vendredi 2 août 2013

ISRAEL PALESTINE : LE CONFLIT SANS FIN

Le gouvernement Nethnyahou, continue la colonisation en Cisjordanie, en pariant sur la lassitude des Palestiniens et l'inaction
des Occidentaux. Le sentiment d'injustice et de deux poids, deux mesures, vivement ressenti dans le monde musulmans, nourrit le djihad radicale à l'égard du monde occidental et Israël.


ORIGINE DU CONFLIT

Theodor Herzl publie l’État des Juifs 1897 qui réclame la création d'un État pour le peuple juif ou il serait protégé des persécutions antisémites. Lord Balfour ministre des affaires étrangères britanniques, déclare la création d'un foyer national juif en Palestine en 1917, tout en promettant aux Arabes appartenant à l'empire Ottoman, l'indépendance. Entre 1919 et 1939, la Palestine était déjà peuplée est confiée en mandat aux Britanniques, durant cette époque sombre et tumultueuse, la colonie juive passe de 15 à 35% de la population du fait de l'activisme du mouvement sioniste et surtout de l'exode massif fuyant les persécutions en Europe centrale et en Allemagne. Balfour s’appuyant sur sont principe utopique de donner (à un peuple sans terre, une terre sans peuple) l'a fait sortir de la petite porte de l'histoire des hommes. Après la seconde guerre mondiale, l'ONU adopte un plan de partage de la Palestine attribuant
55% des territoires aux juifs et 45% aux Arabes, ceci provoque une
forte hostilité Arabes à l’imagination juive et lancèrent la première
guerre Israëlo-arabes. Vaincus Israël triomphe et fait passer son territoires de 55% à 78% de la Palestine. Ce qui est rester, fût partager entre l’Égypte et la Jordanie. Blessées dans l’âme les Arabes refusent de reconnaître Israël  qui 1956 participe avec les Britanniques et la France à une expédition contre l’Égypte. Une guerre dite de 6 jours va constituer une victoire totale en 1967, qui occupe Jérusalem Est, la Cisjordanie et Gaza, tout en prenant le contrôle totale de l’ancienne Palestine mandataire. Le Golan Syrien(I) et le Sinaï Égyptien sont pris également. L'ONU accablé par les pays arabes adopte la résolution 242 qui proclame l'inadmissibilité de l'acquisition de territoires par la force et demande un retrait israélien. En 1973 une nouvelle guerre éclate entre Israël  l’Égypte et la Syrie pour se terminer par le statu quo, les Palestiniens prônent la lutte armée tout en refusant de connaître Israël pour les israéliens  il s'agit de faire naître « le grand Israël au sens biblique du terme », (2) en 1978, Sadate propose la paix, les deux pays se reconnaissent mutuellement, et le Sinaï conquis est restitué, les États Arabes exclue l’Égypte de la ligue, mais Sadate s’alliera aux États-Unis et obtient une aide économique. En 1982 les forces israéliennes interviennent au Liban afin de déloger les combattants de l'OLP, seulement l'image d’Israël est ternie par les effroyables massacres de civils qui ont eu lieu.


LE PARADOXE DU L'HYDRE A PLUSIEURS TÊTES

La guerre du Golfe fût un tournant décisif pour la stabilité d’Israël,
les alliés américains d’Israël ont mis en évidence que l'utilisation
par Saddam de l'occupation Israélienne des territoires occupés, mobilise la haine de tous les pays arabes. La CIA et George Bush père
oblige Israël de changer de stratégie. Des négociations direct entre les
antagonistes conduisent à la signature des accords d’Oslo. L'OLP et
Israël se reconnaissent, les accords d'Oslo, ratifiés à Washington en
1993 cible un retrait par étape d’Israël des territoires devant conduire
à la création d'un État Palestinien. En 2000 Bill Clinton essaye d'aboutir à un accord de paix, lors d'un sommet à Camp David, se dernier échoue et le cycle de la violence reprend. Conséquence Ariel Sharon est voter massivement, d’où il s'oppose farouchement aux accords d'Oslo, s’écarte de la ligue Rabin, et réduit a néant les espoirs d'Oslo. L'évacuation unilatérale de la bande de Gaza, ou plus de 7000 colons entourés de
1 400 000 Palestiniens, n’empêche pas la colonisation en Cisjordanie. Ce blocage contraint les Palestiniens à propulser le Hamas (proche des frères musulmans), au devant de la scène politique, considéré comme une organisation terroriste, les Occidentaux coupent les ponts avec Gaza. Sur le plan géographiques les Palestiniens se divisent entre Gaza et la Cisjordanie, politiquement entre le Hamas qui tient Gaza et le Fatah. Ce territoire surpeuplé est soumis à un blocus insurmontable, qui répondent par des tirs de roquettes sur les villes Israéliennes. Réaction immédiate
ceci entraîne une nouvelle intervention militaire et des bombardements sur Gaza qui font 1400 morts en 2008-2009 et conduit à l'élection du gouvernement le plus à droite de l'histoire d’Israël en février 2009. Le paradoxe dans ce conflit infernal est que la communauté internationale, ainsi qu’une grande majorité des citoyens Israéliens et Palestiniens se prononcent pour cette paix confisquée. Sachant que les contours en sont connus et définis dans des documents qui stipulent (la création d'un État Palestinien à coté d’Israël, droit d’Israël a existé dans des frontières sures et reconnues, Jérusalem capitale des deux États). Seulement la réalité est tout autre, vu les enjeux géopolitiques et géostratégiques qui se dessinent au sein des conflits Syriens, Irakiens, Kurdes,Turcs et Israël est condamner a rester en alerte rouge.


Des pressions Occidentales, notamment de l'administration Obama
conduisent les Israéliens à accepter un État Palestinien. Ce qui mettra
en place une paix définitive et un décollage économique de la région,
seulement, les deux pays restent soumis aux différentes influences extérieures. Et du fait de divisions tout dialogue est interrompu.

    (1) le Golan Syrien: l’histoire retienne une sombre
    réalité sur le Golan, hafed el Assad craignant
    l'invasion de son pays par l'armée Israélienne
    tout en s'accrochant au pouvoir, le Golan a était
    vendu pour la somme de 500 millions de dollars
    l’intermédiaire de cette transaction était
    l’Ambassadeur Syrien en poste à Madrid.
    (2) le grand Israël au sens biblique :
    les ultras orthodoxes juifs considèrent que
    le grand Israël engendre non seulement la
    Palestine comme étant le berceau de leurs
    prophètes, mais aussi toute la péninsule
    Arabique, y compris la Mecque construites
    par Ibrahim, les musulmans sunnites qui
    croient à la descendance directe du messager
    Mohamed d'Ibrahim, revendique trois lieux
    sacrés (la Mecque, Médine et le dogme du rocher).
    Le lieu le plus conflictuel au monde, se trouve
    au sein de la vieille ville de Jérusalem, qui se limite à
    un km² et peut à tout moment déclenché une troisième guerre mondiale.
MOHAMED CHERIF BOUHOUIA 

1 commentaire:

  1. VU LES PROPHÉTIES ANNONCÉES AU SEIN DES TROIS RELIGIONS MONOTHÉISTES, LE CONFLIT ENTRE ISRAËL ET LES ARABES ET UN CONFLIT DIVIN ET NON HUMAIN.

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