lundi 4 juillet 2016

DROITS DE L’HOMME/ ETATS-UNIS : SEGREGATION RACIALE ET LE REVEIL DE LA QUESTION NOIRE


Les civilisations antiques de Mésopotamie, de Grèce, de Chine, d’Égypte, ou d’Inde pratiquaient déjà l’esclavage. Le milieu du XV siècle marque l’instauration par les grandes puissances Européenne de la négritude et du commerce triangulaire. Ce n’est qu’en 1848 que l’esclavage est aboli en France et en 1865 aux Etats-Unis, l’Islam à mis fin à ce fléau il y a 14 siècles.




Bien que l’esclavage ait été interdit dans tous les pays de la planète, sa pratique, une négation de la condition humaine, perdure sous différentes formes (exploitations des enfants dans les conflits armées « 1 », servitude sexuelle « 2 » et les travaux forcées).

 LES RÉPUBLICAINS IMPOSENT LA SÉGRÉGATION RACIALE ET SOCIALE

La diplomatie américaine diffuse à travers le monde une terre de liberté et un symbole de diversité pour des millions de personnes, mais en réalité le pays de l’oncle Sam reste hanté par un racisme inhumain. Les inégalités socio-économiques se lisent selon une géographie communautariste, soulignant le fait que la lutte pour les droits civiques des années 1950 et 1960 ne font que commencées. Les violences de la décennie 1960, marquée par l’assassinat de Martin Luther King en 1968 et Malcom X, ont systématiquement conduit à d’importantes manifestations contre le racisme et les pratiques xénophobes. Les républicains financés par la NRA « National Rifle Association » fondé en 1871,  considérée comme étant l’un des plus influents lobbies politiques des Etats-Unis en matière d’armements, contrôle toute la chaîne judiciaire et encourage les bavures policières. Selon le dernier recensement, la population des Etats-Unis s’élève à 308,millions de personne, dont 223,millions de blancs, 38,92 millions de Noirs et 14,67 millions d’Asiatiques. Sur le plan géographique, les Noirs représentent la majorité de la population dans les Etats du Sud « Mississippi, Caroline du Sud, Alabama, et la Géorgie, un héritage de l’époque esclavagiste, mais ils sont aussi présent dans les grands centres urbains de la cote Est. New York est la première ville Noirs avec 2,2 millions sur 8,5 millions dans la région des grands Lacs «  Chicago, Détroit, Texas, Californie et Los Angeles. Si les Afro-Américains constituent une minorité, leur proportion dans les fichiers des services de justice et de police révèle la discrimination. A New York, pour cette année, il y a eu 473459 contrôlés d’identité de personnes Noires, contre 3O244 de blancs, alors que ces derniers sont la communauté majoritaire « 33% contre 26% de Noirs ». De même, la probabilité d’emprisonnement des hommes nés en 2002 est d’une personne sur trois pour les Noirs, contre une sur 19 pour les blancs, les peines d’incarcération sont 30% plus longues pour les Afro américains «  sur les disparités raciales dans les prisons américaines, vous pouvez consulter les travaux de l’organisation The Sentencing Project ». Quant aux crimes policiers, sur la période 2009- 2015, 41,5% des morts liées à une arrestation concernaient des individus Noirs. Quand ceux-ci sont âgés de 15 à 19 ans, ils ont alors 41 fois plus de risque de mourir tués par un policier que par un blanc, ceci explique la militarisation accrue des forces de l’ordre et le mutisme assourdissant des politiciens, pourtant le premier président Afro américains dirige le pays depuis 2009. Cette réalité demeure frappante, ou les stéréotypes raciaux sont en fortes croissances, déjà en 1917, des émeutes contre les discriminations ont conduit les sociétés immobilières à organiser un « zonage racial de l’espace » pourtant contre l’avis de la cour suprême. Les blancs pouvaient s’installer dans les banlieues vierges ou les constructions de logements collectifs étaient interdites, empêchant la mixité sociale et raciale, les Noirs au fur et à mesure des années de braises se sont appauvri faute d’activité économique. Quand les premiers Noirs sont arrivés à Ferguson en 1970, les blancs sont partis dans d’autres banlieues. Cette tendance est toujours palpable dans l’ensemble du pays. Si les discours stérile d’Obama raisonnent encore dans les minorités Noirs, la ségrégation reste la règle, et elle doit s’intensifie si le pays aura un président républicain.


Si Obama a reconnu qu’il existe bien des tensions ethniques dans son pays, il a avoué également que le chemin pour y mettre fin est encore long, 40 ans après le vote du Civil Rights Act du 2 juillet 1964 déclarant illégales les discriminations. Dans ces conditions, l’histoire a tous les éléments de se répéter avec le KU KLUX KLAN qui représente la ligne politique directrice des républicains.

MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA

1 : Enfants victimes de conflits armés
Au cours des 10 dernières années, on estime le nombre d’enfants tués à la suite de guerres à environ 10 millions. Les situations résultant de conflits armés touchent principalement les enfants du fait de leur vulnérabilité et ce, sous des formes diverses. Souvent seuls et démunis, en raison du chaos qui règne, certains deviennent enfants soldats, d’autres sont contraints à l’exploitation. Les droits fondamentaux de ces enfants sont honteusement bafoués au profit d’actes barbares et cruels. Nombre d’entre eux restent profondément traumatisés, blessés, voire même invalides.

: LES NOUVEAUX ESCLAVES DU SEXE  

Dans les camps de réfugiés de Jordanie, du Liban et de Turquie, peuplés selon l’ONU de 75% de femmes et d’enfants, les riches arabes des pays du Golfe viennent acheter des femmes syriennes aux enchères.  La guerre en Syrie sert [aussi] à humilier le vaillant peuple syrien, à se servir de ses femmes et de ses filles pour assouvir leurs instincts  . Ces femmes et ces filles sont kidnappées, violées et ensuite égorgées. Ces monstres viennent dans les camps pour profiter de la détresse humaine et achètent, pour 40.000 dollars, des femmes vendues par des réseaux esclavagistes. Tout le monde sait, mais une sorte de voile pudique est jeté sur cette pratique. Pour les médias occidentaux, le sujet est tabou.
Le numéro deux du principal parti d’opposition turc confirme et dénonce  “Les droits de l’homme sont bafoués dans les camps des réfugiés en Turquie où se rendent les cheikhs arabes et achètent pour une somme médiocre les êtres humains”.










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