samedi 3 mars 2018

GÉOPOLITIQUE/ LES MINORITÉS, DANS L'OMBRE DU CONSPIRATIONNISME



La Kahina est une reine juive des Aurès qui s'oppose avec sucés aux conquérants arabes avant d’être assassinée en 702. Devineresse, du même radical que le mot hébraïque Kohen, ou prêtre, l’historien Ibn-Khaldoun en fait une souveraine Juive. Au fil des siècles, elle est devenue la figure emblématique du patriotisme berbère contemporain. C’est vers l’an 70 av. JC que les premiers juifs (en nombre) arrivèrent en Numidie. Peu d’algériens le savent, tout comme ils ignorent une partie de leur histoire. Longtemps, instrumentalisé par des forces occultes, la question berbères éclatera le Maghreb en minorités à long terme et les pays avec.



Selon les historiens, ils ont fuis la Palestine vers cette date suite à la répression dont ils furent victimes par l’empereur romain Titus. Vers l’an 100 ap. JC, le général romain Trajan en déporta des centaines en Afrique du Nord. Les autochtones les avaient accueillis, et ils s’intégrèrent le plus normalement du monde. D’autres arrivèrent avec les Phéniciens qui venaient établir des comptoirs pour commercer. Le plus grand nombre s’installa en Afrique de Nord en 1492, chassés d’Espagne par les rois catholiques après la Reconquista, en même temps que les Berbères et des Arabes. Les juifs étaient en terre Numide presque en même temps que les Romains, bien avant les Arabes, les Turcs et les Français. Selon certains historiens, dont Ibn Khaldoun, les Berbères vivaient en parfaite harmonie avec les Juifs. La Kahina et les Berbères professaient même le Judaïsme. La reine berbère réussit à unifier toutes les populations de Numidie, pour s’opposer 3 ans durant à l’invasion des Arabes. Autant dire qu’il y a eu un véritable brassage des populations berbères et juives, que les juifs ont été le premier peuple à cohabiter en bonne entente avec les Berbères. C’est avec l’arrivée des musulmans puis des Turcs et enfin les français plus tard que les choses vont changer pour tout le monde. Quelques années après l’occupation française (1870), alors que la Kabylie n’était même pas encore entièrement conquise, le décret Crémieux permet aux 34000 Juifs de devenir français. Ils sont passés ainsi de statut de colonisé à celui de colons. Au fil du temps, l’Afrique du Nord « Algérie, Maroc, Tunisie, et la Libye », est devenue vestige du colonialisme, repaire de corrompus, pépinière de dictateurs, La franc-maçonnerie africaine, presque entièrement aux mains des pouvoirs, bafoue au quotidien les idéaux maçonniques de justice, de l’Islam, des minorités « berbères »,  de liberté et de tolérance. Constat amer pour un continent ou malgré les efforts désespérés d’une poignée de grappe idéalistes, des fils de la lumière dévoyés organisés en caste, se servent de leur appartenance pour maintenir leurs privilèges et étouffer les peuples sous un épais manteau de ténèbres.
LES PEUPLES BERBÈRES/ ORIGINES ET INSERTION GÉOPOLITIQUES
Si la question berbère se pose avec la plus d’acuité en Algérie, en France et au Maroc, les berbères sont actuellement présents dans neuf pays de l’ensemble Afrique du Nord-Sahara-Sahel ; de l’Egypte au Maroc, de la cote méditerranéenne Algérienne « Kabylie » à la boucle du Niger (Niger, Mali, Burkina Faso).Le monde berbère est divers, notamment au plan des insertions géopolitiques. Accentué par la fragmentation géographique depuis l’arabisation de l’Afrique du Nord à la suite de la conquête arabe et de l’islamisation (ni sabre, ni soumission de la charia), des berbères débuts le VIII siècle ; ils n’occupent plus tout cet espace de manière continue, ils constituent actuellement des régions et des îlots très minoritaires. L’évaluation démographique des berbérophones, demeure un enjeu politique, vu l’exclusion de recensements linguistiques. Par-contre, en admettre une proposition de 18 à 20% de la population Algérienne, de 35 à 45% pour le Maroc, de 1% pour la Tunisie, de 10% pour la Libye ; auxquels s’ajoutent 2 millions de Touaregs, à cheval sur cinq pays (Algérie, Libye, Mali, Niger, Burkina Faso). Sans pour autant, oublier la diaspora berbère installés en France et qui compte 2 millions de personnes. Dans l’ensemble des pays du Maghreb, les berbères sont intégrés dans un contexte Arabo-musulman et dans des Etats-Nations qui se définissent comme tels. Marqués par un nationalisme influencé à la fois par l’idéologie politique Française et le nationalisme arabe, ne reconnaissent pas de minorités en leur sein, les berbères restent toujours perçus comme un danger potentiel. Les Touaregs au Mali et au Niger, les révoltes armés  se sont succédés et perdurent depuis 1963. Après les années 1970, au Maroc et en Algérie, le phénomène prend la forme d’une demande de reconnaissance de l’identité berbère par l’Etat. Très virulent en Kabylie (Algérie), depuis les années 1980, il connait des formulations politiques qui vont jusqu'à la revendication d’une large autonomie. Depuis plus de deux décennies, l’Algérie puis le Maroc ont assouplis leurs positions et sont passés de la défiance à la tolérance contrôlée, puis à une prise en charge mesurée. Dans les deux pays, la berbérité est accepté comme composante du patrimoine culturel national. Les institutions d’Etat ont été chargées de sa promotion et les nouvelles constitutions (Maroc et Algérie), reconnaissent le berbère comme longue officielle.
LE VATICAN, LA FRANC-MACCONERIE ET LA QUESTION BERBERE


Les théories complotistes et les plumes subversives et venimeuses se sont déchaînés ses derniers temps, afin de falsifié l’histoire et préparer un terrain fertile pour des conflits confessionnelles et ethniques en Afrique du Nord. Si le chiisme a pu être accusé d’être trop proche du judaïsme, si l’on s’en tient à l’image intransigeante qu’en donnent les mollahs Iraniens. Le Vatican et la franc-maçonnerie, véhiculent depuis longtemps l’idée du lien sacré entre le judaïsme et le berbérisme en se fondant sur la reine des juives des Aurès ou la Kahina. Ses derniers ont déjà installés des pseudos-intellectuelles et même des régimes à leurs soldes.
RETOUR VERS UN PASSE SOMBRE
Subissant le contrecoup de la conversion de l’empereur romain Constantin (272-337) au christianisme, en 312, la situation des juifs du nord de l’Afrique se détériore et devient infernale sous les Byzantins, au VI siècle. Ils sont exclus de toutes les charges publiques, leur culte proscrit, les synagogues transformées en églises et de nombreuses communautés converties de force. Traqués dans les villes du littoral, les rescapés se réfugient dans l’Atlas et à la lisière du Sahara, ou ils ont pu convertir des tribus « berbères ». Tous les spécialistes de la question, sont unanimes sur l’étendue de cette judaïsation, à commencer par Ibn-Khaldoun (1332-1406). En 642, l’arrivée des arabes et la conquête musulmane du Maghreb va changer la donne et va durer plus d’un demi siècle jusqu'à la victoire d’Uqba Ibn-Nafi (622-683). Fondateur de Kairouan « Tunisie », qui va procéder à la conversion des berbères selon les commandements de la charia islamique « Il n’a pas de contrainte en islam ch. 1 v     . A sa mort, Kairouan est investie par les berbères et leurs alliés Byzantins qui contraignent les musulmans à évacuer le pays et à se retirer en Tripolitaine. En 691, la ville sera reprise par les musulmans qui s’empareront aussi, de Carthage et de Bizerte.
LES LIAISONS JUDEO-MAGHREBINES ET LA KAHINA
Dans les Aurès, face aux troupes de la Kahina, celle que l’on appelle aussi « Kahiya ou Dahiya » était une reine juive.  Pour Ibn-Khaldoun, elle était à la fois prophétesse et magicienne, compte tenu du très mauvais souvenir conservé d’elle dans la tradition orale judéo-maghrébine, celle d’un personnage sanguinaire qui s’est livré aux pires exactions à l’encontre des juifs et des berbères convertis vivant sur son territoire « comme en témoigne l’historien David Cazés ». Assassinée en 702,à l’époque des premières invasions musulmans, cette vaste région qui, depuis Tripoli jusqu'à Tanger, avait offert l’aspect d’un immense bocage, à l’ombre duquel s’élevait une foule de village touchant les uns aux autres, ne montra plus que des ruines », écrit Ibn-Khaldoun, dans le récit, ignoré des sources historiques berbères. Outre qu’elle confirmait l’ancienneté de leurs racines nord-africaines, l’origine juive présumée de la Kahina confortait les juifs dans leur sentiment d’être en résonance avec le discours colonial, qui mettait en exergue l’opposition irréductible entre juifs et berbères. Durant les années 1960, les recherches effectuées par les historiens Israéliens ont pourtant prouvé, sans l’ombre d’un doute, que (la reine des Aurès était juive). A travers les abysses de l’histoire, fortement confrontée aux théories complotistes, afin de saper définitivement l’identité arabo-musulmane maghrébine (Algérie, Tunisie, Maroc et la Libye).Il est temps de reconnaître cette légitimité historique, qu’une partie des berbères professait le judaïsme. Parmi les berbères juifs on distinguait les « Djéraoua », tribu qui habitait l’Aurès et à laquelle appartenait le « Kahina ». Les autres tribus juives étaient les (Nefouca, les Ghiatha et les Fazzaz, berbères du Maghreb al-Aqsa.)
LES ALMORAVIDES, LES ALMOHADES ET LES JUIFS

L’Afrique du Nord soumise à la domination Arabe va se développer au XI siècle des communautés juives florissantes, tant sur le plan économique qu’intellectuel : notamment celle de Fez « Maroc », forte de 50 000 âmes, et celle de Kairouan « Tunisie », ou s’illustra « Isaac ben Jacob Alfasi « 1013-1103 », en posant les bases de la méthodologie du TALMUD. Au XII siècle la porte aux persécutions s’ouvre, sous le règne des Almoravides «  1040-1147 » puis, sous le règne des Almohades «  1147-1269 ». Menés par Ibn-Tumart (1080-1130), ces berbères venus du haut Atlas vont renverser les Almoravides, jugés vulnérables, pour imposer un islam régénéré et purifié, voir un islam des sources des trois premiers siècles. Recentré sur l’unicité de la figure divine, « Al-Muwahhidines » ( ne pas confondre avec la secte des Druzes), d’où leur nom d’Almohades, Abdel-Mu’min ibn-Ali «  1100-1163 » disciple de Ibn-Tumart, prendra le flambeau du triomphe, juste après la mort de son maître. Durant presque vingt ans, les Almohades conquièrent le Maghreb et l’Espagne musulmane, en expulsant les chrétiens de la Tunisie en 555,  faisant fi du pacte d’Omar «  deuxième calife de l’islam » et imposent le statut du Dhimmi, qui oblige le musulman à protéger les minorités religieuses qui leur paient tribut. Les Almohades, n’exercent aucune pression ni sur les chrétiens, ni sur les juifs, ni même à imposer des conversions forcées, expulsion et massacres, cette réalité et une légitimité historique, contrairement aux dérives flagrants des Orientalistes, Anglais, Français, Allemands, Américains, Israéliens et Arabes. (Qui véhiculent leurs venins sur l’annihilation de communautés entières se basant sur les récits de « Safer ha-Qabdalah d’Abraham ibn-Daud « 1160 », lire : l’hygiène des âmes de Josef ibn Aknin « vers 1190 », ou l’épitre de l’apostasie de Maimon Maimonide.
LA DOCTRINE DE MOISE MAIMONIDE SUR L’ISLAM

Maître de la pensée juive médiévale, Moise Maimonide «  1135-1204 », a rédigé son grand code du droit juif «  le Mishneh Torah ou double de la loi », sur la base de la pensée musulmanes. C’est en arabe qu’il a produit, entre autre, un commentaire du code de la loi orale juive publié vers 200 et aussi des traités médicaux, des épîtres, telle « l’épitre au Yémen », écrit en 1172 dans un contexte d’effervescence messianique, et son célèbre «  Guide des égarés ». Cette somme de l’aristotélisme juif, traduite en hébreu de son vivant, s’adresse exclusivement aux intellectuels juifs « égarés ». Très commenté par les philosophes et les mystiques juifs, « le Guide » a exercé une influence décisive sur l’émergence ultérieure du Judaïsme. Maimonide et son guide ne sauraient pourtant être simplement présentés comme un maillon essentiel dans la chaîne d’une tradition de pensée juive naissant avec la Bible et s’achevant avec Emanuel Livinas « 1906-1995 ». Se dernier et son œuvre doivent être restitués également dans le contexte de l’air culturel arabo-musulman ou ils émergent. Maimonide, né en Espagne musulmane, influencé par des érudits arabes, vivant en Egypte, est profondément imbu du legs philosophique et scientifique gréco-arabe, et c’est autant avec ses représentant, notamment musulmans, qu’il dialogue qu’avec ses contemporains juifs. Si Aristote représente pour lui l’extrême de l’intellect humain, si nous exceptons ceux qui ont reçu une inspiration divine, « Al-Farabi » est lui aussi un grand homme dont il recommande d’étudier les écrits, impeccablement excellents. Selon lui, seule la philosophie fonctionne comme un lieu de rencontre intellectuelle transcendant les frontières confessionnelles. Pour Maimonide, le choc des révélations, lui demeure, cela vaut pour le christianisme et son fondateur Jésus, comme pour l’islam et « Mohammed », qui voie en lui, un illuminé qui a suivi une voie similaire, n’y ajoutant que la soif de pouvoir temporel. Il évoque le judaïsme comme l’œuvre des mains de « Dieu », comme l’homme vivant, comme la nature, christianisme et Islam sont œuvres humaines, imitations trompeuses de l’œuvre divine, ultime stratagème du paganisme afin d’étouffer le judaïsme de l’intérieur. Pour l’érudit du judaïsme, l’islam semble manifester une hostilité à l’encontre d’Israël et la Torah, comme il écrit dans cet extrait de « l’épitre au Yémen ». Devenu médecin à la cour de Saladin « l’homme qui a mis fin au règne des Fatimides chiites en Egypte et  achèvera les croisades chrétiennes », Pour le coup, par la rigueur de son monothéisme, et le rejet de toute idolâtrie, Maïmonide, à force de lire les fondements du Coran et la Sunna, il changea sa vision globale sur cette religion. Considérant l’islam comme le plus proche du judaïsme,  le penseur le définit tardivement comme la reconnaissance de l’unicité absolue de Dieu. (Lire également « géopolitique de la mondialisation religieuse ».
L’EMPIRE ALMOHADE ET LA CONVERTION DES BERBERES
L’apogée des Almohades, s’inscrit dans la mémoire du Maghreb musulman comme l’âge d’or, marqué par l’arabisation et l’islamisation en profondeur des berbères. Au même titre que Cordoue et Bagdad, les berbères au Maroc comme en Algérie et la Libye, jouissent des centres intellectuels les plus brillants d’islam, notamment sous le règne du calife Ya’qub al-Mansur « 1160-1199 ».  L’épopée Almohade durera plus d’un siècle, l’empire disparaît en 1269, vaincu en Espagne par les chrétiens et, au Maghreb, par les Mérinides «  XIII-XV siècles » les communautés juives vont se reconstituer progressivement. Ce n’est qu’au XV siècle, avec l’arrivée des juifs d’Espagne accompagnés des musulmans, également expulsés, par les chrétiens, que ses derniers retrouveront de nouveau un certain dynamisme intellectuel au milieux des arabes musulmans ( Lorsque les chrétiens occupèrent l’Espagne, les Juives et les musulmans avaient trois chois : Soit ils se convertissent au christianisme et ils gardent leurs biens, soit ils quittent le pays, soit ils seront exécutés.)
LA NATURALISATION DES JUIFS D’ALGERIE ET LE DÉCRET CRIMIEUX DE 1870

En 1830, l’Algérie compte quelques 15000 juifs pour 4 millions d’habitants. Lors de sa conquête par la France, ils vont convaincre le roi Louis-Philippe d’abolir, en 1845, l’organisation communautaire traditionnelle des juifs de la colonie pour lui substituer, sur le modèle Français, des consistoires présidés par des notables et des rabbins de métropole. L’avocat Adolphe Crémieux « 1796-1880 », président du Consistoire central Israélite à Paris, va se faire l’apôtre infatigable. Dans un célèbre discours il déclare (Je suis Yahvé, votre Dieu qui vous a sortis d’Egypte, le pays de la servitude. C’est Alger, Alger pour mes malheureux frères, la terre de servitude dont-ils sont affranchis depuis trente ans à peine. Depuis cette époque, regarder les progrès qu’ils ont faits. Entre eux et les Arabes la distance intellectuelle est immense. Employez les juifs pour amener à vous les Arabes, c’est le lien entre vous. Ils veulent être français, ils sont dignes de l’être et ils le seront bientôt.) Le 14juillet 1865, Napoléon III promulgue un sénatus-consulte qui permet aux indigènes juifs et musulmans d’obtenir, à titre individuel, la citoyenneté française à condition de renoncer à leur statut personnel. Rabbine et responsables des consistoires français adjurent les juifs d’Algérie d’inonder de leurs demandes les bureaux d’état-civil. L’écrasante majorité des juifs refuse la nationalité française, car elle exige d’eux la renonciation à leurs religions, ainsi que pour les musulmans, à l’exception des notables algériens. Crémieux, déclare alors (Ne leur dites pas, soyez français si vous le voulez, car volontairement ils n’abdiqueront pas la loi de Dieu.) En 1870, éclate la guerre avec la Prusse, qui va entrainer la chute du second Empire. La même année, Adolphe Crémieux devient ministre de la justice dans le gouvernement de défense nationale de Léon Gambetta «  1838-1882 ». Influencé par Crémieux, il  signe alors, un train de mesure qui accorde la nationalité française aux 40 000 habitants juifs d’Algérie. « Accueilli avec indifférence, ils vont susciter l’opposition de larges pans de l’opinion française d’Algérie ». A peine quelques mois, depuis qu’ils ont acquis la nationalité, l’Algérie devient ainsi le théâtre d’un antisémitisme d’une rare virulence visant à écarter les juifs de la vie politique de la colonie. Un mouvement qui effleure pourtant à peine la population musulmane, dont l’hostilité à l’égard des juifs ne sera alimentée qu’a partir de la fin des années 1920, par les événements sionistes de Palestine.
SIONISME ET CONSPIRATIONNISME DES EMPIRES FRANCO-BRITANNIQUE
C’est à partir du XIX siècle, que les conflits d’influence, enjeux territoriaux et affects religieux font émerger en Orient des nouvelles théories complotistes orchestrés par la France et la Grande Bretagne. En 1913- 1928, le califat ottoman s’effondre, du fait de la nécessité de constituer un Etat laïc face aux volontés hégémoniques des deux Empires coloniaux. La déclaration Balfour de 1917, est le produit complexe des ambitions britanniques, une volonté de remettre en cause le partage du Proche-Orient définit par l’accord dit Sykes-Picot. Ces accords sont signés en mai 1916, après négociations entre novembre 1915 et mai 1916, entre la France et le Royaume-Unis avec l’aval de la Russie, l’Italie, prévoyant le partage du Moyen-Orient à la fin de la guerre, espace compris entre la mer Noire, le Méditerranée, la mer rouge, l’Océan Indien et le mer Caspienne. En plusieurs zones d’influences au profit de ces puissances, ce qui revenait à éclaté le monde musulman, en 21 pays. D’abord, le Liban, la Syrie, la Palestine, et la Jordanie, puis l’Inde et le Pakistan, qui sera à son tour éclaté en deux, le Pakistan du Nord et du Sud en 1971, puis la naissance du Bengladesh. L’empire Ottoman éclate en 7 pays, la Russie résorbe 5 pays, et la péninsule arabique donne naissance aux 6 monarchies du Golfe plus le Yémen. Cette légitimité historique, est rentré depuis, dans les méandres de l’histoire, aucun centre d’étude scientifique, ni la chaire universitaire ont pu décryptés cette phase sombre de l’anéantissement du monde arabo-musulman. Naissant plus tard les prétentions nationalistes arabes et les courants islamistes radicaux. Au fil de l’histoire, certains chefs d’Etats, qui se sont sentis trahis par le comspirationisme Occidentale, et l’implantation d’Israël comme point de fixation dans la région, à commencé par Abdenacer en Egypte, Boumediene en Algérie, le roi Fayçal de l’Arabie-saoudite, Yasser Arafat de Palestine, Saddam d’Irak et Kadhafi en Libye, toutes ces voies qui se sont élevés contre le nouveau empire esclavagiste, ont étaient assassinées ou empoisonnés. Depuis cette phase hégémonique de l’histoire, les mêmes scénarios se perpétuent uniquement au sein des pays arabes, par des conflits sans fin et le poids des embargos sur le pétrole, la technologie, les médicaments, la nourriture et les armes, un autre visage colonial de la mondialisation, qui asservit les peuples au nom du nouvel ordre mondial. A long terme, ont va assister à la naissance de nouveaux pays et à la disparition d’autres. Sachant amèrement, que l’ensemble des chefs d’Etas, notamment arabes, reçoivent des directives strictes de la part du Pentagone, et doivent se soumettre aux ordres, afin de préserver leurs pouvoirs. Quand aux peuples, ils sont pris en otage par les dérives de la chaîne judiciaire, les répressions massives, le poids de la dictature et l’oppression.  
LA FRANC-MAÇONNERIE EN AFRIQUE, OU L’AUTRE FER DE LANCE DU NÉO-COLONIALISME

Le phénomène n’est pas nouveau, mais il tend à s’étendre au point aujourd’hui la quasi-totalité des chefs d’Etats d’Afrique francophone sont ou ont été franc-maçon. Et pas uniquement les chefs d’Etats, mais aussi les militaires, les responsables de la police, les ministres et les pseudos-intellectuelles sont étroitement liés à l’obédience dominante. La majorité des responsables ne sont pas choisis sur leurs compétences mais en fonction de leur allégeance maçonnique. La création de la première loge maçonnique en Afrique remonte en 1781. Durant cette époque coloniale sombre, déjà quelques africains, furent initiés par les loges de métropoles pour en faire les zélés serviteurs de l’ordre coloniale. Au fil du temps, le venin s’étend en Afrique du Nord, ( Algérie, Tunisie, Maroc), puis en Syrie, la Jordanie, le Liban, L’Irak, et l’Egypte.) Au sein des monarchies du Golfe, comme les Emirats-Arabes-Unis, le Bahreïn, le Koweït et l’Arabie-Saoudite, le phénomène et nouveau, connu sous le nom «  des Rotary-club ». Dirigeant, services de renseignements et d’autres figures venant de tout horizon, se côtoient et mettent leurs stratégies complotistes et déstabilisatrices en applications. En Jordanie, le feu monarque Hussein, qui régna durant 46 ans sans partage, et qui compte parmi les grandes personnalités du monde arabe, était un Franc- mâcon de la haute loge internationale. Il fut initié le 17/5/ 1957/, après ca mort, la presse occidentale dévoile la face cachée de roi, qui a fait de sont pays un carrefour de renseignement et d’endoctrinement, mais pour le compte de qui ? Jouant la corde sensible au non du combat des frères anti-esclavagiste que furent l’Abbé Grégoire ou Victor Schœlcher, les tenants de ce qui est encore l’Union Française, vont s’attacher à distinguer et à mettre en place les cadres des futurs Etats africains en les triant parmi une petite élite de frères supposés acquis aux valeurs de la démocratie. Le but est triple : permettre l’émergence d’Etats-Nations aussi affranchis que possible du tribalisme ; maintenir le lien avec la France en repeignant le néocolonialisme aux couleurs de l’humanisme et de l’universalisme ; faire corps avec la puissance tutélaire afin de résister aux sirènes d’un non alignement contrôlé par Moscou. Au tournant des années 1960-1970, et jusqu'à nos jours, la franc-maçonnerie francophone africaine va devenir, le socle de l’influence française, le bouclier contre les idées subversives et surtout le fer de lance de l’affairisme néocolonial. Aux premières loges de cette mise en scène, on trouve dés l’origine la très puissante GLNF. Alain Juillet, dignitaire de cette obédience et bon connaisseur de l’Afrique en tant qu’ancien réorganisateur de la DGSE. Aujourd’hui, foulés aux pieds par une GLNF qui adoube systématiquement les chefs d’Etats Africains à la tète des obédiences locales, essayant ainsi leur mainmise sur l’administration, l’armée, les forces de sécurités, les milieux économiques. En clair, tout ce qui compte parmi les élites du pouvoir et de l’argent. Blanchiment d’argent, paradis fiscaux et autres, les idées de partage existent, mais il s’agit d’organiser entre soi le partage des richesses pillées. Pour cela on organise des réseaux maçonniques qui s’ajoutent aux réseaux politiciens, ou même d’espionnage. C’est dans ces milieux que l’on recrute les exécuteurs de basses œuvres, les porteurs de mallettes, les dirigeants des banques et les hommes d’affaires. Un solide maillon d’une chaine transnationale, qui agit dans l’ombre et ne craint pas de se dévoiler tant est forte la pression sur les frères récalcitrants. Depuis l’élection de Donald Trump, les Etats-Unis deviennent le deuxième havre d’évasion fiscale de la planète.
LE VATICAN/ UNE THEO-GEOPOLITIQUE AU SERVICE DE LA MISSIOLOGIE CHRETIENNE
Le souverain pontife veut avant tout éviter que le berceau du christianisme ne se retrouve sans aucun chrétien. Le pape Benoit XVI, au cours du synode pour les églises, ou encore lors de sa visite au Liban, il n’a pas hésité à se faire valoir le principe de laïcité comme modèle sauvegardant le pluralisme religieux et confessionnel. Dans son exhortation apostolique post-synodale prononcée à Beyrouth, il insistait « une telle laïcité saine garantit à la politique d’opérer sans instrumentaliser la religion, et à la religion de vivre librement sans s’alourdir du politique dicté par l’intérêt, et quelquefois peu conforme, voir même contraire, à la croyance. » Pour le pape, il ne fait aucun doute que la priorité est de protéger et de garantir la sécurité et la présence des chrétiens d’Orient et plus généralement des minorités religieuses qui, au Moyen-Orient et même en Afrique du Nord, sont affligées par les pouvoirs en place, la montée de l’intégrisme, et plus généralement par les conflits qui ne cessent de les pousser sur le chemin de l’exil. Selon lui, ils forment une mosaïque complexe faite de diversité confessionnelle, de richesse liturgique, d’altérité linguistique, de particularisme des mémoires,  et sont unis par un destin commun, celui d’une terre, d’un territoire, d’une région sacré, formant le maillon inaliénable qui unit l’ensemble du christianisme à l’église des origines. Ce destin commun lié à la recherche de l’unité chrétienne, pour le pape, il a même forgé une expression devenue tristement célèbre en parlant d’un œcuménisme du sang. Mais le statut minoritaire de ces communautés, Latines, Orthodoxes, Arméniennes, Syriaques, Melkites, Maronites, Coptes, Assyro-chaldéennes, Ethiopiennes et aussi Berbères, restent dépendant des transformations tout au long du XX siècle. Les conflits de la région, l’ostracisassions des chrétiens et autres minorités, pris entre l’enclume des salafistes (Maroc, Algérie, Liban, Tunisie, et l’Egypte), les contraignent à disparaitre. Le sionisme protestants américain, à travers Donald Trump, expose déjà l’idée d’un génocide, afin de faire surgirent des ténèbres les démons des croisades. A travers leurs lobbys et centre d’études basés aux Etats-Unis, ils sont unanimes avec d’autres pays que les chrétiens d’Orient et autres, sont actuellement plus que jamais désarmés. Ils sont devenus l’objet des violences contradictoires entre groupes et servent d’exutoire à la répression généralisées. Ainsi, la stratégie de ses officines occultes, s’éclaircissent et se mettent sur la défensive, « la paix n’est plus dans la justice et la paix du monothéisme, mais dans la guerre ». 

En Afrique et dans les pays arabes, plus de 200 conversions au christianisme se font par jour, et la théorie de « la laïcité saine du pape » et en marche pour d’autres conflits confessionnels ainsi que le chaos de certains pays. Est-ce un signe de la volonté de cette Théo-géopolitique du Vatican dans le monde arabo-musulman ? Ou s’agit-il d’une impuissance diplomatique que la haute complexité de l’échiquier géopolitique, qu’aucun dirigeant au monde n’aura su démêler ? Qui sont les puissances qui dictent leurs lois au conseil de sécurité et au Nations-Unis tout en gérant le monde avec une main de fer et sans partage ?
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA

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