samedi 1 juin 2019

ALGÉRIE/ DROITS DE L’HOMME/ COMPLOTS ET PURGES DE L'EX-MINISTRE DE LA JUSTICE TAYEB LOUH



Corrompu et gérontocratique, l’ex ministre de la justice Tayeb Louh, à instauré une justice martiale au sein de l’institution. Ses dernières années, l’ex ministre à laissé planer le doute sur son implication directe sur les grands dossiers de la mafia politico-financière du clan Bouteflika. De nombreuses preuves fondées ont agité la classe politique Algérienne, cela n’a pas manqué de provoquer des tensions dans son entourage politique.
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Les complots et purges ont étaient orchestrés sur l’ensembles des tribunaux du pays y compris la cour suprême, plus de 800 juges et procureurs ont étaient limogés injustement, car ils ont délinéés les directives immondes des grandes purges de l’ex ministre fondées sur l’asservissement du peuple. Acteur majeur d’un régime qui présente tous les symptômes de la fossilisation. Son clientélisme est formé de couche qui s’accumule depuis 20 ans. Limogé depuis les manifestations du peuple, l’architecte des complots et purges, appartenait à l’élite dirigeante qui s’accroche au pouvoir et refuse de passer le relais à une nouvelle génération de magistrats capable de comprendre les aspirations de la population et de relever les nouveaux défis du pays. Suite au pillage excessif des richesses de l’Etat, le blanchiment d’argent sale à l’étranger par les oligarques, et les ministres du gouvernement d’Ahmed Ouyahia et même le frère du présidant, 80% des jeunes universitaires ne trouve pas d’emploi dans l’économie formelle et un tiers de la population vit en-deçà du seuil de pauvreté international. Quand il ne peut pas en coopter les leaders, il répond par la brutalité policière aux mouvements de contestation sociale avec la complexité de l’ex P-DG de la police le générale Hamel. Par ailleurs, la culture de gouvernance de l’élite au pouvoir n’a pas changé et les affaires de corruption s’accumulent. Face au chômage et la misère des jeunes, l’ex ministre a édifié des nouveaux prisons tout en exigeant des magistrats des peines très lourdes afin de contrôler la masse juvénile. Actuellement, des centaines des milliers des jeunes algériens croupissent dans les prisons pour des délits futiles. Après avoir éclaté la cellule familiale par le divorce au profit des femmes, ont comptent actuellement 18 millions de femmes divorcés en Algérie, sans évoquer le sort des orphelins et l’impact de la prostitution généralisées. S’imposant comme un dictateur sanguinaire, il a en profiter durant son règne  d’enrichir la hiérarchie militaire, les oligarques, les investisseurs étrangers et apparaître comme le bâtisseur de l’Etat de droit. Le vaste scandale de corruption et de détournement qui touche les hautes sphères de l’Etat remet cependant en cause la crédibilité du clan Bouteflika, aussi bien à l’intérieur du pays que sur la scène internationale.

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Depuis la chute du gouvernement Ouyahia, l’ex ministre de la justice s’est éclipsé de la scène nationale, laissant derrière lui des dossiers colossaux sans être dérangé par le générale Gaid Salah. Apparemment, la mobilisation des magistrats sur tout le territoire algérien, semble très forte, laissant une atmosphère de tensions pour l’inculpation de l’ex ministre devant la cour suprême de justice algérienne.

MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA




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