Le monde Arabe est entré dans une
période historique ou la violence domine. Le retour de l’autoritarisme étouffe
les aspirations des peuples, ils les écrasent, les assassinent, et les
manipulent, près de quatre ans après les révolutions, le temps des monarques et
les dictateurs sont de retour, créant ainsi l’Etat islamique en Irak et au
levant « EIIL ».
Dans ce monde, la stabilité politique
et économique est devenue une exception, un fait rare emporté par la violence
vers un inconnu incertain. En Algérie un homme présent dans les arcanes du
pouvoir depuis L’Independence a été élu président pour un quatrième mandat,
alors qu’il peut à peine parler et marcher. En Egypte, des élections post-coup
d’Etat ont donnés les rênes du pays à un maréchal accroché à l’héritage
politique laissé par le XX siècle. Après la destitution de Morsi, les
militaires ont pourchassés la confrérie, la déclarant organisation terroriste.
Le maréchal a choisi un coupable dont il faut l’anéantir « les
islamistes », l’homme providentiel ne fait qu’adopter la stratégie des
dirigeants arabes et les monarques du Golfe qui le soutiennent avec des sommes
colossales, et le considère comme le gendarme de la région. Le
guide suprême de la confrérie a était
condamné à mort, passage obligé vers la démocratie pour certains, atteinte
flagrante aux libertés réclament les ONG des droits de l’homme. Depuis le
putsch, les chiffres publiés révèlent une dimension terrifiante, 42163
personnes ont été arrêtées dont 16000 appartiennent à la confrérie. Dans les
geôles les tortures à mort sont omniprésentes, même les civils et les étudient
ne sont pas épargnés. Sur le plan géopolitique, la confrérie divise les
intérêts de certains pays, la Turquie et le Qatar ont soutenus l’organisation
islamiste, les pétromonarchies et la Jordanie les ont condamnés (voir l’analyse :
le Moyen-Orient selon Washington).En Syrie, plus de trois ans après le soulèvement
et le terrible génocide de Bachar contre son propre peuple, les perspectives d’une
intervention militaire ont divisés les pays Arabes. Les monarques ont
prononcées pour vu les ambitions de l’Iran, tandis que l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte,
le Liban, l’Iran et l’Irak étaient contre. En Irak, après le départ des
américains en décembre 2010, Washington et l’Iran ont soutenus le régime de
Nouri al-Maliki. Ce dernier a confisquer le pouvoir créant un Etat de violence-
politique, physique, social, économique, et psychologique contre les sunnites.
Cette politique hégémonique à donner naissance à un (ARC SUNNITE et un
CROISSANT CHIITE) se qui a favorisé l’émergence de l’Etat islamique en Irak et
au levant, dans lequel les pays Arabes doivent modifier leurs politiques moribondes.
L’INERTIE DES PUISSENCES OCCIDENTALES
Du Moyen-Orient, en passant par la Syrie,
l’Irak, l’Egypte, le Yémen, la Libye, le Mali, et le Pakistan, on assiste à un
état de violence interminable. Les conséquences sont la transformation des frontières
interétatiques, ce phénomène échappe à tout contrôle militaire même à grande échelle.
La communauté internationale impuissante, est devenue un facteur instable sans
apporter une réponse de fond à la crise comme l’inaction en Syrie et en Libye.
Les puissances occidentales préfèrent le chaos plutôt que l’interventionnisme,
le pragmatisme s’impose comme seule diplomatie possible en attendant un horizon
d’espoir. La milice Iranienne a pu mobiliser ses troupes en Syrie, en Irak, et
au Liban, ou l’année 2013 est la plus meurtrière 9478 morts, la fragmentation
confessionnelle a pris une dimension inquiétante avec les miliciens chiites
dans la région. L’Arabie saoudite s’impose comme gardienne de la légitimité de
l’Egypte, mais elle a perdu son influence comme acteur unificateur du monde
sunnite à l’échelle régionale. En Afrique du Nord, le pouvoir Libyen peine à
rétablir l’ordre et la sécurité, Khalifa Haftar a choisi les islamistes dont il
faut se débarrasser. Néanmoins, cet homme qui a vécu au Etats-Unis, est taxé d’être
à la solde de la CIA, les pays voisins comme l’Algérie, la Tunisie, se méfient
surtout après l’installation d’un camp djihadistes entre les deux frontières
Algéro-Tunisienne ou 82 millions d’armes sont en circulation .Concernant l’Algérie,
l’idée la plus partagée est que toute déstabilisation doit conduire à une
brusque montée de la violence. Il y a également l’image d’une nation entourée
par des crises sécuritaires (Maroc, Libye, Mali) et menacée non seulement par l’extension
du chaos Arabe et la persistance de la menace terroriste, mais aussi le spectre
d’un conflit interconfessionnel en marche (salafiste, chiite, mozabite
chrétien). L’offensive de l’Etat islamique en Irak et au levant, relancera-t-il
la création d’un émirat islamique par des djihadistes internationalistes ?
Ce nouveau califat peut-il faire éradiquer les dictateurs et les monarques ou
les renforcés ? Le Qatar restera-t-il un instrument de la politique de Washington
avec lequel il est lié par un pacte d’acier ? La Turquie assumera-t-elle
ca nouvelle mission d’agent de liaison ?
MOHAMED CHERIF BOUHOUIA
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