lundi 21 juillet 2014

ISRAEL PALESTINE: UN CONFLIT SANS FIN


 La coalition gouvernementale menée par Netanyahou depuis 2013, a réussi à remettre la défense et la sécurité au cœur des priorités nationales. Les Israéliens ont dénoncé l’accord de réconciliation signé par «l’OLP et le Hamas », ainsi que les démarches entreprises par les Palestiniens pour adhérer à diverses organisations internationales.


Avant le déclanchement de cette guerre menée par Hamas, le président Abbas à solliciter l’opinion internationale en proposant « un Etat palestinien démilitarisé, une nouvelle frontière annexant les principaux blocs de colonies, la souveraineté israélienne sur l’ensemble des colonies durant cinq ans, un retour de réfugiés en Palestine, dont le nombre serait fixé avec l’accord d’Israël et la présence des israéliens dans les zones stratégiques ».C’est dans ce cadre qu’il faut analyser la conciliation du 2 juillet 2014, chargé de préparer des élections législatives et présidentielles d’ici la fin de l’année. La résistance armée de Hamas qui défie l’Etat d’Israël durant ce mois, et les morts des civiles par l’armée israélienne à Gaza, ont secoué l’opinion internationale par des manifestations à travers le monde. Ces événements témoignent en réalité de la faillite structurelle du processus de paix. Durant cette période de confrontation meurtrière, le principe de négociations bilatérales, sans conditions préalables, sans référence au droit internationale et sans mécanismes contraignants à l’égard de la puissance occupante, a prouvé son inefficience. La répétition des séquences de pourparlers, ne débouchent sur aucun accord, et entretient l’illusion d’une volonté de compromis et de caractère provisoire à l’occupation.

LE MUTISME DES PAYS ARABES ET LES PUISSANCES

La question du conflit à Gaza ne soucie guère les pétromonarchies, les tensions au sien du CCG se sont exacerbées autour de la question des Frères musulmans et actuellement le Hamas considéré comme un allié à la confrérie. Affaiblis par la répression, les opposants à la monarchie, la situation des droits de l’homme s’intensifie de jour en jour, de lourdes condamnations continuent à frapper militants politiques ou des droits de l’homme. Interdiction de toute manifestation les contestataires radicaux, ont étaient déclarer terroristes et déchues de leur nationalité pour atteinte à la sécurité nationale. Autoritaires et conservatrices, ils ont renforcé la junte militaire Egyptienne avec des milliards de dollars afin de muscler la confrérie et actuellement le Hamas. Depuis le nouveau régime militaire, plusieurs milliers  de militants de la confrérie sont condamnés à mort à l’issue de parodies de procès. La répression et la torture frappe aussi femmes, enfants et innocents, dont en comptes plusieurs décès, la transition politique et en voie de normalisation dans un contexte d’autoritarisme croissant. Sur le plan diplomatique, l’Egypte ferme ses frontières pour Gaza et bafoue toute tentative de paix dans ce conflit. La Turquie et le Qatar dépêchés par la maison blanche, jouent le rôle d’agents de liaisons afin de désamorcer la crise. Les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Union européenne, les Nations-Unis, et le conseil de sécurité se focalisent sur d’autres conflits, seule la diplomatie Française intensifie son influence pour trouver un accord de paix durable.

Quand a la ligue Arabe elle se réunie pour observer le déroulement de la situation que ce soit en Syrie, le Yémen, la Libye, la Tunisie, l’Irak, le Liban, et autres, a vrai dire cette organisation est stérile, car elle n’est pas totalement indépendante. Concernant le conflit israélo-palestinien, il est condamner à rester brûlant car le problème n’est pas « politique mais religieux ».

MOHAMED CHERIF BOUHOUIA

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