Fruit de
la rencontre entre une dissidence religieuse du parti chiite Amal et des
pasdaran iraniens, dans le contexte de l’invasion du Liban par les Israéliens
en juin 1982, le Hezbollah est généralement défini comme un mouvement
islamo-nationaliste de résistance contre l’Etat Hébreu.
Entre
1984 et 1989, il s’était illustré par des prises d’otages d’Occidentaux, dont
de nombreux Français, au Liban. Sa responsabilité fut par ailleurs établie dans
les attentats commis à Buenos Aires, contre l’Ambassade d’Israël en 1992 (29
morts) et le centre culturel juif deux ans plus tard (84 morts). Souvent
présenté comme une émanation de la volonté de l’Iran et de la Syrie au Liban,
voire un instrument au service de leur jeu d’influence dans la région, le
Hezbollah s’est imposé comme une pièce maîtresse de l’échiquier moyen-oriental
et de la scène intérieure Libanaise. Plus de trente ans après l’annonce de son
existence, en février 1985, le Parti de Dieu est la principale force politique
et militaire du Pays des Cèdres. Dirigée par Hassan Naserallah depuis
1992, cette même année, le parti fait
son entrée au Parlement, puis au gouvernement en 2005. Le parti chiite a su
tisser une alliance étroite avec l’Etat Libanais et d’importants secteurs de la
société, devenant un acteur incontournables de la vie politique nationale. Ses
services sociaux et ses médias ont fait de lui une sorte d’Etat dans l’Etat.
Dans le monde arabe, la popularité du Hezbollah a crû avec le retrait
unilatéral d’Israël du Sud-Liban en mai 2000, ainsi que sa semi-victoire contre
l’Etat Hébreu pendant la guerre de l’été 2006. Passant du stade de guérilla à
celui d’armée conventionnelle, le Hezbollah entretient entre 7000 et 9000
combattants, 16000 réservistes en majorité chiites et dispose d’un important
arsenal sophistiqué fourni par l’Iran. Son
refus de déposer les armes est motivé par plusieurs chois stratégiques, parmi
lesquels l’incapacité de l’armée Libanaise à assurer la défense de Tsahal. Le
financement du Hezbollah provient de plusieurs pays arabe, comme la Syrie,
l’Irak, et certains pays du Golfe. Outre l’aide annuelle de Téhéran, chiffrée à
300 millions de dollars, le parti a diversifié ses sources notamment à
l étranger par le biais de la diaspora chapeautant ainsi un trafic internationale de cocaïne en Europe
et au Etats-Unis afin de financer la sale guerre au Yémen, en Syrie, en Irak,
en Libye et en Afghanistan. Sans oublier les réseaux de mercenaires qui ont
fait des carnages parmi les populations civils en Algérie (sous la
dictature des généraux) en Syrie et
actuellement au Yémen.
Si la
participation dans le conflit syrien a réveillé de nombreuses tensions, l’UE
classe l’aile militaire du Hezbollah comme organisation terroriste et la
communauté sunnite l’accuse d’avoir commis un génocide parmi les sunnites
notamment en Irak, en Syrie et au Yémen, sans oublier l’assassinat de l’ex
premier ministre « Al-Hariri ». Toutes ses événements, nous laisse
penser que la fin du Hezbollah et proche surtout avec le rapprochement des
Emiratis, les Saoudiens avec Israël.
MOHAMMED
CHERIF BOUHOUYA
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