L’Afrique cherche toujours d’apporter
des solutions purement Africaines aux crises qui émaillent le continent. Néanmoins
il reste confronté à la réalité de la géopolitique mondiale et surtout aux
intérêts géostratégiques des grandes puissances aux rationalités complexes. Les
opérations de soutien de la paix sont dictées par les multiples partenaires de
l’Afrique et sont très éloignées des intérêts des Africains.
Cette dépendance multidimensionnelle
vis-à vis de l’extérieur a ruiné les aspirations existentielles des Etats à
apporter des solutions adaptées aux crises multiformes qui enfoncent l’Afrique
dans le chaos. Dans les congrès diplomatiques les Africains proposent des
solutions bien encadrés des crises, seulement ils sont marginalisées voir mal
écoutés, ils sont soumis à une véritable autocratie assourdissante. Afin
d’émerger, ces pays ont mis en place des structures des organes appropriés, des
instruments juridiques adoptés au plus haut niveau de décision continentales
afin de trouver cette légitimité de stabilité, et de sécurité des populations
Africaines.
MALI : QUELS ACQUIS DES FORCES
AUX CRISES
La violence politique se manifeste
par le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) contre des camps de
l’armée malienne, Les revendications portent sur les trois régions de (Kidal,
Gao Tombouctou).Cette exigence remonte à 1963 et a fait surface 1990, il ne
s’agit pas du pacte national signé en 1992, mais d’un contexte régional. Le
MNLA soutenue à l’époque par Kadhafi a pu se procurer de l’armement en
provenance de Libye, l’armée malienne incapable d’enrayer la progression rapide
des forces rebelles a conduit au renversement du président AmadouToumani Touré
en 2012 par un coup d’Etat militaire. Ce renversement n’a fait qu’aggraver la
confusion qui règne à Bamako tout en encourageant la fusion du MNLA avec le
groupe islamiste (Ansar-Dine) ,qui partagent certes les mêmes objectifs
politiques en vue de leur mainmise sur le Nord, mais les deux alliées divergent
et se déchirent, le MNLA est laïc, les Ansar-Dine (regroupement des Touaregs) entend
appliquer la loi islamique sur tout le Mali. Le terrorisme se développe et le
pays devient une poudrière, au nord Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et au
sud le (MUJAO).AQMI, en tant qu’émanation du (GSPC) implanté en Algérie depuis
1996, se serait replié dans le nord avec plus de 2000 hommes. Le MUJAO et
Ansar-Dine font appliquer la charia à Tombouctou et a Gao et pratique les
châtiments tout en détruisant les
mausolées considérés une pratique idolâtre et contraire à l’islam (voire
l’analyse sur l’islam confrérique). Mis 2012 le MNLA est chassé de Gao par le
MUJAO et expulsé de Tombouctou par Ansar-Dine. La communauté Africaine et
internationale, se sont penchés sur le rétablissement de l’ordre
constitutionnel et restaurer l’intégrité territoriale du pays depuis, la
situation a pris des dimensions alarmantes et complexes, l’espace
sahélo-saharien est devenu une zone de criminalité transfrontalière et de
non-droit, sachant que la région est devenue le nid des espions dépêchés par
plusieurs pays (voir l’analyse Maroc-Algérie : le spectre d’un conflit
armé).
LES AMBITIONS DU MAROC SUR LE PLAN
STATEGIQUE
Profitant de sa position
géographique, ainsi que ses liens religieux et également ses atouts économiques
(cinquième puissance économique du continent), la visite officielle du roi en
Côte d’ivoire, au Gabon, en Guinée et au Mali en 2014 confirme cette thématique
géopolitique et stratégique. Depuis 2001, le Maroc intensifie ses relations
diplomatiques dans les sphères économiques et religieuses entre l’Europe et
l’Afrique subsaharienne afin de devenir un acteur influent dans le conflit. Sa
vision est de combler le vide de Kadhafi et surtout se démarquer de son rival
et ennemi potentiel Algérien. Depuis plus d’une décennie « Elmakhzan »
cherche a implanté la doctrine du soufisme confrérique(1) dans l’Afrique de
l’Est, l’ouest et l’Afrique du Nord réputé trop imprégné par les sectes confrériques.
Du point de vue religieux, il est primordial d’insisté sur les fausses
interprétations du Coran et les livres qui expliquent l’authenticité de la
Sunna, sachant éventuellement que dans ce continent l’Etat d’Israël à fournit
10,000 exemplaires du Coran dont les chapitres « Sourates » sont
détournés de leurs sens véridiques en 1961, sans oublier les 50 millions de
faux Corans édités et fournis à travers
tous les pays musulmans, par « BUCH fils ». Ces courants sectaires restent non reconnu par
l’islam sunnite qui les rejettent comme étant hérétique pourtant, la famille
chérifienne adopte le courant Malékite (Coran et la Sunna). Le royaume forme
des imams Africains afin de prêcher ce courant qui, durant les siècles sombres
de l’islam a fait surgir la « FITNA dont les massacres entre musulmans
sont restés une tache sombre dans les annales de l’histoire de l’islam des
lumières. L’Algérie a fait de même afin de contrecarrer l’expansion du Maroc,
tout en faisant de la ville de Tlemcen le phare international du soufisme
confrérique. Cet endoctrinement religieux vise à pallier l’instabilité qui
règne dans le sahel et gagner la confiance de la France et les Etats-Unis qui
ont fait de l’Algérie un partenaire potentiel et une puissance régionale. Sur
le plan économique le Maroc est le deuxième investisseur africain sur le
continent après l’Afrique du sud, en 2013-2014, près de 2,99 milliards de
dirhams sont investie en Afrique, notamment au Mali, la Cote d’ivoire, le Gabon,
le Congo, Mauritanie, Sahara occidentale(voir l’analyse sur le Sahara un peuple
pris en otage) Sénégal, Guinée, Cap-Vert, Benin, Ghana, Guinée-Bissau, Burkina
Faso, Soudan, au total, la banque marocaine du commerce extérieure investie
dans 14 pays en Afrique. Les secteurs visés par Rabat sont : (l’industrie
pharmaceutique, la gestion des ports, le transport aérien, les énergies
renouvelables, l’électricité, l’eau, l’agroalimentaire, les assurances, le
tourisme, l’immobilier, les télécommunications, les logements sociaux, le
cuivre et l’or.) Les ambitions du Maroc visent essentiellement à rétablir une
plaque tournante des investissements en
Afrique, lors de sa visite au Mali en 2014, le roi a signé 17 accords et
conventions malgré l’instabilité meurtrière du pays et s’imposé comme médiateur
potentiel entre l’AZAWAD et le gouvernement Malien. Sur le plan géoéconomique,
diplomatique, et géopolitique, le Maroc cherche a décapité toute ambition
venant de l’Algérie sur le continent afin de conquérir le Sahara occidentale
pour ses richesses inépuisables (voir l’analyse : Sahara
occidentale : un peuple pris en otage.) Si on évoque le Maroc et ( le
miracle Africain), le royaume souffre d’une balance économique déficitaire, des
obstacles de compétitivité et demeure fragilisé par la crise mondiale,
l’obstacle des pays francophones au détriment de l’Afrique anglophone, et
surtout les droits de l’homme dans ce pays, ou les violences meurtrières contre
les immigrés Africains a pris des proportions alarmantes (les violences de
Tanger en 2014), ce qui a provoqué l’indignation des pays Africains et les ONG
des droits de l’homme. Malgré l’épidémie du virus Ebola qui sape chaque jour
des milliers d’âme dans l’Afrique de l’Ouest (Guinée, Libéria, Sierra Leone),
ce dernier est le produit de la mondialisation et les multinationales
pharmaceutiques dans ce continent. L’humanité est passée des armes
conventionnelles aux armes bactériologiques, d’où l’épidémie a connu une
propagation vertigineuse et inquiétante, dont les Etats vulnérables restent
condamnées à leurs sorts. A travers ce tableau machiavélique, les intérêts
l’emportent sur le drame humain, le Maroc continue de sillonné cette zone, tout
en insistant sur l’aspect humanitaire. Cette volonté de Rabat vise à
intensifier les relations avec ses alliés Africains pour la cause du Sahara
occidental.
L'SLAM CONFRERIQUE : UNE REALITE MULTIFORMES
Le soufisme s'est fortement exprimé à travers
la poésie et autres, il est également associé à un phénomène majeur au sein de
cette religion, les Tourouks « Tarika », confréries ou le Maraboutisme. A
partir du XI siècle ses derniers apparurent au Maghreb, en Orient, et surtout
dans les zones de culture Persane. Ils sont bâtis à proximité du tombeau du
fondateur de la Tarika, ils abritent le « Maître » et accueillent tous les
disciples et adeptes qui, après un rituel d'initiation, partagent la pratique
commune. A partir des recherches très approfondies dans ce domaine peu maîtrise
par certains spécialistes européens, on trouve que le Soufisme fut ranimé par
des pratiques de certaines confréries privilégiant l'autorité quasi magique, du
Maître pourvu de la « bénédiction ou la Baraka », donnant naissance à un culte
des saints qui se place comme intermédiaire entre l'homme et Dieu. A partir du
Coran (IX, 31) rien ne permet de déduire l’existence d'individus doués de
vertus de thaumaturges ou d’intercesseurs. Cependant, pour des raisons
politiques (les deux empires coloniaux Britannique et Français ont eu un rôle
primordial au Moyen-Orient, l'Inde, l'Afrique noire, et le Maghreb, on note
également les régimes dictatoriaux postindépendance) dans l’endoctrinement de
la masse populaire qui perpétue le culte des saints. La confrérie fut
l'instrument d'une expansion sans égale en Afrique noire, l'Indonésie, l'Inde,
l'Asie centrale, le Caucase, les Balkans, le Maghreb, la Turquie, et la Chine.
La recherche de l'extase pour elle-même fut aidée par des excitants comme le
Hachich, l'opium, le cat et parfois des feuilles hallucinogènes mélangées à
l'alcool. La dévotion à (EL-khidr) considérée comme un être surnaturel
symbolise le guide spirituel. Les confréries au fil du temps, renforcèrent et
légitimèrent un ordre social dans les régions ou elles acquirent de l'influence.
Elles purent ainsi devenir des outils politiques permettant à des lignées de
notables, à des réseaux, à des chefs tribaux, de conforter leur pouvoir et leur
influence avec la Caution d'une légitimité religieuse. Au gré de l'histoire,
les confréries ont ainsi été mises en cause et farouchement combattues aussi
bien par l'Islam orthodoxe que les musulmans réformateurs (XIX et XXe siècle).
LES PRINCIPALES CONFRERIES
1 EL Kadiriya
Désignée du nom de son inspirateur Mouhyadin
Abd Al- Kader Al-Jilani (1078-1166), né dans la région du Jilan en Perse, il
s’installa à Bagdad est se converti au soufisme prônant l'ascétisme et la
recherche spirituelle. Son manuel « le
poème de la recherche du chemin de la vérité » suivi d'une liste des tendances
schismatique de l’Islam, connaîtra son autorité par de nombreux groupes soufis
qui l’imitèrent, instituèrent des pratiques particulières et se nommèrent KADIRI.
Elle compte des adeptes dans tout le monde musulman, notamment en Afrique
noire, l'Indonésie au Maghreb, et en Inde, ou Khwaja Mouin Al- din Chichti
adepte (d’Ibn Arabi) forma la «
Chichtiya ». Au sein de cette confrérie, les maîtres sont considérés comme
des gourous, et sont vénérés comme des Dieux.
LA NAKCHBANDIYA
L'autre grande confrérie mystique
après la Kadiriya, est la Nakchbandiya. L'origine de cette Tarika, se résume
d'un trio de personnage, le premier, Abou yakoub yousouf al- hamadani mort en
1140, fut le fondateur de l'ordre, le second, Abd al khalik al goujdawani mort
en 1220, l'organisa, le dernier fut Mohammed baha al din Nakchbandi « 1317-1389
», originaire de Boukhara, il été très actif à la fois dans le domaine
politique et spirituel à Samarcande. Il laissera son nom à cette confrérie, qui
joua un rôle de la résistance Caucasienne aux Russes notamment en pays Kurde.
Cette confrérie fut influencée par les idées d'Ibn Arabi, ou on exerce un dikr
avec concentration mentale sur divers pratiques du corps, et un contrôle de la
respiration. Ces deux confréries sont les plus importantes par leur ancienneté,
leur permanence, et surtout leur influence dans tout l’espace musulman.
LA RIFAIYA
Fondée en Irak par Ahmad al Rifai, elle eut
une très grande influence en Syrie et en Égypte durant trois siècles. Ces
adeptes pratiquent la Sama extatique, qui s'aspergeaient de braises, se
roulaient dans le feu, et autorisaient les femmes dans leur spectacles.
•LA SOUHRAWARDIYA
Elle fut créée à la fin du XII siècle
par un proche du calife abbasside Al Nasir, Chihab al din al- Souhrawardi «
1145-1234 ».
À ne pas confondre avec le théoricien
Souhrawardi cité déjà) .Il est l'auteur «
du livre des définitions » la Tarika qui porte son nom donna naissance à
de nombreuses branches ; Au Bangladesh, l’Inde, l’Afghanistan, et le Maghreb. Au
Maghreb, l'influence du soufisme commence à se faire sentir au début du XIII
siècle. Introduite en Afrique du nord au XII siècle par le grand mystique de
Tlemcen « Algérie » ABOU MADYEN «
1126-1198 », cette manière d’être musulman à éveiller plus tard la
colère de Ibn Baddis, qui mobilisera les masses afin d'éradiquer cette Tarika,
il fut assassiné par les Alaouites chiites Algériens. Depuis la fin de la
décennie noire, le pouvoir Algérien a intensifié la propagation des Zaouïas à
travers tous le territoire, objectif : affaiblir les islamistes et la ville de
Tlemcen est devenu le phare grâce à la Tarika.
« El belkaidia El hebria » guidé par
Abdelatif Belkaid, et Mohammed ben Brika qui intensifie les conférences, et les
invitations des responsables des Tarikas du monde musulmans. En Tunisie, Abou
l-Hasan al Chadli « 196-1258 » membre de la confrérie Rifaiya, acquiert une
grande influence et son rituel sont conservés puis transmis par ses disciples
dans le cadre de ce qui deviendra la « CHADLIYA ». Cette confrérie fut influencée
par les théories d'IBN ARABI, elle demeure plus importante au Maghreb, et
donnera naissance à la « AISSAWA au Maroc, la Tunisie, l'Algérie et encore la
YOUSOUFIA très célèbre à Miliana » (Algérie) et en région Berbère. Cette
dernière a pu s’enraciner également dans les Balkans, aux Comores et l’Égypte. Originaire
du Maghreb et adepte de la Rifaiya.
mort en 1276,
était à l'origine d'une nouvelle confrérie. Installer à Tanta, ville du delta
du Nil en Égypte, après sa mort, son tombeau devint un lieu de vénération dont
on compte plus de un million de visiteurs. Ces disciples instituèrent
progressivement une confrérie, « L'AHMADIYA ».Elle demeure encore la plus
influente d’Égypte (ne pas confondre cette confrérie avec l’Ahmadia créé en
inde par Mirza Ghoulem Ahmed au XIX siècle).
LES AHMADI : QUI SONT- ILS ?
L'histoire de la Ahmadiya commence vers 1880, avec la publication d'un ouvrage
intitulé « preuves de l'Ahmadiya » rédigé par Mirza Ghoulem Ahmed « 1839- 1908
» né dans le fidèle un serment de totale allégeance. Deux ans plus tard, il
déclare Être le MAHDI, et le MESSIE ce qui
provoque dans les milieux religieux Musulmans, Chrétiens et même Hindous une
grande polémique. Après sa mort en 1908, il sera remplacé par Mawlawi nour al-
din mort en 1914. Les Ahmadis se divisent en deux tendances, les Kadiyani qui
pensent que Mirza est un prophète et que le véritable Islam a été prêché par
ses soins. La seconde tendance est celle des LAHORIS, les Ahmadis des deux
branches ont une activité de propagande efficace. Leurs ouvrages ont été écrits
en Anglais, et le reste traduit en plusieurs langues. Les Kadiyanis sont
implantés au Kenya depuis 1934, au Nigeria, au Ghana, cote d'Ivoire, Burkina
Faso. Concernant le groupe de Lahore, ils sont très actif dans le monde
développé « Europe ». Il est utile de noter que les Kadiyanis furent
excommuniés par les docteurs de la loi au Pendjab, et exclut de toutes leurs
fonctions par le président Ali Bhutto. Si Mirza prônât la non-violence, c'est
parce qu'il a vendu son âme aux Britanniques qui feront de lui un homme très riche,
et pire encore il falsifia le Coran. Les Ahmadis se sont multipliés en Algérie
ses dernières années, ce qui met le pouvoir en alerte générale.
X : LES TOUROUKS AU MAGHREB
C'est au Maghreb qu'il faut relever
l'éclosion de nombreuses nouvelles Tourouks. Parmi les plus connus « RAHMANIYA » fondé en 1750 par un soufi de
Kabylie, Abd al-Rahman Abou Kabrin (l’homme aux deux tombeaux). Elle deviendra
à la fin du XIX siècle la plus importante au Maghreb avec de multiples
branches, des milliers d'adeptes et des dizaines de centres verront ensuite le
jour.
X : LA TIJANIYA :
fondée
par l’Algérien Aboul Abbas al- Tijani (1737-1815) elle aura une grande
influence au Maroc, l’Algérie, et l'Afrique de l'Ouest. Presque à la même
période Abou Hamid al Darkawi (1760-1832) membre de la Chadiliya fonda la
Darkawiya, dont l'influence au Maghreb sera notable. De la Kadiriya née l'IDRISIYA,
fondé à Fès par Ahmed Ibn IDRIS (1760- 1837), cette dernière donna encore
naissance à une nouvelle confrérie, la SOUNOUSIYA, fondé par Mohammed al Senoussi
(1787- 1859) né à Mostaganem « Algérie », il rencontra en Arabie Ibn IDRIS, et
créa sa Zawiya. Le descendant de Senoussi, malgré la confiscation des biens de
la confrérie, et sa dissolution en 1930, il devient roi de la Libye après la
Seconde Guerre mondiale sous le nom d’IDRIS I. Enfin la confrérie de Ahmed
al-Alawi également de Mostaganem, adepte
lui aussi de la Chadiliya, fonda en 1920 al Alawiya, considéré comme un saint,
il s’éteint en 1934. Sa confrérie s'installa en France au XX siècle, sous forme
d'association à Drancy, elle maintient dans la communauté musulmane de France
l'influence d'une spiritualité exigeante. Pendant le premier siècle de l'Islam on
assiste à deux événements majeurs qui marque la communauté musulmane : la
révélation de la parole Divine sur le prophète MOHAMMED, et la dissension qui se
sépare en trois courants: (SUNNITE-CHIITE – KHARIJITE et d’autres
courants qui exclus totalement la sunna du prophète comme (LES MOUATAZILITES, LES
KHARIJITES, LES CORANIQUES, LES DAHIRITES). Actuellement on assiste à une spirale de
confessionnalisme qui secoue le monde musulman, dont les enjeux géopolitiques
et géostratégiques son alarmante. Le phénomène confrérique ou le Maraboutisme,
auront indéniablement un rôle tragique dans la stabilité des États musulmans.
-LES GRIMES DES CHIITES EN ALGERIE
Durant la décennie noire en Algérie,
le Hezb Allah Libanais et l'Iran ont pu former leurs propres maquis, d’où les
assassinats perpétrés contre les intellectuelles, les journalistes et les
Algériens étaient d'une cruauté inhumaine. En1991, des membres du FIS se sont
rendus en Syrie puis au Liban ou ils se sont restés six mois en contact direct
avec les dirigeants chiites Syriens. Un an plus tard ils ont voulus financés
les islamistes Algériens, afin de créer un second Hezb Allah en Algérie,
seulement les services Iraniennes ont pu instrumentalisés la situation, tout en
proposant un financement direct par Rafdjani en personne, la stratégie été de
prendre un contrôle globale sur les Salafistes, et un appui général ou ils
arracheraient le pouvoir. Durant cette période sombre de l'Algérie, les Émirs
du GIA ont refusés en bloc l'ingérence du maquis chiite, ce qui a soldé par
l'extermination de plus de 700 chiites. Après la tragédie de cette guerre qui a
coûté la vie à des milliers d'Algériens, les tentacules du chiisme ont pris des
proportions alarmantes.
Ce phénomène est le fruit de ce qu'on
peut appeler « le Chiisme Maghrébin «,
qui sévit en (Tunisie, le Maroc, la Libye, la Mauritanie, et l'Algérie) ses
pays sont visées de l’extérieure notamment par les chiites Syriens, Iraniens,
koweïtiens, et Bahreïniens. Le cas de l'Algérie concernant la propagation et
l'influence du chiisme à gagner plusieurs régions, dont on peut citer:
Batna, Tébessa, Biskra, El Oued, Ghardaïa,
Alger, Oran, Tiaret, Ain t’émouchent, Ghilizane, Khenchla, Sidi Belabés). Entre
les deux frontières Maroc-Algérie, les wilayas citées ont connus le chiisme à
travers Idris Hani membre très influent au Maroc, et entretient des bonnes
relations avec l'Iran. Pour les régions de l'Est de l'Algérie, on peut citer
l'influence de deux personnages clés qui ont infecté cette partie du territoire
Algérien il s'agit de (Imad-el din el hamrouni et El Tijani el smaoui) ses deux
figures du chiisme Tunisiens ont pu introduire leur venin par l’intermédiaire
de Abou el Hassen el Maliki, qui représente le chiisme à Tébessa. Concernant
les wilayas du Sahara, on trouve l’empreinte de Kadhafi et ses sbires pour la
renaissance de la dynastie Fatimide, qui cible à la fois les Touaregs et tous
les Berbères du Maghreb, seulement le Calife de la vision Fatimide a été
déchiqueter avant que son royaume voit le jour.
ANBGUITE ET INFLEXIBILITE
DIPLOMATIQUE
Les relations diplomatiques entre
l'Algérie et l'Iran ont connus des affinités réciproques. Durant le début de la
révolution Islamique en Iran l'Algérie a
soutenu Khomeiny dans sa cause, d’où le feu Chadli Bendjedid s'est rendu à Téhéran
en 1982. Durant la guerre Irano-Irakienne, la diplomatie Algérienne à jouer un
grand rôle de médiation auprès des Américains légitimant des relations fiable
avec l'Iran, et on n'a vu par la suite que les 50 otages de l'Ambassade
Américaine ont étaient libérer grâce au régime Algérien de l'époque. Le patron
des services secrets Algériens le feu Kasdi Merbeh, a même supervisé le
déroulement du voyage de Khomeiny depuis la France.
A l'époque, les officines occultes
des instances diplomatiques internationales s’inquiètent ouvertement des
conséquences d'une telle action. Impossibilité de tout dialogue diplomatique
sur la scène internationale, la guerre a duré 8 années, semant des milliers de
morts. Ce qui reste encore tabou est classé dans les méandres de l'histoire
sombre de l'Algérie, c'est l’assassinat voulu par des pays qui étaient hostile
à la paix entre les deux pays (Iran-Irak) du chef de la diplomatie Algérienne
de l'époque le feu « Mohamed Seddik Ben Yahia » en 1982. Depuis les relations
se sont restés dans un statu quo. On peut estimer le nombre des chiites en
Algérie à ce jour entre 3000 et 8000, ce qui constitue une minorité par rapport
aux sunnites Malékites, néanmoins le danger réside dans la diffusion des chaînes
chiites par des érudits Algériens qui ont étudiés à QOM « en Iran » ciblant la
diaspora Algérienne à l'étranger, et bien entendu la jeunesse désenchantées ne
connaissant ni son histoire, ni sa religion.
Sur la scène internationale, la
coalition qui regroupent une quarantaine de pays afin de stopper la progression
de l’Etat Islamique et du levant, l’Iran qui était très réticent sur le conflit
malgré les tractations diplomatiques, vient de s’investir militairement dans le
conflit afin de maintenir les chiites au pouvoir. Le Moyen- Orient constitue un
observatoire des conflits Sunnites – Chiites, ou les dangers s’entrecroisent,
se heurtent et se recomposent au sein d’un même espace géographique et
religieux.
MOHAMED
CHERIF BOUHOUIA
(Premiere partie)
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