TIBET : REPRESSION ET MUTISME DES OCCIDENTAUX

La Chine ne relâche pas la pression sur le Tibet. Elle temporise jusqu’à la mort de l’actuel dalaï-lama, Pékin fera  le nécessaire  pour désigner un successeur qui leur est soumis. L’actuel président espère étouffer ainsi la protestation tibétaine, et les gouvernements étrangers s’accommodent de la situation.

 Depuis le VII siècle, Pékin considère que le Tibet fait partie de l’empire Chinois. Selon une légende, s’est le mariage d’une princesse Chinoise, et d’un roi du Tibet, qui légitime cette annexion. Culturellement, le Tibet était sous influence indienne du fait du bouddhisme qui été répondu au VIII siècle, dont il est devenu une véritable théocratie. Les chinois sont chassés du Tibet à la chute de la dynastie Mandchoue en 1911.Aprés la prise du pouvoir par les communistes en 1949, l’armée réprime les Tibétains, et l’annexe officiellement. En 1959, après la répression violente d’un soulèvement, le Dalaï-lama, s’enfuit et se réfugie en Inde ou il constitue un gouvernement en exil. En 1965-1975, toutes activités religieuses sont interdites et des milliers de temples sont détruits. Pour modifier l’équilibre démographique de la région, Deng Xiaoping lance une politique de modernisation du Tibet, qui s’accompagne de l’installation des milliers de chinois. Les Tibétains se révoltent tout en dénonçant une nouvelle colonisation. En 1989, le Dalaï-lama reçoit le prix Nobel de la paix, mais Pékin ne le reconnait pas. Les adversaires stratégiques du pouvoir communiste, et tous ceux qui partagent les options philosophiques du bouddhisme font face actuellement à un blocus, le régime chinois ne tolère ni les droits de l’homme, ni les autonomies politiques et religieuses au sein de la république, pire encore, il fait tout afin de réduire cette audience internationale.

Craignant les émeutes des Ouighours musulmans, réprimés avec une violence barbare par l’armée. La Chine veut garder le contrôle de cette région stratégique et évitée que ce scénario ne se réalise jamais. En clair Pékin ne relâche pas la pression sur le Tibet malgré les protestations internationales. La Chine et la Russie dictent leurs lois que ce soit en Ukraine, en Syrie, au Tibet et bientôt les ex républiques de l’union soviétique. 

 

 MOHAMED CHERIF BOUHOUIA