vendredi 3 juillet 2015

ALGERIE : LE MINISTRE DE LA CULTURE ET DES AFFAIRES RELIGIEUSES JETTE LES BRAISES SUR LE PAYS ET ATTENDENT QU’IL SE BRULE


Certains analystes annoncent la venue d’un « LUTHER » musulman. Que réformerait le protestantisme musulman ? L’Eglise, il n’y a pas d’Eglise ; la hiérarchie ? Il n’y a pas de hiérarchie ; la tradition sacerdotale ? Il n’y a point de tradition du clergé. Où est la Rome de l’islamisme ? Est-ce la Mecque ou Médine ? Je vois dans Médine le tombeau du prophète ; je ne vois pas de Vatican. Telle est donc la condition de cette religion, la grandeur de l’Islam est d’avoir usurpé et dévoré d’avance toutes les innovations et les révolutions de l’avenir.




Le Coran se montre trop tolèrent des autres religions. Mais des guerres se font au nom de l’Islam. A moins que la foi ne soit que le masque et l’aiguillon de la soif d’instrumentalisation et de destruction. A l’heure de la mondialisation victorieuse, et au nom de l’émancipation et de l’égalité démocratique, l’universalisme idéologique cède à un relativisme culturel absolu présenté comme une condition du progrès, et s’apparente à un nihilisme postmoderne. C’est ainsi que la ligne géostratégique du Monde Arabo-Musulman est rentrée dans le chaos. Les conflits dans le monde musulman, ont étaient portée sur les fonts baptismaux par plusieurs soi-disant alliés de l’Occident, comme (l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie) afin de mettre fin à l’expansionnisme chiite. Actuellement, ils sont dépassés, voir sidérés, par les créatures qu’ils ont enfantée. L’Amérique s’est retranché du monde, symptôme de cet effacement, Obama est aussi l’incarnation d’un projet subversif. Dans sa stratégie globale, il projette à défaire le lien historique qui uni les peuples modernes au cadre national, perçu en Europe avant tout, comme le vecteur de ce que les hommes des lumières ont appelé la civilisation. Il vise à substituer une agrégation de groupes humains divers, restés fidèles à leur culture et même à leur langue. Inutile d’évoquer le droit d’ingérence des Américains, sur les charniers de l’EI sous les regards des pays dévastés, car le monde Arabo- musulman pour la maison blanche et qu’il sera totalement réduit en Etats morcelés.

LES DEUX MINISTRES PROFESSENT LE CONFESSIONNALISME


En tant qu’Algériens et observateur sur ce qui se désigne sur le plan politique, je dois constamment rapporter à notre propre cadre religieux de référence quand notre compréhension et notre pensée religieuses sont trahies. Les deux ministres, ont organisés une rencontre internationale sur la vie, la pensée, et l’œuvre du cheikh el Akbar  IBN-ARABI. Dans un pays ou les confrontations entre salafistes, chiites, kharidjites, athées  et chrétiens se font rage, les deux ministres parachutés par l’entourage de Bouteflika veulent plonger le pays dans un conflit confessionnel, dont le spectre de la violence ne permettra jamais à l’Algérie à se mettre sur pied. Depuis l’indépendance du pays, le peuple Algériens n’a jamais eu des mains propres qui lui ont étaient tendus jusqu’à ce jour. Les présidents successifs et leurs gouvernements ont respectés la religion et l’islam, mais ils ont alphabétisés les masses. Ils étaient conscients qu’ils ne pouvaient pas lutter contre les croyances ancestrales, il faut mesurer le choc sur ce marché forcé. Après la décennie noire, les salafistes algériens ont changé de stratégie. Extrêmement bien formés, ils contrôlent presque tous les mosquées tout en développent un service de renseignement afin de mieux contrôler l’émergence du chiisme et les adeptes des confréries mystiques. Pour les salafistes, la loi religieuse est parfaite, elle s’appuie sur la sunna et le salef, celle des quatre premières décennies de l’islam. Elle doit supprimer le politique, le supplanter et lui imposer un modèle original,  mais le pouvoir reste prudent vis-a-vis des salafistes.

LES RÉACTIONS SUR L’ŒUVRE D’IBN ARABI

Dix ans avant Ibn Arabi, Souhrawardi née en perse en 1155, demeure le maître assassiné car ses position religieuses jugées hérétiques lui valurent d’être condamné à la peine capitale par les érudits d’Alep. Durant sa courte vie, il compose 49 ouvrages dont le principal est le « livre de la sagesse orientale ». Dans son système, le maître réhabilite la conception « Zoroastrienne » d’un univers angélique lumineux rayonnant sur les âmes, opposé à un univers de ténèbres. Ibn Arabi, qui deviendra une figure centrale du soufisme, suite à une « révélation » qui le pousse à 20 ans à se convertir au soufisme, il connait plusieurs maîtres et voyage en Andalousie et au Maghreb, notamment l’Algérie. La pensée d’Ibn Arabi, ne laissa pas de remuer les consciences et d’exciter les inimitiés dans le monde musulman. Entouré de disciples et émules, dont certains poètes, Ibn Arabi se trouva l’objet d’un rejet clairement exprimé de la part des orthodoxes officielles. Le débat fut âpre entre les partisans d’une école de mystique constituée de ses disciples et les tenant de la théologie dominante les accusant avec preuve d’être des « INCARNATIONNISTES el houloul et el ittihad », (c’est-à-dire des partisans de l’idée que Dieu s’incarne ou des fusionnistes, ou tenants de l’idée que la nature humaine et la nature divine peuvent fusionner). La pensée même d’Ibn Arabi est d’une réelle hérésie voir de l’associationnisme, car il interprète dans ses livres «croyances Bouddhiques et Islam ». Pour aller à l’essentiel, il est le créateur de trois concepts : (Wahdat al- woujoud ou unité de l’être, la Noubouwa ou fonction de prophète, et la Walaya ou la fonction de sainteté, lire également (les illuminations de la Mecque, les théophanies divines, et la sagesse des prophètes.) Inspiré par un saint cité dans le Coran à l’époque de MOISE, «  El Kadr S 18 v 60 à 82  », d’où il prêtant lui offrir ça cape verte, a 40 ans il parcourt l’Orient, de la Mecque au Caire où il est un moment emprisonné vers 1206, de Bagdad à Jérusalem, jusqu’en 1224 où il se fixe à Damas. A la fin de sa vie, il est infligé par une folie qui l’isolera du reste du monde et il mourra solitaire en 1240 ou se trouve son mausolée. Au fil du temps ses concepts seront rongés dans les abysses des ténèbres.


Le texte du Coran se présente comme une dictée surnaturelle, enregistrée par Mohammed inspiré ; simple messager chargé de la transmission de ce dépôt. Si le soufisme est, fondamentalement, l’acceptation et l’imitation du Maître, avant l’acceptation du Coran, en revanche l’islam est l’acceptation du Coran avant l’imitation du prophète. Monsieur les ministres assez de conspirationnisme contre ce peuple et éloignés- vous du pouvoir afin de nous éviter un autre « tsunami confessionnel ». Les Européens ont mis trois siècles à sortir de l'obscurantisme et la guerre des religions a décimée 40% de la population.

MOHAMED CHERIF BOUHOUYA
    

Afin de mieux comprendre « la voix mystique, soufisme et confréries
Il faut lire les analyses suivantes :
-Réveil et radicalisme du chiisme
-Géopolitique de la mondialisation religieuse
- Géopolitique : Algérie Maroc     
    
  



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