La Kahina est une reine juive des Aurès qui s'oppose avec sucés aux
conquérants arabes avant d’être assassinée en 702. Devineresse, du même radical
que le mot hébraïque Kohen, ou prêtre, l’historien Ibn-Khaldoun en fait une
souveraine Juive. Au fil des siècles, elle est devenue la figure emblématique
du patriotisme berbère contemporain. C’est vers l’an 70 av. JC que
les premiers juifs (en nombre) arrivèrent en Numidie. Peu d’algériens le
savent, tout comme ils ignorent une partie de leur histoire. Longtemps,
instrumentalisé par des forces occultes, la question berbères éclatera le
Maghreb en minorités à long terme et les pays avec.
Selon les historiens, ils ont
fuis la Palestine vers cette date suite à la répression dont ils furent
victimes par l’empereur romain Titus. Vers l’an 100 ap. JC, le général romain
Trajan en déporta des centaines en Afrique du Nord. Les autochtones les avaient
accueillis, et ils s’intégrèrent le plus normalement du monde. D’autres
arrivèrent avec les Phéniciens qui venaient établir des comptoirs pour
commercer. Le plus grand nombre s’installa en Afrique de Nord en 1492, chassés
d’Espagne par les rois catholiques après la Reconquista, en même temps que les
Berbères et des Arabes. Les juifs étaient en terre Numide presque en même temps
que les Romains, bien avant les Arabes, les Turcs et les Français. Selon
certains historiens, dont Ibn Khaldoun, les Berbères vivaient en parfaite
harmonie avec les Juifs. La Kahina et les Berbères professaient même le
Judaïsme. La reine berbère réussit à unifier toutes les populations de Numidie,
pour s’opposer 3 ans durant à l’invasion des Arabes. Autant dire qu’il y a eu
un véritable brassage des populations berbères et juives, que les juifs ont été
le premier peuple à cohabiter en bonne entente avec les Berbères. C’est avec
l’arrivée des musulmans puis des Turcs et enfin les français plus tard que
les choses vont changer pour tout le monde. Quelques années après l’occupation
française (1870), alors que la Kabylie n’était même pas encore entièrement
conquise, le décret Crémieux permet aux 34000 Juifs de devenir français. Ils
sont passés ainsi de statut de colonisé à celui de colons. Au fil du temps,
l’Afrique du Nord « Algérie, Maroc, Tunisie, et la Libye », est
devenue vestige du colonialisme, repaire de corrompus, pépinière de dictateurs,
La franc-maçonnerie africaine, presque entièrement aux mains des pouvoirs,
bafoue au quotidien les idéaux maçonniques de justice, de l’Islam, des
minorités « berbères », de
liberté et de tolérance. Constat amer pour un continent ou malgré les efforts
désespérés d’une poignée de grappe idéalistes, des fils de la lumière dévoyés
organisés en caste, se servent de leur appartenance pour maintenir leurs privilèges
et étouffer les peuples sous un épais manteau de ténèbres.
LES PEUPLES BERBÈRES/
ORIGINES ET INSERTION GÉOPOLITIQUES
Si la question berbère se
pose avec la plus d’acuité en Algérie, en France et au Maroc, les berbères sont
actuellement présents dans neuf pays de l’ensemble Afrique du
Nord-Sahara-Sahel ; de l’Egypte au Maroc, de la cote méditerranéenne
Algérienne « Kabylie » à la boucle du Niger (Niger, Mali, Burkina
Faso).Le monde berbère est divers, notamment au plan des insertions
géopolitiques. Accentué par la fragmentation géographique depuis l’arabisation
de l’Afrique du Nord à la suite de la conquête arabe et de l’islamisation (ni
sabre, ni soumission de la charia), des berbères débuts le VIII siècle ;
ils n’occupent plus tout cet espace de manière continue, ils constituent
actuellement des régions et des îlots très minoritaires. L’évaluation
démographique des berbérophones, demeure un enjeu politique, vu l’exclusion de
recensements linguistiques. Par-contre, en admettre une proposition de 18 à 20%
de la population Algérienne, de 35 à 45% pour le Maroc, de 1% pour la Tunisie,
de 10% pour la Libye ; auxquels s’ajoutent 2 millions de Touaregs, à
cheval sur cinq pays (Algérie, Libye, Mali, Niger, Burkina Faso). Sans pour
autant, oublier la diaspora berbère installés en France et qui compte 2
millions de personnes. Dans l’ensemble des pays du Maghreb, les berbères sont intégrés
dans un contexte Arabo-musulman et dans des Etats-Nations qui se définissent
comme tels. Marqués par un nationalisme influencé à la fois par l’idéologie
politique Française et le nationalisme arabe, ne reconnaissent pas de minorités
en leur sein, les berbères restent toujours perçus comme un danger potentiel.
Les Touaregs au Mali et au Niger, les révoltes armés se sont succédés et perdurent depuis 1963.
Après les années 1970, au Maroc et en Algérie, le phénomène prend la forme
d’une demande de reconnaissance de l’identité berbère par l’Etat. Très virulent
en Kabylie (Algérie), depuis les années 1980, il connait des formulations
politiques qui vont jusqu'à la revendication d’une large autonomie. Depuis plus
de deux décennies, l’Algérie puis le Maroc ont assouplis leurs positions et
sont passés de la défiance à la tolérance contrôlée, puis à une prise en charge
mesurée. Dans les deux pays, la berbérité est accepté comme composante du
patrimoine culturel national. Les institutions d’Etat ont été chargées de sa
promotion et les nouvelles constitutions (Maroc et Algérie), reconnaissent le
berbère comme longue officielle.
LE VATICAN, LA
FRANC-MACCONERIE ET LA QUESTION BERBERE
Les théories complotistes et les plumes subversives
et venimeuses se sont déchaînés ses derniers temps, afin de falsifié l’histoire
et préparer un terrain fertile pour des conflits confessionnelles et ethniques
en Afrique du Nord. Si le chiisme a pu être accusé d’être trop proche du
judaïsme, si l’on s’en tient à l’image intransigeante qu’en donnent les mollahs
Iraniens. Le Vatican et la franc-maçonnerie, véhiculent depuis longtemps l’idée
du lien sacré entre le judaïsme et le berbérisme en se fondant sur la reine des
juives des Aurès ou la Kahina. Ses derniers ont déjà installés des
pseudos-intellectuelles et même des régimes à leurs soldes.
RETOUR VERS UN PASSE
SOMBRE
Subissant le contrecoup de la
conversion de l’empereur romain Constantin (272-337) au christianisme, en 312,
la situation des juifs du nord de l’Afrique se détériore et devient infernale
sous les Byzantins, au VI siècle. Ils sont exclus de toutes les charges
publiques, leur culte proscrit, les synagogues transformées en églises et de
nombreuses communautés converties de force. Traqués dans les villes du
littoral, les rescapés se réfugient dans l’Atlas et à la lisière du Sahara, ou
ils ont pu convertir des tribus « berbères ». Tous les spécialistes
de la question, sont unanimes sur l’étendue de cette judaïsation, à commencer
par Ibn-Khaldoun (1332-1406). En 642, l’arrivée des arabes et la conquête musulmane
du Maghreb va changer la donne et va durer plus d’un demi siècle jusqu'à la
victoire d’Uqba Ibn-Nafi (622-683). Fondateur de Kairouan
« Tunisie », qui va procéder à la conversion des berbères selon les
commandements de la charia islamique « Il n’a pas de contrainte en islam ch.
1 v . A sa mort, Kairouan est
investie par les berbères et leurs alliés Byzantins qui contraignent les
musulmans à évacuer le pays et à se retirer en Tripolitaine. En 691, la ville
sera reprise par les musulmans qui s’empareront aussi, de Carthage et de
Bizerte.
LES LIAISONS
JUDEO-MAGHREBINES ET LA KAHINA
Dans les Aurès, face aux
troupes de la Kahina, celle que l’on appelle aussi « Kahiya ou Dahiya »
était une reine juive. Pour
Ibn-Khaldoun, elle était à la fois prophétesse et magicienne, compte tenu du
très mauvais souvenir conservé d’elle dans la tradition orale judéo-maghrébine,
celle d’un personnage sanguinaire qui s’est livré aux pires exactions à
l’encontre des juifs et des berbères convertis vivant sur son
territoire « comme en témoigne l’historien David Cazés ».
Assassinée en 702,à l’époque des premières invasions musulmans, cette vaste
région qui, depuis Tripoli jusqu'à Tanger, avait offert l’aspect d’un immense
bocage, à l’ombre duquel s’élevait une foule de village touchant les uns aux
autres, ne montra plus que des ruines », écrit Ibn-Khaldoun, dans le
récit, ignoré des sources historiques berbères. Outre qu’elle confirmait
l’ancienneté de leurs racines nord-africaines, l’origine juive présumée de la Kahina
confortait les juifs dans leur sentiment d’être en résonance avec le discours
colonial, qui mettait en exergue l’opposition irréductible entre juifs et
berbères. Durant les années 1960, les recherches effectuées par les historiens
Israéliens ont pourtant prouvé, sans l’ombre d’un doute, que (la reine des
Aurès était juive). A travers les abysses de l’histoire, fortement confrontée
aux théories complotistes, afin de saper définitivement l’identité
arabo-musulmane maghrébine (Algérie, Tunisie, Maroc et la Libye).Il est temps
de reconnaître cette légitimité historique, qu’une partie des berbères
professait le judaïsme. Parmi les berbères juifs on distinguait les
« Djéraoua », tribu qui habitait l’Aurès et à laquelle appartenait le
« Kahina ». Les autres tribus juives étaient les (Nefouca, les Ghiatha
et les Fazzaz, berbères du Maghreb al-Aqsa.)
LES ALMORAVIDES, LES
ALMOHADES ET LES JUIFS
L’Afrique du Nord soumise à
la domination Arabe va se développer au XI siècle des communautés juives
florissantes, tant sur le plan économique qu’intellectuel : notamment
celle de Fez « Maroc », forte de 50 000 âmes, et celle de
Kairouan « Tunisie », ou s’illustra « Isaac ben Jacob Alfasi « 1013-1103 »,
en posant les bases de la méthodologie du TALMUD. Au XII siècle la porte aux
persécutions s’ouvre, sous le règne des Almoravides « 1040-1147 »
puis, sous le règne des Almohades « 1147-1269 ». Menés par
Ibn-Tumart (1080-1130), ces berbères venus du haut Atlas vont renverser les
Almoravides, jugés vulnérables, pour imposer un islam régénéré et purifié, voir
un islam des sources des trois premiers siècles. Recentré sur l’unicité de la
figure divine, « Al-Muwahhidines » ( ne pas confondre avec la secte
des Druzes), d’où leur nom d’Almohades, Abdel-Mu’min ibn-Ali «
1100-1163 » disciple de Ibn-Tumart, prendra le flambeau du triomphe, juste
après la mort de son maître. Durant presque vingt ans, les Almohades
conquièrent le Maghreb et l’Espagne musulmane, en expulsant les chrétiens de la
Tunisie en 555, faisant fi du pacte
d’Omar « deuxième calife de l’islam » et imposent le statut du
Dhimmi, qui oblige le musulman à protéger les minorités religieuses qui leur
paient tribut. Les Almohades, n’exercent aucune pression ni sur les chrétiens,
ni sur les juifs, ni même à imposer des conversions forcées, expulsion et
massacres, cette réalité et une légitimité historique, contrairement aux
dérives flagrants des Orientalistes, Anglais, Français, Allemands, Américains,
Israéliens et Arabes. (Qui véhiculent leurs venins sur l’annihilation de
communautés entières se basant sur les récits de « Safer ha-Qabdalah
d’Abraham ibn-Daud « 1160 », lire : l’hygiène des âmes de Josef
ibn Aknin « vers 1190 », ou l’épitre de l’apostasie de Maimon
Maimonide.
LA DOCTRINE DE MOISE
MAIMONIDE SUR L’ISLAM
Maître de la pensée juive
médiévale, Moise Maimonide « 1135-1204 », a rédigé son grand code du
droit juif « le Mishneh Torah ou double de la loi », sur la
base de la pensée musulmanes. C’est en arabe qu’il a produit, entre autre, un
commentaire du code de la loi orale juive publié vers 200 et aussi des traités
médicaux, des épîtres, telle « l’épitre au Yémen », écrit en 1172
dans un contexte d’effervescence messianique, et son célèbre « Guide
des égarés ». Cette somme de l’aristotélisme juif, traduite en hébreu de
son vivant, s’adresse exclusivement aux intellectuels juifs
« égarés ». Très commenté par les philosophes et les mystiques juifs,
« le Guide » a exercé une influence décisive sur l’émergence
ultérieure du Judaïsme. Maimonide et son guide ne sauraient pourtant être
simplement présentés comme un maillon essentiel dans la chaîne d’une tradition
de pensée juive naissant avec la Bible et s’achevant avec Emanuel Livinas
« 1906-1995 ». Se dernier et son œuvre doivent être restitués
également dans le contexte de l’air culturel arabo-musulman ou ils émergent.
Maimonide, né en Espagne musulmane, influencé par des érudits arabes, vivant en
Egypte, est profondément imbu du legs philosophique et scientifique
gréco-arabe, et c’est autant avec ses représentant, notamment musulmans, qu’il
dialogue qu’avec ses contemporains juifs. Si Aristote représente pour lui
l’extrême de l’intellect humain, si nous exceptons ceux qui ont reçu une
inspiration divine, « Al-Farabi » est lui aussi un grand homme dont
il recommande d’étudier les écrits, impeccablement excellents. Selon lui, seule
la philosophie fonctionne comme un lieu de rencontre intellectuelle
transcendant les frontières confessionnelles. Pour Maimonide, le choc des
révélations, lui demeure, cela vaut pour le christianisme et son fondateur
Jésus, comme pour l’islam et « Mohammed », qui voie en lui, un
illuminé qui a suivi une voie similaire, n’y ajoutant que la soif de pouvoir
temporel. Il évoque le judaïsme comme l’œuvre des mains de « Dieu »,
comme l’homme vivant, comme la nature, christianisme et Islam sont œuvres
humaines, imitations trompeuses de l’œuvre divine, ultime stratagème du paganisme
afin d’étouffer le judaïsme de l’intérieur. Pour l’érudit du judaïsme, l’islam
semble manifester une hostilité à l’encontre d’Israël et la Torah, comme il
écrit dans cet extrait de « l’épitre au Yémen ». Devenu médecin à la
cour de Saladin « l’homme qui a mis fin au règne des Fatimides chiites en
Egypte et achèvera les croisades
chrétiennes », Pour le coup, par la rigueur de son monothéisme, et le
rejet de toute idolâtrie, Maïmonide, à force de lire les fondements du Coran et
la Sunna, il changea sa vision globale sur cette religion. Considérant l’islam
comme le plus proche du judaïsme, le
penseur le définit tardivement comme la reconnaissance de l’unicité absolue de
Dieu. (Lire également « géopolitique de la mondialisation
religieuse ».
L’EMPIRE ALMOHADE ET
LA CONVERTION DES BERBERES
L’apogée des Almohades,
s’inscrit dans la mémoire du Maghreb musulman comme l’âge d’or, marqué par
l’arabisation et l’islamisation en profondeur des berbères. Au même titre que
Cordoue et Bagdad, les berbères au Maroc comme en Algérie et la Libye,
jouissent des centres intellectuels les plus brillants d’islam, notamment sous
le règne du calife Ya’qub al-Mansur « 1160-1199 ». L’épopée Almohade durera plus d’un siècle,
l’empire disparaît en 1269, vaincu en Espagne par les chrétiens et, au Maghreb,
par les Mérinides « XIII-XV siècles » les communautés juives vont se
reconstituer progressivement. Ce n’est qu’au XV siècle, avec l’arrivée des
juifs d’Espagne accompagnés des musulmans, également expulsés, par les
chrétiens, que ses derniers retrouveront de nouveau un certain dynamisme
intellectuel au milieux des arabes musulmans ( Lorsque les chrétiens occupèrent
l’Espagne, les Juives et les musulmans avaient trois chois : Soit ils se
convertissent au christianisme et ils gardent leurs biens, soit ils quittent le
pays, soit ils seront exécutés.)
LA NATURALISATION DES
JUIFS D’ALGERIE ET LE DÉCRET CRIMIEUX DE 1870
En 1830, l’Algérie compte
quelques 15000 juifs pour 4 millions d’habitants. Lors de sa conquête par la
France, ils vont convaincre le roi Louis-Philippe d’abolir, en 1845, l’organisation
communautaire traditionnelle des juifs de la colonie pour lui substituer, sur
le modèle Français, des consistoires présidés par des notables et des rabbins
de métropole. L’avocat Adolphe Crémieux « 1796-1880 », président du
Consistoire central Israélite à Paris, va se faire l’apôtre infatigable. Dans
un célèbre discours il déclare (Je suis Yahvé, votre Dieu qui vous a sortis d’Egypte,
le pays de la servitude. C’est Alger, Alger pour mes malheureux frères, la
terre de servitude dont-ils sont affranchis depuis trente ans à peine. Depuis
cette époque, regarder les progrès qu’ils ont faits. Entre eux et les Arabes la
distance intellectuelle est immense. Employez les juifs pour amener à vous les
Arabes, c’est le lien entre vous. Ils veulent être français, ils sont dignes de
l’être et ils le seront bientôt.) Le 14juillet 1865, Napoléon III promulgue un
sénatus-consulte qui permet aux indigènes juifs et musulmans d’obtenir, à titre
individuel, la citoyenneté française à condition de renoncer à leur statut
personnel. Rabbine et responsables des consistoires français adjurent les juifs
d’Algérie d’inonder de leurs demandes les bureaux d’état-civil. L’écrasante
majorité des juifs refuse la nationalité française, car elle exige d’eux la
renonciation à leurs religions, ainsi que pour les musulmans, à l’exception des
notables algériens. Crémieux, déclare alors (Ne leur dites pas, soyez français
si vous le voulez, car volontairement ils n’abdiqueront pas la loi de Dieu.) En
1870, éclate la guerre avec la Prusse, qui va entrainer la chute du second
Empire. La même année, Adolphe Crémieux devient ministre de la justice dans le
gouvernement de défense nationale de Léon Gambetta « 1838-1882 ». Influencé
par Crémieux, il signe alors, un train
de mesure qui accorde la nationalité française aux 40 000 habitants juifs
d’Algérie. « Accueilli avec indifférence, ils vont susciter l’opposition
de larges pans de l’opinion française d’Algérie ». A peine quelques mois,
depuis qu’ils ont acquis la nationalité, l’Algérie devient ainsi le théâtre
d’un antisémitisme d’une rare virulence visant à écarter les juifs de la vie
politique de la colonie. Un mouvement qui effleure pourtant à peine la
population musulmane, dont l’hostilité à l’égard des juifs ne sera alimentée
qu’a partir de la fin des années 1920, par les événements sionistes de
Palestine.
SIONISME ET CONSPIRATIONNISME DES EMPIRES FRANCO- BRITANNIQUE
C’est à partir du XIX siècle,
que les conflits d’influence, enjeux territoriaux et affects religieux font
émerger en Orient des nouvelles théories complotistes orchestrés par la France
et la Grande Bretagne. En 1913- 1928, le califat ottoman s’effondre, du fait de
la nécessité de constituer un Etat laïc face aux volontés hégémoniques des deux
Empires coloniaux. La déclaration Balfour de 1917, est le produit complexe des
ambitions britanniques, une volonté de remettre en cause le partage du
Proche-Orient définit par l’accord dit Sykes-Picot. Ces accords sont signés en
mai 1916, après négociations entre novembre 1915 et mai 1916, entre la France
et le Royaume-Unis avec l’aval de la Russie, l’Italie, prévoyant le partage du
Moyen-Orient à la fin de la guerre, espace compris entre la mer Noire, le Méditerranée,
la mer rouge, l’Océan Indien et le mer Caspienne. En plusieurs zones
d’influences au profit de ces puissances, ce qui revenait à éclaté le monde
musulman, en 21 pays. D’abord, le Liban, la Syrie, la Palestine, et la
Jordanie, puis l’Inde et le Pakistan, qui sera à son tour éclaté en deux, le
Pakistan du Nord et du Sud en 1971, puis la naissance du Bengladesh. L’empire
Ottoman éclate en 7 pays, la Russie résorbe 5 pays, et la péninsule arabique
donne naissance aux 6 monarchies du Golfe plus le Yémen. Cette légitimité
historique, est rentré depuis, dans les méandres de l’histoire, aucun centre
d’étude scientifique, ni la chaire universitaire ont pu décryptés cette phase sombre
de l’anéantissement du monde arabo-musulman. Naissant plus tard les prétentions
nationalistes arabes et les courants islamistes radicaux. Au fil de l’histoire,
certains chefs d’Etats, qui se sont sentis trahis par le comspirationisme
Occidentale, et l’implantation d’Israël comme point de fixation dans la région,
à commencé par Abdenacer en Egypte, Boumediene en Algérie, le roi Fayçal de
l’Arabie-saoudite, Yasser Arafat de Palestine, Saddam d’Irak et Kadhafi en
Libye, toutes ces voies qui se sont élevés contre le nouveau empire
esclavagiste, ont étaient assassinées ou empoisonnés. Depuis cette phase hégémonique
de l’histoire, les mêmes scénarios se perpétuent uniquement au sein des pays
arabes, par des conflits sans fin et le poids des embargos sur le pétrole, la
technologie, les médicaments, la nourriture et les armes, un autre visage
colonial de la mondialisation, qui asservit les peuples au nom du nouvel ordre
mondial. A long terme, ont va assister à la naissance de nouveaux pays et à la
disparition d’autres. Sachant amèrement, que l’ensemble des chefs d’Etas,
notamment arabes, reçoivent des directives strictes de la part du Pentagone, et
doivent se soumettre aux ordres, afin de préserver leurs pouvoirs. Quand aux
peuples, ils sont pris en otage par les dérives de la chaîne judiciaire, les
répressions massives, le poids de la dictature et l’oppression.
LA FRANC-MAÇONNERIE EN
AFRIQUE, OU L’AUTRE FER DE LANCE DU NÉO-COLONIALISME
Le phénomène n’est pas
nouveau, mais il tend à s’étendre au point aujourd’hui la quasi-totalité des
chefs d’Etats d’Afrique francophone sont ou ont été franc-maçon. Et pas
uniquement les chefs d’Etats, mais aussi les militaires, les responsables de la
police, les ministres et les pseudos-intellectuelles sont étroitement liés à
l’obédience dominante. La majorité des responsables ne sont pas choisis sur leurs
compétences mais en fonction de leur allégeance maçonnique. La création de la
première loge maçonnique en Afrique remonte en 1781. Durant cette époque
coloniale sombre, déjà quelques africains, furent initiés par les loges de
métropoles pour en faire les zélés serviteurs de l’ordre coloniale. Au fil du
temps, le venin s’étend en Afrique du Nord, ( Algérie, Tunisie, Maroc), puis en
Syrie, la Jordanie, le Liban, L’Irak, et l’Egypte.) Au sein des monarchies du
Golfe, comme les Emirats-Arabes-Unis, le Bahreïn, le Koweït et
l’Arabie-Saoudite, le phénomène et nouveau, connu sous le nom « des
Rotary-club ». Dirigeant, services de renseignements et d’autres figures
venant de tout horizon, se côtoient et mettent leurs stratégies complotistes et
déstabilisatrices en applications. En Jordanie, le feu monarque Hussein, qui
régna durant 46 ans sans partage, et qui compte parmi les grandes personnalités
du monde arabe, était un Franc- mâcon de la haute loge internationale. Il fut
initié le 17/5/ 1957/, après ca mort, la presse occidentale dévoile la face
cachée de roi, qui a fait de sont pays un carrefour de renseignement et
d’endoctrinement, mais pour le compte de qui ? Jouant la corde sensible au
non du combat des frères anti-esclavagiste que furent l’Abbé Grégoire ou Victor
Schœlcher, les tenants de ce qui est encore l’Union Française, vont s’attacher
à distinguer et à mettre en place les cadres des futurs Etats africains en les
triant parmi une petite élite de frères supposés acquis aux valeurs de la
démocratie. Le but est triple : permettre l’émergence d’Etats-Nations
aussi affranchis que possible du tribalisme ; maintenir le lien avec la
France en repeignant le néocolonialisme aux couleurs de l’humanisme et de
l’universalisme ; faire corps avec la puissance tutélaire afin de résister
aux sirènes d’un non alignement contrôlé par Moscou. Au tournant des années
1960-1970, et jusqu'à nos jours, la franc-maçonnerie francophone africaine va
devenir, le socle de l’influence française, le bouclier contre les idées
subversives et surtout le fer de lance de l’affairisme néocolonial. Aux premières
loges de cette mise en scène, on trouve dés l’origine la très puissante GLNF.
Alain Juillet, dignitaire de cette obédience et bon connaisseur de l’Afrique en
tant qu’ancien réorganisateur de la DGSE. Aujourd’hui, foulés aux pieds par une
GLNF qui adoube systématiquement les chefs d’Etats Africains à la tète des
obédiences locales, essayant ainsi leur mainmise sur l’administration, l’armée,
les forces de sécurités, les milieux économiques. En clair, tout ce qui compte
parmi les élites du pouvoir et de l’argent. Blanchiment d’argent, paradis
fiscaux et autres, les idées de partage existent, mais il s’agit d’organiser
entre soi le partage des richesses pillées. Pour cela on organise des réseaux
maçonniques qui s’ajoutent aux réseaux politiciens, ou même d’espionnage. C’est
dans ces milieux que l’on recrute les exécuteurs de basses œuvres, les porteurs
de mallettes, les dirigeants des banques et les hommes d’affaires. Un solide
maillon d’une chaine transnationale, qui agit dans l’ombre et ne craint pas de
se dévoiler tant est forte la pression sur les frères récalcitrants. Depuis l’élection
de Donald Trump, les Etats-Unis deviennent le deuxième havre d’évasion fiscale
de la planète.
LE VATICAN/ UNE
THEO-GEOPOLITIQUE AU SERVICE DE LA MISSIOLOGIE CHRETIENNE
Le souverain pontife veut
avant tout éviter que le berceau du christianisme ne se retrouve sans aucun
chrétien. Le pape Benoit XVI, au cours du synode pour les églises, ou encore
lors de sa visite au Liban, il n’a pas hésité à se faire valoir le principe de
laïcité comme modèle sauvegardant le pluralisme religieux et confessionnel.
Dans son exhortation apostolique post-synodale prononcée à Beyrouth, il
insistait « une telle laïcité saine garantit à la politique d’opérer sans
instrumentaliser la religion, et à la religion de vivre librement sans
s’alourdir du politique dicté par l’intérêt, et quelquefois peu conforme, voir
même contraire, à la croyance. » Pour le pape, il ne fait aucun doute que
la priorité est de protéger et de garantir la sécurité et la présence des
chrétiens d’Orient et plus généralement des minorités religieuses qui, au
Moyen-Orient et même en Afrique du Nord, sont affligées par les pouvoirs en
place, la montée de l’intégrisme, et plus généralement par les conflits qui ne
cessent de les pousser sur le chemin de l’exil. Selon lui, ils forment une
mosaïque complexe faite de diversité confessionnelle, de richesse liturgique,
d’altérité linguistique, de particularisme des mémoires, et sont unis par un destin commun, celui
d’une terre, d’un territoire, d’une région sacré, formant le maillon
inaliénable qui unit l’ensemble du christianisme à l’église des origines. Ce
destin commun lié à la recherche de l’unité chrétienne, pour le pape, il a même
forgé une expression devenue tristement célèbre en parlant d’un œcuménisme du
sang. Mais le statut minoritaire de ces communautés, Latines, Orthodoxes,
Arméniennes, Syriaques, Melkites, Maronites, Coptes, Assyro-chaldéennes,
Ethiopiennes et aussi Berbères, restent dépendant des transformations tout au long
du XX siècle. Les conflits de la région, l’ostracisassions des chrétiens et
autres minorités, pris entre l’enclume des salafistes (Maroc, Algérie, Liban,
Tunisie, et l’Egypte), les contraignent à disparaitre. Le sionisme protestants
américain, à travers Donald Trump, expose déjà l’idée d’un génocide, afin de
faire surgirent des ténèbres les démons des croisades. A travers leurs lobbys
et centre d’études basés aux Etats-Unis, ils sont unanimes avec d’autres pays
que les chrétiens d’Orient et autres, sont actuellement plus que jamais
désarmés. Ils sont devenus l’objet des violences contradictoires entre groupes
et servent d’exutoire à la répression généralisées. Ainsi, la stratégie de ses
officines occultes, s’éclaircissent et se mettent sur la défensive, « la
paix n’est plus dans la justice et la paix du monothéisme, mais dans la guerre ».
En Afrique et dans les pays arabes, plus de 200 conversions au christianisme se
font par jour, et la théorie de « la laïcité saine du pape » et en
marche pour d’autres conflits confessionnels ainsi que le chaos de certains
pays. Est-ce un signe de la volonté de cette Théo-géopolitique du Vatican dans
le monde arabo-musulman ? Ou s’agit-il d’une impuissance diplomatique que
la haute complexité de l’échiquier géopolitique, qu’aucun dirigeant au monde
n’aura su démêler ? Qui sont les puissances qui dictent leurs lois au
conseil de sécurité et au Nations-Unis tout en gérant le monde avec une main de
fer et sans partage ?
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA
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