Si la
guerre, pour des raisons stratégiques, est devenue impossible en Europe depuis
la seconde guerre mondiale. Le monde, sous Donald Trump est désormais soumis à
un nouvel ordre mondialisé et hégémoniste. L’histoire poursuit chaque jour sa
marche de façon brutale, d’où la question primordiale qui se pose est la
suivante. Les Etats, se meuvent-ils dans un cadre multipolaire et multilatéral,
ou sans pole ? Dans un champ ou les équilibres de force sont marquées par
les ingérences répétitives globales de Washington. Ce quant appellent
actuellement les Etats-Nations, ses derniers reçoivent des directives strictes de la maison
blanche, et les chefs des Etats doivent les appliquées avec une obéissance
assourdissante, malgré les peuples sans voix.
Quelles
sont les causes de ces conflits et de ces crises ? Sont-ils éternelles
pour le monde arabo-musulman ? En dépit des croyances Occidentales depuis
les accords de Sykes-Picot et autres, les conflits territoriaux, économiques,
sécuritaires, confessionnelles, énergétiques idéologiques ou de civilisation
elles sont toujours alimentées par les Etats-Unis. Néanmoins, depuis la chute
de l’URSS, les causes des conflits entre Etats, et celles des conflits interétatiques
ne sont plus de même nature et déclenchent des processus apocalyptiques. Les
Etats s’affrontent encore et toujours, sous couvert ou non d’idéologies ou de
valeurs réelles ou affichées. Ils s’affrontent pour des raisons géographiques
et des visées territoriales, impérialistes, hégémoniques, ou expansionnistes.
Si les héritages empoisonnées de la colonisation, et de l’effondrement des
empires entretiennent et enveniment ces conflits et ces tensions, les
Etats-Unis, sous Donald Trump est devenu l’axe du mal pour toute l’humanité. En
1914, George Orwell, jugeait la guerre impossible et pourtant, les
Nations-Unies, et le conseil de sécurité demeurent sous l’emprise de la première
puissance mondiale US. Le Donald est devenu le nouveau Pharaon du monde, mais
sans la providence de MOISE, pour engager le changement tectonique de ça politique étrangère, instrumentalisé par les sionistes protestants. Depuis son
élection orchestré par Moscou, on comprend que même le rapprochement avec les
pétromonarchies et l’Egypte pour fondé un Etat au Sinai pour les chrétiens
Coptes et déjà sur la table des officines occultes de la CIA. Un nouvel ordre
mondial qui se met en place pour les minorités, que se soit en Algérie, pour
les berbères qui revendiquent un Etat automne, soutenus par les
Emirats-Arabes-Unies, Israël et Washington, ou les Kurdes en Irak et en Syrie et surtout
les chrétiens du Moyen-Orient, notamment en Egypte. Marquée par
l’intensification des conflits au Yémen, la Syrie, l’Irak et la Turquie, la période
de cette année l’est aussi par les tensions grandissantes de la guerre froide
entre la monarchie Saoudite, l’Iran, Moscou et Israël. De laquelle semble
dépendre toute décision importante concernant l’avenir du Moyen-Orient. Mais
c’est l’hégémonie de Donald Trump depuis l’arrivée à la maison blanche qui
représente un défi potentiel pour la majorité des dirigeants de la région. Si
les peuples musulmans et non les dirigeants, se méfient d’un candidat
républicain islamophobe, le président milliardaire fait les affaires des
régimes en places. Respectant le vieil adage diplomatique selon lequel il vaut
mieux une dictature solide qu’une démocratie brinquebalante. Trump s’est illustré en 2017 en se rendant en
Arabie-Saoudite, berceau du terrorisme international, il reste le souverain par
procuration depuis les accords de 1945.
Lors de ses déclarations, il a repris au sujet de l’Islam, les thèmes
d’une extrême droite particulière, à des années lumières des positions
néoconservatrices. Pour une grande partie de la droite radicale et surtout les
sionistes protestants, il n’y a pas d’islam modéré, car ce n’est pas une
religion, mais une idéologie, et n’a donc pas à être protégé par le principe de
la liberté religieuse « selon les évangélistes » qui ont interdit même
la charia en Oklahoma en 2010. La droite islamophobe est furieuse, d’autant que
ce rapprochement avec les monarques et le dictateur El-Sissi. Cynisme,
ignorance et la haine grandissante de l’islam, restent les clés de la politique
de Trump dans la région. L’actuel président s’intéresse de prés de la question
religieuse en générale, sachant bien que la droite évangélique fait partie de
son électorat.
C’est le paradoxe
d’un dirigeant populiste qui est sans doute le moins religieux que les
Etats-Unis ait connu, mais surtout le premier à être religieusement analphabète,
contrairement à ses prédécesseurs. Il ne s’intéresse pas à la liberté
religieuse ni aux droits de l’homme, mais à la liberté des communautés de foi
qui l’entourent. En clair, les conflits qui s’éclatent dans le Moyen-Orient, vise en premier lieu l’émergence d'un Etat pour les minorités chrétiennes qui se désignent déjà à l’horizon.
Pour le sionisme protestant, l'islam dessèche l'individu et atrophie ses valeurs morales. Il devient un numéro, un engrenage dans la machine aveugle qui est son environnement matériel. Une telle vison a sans doute été absurde à travers tous les siècles, mais à notre époque elle constitue un crime.
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA
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