Avec
12 millions de personnes, les Roms représentent la minorité la
plus importante d’Europe. Depuis près de sept siècles, ces populations ont vécu sur le vieux continent avant même sa construction.
ROMS,
Manouches, Gitans, Gens du voyage et Tsiganes occupent une place
quasi quotidienne dans les médias, et surtout dans le registre de
l’international.
Originaires de l’Inde, ils forment dans le monde
une mosaïque diversifiée. Cette minorité subit encore les
problèmes d’intégration au sein de l’Union Européenne (EU)
ainsi que le rejet du conseil de l’Europe ; cette
discrimination exacerbée les a plongés dans un phénomène de
rejet. D’où on les rend responsables de la situation dont ils sont
victimes. Les racines de cette crispation, s’inscrivent dans
l’histoire des mentalités européennes, et le long processus
politique hostile à cette minorité, considérés comme intrus, ces
derniers suscitent jusqu’à nos jours, méfiance, peur, et rejet,
d’où l’ampleur de la situation qui est devenue « affaire
D’ETAT ».
Au cours de l’acheminement de l’histoire,
diverses politiques ont mis en place tous les affres d’exclusions, à
commencer par le bannissement (disparition géographique) ou les
disparitions physiques que cette minorité a subi sous le régime
NAZI, sans oublier les déportations et même l’esclavage.
Au
fil du temps, on assiste à une régression par la réactivation des
politiques d’expulsions généralisées, à un déni de droit
caractérisé. Quel que soit L’ETAT où ils vivent, ils restent
indésirables, et les reconduites à la frontière s’intensifient. Leur unique délit, ils sont considérés comme des marginaux posant
des problèmes sociaux.
Pour des raisons politiques et électorales
le ROM n’est pas défini tel qu’il est, mais tel qu’il est
nécessaire qu’il soit. Au cours de l’histoire le parcours semble
long et périlleux, d’où on constate qu’il n’y a pas de
différence majeure concernant la situation des ROMS d’un Etat à
l’autre, ni de différence dans les politiques menées à leur
égard. Bien que le rejet reste dominant, le conseil de l’Europe
donne un cadre de respect des minorités, comme la convention –cadre
pour la protection des minorités nationales, ainsi des espaces sont
ouverts dans le domaine de l’éducation, du développement des
langues, présences radiophoniques et télévisuelles, mais la France
reste réticente aux textes internationaux.
Les
ROMS représentent un paradoxe dans l’Europe du XXI Siècle, et
soulèvent à la fois des questions prioritaires et fondamentales, à
travers eux c’est l’esprit de MONTAIGNE qui souffle dans ce
genre de revendication « chaque homme porte en soi la forme
entière de l’humaine condition ».
Quel que soit notre origine, notre pays, notre différence de couleur, on appartient tous à la race humaine et le sang de toute l'espèce humaine est identique à tout les humains
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