mardi 23 juillet 2013

LES KURDES: UN PEUPLE EN OTAGE

Si on plonge dans les abysse de l'histoire, ont trouve un peuple qui a existé
depuis le XI siècle avant Jésus-Christ dans une région de montagne et de hauts plateaux où il a conserver une forte identité.




Dans son projet radicale de modernisation et de laïcisation de la Turquie, Mustapha Kamel Atatürk, a réglé le problème Kurde par une stricte politique
d'assimilation. L'identité Kurde fut considérée uniquement comme des Turques
rustres et montagnards, leurs langue interdite, et leurs droits culturels confisquées. Les Kurdes sont entre 30 et 35 millions, ils ne parlent ni arabe, ni Turc, ils possèdent une langue spécifique et ils sont en majorité musulmans
sunnites. Le grand Kurdistan réunirait les Kurdes d'Iran, de Syrie, d'Irak et de
Turquie. Il n'a jamais été souhaité par les Kurdes Turcs et Iraniens et il suscite
une hostile opposition politique et militaire des États Iranien, Irakien, Syrien
et Turc. Actuellement ils sont partagés entre la Turquie (15000000), l'Iran
(6000000), l'Irak (4000000), et la Syrie (1000000). Au début du XVI siècle
les émirats Kurdes avaient passé un pacte avec l'empire Ottoman afin de préserver leurs prérogatives, ce qu'on appellera le traité de Sèvres de 1920,
imposé par les Alliés à l'empire Ottoman, prévoyait la création d'un Kurdistan
indépendant. 

Il fut geler puis rejeter par Atatürk, qui en s’appuyant sur une
position de force, repoussant les armées alliées. Les vainqueurs pour des enjeux
géopolitiques et géostratégiques reconnurent les frontières de la Turquie en 1923
par le traité de « Lausanne ». Le PKK ( partis des travailleurs de Kurdistan )
est créé en 1978, son leader et impavide guerrier est Ocalan qui lance la lutte armée contre les forces Turques en 1984, cette obscur guerre fera 55000 victimes. En 1999 Ocalan est arrêté grâce à la complicité des services secrets
des États déjà cités et autres services qui ont placé le PKK sur la liste des
organisations terroristes y compris les pays Européens et Washington.



LES KURDES FAÇONNENT LEURS DESTIN

Depuis la guerre du Golfe, l'autonomie dont jouissent les Kurdes d'Irak
inquiète les turcs qui craignent un effet de contagion et d'encouragement
à la création d'un ensemble Kurde autonome indépendant. Les Américains
pour des raisons géopolitiques ont imposées cette minorité comme point
de fixation dans la région. Ce qui explique le refus de la Turquie en 2003 ,
malgré son appartenance à l'OTAN et son alliance avec Washington, le droit
de passage des forces Américaines sur son territoire pour l'invasion de l'Irak.
Durant cette année, le gouvernement Turques à bien mesuré l’impact géopolitique qui se dessine au sein des pays voisins à savoir la Syrie, l'Irak et l'influence des kurdes dans cette région, ce qui les a pousser malgré eux à ce plier devant Ocalan pour une réconciliation durable avec le PKK . Malgré cette tentative opportuniste de la part de la Turquie, les nationalistes Kurdes restent sur leurs position et réclament leurs autonomie, d'où on observe des confrontations armées dans les frontières. Concernant les Kurdes d'Irak, ils se sont consolider leur autonomie avec le soutien des Américains tout en s'accaparant des réservent pétrolières du pays et s'affranchisse de plus en plus de l'autorité chiite de Bagdad. Le gouvernement Turc nage actuellement à contre courant afin de se débarrasser du génocide Arménien, reconnu par le parlement Français, le Canada, et le parlement européen dans le processus de l’adhésion de la Turquie à l'Union européenne, ainsi que la question de Chypre dont les forces nationalistes Turques, refusent tout compromis et continuent d'instrumentaliser le dossier comme un moyen de pression. La Turquie qui refuse de reconnaître le génocide Arménien, par le régime actuel tout en rejetant le poid sur l'héritier de l'empire Ottoman, cette thématique pour le pouvoir actuel est une « légitimité historique ». Le régime Turque traqué par l'opinion internationale, s'est finalement engagé dans un processus maîtrisé de décentralisation administrative, voir de régionalisation qui permet aux citoyens d'origines Kurdes de mieux faire valoir leurs aspirations. Néanmoins, vu les conflits qui secouent la région, les Kurdes possèdent leurs propres vision en ce qui concerne leurs avenir. Sachant que les Kurdes en tant que musulmans Sunnites ce sont embourbés pour des raisons géopolitiques dans le conflit Syrien et Irakien. Afin d'arracher ce qui leur a été confisqué depuis la nuit des temps. Pour le vieux continent, la perspective de l’intégration se résume dans la volonté de dynamiser l'économie et cadré le poid des militaires dans la vie politique Turque, ce qui permettrais la renaissance de vrai droits Kurdes de Turquie.
Mais cette brèche politicienne de l'Europe demeure une utopie, car l'équilibre des forces dans la région reste incertain, voir vulnérable.


Le sort des minorités restent profondément divisé, les désordres et les fractures
restent apparemment homogénéisé, seulement l'histoire poursuit chaque jour ça
trajectoire vers l'infini, souvent d'une façon tragique et brutale. Les conflits
témoignent et les instances internationales restent figés aux dilemmes
des Kurdes.
MOHAMMED CHERIF BOUHOUIA

1 commentaire:

  1. VU LA POSITION ET LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL DE LORRAINE, PAR RAPPORT AUX MINORITÉS KURDES ET LEURS SOUFFRANCE SANS FIN, L'ASSOCIATION AJAL AINSI QUE LE SITE LELIBRE-LORRAINE S'ENGAGE DANS CETTE NOBLE INITIATIVE.

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