La coalition gouvernementale menée par
Netanyahou depuis 2013, a réussi à remettre la défense et la sécurité au cœur
des priorités nationales. Les Israéliens ont dénoncé l’accord de réconciliation
signé par «l’OLP et le Hamas », ainsi que les démarches entreprises
par les Palestiniens pour adhérer à diverses organisations internationales.
Avant le déclanchement de cette
guerre menée par Hamas, le président Abbas à solliciter l’opinion
internationale en proposant « un Etat palestinien démilitarisé, une
nouvelle frontière annexant les principaux blocs de colonies, la souveraineté
israélienne sur l’ensemble des colonies durant cinq ans, un retour de réfugiés
en Palestine, dont le nombre serait fixé avec l’accord d’Israël et la présence
des israéliens dans les zones stratégiques ».C’est dans ce cadre qu’il
faut analyser la conciliation du 2 juillet 2014, chargé de préparer des élections
législatives et présidentielles d’ici la fin de l’année. La résistance armée de
Hamas qui défie l’Etat d’Israël durant ce mois, et les morts des civiles par
l’armée israélienne à Gaza, ont secoué l’opinion internationale par des
manifestations à travers le monde. Ces événements témoignent en réalité de la
faillite structurelle du processus de paix. Durant cette période de
confrontation meurtrière, le principe de négociations bilatérales, sans
conditions préalables, sans référence au droit internationale et sans
mécanismes contraignants à l’égard de la puissance occupante, a prouvé son inefficience.
La répétition des séquences de pourparlers, ne débouchent sur aucun accord, et
entretient l’illusion d’une volonté de compromis et de caractère provisoire à
l’occupation.
LE MUTISME DES PAYS ARABES ET LES PUISSANCES
La question du conflit à Gaza ne
soucie guère les pétromonarchies, les tensions au sien du CCG se sont
exacerbées autour de la question des Frères musulmans et actuellement le Hamas
considéré comme un allié à la confrérie. Affaiblis par la répression, les opposants
à la monarchie, la situation des droits de l’homme s’intensifie de jour en jour,
de lourdes condamnations continuent à frapper militants politiques ou des droits
de l’homme. Interdiction de toute manifestation les contestataires radicaux,
ont étaient déclarer terroristes et déchues de leur nationalité pour atteinte à
la sécurité nationale. Autoritaires et conservatrices, ils ont renforcé la
junte militaire Egyptienne avec des milliards de dollars afin de muscler la
confrérie et actuellement le Hamas. Depuis le nouveau régime militaire,
plusieurs milliers de militants de la
confrérie sont condamnés à mort à l’issue de parodies de procès. La répression
et la torture frappe aussi femmes, enfants et innocents, dont en comptes
plusieurs décès, la transition politique et en voie de normalisation dans un
contexte d’autoritarisme croissant. Sur le plan diplomatique, l’Egypte ferme
ses frontières pour Gaza et bafoue toute tentative de paix dans ce conflit. La
Turquie et le Qatar dépêchés par la maison blanche, jouent le rôle d’agents de
liaisons afin de désamorcer la crise. Les États-Unis, la Russie, la Chine,
l’Union européenne, les Nations-Unis, et le conseil de sécurité se focalisent
sur d’autres conflits, seule la diplomatie Française intensifie son influence
pour trouver un accord de paix durable.
Quand a la ligue Arabe elle se réunie
pour observer le déroulement de la situation que ce soit en Syrie, le Yémen, la
Libye, la Tunisie, l’Irak, le Liban, et autres, a vrai dire cette organisation
est stérile, car elle n’est pas totalement indépendante. Concernant le conflit
israélo-palestinien, il est condamner à rester brûlant car le problème n’est pas « politique mais religieux ».
MOHAMED CHERIF BOUHOUIA
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