Certains analystes
annoncent la venue d’un « LUTHER » musulman. Que réformerait le
protestantisme musulman ? L’Eglise, il n’y a pas d’Eglise ; la
hiérarchie ? Il n’y a pas de hiérarchie ; la tradition
sacerdotale ? Il n’y a point de tradition du clergé. Où est la Rome de
l’islamisme ? Est-ce la Mecque ou Médine ? Je vois dans Médine le
tombeau du prophète ; je ne vois pas de Vatican. Telle est donc la
condition de cette religion, la grandeur de l’Islam est d’avoir usurpé et
dévoré d’avance toutes les innovations et les révolutions de l’avenir.
Le Coran se montre trop
tolèrent des autres religions. Mais des guerres se font au nom de l’Islam. A
moins que la foi ne soit que le masque et l’aiguillon de la soif d’instrumentalisation
et de destruction. A l’heure de la mondialisation victorieuse, et au nom de
l’émancipation et de l’égalité démocratique, l’universalisme idéologique cède à
un relativisme culturel absolu présenté comme une condition du progrès, et
s’apparente à un nihilisme postmoderne. C’est ainsi que la ligne géostratégique
du Monde Arabo-Musulman est rentrée dans le chaos. Les conflits dans le monde
musulman, ont étaient portée sur les fonts baptismaux par plusieurs soi-disant
alliés de l’Occident, comme (l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie) afin de
mettre fin à l’expansionnisme chiite. Actuellement, ils sont dépassés, voir
sidérés, par les créatures qu’ils ont enfantée. L’Amérique s’est retranché du
monde, symptôme de cet effacement, Obama est aussi l’incarnation d’un projet
subversif. Dans sa stratégie globale, il projette à défaire le lien historique qui uni les peuples modernes au cadre national, perçu en Europe avant tout,
comme le vecteur de ce que les hommes des lumières ont appelé la civilisation.
Il vise à substituer une agrégation de groupes humains divers, restés fidèles à
leur culture et même à leur langue. Inutile d’évoquer le droit d’ingérence des
Américains, sur les charniers de l’EI sous les regards des pays dévastés, car
le monde Arabo- musulman pour la maison blanche et qu’il sera totalement réduit en Etats
morcelés.
LES DEUX MINISTRES
PROFESSENT LE CONFESSIONNALISME
En tant qu’Algériens et
observateur sur ce qui se désigne sur le plan politique, je dois constamment
rapporter à notre propre cadre religieux de référence quand notre compréhension
et notre pensée religieuses sont trahies. Les deux ministres, ont organisés une
rencontre internationale sur la vie, la pensée, et l’œuvre du cheikh el
Akbar IBN-ARABI. Dans un pays ou les
confrontations entre salafistes, chiites, kharidjites, athées et chrétiens se font rage, les deux ministres
parachutés par l’entourage de Bouteflika veulent plonger le pays dans un
conflit confessionnel, dont le spectre de la violence ne permettra jamais à
l’Algérie à se mettre sur pied. Depuis l’indépendance du pays, le peuple
Algériens n’a jamais eu des mains propres qui lui ont étaient tendus jusqu’à ce
jour. Les présidents successifs et leurs gouvernements ont respectés la
religion et l’islam, mais ils ont alphabétisés les masses. Ils étaient
conscients qu’ils ne pouvaient pas lutter contre les croyances ancestrales, il
faut mesurer le choc sur ce marché forcé. Après la décennie noire, les
salafistes algériens ont changé de stratégie. Extrêmement bien formés, ils
contrôlent presque tous les mosquées tout en développent un service de
renseignement afin de mieux contrôler l’émergence du chiisme et les adeptes des confréries mystiques. Pour les
salafistes, la loi religieuse est parfaite, elle s’appuie sur la sunna et le
salef, celle des quatre premières décennies de l’islam. Elle doit supprimer le
politique, le supplanter et lui imposer un modèle original, mais le pouvoir reste prudent vis-a-vis des salafistes.
LES RÉACTIONS SUR
L’ŒUVRE D’IBN ARABI
Dix ans avant Ibn Arabi, Souhrawardi née en
perse en 1155, demeure le maître assassiné car ses position religieuses jugées
hérétiques lui valurent d’être condamné à la peine capitale par les érudits
d’Alep. Durant sa courte vie, il compose 49 ouvrages dont le principal est le « livre
de la sagesse orientale ». Dans son système, le maître réhabilite la
conception « Zoroastrienne » d’un univers angélique lumineux
rayonnant sur les âmes, opposé à un univers de ténèbres. Ibn Arabi, qui
deviendra une figure centrale du soufisme, suite à une « révélation »
qui le pousse à 20 ans à se convertir au soufisme, il connait plusieurs maîtres et voyage en Andalousie et au Maghreb, notamment l’Algérie. La pensée d’Ibn
Arabi, ne laissa pas de remuer les consciences et d’exciter les inimitiés dans
le monde musulman. Entouré de disciples et émules, dont certains poètes, Ibn
Arabi se trouva l’objet d’un rejet clairement exprimé de la part des orthodoxes
officielles. Le débat fut âpre entre les partisans d’une école de mystique
constituée de ses disciples et les tenant de la théologie dominante les
accusant avec preuve d’être des « INCARNATIONNISTES el houloul et el
ittihad », (c’est-à-dire des partisans de l’idée que Dieu s’incarne ou des
fusionnistes, ou tenants de l’idée que la nature humaine et la nature divine
peuvent fusionner). La pensée même d’Ibn Arabi est d’une réelle hérésie voir de
l’associationnisme, car il interprète dans ses livres «croyances Bouddhiques et
Islam ». Pour aller à l’essentiel, il est le créateur de trois
concepts : (Wahdat al- woujoud ou unité de l’être, la Noubouwa ou fonction
de prophète, et la Walaya ou la fonction de sainteté, lire également (les
illuminations de la Mecque, les théophanies divines, et la sagesse des
prophètes.) Inspiré par un saint cité dans le Coran à l’époque de MOISE,
« El Kadr S 18 v 60 à 82 », d’où il prêtant lui offrir ça cape
verte, a 40 ans il parcourt l’Orient, de la Mecque au Caire où il est un moment
emprisonné vers 1206, de Bagdad à Jérusalem, jusqu’en 1224 où il se fixe à
Damas. A la fin de sa vie, il est infligé par une folie qui l’isolera du reste
du monde et il mourra solitaire en 1240 ou se trouve son mausolée. Au fil du
temps ses concepts seront rongés dans les abysses des ténèbres.
Le texte du Coran se
présente comme une dictée surnaturelle, enregistrée par Mohammed inspiré ;
simple messager chargé de la transmission de ce dépôt. Si le soufisme est,
fondamentalement, l’acceptation et l’imitation du Maître, avant l’acceptation
du Coran, en revanche l’islam est l’acceptation du Coran avant l’imitation du
prophète. Monsieur les ministres assez de conspirationnisme contre ce peuple et
éloignés- vous du pouvoir afin de nous éviter un autre « tsunami
confessionnel ». Les Européens ont mis trois siècles à sortir de l'obscurantisme et la guerre des religions a décimée 40% de la population.
MOHAMED CHERIF BOUHOUYA
Afin de mieux comprendre « la voix mystique, soufisme et confréries
Il faut lire les analyses suivantes :
-Réveil et radicalisme du chiisme
-Géopolitique de la mondialisation religieuse
- Géopolitique : Algérie Maroc
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