L’UE : ET LE TRAITE TRANSATLANTIQUE

 Les Etats-Unis et l’UE ont conclu un accord de libéralisation
 de commerce et de l’investissement englobant la moitié du monde. Derrière ce grand marché transpacifique,se cache surtout les firmes transnationales, soucieuses de mettre le monde à genoux.

Le coup d’envoi, vise à crée l’une des plus grandes zones de libre-échange dans l’ensemble de la planète. L’objectif de ce traité transatlantique de commerce et l’investissement, consiste à éliminer l’ensemble des barrières douanières, et règlementaires, entre les Etats-Unis et son principal partenaire l’UE. Selon Obama, il s’agit d’un commerce libre et équitable de part et d’autre de l’atlantique, qui soutiendra des millions d’emplois américains. Selon les statistiques, cet accord pourrait créer jusqu’à 750 000 coté américains. Les récentes études sur cet accord, devrait injecter chaque année 119 milliards d’euros dans l’économie européenne et 95milliars dans celle des Américains. Pour la théorie, c’est le plan de relance le moins coûteux, mais la vérité est tout-autre. Le capitalisme à besoin d’un Etat afin de lui servir de bouclier, les Américains chapeautent les firmes, tout en se servant de l’UE comme supplétif. Réunies depuis 1995 dans le Trans-Atlantic Business, les firmes transnationales continuent à miser, et mènent une lutte acharnée contre toute réglementation qui se dressent contre eux. Parmi ses facteurs gênants, on trouve les OGM, la vie privée pour les télécommunications, et surtout le système financier des Américains. Les transnationales visent à porter le coup de grâce aux banques et aux assurances européennes. Leurs pouvoirs et d’imposer des principes autre que le leur, notamment sur les lois du travail, la santé, et surtout l’environnement .En clair, tout conflit entre une firme et un Etat soit réglé en dehors des tribunaux par un arbitrage privé, écartant les lois et les élus de leur privilège législatif.

Les transnationales est une machine à broyer la dignité humaine, d’où les prochaines combats, ne s’opposera pas entre les pays entre eux, mais les multinationales aux simples citoyens, consommateurs, et aux salariés.

MOHAMED CHERIF BOUHOUIA