LA
DICTATURE INTERNE ET LA CRISE DES DÉPLACES
La plupart des populations déplacées se trouvent en région Oromia. Soumis aux expulsions sanglantes et meurtrières menées par la police spéciale régionale, prés d’un million d’individus ont quittés leur terre et habitations dans la région ou dans la capitale régionale somali, « Djidjiga. Depuis la nomination du premier ministre « Abiy Ahmed », des milliers de Gedeo ont été chassés des villages ou ils résidaient et des champs qu’ils cultivaient dans des zones frontalières régionales, par des groupes Oromo revendiquant leur statut d’indigène sur ces territoires à la propriété disputée. L’exfiltration obscure et confuse de l’exubérant autocrate de Djidjiga par les autorités étatiques témoigne des relations ténues qui l’unissent à son encombrant allié somali, déchu pour ses excès à répétition. Porté à la tête de la région Somali en 2010 par la junte militaire du FDRPE afin de contrer la progression des groupes terroristes comme al-Shabaab, Abdi Illey a démontré sa faiblesse au régime éthiopien durant les protestations populaires de ces trois dernières années en mobilisant la Somali Liyu Police aux cotés des troupes fédérales dans les villes et compagnes de l’Est de la région Oromia. L’administration Abiy fait le pari que les comités de justice traditionnelle, l’intervention des forces armées et le boom socioéconomique attendu de l’ouverture de l’économie nationale aux investisseurs étrangers mettront un terme à ces violences intercommunautaires transrégionales. En se sens, le gouvernement peut compter sur le soutien de la communauté internationale et de ses partenaires Occidentaux, sans oublier le chantage des Saoudiens et des Emiratis qui imposent déjà les conditions des expropriations des terres cultivables a tous pris. Sachant, que les Emirats ont déjà
Attisées
par l’incapacité du gouvernement Abiy d’adresser les injustices foncières
majeures qui en sont à l’origine, ces exactions reflètent également la
dangereuse exaltation des rivalités ethniques du passé, après presque une année
de réconciliation nationale. A moyen termes, l’instrumentalisation des
violences pourrait exacerber les tensions régionales croissantes à l’égard
d’une « transition démocratique » autoritaire, et populiste,
orchestrée afin d’assurer la survie du régime dictatoriale du FDRPE.
MOHAMMED
CHERIF BOUHOUYA
Ou va les Emirats? Financements des conflits externes, expropriations des terres en Afrique, envoie des armes là ou sa chauffe, ingérence directe, responsable de la famine qui touche des millions de personnes ? le minuscule Émirat agit par procuration pour les puissances, mais pas pour longtemps. L’échiquier du nouvel ordre mondial va renverser toute la géopolitique mondiale et les vents sombres de l’hégémonie planétaire seront classées dans la poubelle de l'histoire.
RépondreSupprimer