Corrompu
et gérontocratique, l’ex ministre de la justice Tayeb Louh, à instauré une
justice martiale au sein de l’institution. Ses dernières années, l’ex ministre
à laissé planer le doute sur son implication directe sur les grands dossiers de
la mafia politico-financière du clan Bouteflika. De nombreuses preuves fondées
ont agité la classe politique Algérienne, cela n’a pas manqué de provoquer des
tensions dans son entourage politique.
Les
complots et purges ont étaient orchestrés sur l’ensembles des tribunaux du pays
y compris la cour suprême, plus de 800 juges et procureurs ont étaient limogés
injustement, car ils ont délinéés les directives immondes des grandes purges de l’ex
ministre fondées sur l’asservissement du peuple. Acteur majeur d’un régime qui
présente tous les symptômes de la fossilisation. Son clientélisme est formé de
couche qui s’accumule depuis 20 ans. Limogé depuis les manifestations du peuple,
l’architecte des complots et purges, appartenait à l’élite dirigeante qui s’accroche
au pouvoir et refuse de passer le relais à une nouvelle génération de
magistrats capable de comprendre les aspirations de la population et de relever
les nouveaux défis du pays. Suite au pillage excessif des richesses de l’Etat,
le blanchiment d’argent sale à l’étranger par les oligarques, et les ministres
du gouvernement d’Ahmed Ouyahia et même le frère du présidant, 80% des jeunes
universitaires ne trouve pas d’emploi dans l’économie formelle et un tiers de
la population vit en-deçà du seuil de pauvreté international. Quand il ne peut
pas en coopter les leaders, il répond par la brutalité policière aux mouvements
de contestation sociale avec la complexité de l’ex P-DG de la police le générale
Hamel. Par ailleurs, la culture de gouvernance de l’élite au pouvoir n’a pas
changé et les affaires de corruption s’accumulent. Face au chômage et la misère
des jeunes, l’ex ministre a édifié des nouveaux prisons tout en exigeant des
magistrats des peines très lourdes afin de contrôler la masse juvénile. Actuellement,
des centaines des milliers des jeunes algériens croupissent dans les prisons
pour des délits futiles. Après avoir éclaté la cellule familiale par le divorce
au profit des femmes, ont comptent actuellement 18 millions de femmes divorcés
en Algérie, sans évoquer le sort des orphelins et l’impact de la
prostitution généralisées. S’imposant comme un dictateur sanguinaire, il a en
profiter durant son règne d’enrichir la hiérarchie militaire, les
oligarques, les investisseurs étrangers et apparaître comme le bâtisseur de l’Etat
de droit. Le vaste scandale de corruption et de détournement qui touche les
hautes sphères de l’Etat remet cependant en cause la crédibilité du clan
Bouteflika, aussi bien à l’intérieur du pays que sur la scène internationale.
Depuis la
chute du gouvernement Ouyahia, l’ex ministre de la justice s’est éclipsé de la scène
nationale, laissant derrière lui des dossiers colossaux sans être dérangé par le
générale Gaid Salah. Apparemment, la mobilisation des magistrats sur tout le
territoire algérien, semble très forte, laissant une atmosphère de tensions
pour l’inculpation de l’ex ministre devant la cour suprême de justice
algérienne.
MOHAMMED
CHERIF BOUHOUYA
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