vendredi 27 avril 2018

GÉOPOLITIQUE DES RELIGIONS/ L'ISLAM ENTRE LE PLÉONASME DES ORIENTALISTES ET LE NOUVEL ORDRE CULTUREL ET RELIGIEUX MONDIAL



Empêtré dans des crises successives, le monde arabo-musulman peine à sortir de l’ornière. En son sein, les logiques conspirationnistes, nourries par les complots bien réels des dernières décennies et entretenues par l’extrémisme religieux et des régimes peu scrupuleux, laissant peu de place à une autocritique et une réforme pourtant primordiales. Ce ne sont pas des griefs socio-économiques et les dérives de certains autocrates qui étaient parmi les causes des bouleversements historiques de 2011 appelés printemps arabes. Ce ne sont pas non plus l’érosion des structures étatiques en Syrie et en Irak et des conflits sectaires qui ont contribué à faire surgir Daech. Et ce n’est pas la haine djihadistes qui a mené aux attentats meurtriers contre le journal satirique « Charlie Hebdo » et le supermarché juif   les 7 et 8 janvier 2015 à Paris.






Les actes barbares auraient été planifiés et orchestrés par les forces obscures afin d’inciter à l’islamophobie à travers le monde occidental. Ceux qui propagent de tels récits, les véritables raisons pour ces évènements, secrètes et évidentes à la fois, visent à moyen terme, ou à long terme à la déstabilisation de certains Etats au Maghreb et au Levant ainsi que la prolifération de l’islam radical. Cette stratégie  est ficelée par les Etats-Unis, leurs alliés croisés et sionistes, leurs services de renseignements respectifs et, bien entendu, les multinationales. Leurs objectifs ultimes sont déjà tracés : soumettre les musulmans et les peuples arabes et s’adjuger l’accès à leurs marchés et leurs richesses, tout en mettant en place, la corruption, le chantage, l’argent, et la force. L’histoire du grand complot resurgit régulièrement, d’Alger à Riyad, et est propagée par des intellectuels respectés, des diplomates, des membres de gouvernements,  et aussi par des journalistes très bien rémunérer par leurs maitres « les rats de garde ». Le dilemme des théories du complot est lion d’être achevé au pays du monde arabo-musulman jusqu’à l’effacement du livre sacré de l’islam de la surface de la terre.
LES ORIENTALISTES SE PENCHENT SUR LES LECTURES SATANIQUES DES CIITES
 Au XVII siècle, « Mollâ Sadra » inspiré par une lecture satanique, disait que la connaissance de la vérité n’attend pas les prophètes ni a fortiori le prophète de l’islam. Il existe des sages, un discours de vérité qui n’est pas tout à fait une religion naturelle au sens où on l’entend en Europe depuis les lumières, mais toutefois une religion aussi vieille que l’homme lui-même depuis son pacte originel avec Dieu. C’est ce que désigne pour lui, la réalité effective, ou la vérité effective, qui est supérieure à «  la charia ». Celle-ci est toujours particulière  et historique et correspond à un peuple déterminé. La charia, c’est la religion telle qu’elle s’historise pour un peuple déterminé. Selon Sadra, il y a une charia de Noé, de Moise, de Jésus, et celle de Mohammed. L’obéissance à la charia est en elle-même un degré inférieur ou second, eu égard à une sagesse qui, aux yeux de cet énergumène, est la seule chose qui permette de lever l’aveuglement, d’apporter la lumière. A travers cette réflexion ténébreuse, ou les messagers d’Allah  sont condamnés d’aveuglement, on trouve derrière un enchainement complotistes perpétuelle. Christian Jambet, professeur français de philosophie né à Alger en 1949, fervent défenseur du Maoïsme, il rencontre Henry Corbin, spécialiste de l’islam chiite et de l’Iran. Qui l’initie à la poésie persane et le chiisme en particulier. Il fonde ensuite la collection « Islam spirituel », traduit de nombreux textes iraniens et publie plusieurs travaux sur la philosophie islamique. Parmi les quels « Qu’est-ce que le shiisme ? Avec Mohammad-Ali Amir- Moezzi, « Mort et résurrection en islam » et «  L’au-delà selon Mollah Sadra ». Selon cet intellectuel qui a vendu son âme aux mollahs, l’islam n’est pas une religion politique. Pour lui, il n’y a aucune théorie d’Etat dans le Coran, ni dans la Sunna, ni dans les traditions chiites. Alors qu’y a des théories chrétiennes de l’Etat : La théologie politique est une discipline chrétienne – même si le christianisme n’est pas une théologie politique. Selon son analyse, même le judaïsme n’est pas une religion politique. Des philosophies juives ont construit des représentations eschatologiques, autrement dit messianiques, mais pas politiques, même si elles sont temporelles. Pour l’islam, c’est la fin des temps qui compte : l’islam est une religion eschatologique, avec des représentations diverses de la fin des temps. Et certaines ont pris des formes millénaristes qui étaient des politiques extrémistes. Coté sunnite, la politique est marquée par la théorie du califat, qui ne relève pas d’une conception islamique de la souveraineté : elle est issue de l’ancienne tradition perse selon laquelle le souverain est investi à la fois de la sagesse de la religion et de l’Etat. Ce modèle permit, à Bagdad, l’élaboration d’une théorie politique qui n’est plus la théorie prophétique – et contre laquelle les chiites, qui ont une politique eschatologique, se révoltent sans cesse. Les mouvements d’insurrections chiites, à travers le moyen Age et même bien au-delà, tel celui qui a fondé l’Iran moderne, au début du XVI siècle, sont des courants qui veulent réaliser par des voies temporelles un destin spirituel. Par ailleurs, dans les formes actuelles de révolutions politiques qui se réclament de l’islam, il s’agit bien de politique se disant islamique. La thèse fondamentale de la politique islamique, selon laquelle l’Etat doit avoir pour constitution le seul « Coran »,  a été élaborée dans les milieux Wahhabites puis réintégrée dans la conception chiite de Khomeiny, qui en a fait l’une des basses de la révolution. Un phénomène contemporain, pour  Christian  Jambet et qui reste controversé, produisant le fantasme universellement répété : « l’islam est politique, tandis que le christianisme est spirituel et le judaïsme légalitaire ». A travers cette vision de ce philosophe attient d’une myopie intellectuelle, et islamophobe, ou réalité et mythes s’y entremêlent et la question suivante se pose : comment le prophète Mohammed a pu fonder un empire durant 10 années, d’où  durant la deuxième année après sa mort, Rome et la Perse ont étaient conquis en l’espace de mois de 30 mois « Yarmouk ». ? Et comment l’islam a pu connaitre une expansion foudroyante à travers le monde, véhiculant une civilisation qui a duré huit siècles. ? Concernant le chiisme, l’Iran est rester sunnite durant dix siècles, et s’est durant ses cinq derniers siècles que la révolution Iranienne a permis au parti intellectuel d’assumer ses fantasmes islamophobes et de se soulager de sa mauvaise conscience à l’égard de la culture musulmane. Pour des raisons géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques, l’Iran veut exporter le chiisme à travers tout le monde musulman par tous les moyens, afin d’anéantir les pétromonarchies sunnites et faire jaillir du néant «  l’empire Perse » condamné depuis des lustres au déclin. La tâche de semer les théories des complots est d’autant plus facile que dans l’histoire coloniale et postcoloniale, le Moyen-Orient a été pendant plus d’un siècle victime de complots. « Sykes-Picot » et la division du monde arabe. En toile de fond, les jeux d’influence et les intérêts sécuritaires et économiques de pouvoirs étrangers, c’est-à dire le Royaume-Unis, les Etats-Unis,  la France, et la Russie. Le sentiment d’impuissance et de méfiance chez une grande partie des populations résulte avant tout de la délimitation de frontières artificielles et la création d’Israël, qui ont eu un impact majeur sur la mémoire collective de la région. Tout a commencé par des lettres, et des promesses. Dans sa correspondance avec Hussein Ben Ali, chérif de la Mecque, Henry McMahon, Haut-commissaire Britannique au Caire, s’était montré, de 1915 à 1916, favorable à l’indépendance des Etats Arabes en échange de leur soutien armé contre les Ottomans. Mais les délimitations précises  de ces territoires indépendants n’avaient pas été définies et la question de savoir si la Palestine en ferait partie restait incertaine. C’est avec l’accord secret conclu par le Britannique Mark Sykes et le diplomate Français François Georges-Picot le 16 mai 1916 à Londres, que les promesses de McMahon et l’indépendance arabes s’éteignent voir s’évaporent. Afin de marquer leurs zones d’influences, les pouvoirs coloniaux tracèrent de nouvelles frontières au Moyen-Orient et obtenaient, lors de la conférence de San Remo en 1920, la tutelle administrative sur (la Syrie, le Liban, l’Irak, la Transjordanie, et la Palestine par la société des nations.) Au regard du double- jeu des gouvernements britanniques et français de l’époque, que l’accord de « Sykes-Picot » est  considéré comme un complot selon la définition la plus basique du terme : un projet plus au moins répréhensible d’une action menée en commun et secrètement. Jusqu’à nos jours, aux yeux de l’opinion arabe, Sykes-Picot n’était qu’un volet d’un complot encore plus élaboré, à savoir l’édification de l’Etat juive sur le territoire Palestinien. En 1917, Arthur Balfour, assure à la fédération sioniste que le gouvernement de sa Majesté fera en sorte que le peuple juif puisse y établir son foyer national. A la suite de la seconde guerre mondiale, le projet prend forme. Avec le partage du territoire Palestinien en 1947, la création d’Israël en 1948 et la première guerre israélo-arabe, au cours de laquelle l’Etat juif agrandit son territoire. La domination israélienne sur la Palestine se consolide, et afin de centrer toute accusation des arabes contre les britanniques, ils propagent que la Palestine aurait été une terre sans peuple. Mais avant l’appui de la couronne britannique, le 15 février 1897, Théodore Herzl  à Bale en suisse fonda l’Etat juif, et disait que «  dans cinq ans peut-être dans cinquante ans surement tout le monde en conviendra.»  Grace à l’appui des Rothschild, notamment le baron Edmond, qui a déjà commencé à acheter des terres en Palestine depuis 1882, l’Etat Hébreu est devenue actuellement une puissance régionale  dans la région. Comment qu’on puisse dire que le judaïsme n’est pas  une religion politique ? Deuilleurs, Netanyahou disait, que nos ancêtres étaient des Rois, il faisait allusions au prophète David et son fils Salomon. Au fil du temps, l’une des dernières aventures coloniales, la crise du canal de Suez, déclenchée en 1956, s’avère à son tour comme le fruit d’un autre complot. Bien que motivés par des intentions différentes, la France, le Royaume-Unis et Israël s’étaient secrètement entendus, dans le protocole de Sèvres, sur le déroulement de l’attaque contre l’Egypte  1954- 1970. Suite aux expériences de l’ère coloniale, les récits conspirationnistes les plus répondus au Moyen-Orient s’enrichissent de nouvelles collusions réelles durant la guerre froide. Les Etats-Unis s’installent comme nouvel acteur puissant dans la région, le pétrole s’établit comme une ressource naturelle stratégique et globale et le conflit israélo-palestinien s’intensifie de manière hégémonique. Le soutien accordé à Israël par les américains lors de la guerre des six jours en 1967 et la guerre du Kippour en 1973 est interprété comme l’œuvre du soi-disant lobby sioniste à Washington. C’est ainsi que la CIA et le Mossad, montent en importance dans les théories des complots, imaginés comme omnipotents. L’exemple de l’opération « Ajax », exécuté pour faire chuter le Premier ministre Iranien Mossadegh en 1953, montre que la CIA était tout à fait capable de manipuler le sort d’un pays entier. Ce complot, conçu afin de sauvegarder les intérêts stratégiques américaines, constituent depuis la matrice pour expliquer la raison derrière les interventions militaires des américains dans toute la région, notamment en Irak 1990- 1991 et en 2003. L’appétit insatiable pour le pétrole et le soutien, selon les Arabes, sans failles à Israël. Ainsi, les récits conspirationnistes germent face à des menaces externes, réelles ou perçues, ils jouent un rôle majeur au sien du jeu politique dans les pays de la région et son fermement ancrés dans les relations entre la société et le pouvoir étatique. C’est la raison ou les théories du complot s’introduisent comme un moyen de critique afin de cibler des monarques tyranniques, et en même temps, ces derniers qu’ils soient rois, présidents, ou ayatollahs, s’en servent dans leur propagande. Dans les deux stratégies, les complots constituent un puissant arsenal, facile à modifier et à adapter, ce qui se passe actuellement dans le monde. Bien que les bouleversements de 2011 aient animé des dynamiques démocratiques, les structures autoritaires de la majorité des régimes arabes persistent ou ont été remise en place. Le despotisme et la tyrannie des régimes arabes restent hostiles, à toute participation de la population aux processus décisionnels. S’est alors que les élites politiques s’enracinent dans leurs intérêts personnels, et aucune forme de critique et d’opposition peut se faire entendre. Ce fossé machiavélique, est observé chez les Alaouites en Syrie ou les sunnites au Bahreïn, en Arabie-Saoudite, Koweït, Algérie, Tunisie, l’Iran, Pakistan, l’Egypte et les Emirats-Arabes unies, par une minorité religieuse. Contrôler le flux des informations à disposition de la population et en faire usage pour ses propres fins politiques, un bon nombre de régime et d’autorités religieuses véhiculent la valeur démagogique du complot. Dans une logique diabolique, ils cherchent à justifier une décision politique, à dévier l’attention de l’opinion publique d’un sujet gênant et à attribuer la responsabilité à un certain ennemi. Les théories complotistes se convertissent alors en instruments de propagandes et jouissent dorénavant d’une forme de label officiel. Apparaissant le plus récemment dans le coup d’Etat des frères musulmans en Egypte et de l’arrivée au pouvoir d’un dictateur soutenu par les pétromonarchies du Golfe et les Etats-Unis. La restriction des activités des ONG ou de médias en ligne aurait ainsi été nécessaire pour protéger l’Egypte et son peuple contre une intrigue orchestrée par une coalition très hétéroclite et absurde des frères musulmans, des djihadistes, de l’Iran, du Qatar, de la Turquie, et bien entendu Israël et des Américains. Les théories des complots ne sont pas seulement des récits destinés à faire douter du déroulement exact de divers événements, elles sont surtout des accusations, des discours ciblés, et de puissants leviers à l’action politique. Les récits conspirationnistes feront probablement pour longtemps partie de la vie politique du monde musulman. Mais qui aura pour mission d’éveiller les consciences et de dévoiler la présence agissante des mains invisibles qui dirigent le monde ? A travers l’histoire, ses mêmes récits, germent face à des menaces externes, réelles ou perçues, ils jouent également un rôle prépondérant  au sein du jeu politique dans les pays de la région et sont fermement ancrés dans les relations entre la société et le pouvoir Etatique. Ils sont surtout des accusations, des discours ciblés, et de puisant leviers à l’action politique. Pour ce qui est de l’islam, des concepts existent et ils sont fortement ancrés dans la société musulmane. Dans certaines théories, on y trouve des discours nourries par l’anti-américanisme, les Etats-Unis sont surnommés le grand Satan, assistés par le petit Satan, Israël, et les pays occidentaux. Ses forces du mal viseraient à empêcher les musulmans de retrouver la place rayonnante dans le monde qui leur fut attribuée dans un passé mythique. D’autres discours en provenance de pays musulmans, comme l’Egypte, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Arabie Saoudite, le Maroc, le Bahreïn, et autres, s’empêtrent dans des dynamiques transnationales. Dans un monde arabo-musulman, ou la pensée critique est quasiment absente, les musulmans se basent essentiellement sur la sunna du messager et le Coran. Mais certains régimes arabes et surtout les monarques du Golfe, veulent étouffer les voies du ciel afin de pérenniser leur privilège sur les peuples asservis.
DE LA SUPRA-IDENTITE ARABE A L’INDIVIDUALISME
Si on rentre dans les abysses de l’histoire, la vérité est tout autre, elle commence avec l’arrivée des jeunes Turcs en 1908 à la tête de l’empire ottoman qui va accélérer les consciences. Des marchandages vont dans le sens d’une autonomie arabe croissante. Un empire turco-arabe sur le modèle de l’Autriche-Hongrie est écarté. Durant la première guerre mondiale, on essaie de soulever les populations. Les Allemands tentent d’exciter les Algériens et les Marocains ; la France et le Grande-Bretagne font de même avec les arabes chez les Ottomans alliés des Allemands. C’est déjà l’épopée de l’Lawrence d’Arabie qui suscite un royaume arabe. Or ce dernier n’a jamais cautionné ce rêve du chérif Hussein. Il a uniquement soutenu son désir d’indépendance, préférant des Etats morcelés. Lorsqu’il est recruté comme officier de liaison britannique fin 1914 au Moyen-Orient, cela fait quatre ans que cet historien  et archéologue pratique des fouilles dans la région. Il maitrise la langue arabe, les coutumes, et la religion. L’armée Anglaise l’utilise pour canaliser les révoltes arabes de la péninsule contre l’empire ottoman. Après l’anéantissement de l’empire, il prône une Syrie indépendante et impose aux Anglais qu’il faut remplacer une logique religieuse islamique, par celle d’un Etat politique moderne. En vain, l’espion était conscient dès le début que les promesses d’indépendances des Anglais étaient illusoires. Du coup, on admet le droit des peuples à disposer d’eux même chez des non chrétiens. En 1916, le discours d’Hussein qui se soulève à la Mecque est d’abord islamiste. Mais les Français et les Anglais lui imposent une couleur nationaliste et arabisante à ses convictions. Quand la révolte arrive à Damas en 1918, L’émir Fayçal s’adresse aux Arabes, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, il faut apparaitre Arabe, c’était la clé d’entrée. Fayçal, à Damas, avec ses conseillers Anglais, s’adresse à une nation arabe Syrienne. En 1920 c’est la naissance des arabes Palestiniens. En 1921, Fayçal appuie la création des Arabes Irakiens. Après, tous les pays qui vont naitre adoptent l’identité Arabe, qui prendra plus tard le nom de la nation arabe qui demeure paradoxalement déchirée. Dès 1850, un appareil d’Etat, qui s’est émancipé, promeut une identité égyptienne pharaonienne. Indépendante en 1922, elle prend conscience que, si elle veut exercer une influence sur son voisinage, elle doit se doter d’une identité Arabe. Au début de 1930, les intellectuels égyptiens optent pour une Egypte «  de culture arabe », onze ans plus tard, ils se rétractent « on est un pays arabe ». Ils basculent dans l’arabisme, et au même temps se développent la confrérie des frères musulmans, avec une autre vision, l’Egypte est un pays arabe et l’islam est la religion de l’Etat. Une fois que l’arabisme s’enracine en Egypte, l’Afrique du Nord suit, les mouvements nationaux, chapeauté par Ibn- Baddis, en Algérie prennent une coloration arabe et musulmane. Dans les années 1950, le slogan du Golfe d’Océan triomphe et en 1945, la ligue arabe a été créée, propulsant l’indépendance de l’Algérie, mais la cause Palestinienne est reléguée au calendre grecque. Concernant les Etats construits sous la domination des français et Anglais se sont constitués avec des idéologies arabes niant formellement la légitimité de l’Etat. Les pétromonarchies n’envisagent pas de partager leurs richesses avec les autres pays arabes. Nasser soulève les masses et écarte toute tentative que les Egyptiens deviennent des citoyens, ni même les sociétés civiles à s’exprimer. Il traite son peuple comme un troupeau de mouton avec une dictature Stalinienne. Le discours nationaliste arabe stérile, a dominé jusqu’en 1970, mais il a sombré dans les annales de l’histoire à cause de l’autoritarisme et les différences des richesses. Le monde arabo-musulman, connaitra pondant un moment une certaine stabilité, avec des dirigeants despotiques. Depuis, une nouvelle page s’ouvre, la nouvelle opposition entre nationalisme arabe et islamiste, c’est Nasser qui a créé le schisme entre les deux courant, dont les retentissements a fait du monde arabe une poudrière infernale. L’islam est en plein crise, car comment se fait-il qu’avec la dernière religion révélée à l’humanité, et qui a connu le summum de la civilisation, les musulmans se trouvent soumis à leurs tyrans et à la traine des autres nations ?
L’ISLAM EST LA NAISSANCE DU MONDE DES LUMIERES
Les orientalistes, qu’ils soient de l’occident, ou du monde Arabe (on les appelle aussi les gens de la lumière, un courant née en Egypte, et financé par les Catholiques, les Protestants et les Orthodoxes afin de semer le doute sur l’authenticité du coran et le messager de l’Islam.) L’attitude de l’Islam à l’égard de la raison semble clair, l’absolue transcendance d’Allah, qui au cœur de la révélation coranique, incite l’homme à réfléchir par lui-même. Le coran s’adresse aux hommes par des signes écrits dans le texte révélé,  qui sont la création elle- même. Les cieux, les animaux, les océans, la terre et même l’univers, au totale 1300 versets interpelle l’homme qui est doté d’un statut singulier, et qui a le pouvoir d’interpréter ces signes et de remonter à leur cause par un raisonnement indicatif. Le rapport entre foi et raison ne se pose pas dans l’histoire de l’islam, l’erreur d’un certain nombre d’orientalistes réside dans la projection de la dialectique « foi-raison » sur l’histoire intellectuelle de l’islam. Cela les conduit à considérer qu’après les attaques d’AL-Ghazali contre les mutazilites, qu’ils voient comme des attaques de la foi contre la raison, la production  intellectuelle s’arrête dans le monde islamique. Mais, au contraire, c’est après les attaques d’AL-Ghazali  qu’ont eu lieu les plus grandes découvertes scientifiques, les orientalistes savent très bien que le soleil d’ALLAH a Brier sur l’occident. EL- Khaouarizmi le père de l’Algorithme a mis le fondement de nos ordinateurs, nos portables, nos satellites et toutes les technologies de notre siècle .C’est à l’occident qu’il revient aujourd’hui de rendre raison à cette civilisation tout en dégageant les ornières intellectuelles qui la rendu aveugle à son originalité. L’âge d’or de la civilisation musulmane, nous transporte dans l’émergence d’un brillant humanisme, la splendeur de l’islam est due principalement aux cités et à la vie urbaine. Les grandes métropoles comme Damas, Bagdad, Ispahan, le Caire, Alep, Kairouan, Fès, Cordoue sont des foyers rayonnants de culture, au moment où l’occident s’ombrait dans les ténèbres de la religion qui a décimée 40% de la population. Dans cette société urbaine cosmopolite, ou l’on voit des scientifiques Arabes à coté de Byzantins, Juifs, de Persans, de Syriaques, tout un monde de lettrés, de scribes, de juristes, de savant vit à l’ombre des grandes cours princières, comme Moise Maimonide qui en Andalou, grâce aux Arabes forge sa pensée qui repose sur l’affirmation de la concordance entre foi et raison. Tous les livres littéraires juifs ont étaient écrite en milieux musulmans, l’islam a eu une très grande influence sur la pensée juifs, notamment  à Cordoue et à Bagdad. Au fil du temps, mille ans de coexistence entre juifs et musulmans, va être fracturé fin du 18 siècle par l’éruption de l’Europe dans les affaires musulmans. Durant l’apogée de la civilisation musulmane, les identités étaient simples, les textes de religions sont définis par des révélations divines entre juifs et musulmans. En 1789, la philosophie des lumières marque la fin des discriminations religieuses, et l’Abbé Grégoire donne les mêmes droits aux juifs. L’Europe invente l’Etat nation afin de renforcer sa défense et le monde arabo-musulman rentre dans la spirale du déclin. La tolérance de l’islam durant le XI siècle reste un symbole universel  de l’âge d’or des sciences arabes, le mécénat des califes et gouverneurs est un facteur qui explique une civilisation foudroyante qu’ait connus l’histoire des civilisations. Un véritable enthousiasme intellectuel fait que l’on poursuit toutes formes du savoir : L’astronomie, la médecine, la géographie, la physique, les mathématiques, l’algèbre, les premiers savants arabes ont compris le sens du verset suivant : (Les plus viles des bêtes devant Allah sont bien les sourdes, les muettes, qui de raison sont incapables. V22 S le butin.)
LES ORIENTALISTES, LES LAÏCS ET LES RATIONALISTES
Comment empêcher une interprétation fondamentaliste du Coran ? Des intellectuelles musulmans qui sont instrumentalisés par les orientalistes, ont renoncé ouvertement à appeler « le Coran le livre d’ALLAH ». Ses derniers, analysent que la véritable réforme de l’Islam serait la nécessaire rupture avec le dogme selon lequel le Coran est la parole même d’ALLAH, descendue en sa matérialité, en dictée sur son prophète  MOHAMMED. Ils considèrent à travers cette vision machiavélique que ce dogme favorise une interprétation maximaliste et condamne les pratiques à une nostalgie idéalisant les premiers temps de l’islam. Ce mouvement de l’orientalisme affirme depuis la nuit des temps que l’islam est fermé, rétrograde, et dépassé. En réalité il n’y a pas eu une décadence musulmane, en revanche, il faut mettre en lumière les progrès de l’occident de plus en plus triomphant sur la scène de l’histoire mondiale. L’irruption de la civilisation occidentale dans le monde musulman a engendré un rejet pur et simple. Les civilisations, se complètent et ne s’affrontent pas, l’islam et les musulmans font l’objet d’une attaque acharnée dans le monde occidentale qui nie l’origine divine, du Coran et du sceau des envoyés. A l’ère de la mondialisation, la civilisation matérielle dominante qui porte en elle tant de mécréance déclarée et de polythéisme manifeste, tente d’offenser par le biais de ses principes abjects, ses valeurs morales obscènes et envahissantes. L’hégémonisme  intellectuelle de l’autre monde, ont fait tomber des mains des musulmans tous les moyens matériels au terme d’une longue série de complot. A commencer par la colonisation de la majorité des pays musulmans, puis leur aliénation en les dépossédant de leurs identités. Après l’anéantissement du califat musulman, on s’est acharné à fragmenter l’Oumma à plus de cinquante-cinq pays et autres petits états. Piller leurs richesses et installer des régimes controversés afin d’empêcher toute possibilité de leur unification à l’éré des grands groupements humains. S’ensuivit un travail de sape de l’implantation d’une entité sioniste pour corrompre, attiser les guerres et les conflits confessionnelles, mettre sur le devant de la scène internationale le réveil des minorités, les dissensions et la discorde, véhiculer les idées morbides et destructives, et les valeurs ignominieux pour consacrer l’émiettement et la main mise la plus absolue. Ernest Renan, dans sa conférence prononcé en 1883, à la Sorbonne, sur « l’islamisme et la science », ce professeur au Collège de France, scientiste, spécialiste des langues sémitiques, énonce comme une vérité d’évidence que « l’islam est contraire à l’esprit scientifique, hostile au progrès, qu’il a fait des pays qu’il a conquis un champ fermé à la culture rationnelle de l’esprit ». La thèse de Renan devient le fondement des orientalistes de la fin du siècle dernier, jusqu’à nos jours elle est véhiculer chez certains dirigeants arabes dans le monde Arabo-musulman.
COMPLOT MONDIALISTE DE LA FRANC MACONNERIE ET LES ILLUMINATIS
Si l’on veut trouver un événement mondial majeur dont il est prouvé qu’il a été inspiré par la machination de la franc-maçonnerie, il suffit de mentionner la révolution Française qui a divisé ce pays entre 1787 et1799.  Les dirigeants de la révolution en cherchant à renverser la monarchie du roi Louis XVI, ont lancé la première révolution des temps moderne. En somme cette révolution a été initiée par les cellules de la franc-maçonnerie Française et les Illuminatis gnostiques qui reposent sur des racines multimillénaires. Après la révolution,  la France a été soumise aux maitres de l’ésotérisme qui ont fondés l’ordre à partir du chaos. En 1880, un décret proscrivant les congrégations enseignent et mis en place.  1881, s’est l’expulsion des ordres religieux. 1882, c’est la création obligatoires des écoles laïques gratuites. 1884, rétablissement des divorces qui avait été supprimé sous louis 18. En 1904, suppression des congrégations, et en 1905, la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Un nouveau peuple cimenté par la vertu et la science prend le chemin de la mondialisation dictée par la nouvelle religion du grand architecte. Après la France, c’est le monde entier qui découvre une nouvelle race de surhomme divinisée, ou la créature peut désormais remplacer le créateur.
MANIPULATION DES PEUPES PAR LES ETATS
Qui manipule qui et dans quel but ? Allons-nous vers une société civilisée basée sur le partage et l’équité peuplée d’êtres libres éveillés et conscients. Les Illuminatis et les francs-mâcons, ils nous ont enseignés les mécanismes mortifères de la création monétaire. Ils nous ont montrés comment ces machiavels  au cours des siècles se sont approprié le crédit des nations, avec la bénédiction de la classe dirigeante inféodé et l’appui des médias de masse qu’ils contrôlent dans l’ombre. Comment leurs agents se sont infiltrés dans les gouvernements et les institutions internationales leurs permettant d’avoir plus de richesses et de pouvoirs. Comment une petite élite composées d’oligarques à pu bâtir au fil des générations des fortunes colossales qui dépassent l’entendement grâce au contrôle de l’argent et de l’usure. Cette grappe de filous ont pu finalement imposés leurs dictatures au reste du monde asservissant les peuples par la dette à leurs propres profits. Comment les cartels bancaires associés aux complexes militaro industriels manipulent l’opinion à travers  les gouvernements fantoches et les institutions internationales qu’ils mettent en place via leurs sociétés secrètes et leurs groupes d’influences et de réflexions. Comment ses assassins font les lois, achètent les gouvernements, planifient et financent les guerres, contrôlent les médias, mettant en place le chaos et dominent le monde. Nous vivons dans un monde unipolaire dominé par un gouvernement mondial entre les mains d’une élite assoiffée de pouvoir, de larmes et de sang. Avons-nous la volonté de se dresser contre l’ignorance et les ténèbres tout en dénonçant l’asservissement de ses forces occultes. Ses derniers veulent que la planète ne sera jamais guidée par les esprits les plus justes et les plus éclairés, et que le commun des mortelles, restent enchainés aux valeurs de leurs confessions pour l’avènement d’un gouvernement mondial. Ce monde appartient aux hommes certes, mais les êtres des ténèbres qui agissent à travers une famille oligarchique impitoyable, tire sa force de l’argent de l’ignorance des peuples à qui ils ont estoqués par les russes et la félonie avec la bénédiction des Etats à la solde. Ils se battent pour le contrôle du monde par le mensonge, à croire que la lumière est plus terrifiante que les ténèbres


C’est le propre de ce temps, la loi de cet âge, c’est le lieu de l’éternel recommencement, ce monde quelque soit le régime en place est un déluge peuplé d’une vermine malfaisante qui enchaînent les milliards endormis à leurs seuls profit. Notre seule arme est l’Islam, cette dernière religion révélée aux hommes peut nous délivrée de cet univers satanique. Il ne dépend pas de Dieu de nous sortir du nouvel âge sombre que d’autres ont planifiés pour nous, cela ne dépend que de nous. Notre intelligence a fait de nous une nouvelle race d’inhumain guidé par un système qui torture les faibles et emprisonnent  les innocents, sommes nous vraiment libres face à cette servitude moderne ?
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA


 


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