulé le grand jeu. Le roi Mohammed dahir Chah
intronisé 1933- 1973, est assassiné avec toutes ça familles par son cousin
Mohammed Daoud Khan, ce dernier accédera au pouvoir de 1973 jusqu'à 1978. Nour
Mohammed Traki, qui avait tissé des lien avec le régime de Moscou prendra le
pouvoir, durant la même année, il sera à son tour assassiné par son premier
ministre Hafidh Allah Amine. Qui a son tour fut assassiné après avoir fait
appel aux Russes en 1979 afin de colonisé l’Afghanistan.
La Grande-Bretagne fait de l’Afghanistan à la
fin du XIX siècle un semi protectorat. En 1893, la ligne
« Durand », qui définit
toujours la frontière du pays avec le Pakistan, en fait un Etat tampon entre
l’Empire des Indes et l’Empire de Russie. Cet accord ampute une partie du
territoire de l’Afghanistan au profit de ce qui est aujourd’hui la province du
Pakistan. Pour les pseudos-analystes qui ont vendus leurs âmes aux maîtres qui
les instrumentalisent, depuis les accords de sykes Picot, ( 1913 et non 1916) qui ont donnés la naissance de l’Etat hébreux,
et le partage du Moyen-Orient, la Grande-Bretagne reste dans les annales de
l’histoire, un venin destructeur du monde musulmans. Au cours de la guerre
froide, l’Afghanistan se déclare non-aligné tout en ayant des relations
étroites avec la Russie dont elle espère un appui dans ses revendications
territoriales face au Pakistan. Pour les analystes qui restent fidèles à leurs
opinions, je déclare et j’insiste que depuis les Tsars, jusqu’au régime
totalitaire communiste, 17 millions de kilomètres carrés et 83 ethnies ont
étaient confisqués par l’hégémonie de ses derniers. L’ex-URSS, dont son
territoire s’étend à 22 millions de kilomètres carré, Staline a travers une
cruauté inouïe, a pu résorber par la terreur les minorités multiethniques et
multiconfessionnelles, d’où 10 millions de ces derniers ont étaient décimés.
Après le coup d’Etat de 1978, deux fractions rivales du parti communiste se
disputent le pouvoir, pour le Kremlin il s’agit d’éviter la chute d’un régime
communiste, fut-il périphérique, au nom de l’irréversibilité du communisme. Au
cours de l’occupation, cette guerre entraîne au contraire la perte de l’Union
soviétique qui s’enlise dans un conflit qui lui fait perdre de nombreux appuis
diplomatiques dans le tiers-monde. Cette guerre sans nom, suscite également
l’hostilité du monde Arabo-musulmans et sera considéré comme l’équivalant de la
guerre du Vietnam pour Moscou. Les Occidentaux et les pays musulmans
soutiennent les Moudjahidines, venus de tout horizon et considérés comme des
combattants de la liberté contre le communisme. Gorbatchev, conscient que cette
guerre est un fardeau, il se retire de l’Afghanistan en 1988, laissant derrière
lui un pays chaotique, livré à l’anarchie et d’affrontements internes opposant
ethnies et seigneurs de la guerre.
LES
PROFONDEURS STRATÉGIQUES DE L’AFGHANISTAN
En 1994,
les talibans étendent leur influence, ce sont des Pachtounes adeptes d’un islam
salafiste et opposé à l’alliance du nord, coalition de non Pashtouns, Tadjiks,
Ouzbeks, Azaras, dirigée par Massoud. Le mouvement de Massoud, sera appuyé par
le Pakistan qui craint de voir l’Afghanistan tomber dans la sphère d’influence
Indienne et qui estime avoir besoin de la profondeur stratégique de
l’Afghanistan. En 1996, les Talibans prennent le pouvoir et en 1998, quatre camps d'entraînements d’Al-Qaïda sont bombardés par les Etats-Unis et Massoud
est assassiné en 2001. Durant le 11 septembre, se sont les attentats contre le
World Trade Center « 1 » qui ont obligé les Américains à conquérir le
pays, après le refus des Talibans de livrer Oussama Ben Laden. Une force
internationale de 70 000 soldats, dont 38 000 hommes américains est
déployée, suivie par un mandat du conseil de sécurité de l’ONU le 20 décembre
2001. Malgré l’opération « enduring freedom » afin d’anéantir les
talibans, les forces internationales se sont retirés et les talibans restent
les maîtres du pays. La défaite de l’OTAN par les Talibans, cela porterait un
coup dur au monde occidental et à l’alliance atlantique engagée pour la
première fois de son histoire dans une guerre terrestre.
LE SOFT
ET LE HARD POWER DE LA CIA ET DU QATAR
L’Afghanistan
représente 92% de la production mondiale d’opium. Début 1990, la CIA afin de
financer ses opérations pour déstabiliser la Syrie et l’Irak, elle a crée un
réseau pyramidale basé sur le trafic de drogue. Les services américains, à
travers leurs sources occultes, ils ont signé un pacte avec la pègre mafieuse
du syndicat lansky. Meyer Lansky était
un mafieux américain, il est né sous le nom de Maier Suchowljansky dans une
famille Juive à Grondo en Biélorusse 1902 et décidé 1983 à Miami. Avec son bras
droit de la mafia américaine Bugsy
Siegel également issue d’une famille juive, Meyer fut surnommé
« Mastermind of the mob ou le cerveau de la mafia ». La CIA, afin de
financer son projet de Hard power « l’opérationnel dans le jargon des
services », et la destruction des instances Étatiques, elle s’est investie
dans l’implantation, la récolte et la transformation de l’héroïne. Soutenue par
ses agents doubles, à savoir l’organisation de (Chalabi et Ghadri) qui étaient
en laissons directe avec le Qatar, cette nébuleuse s’est investie dans
l’acheminement de la drogue vers les Etats-Unis, la France, l’Allemagne,
l’Italie et l’Espagne et autres pays. Ils avaient leurs propres dealers, et
l’argent blanchit était soumis à des sociétés écrans. Ces réseaux opèrent en
collaboration avec les services Pakistanais dans le croisant
fertile l’Afghanistan et le Pakistan,
et aussi en Amérique latine.L'implication du Qatar avec la CIA à favoriser la présence américaine sur son territoire,le financement du philosophe Bernard Henri Lévy dans les
milieux islamistes en Europe, et la
création de la chaîne El-Djazira par la CIA pour détourner l’opinion arabe.
L’Arabie Saoudite, soumise aux américains par le pacte de Quincy, « le
pacte de Quincy a été scellé en 1945 entre Ibn-Saoud et Roosevelt », elle
se trouve actuellement dans une relation de déclin.
Cernée
par les menaces à ses frontières, que ce soit au Yémen ou en Irak. La montée en
puissance d’un Iran nucléaire, qui contrôle déjà quatre pays chiites « Liban, Yémen, l’Irak et la Syrie », et également un voisin Hébreu nucléaire. Les
contours d’un accord sur le nucléaire Washington et Téhéran mettront un terme à
l’ostracisme frappant la monarchie islamique.
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA
Voir également l'analyse de l'implication des services Iraniens dans la vente de la drogue, afin de financé les conflits en Syrie et en Irak.
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