mercredi 3 décembre 2025

GEOPOLITIQUE   

LE DRAINAGE DES CERVEAUX 

La matière grise convoitée,  reste une fuite pour du pays de départ, un gain pour le pays d'arrivée. Il s'agit de l'ensemble des migrations internationales de savants et chercheurs, d'écrivains, de techniciens qualifiés et d'étudiants de haut niveau. 



Cette catégorie de migration peut être intracontinentale ou intercontinentale, organisée ou spontanée. Se sont principalement les États-Unis qui en profitent, lors de la guerre en Irak, 300 chercheurs de haut niveau dans différents domaines, ont étaient contraints de force a rejoindre les États-Unis, ceux qui n'ont pas résister à la tentation ont étaient assassinées, a cause de la fabrication de l'arme nucléaire. Secondairement l'Europe occidentale et, dans une moindre mesure, la Russie. Le fuite des cerveaux s'est développer à grande échelle dans l'entre-deux-guerres, avec la montée des régimes dictatoriaux et d'inspiration fasciste en Europe qui a poussé au départ vers l'Amérique de nombreux savants européens à l'image "d'Albert Einstein, de Fermi ou d'Oppenheimer" qui sont les pères de la technologies nucléaire américaine. Conscients de la force que confère au pays un tel " Brain drain", l'États-Unis organise une politique plus systématique aprés 1945 " rapport Vanne-var Bush ". Depuis la fermeture relative des frontières à l'immigration dans les années 1960-1970, l'encouragement à l'entrée de cerveaux et de travailleurs qualifiés s'est renforcés " immigration choisie". Les origines des cerveaux se diversifient aujourd'hui, comme dans la cas américain. Après les Européens de l'Ouest et les dissidents du bloc communiste, le drainage s'oriente prioritairement vers les nouveaux pays industrialisés  "NPI" , puis la Chine et l'Inde. Les étudiants chinois et indiens dans les grandes universités américaines sont actuellement environ 160 000. Pour les pays d'origines des cerveaux, il y a un intérêt à entretenir des liens culturels et financiers vivants avec les diasporas d'étudiants et de chercheurs. 

DIASPORAS 

Il s'agit tout d'abord d'un peuple dispersé à travers le monde. Le terme fut d'abord réservé à la communauté juive qui, aprés plusieurs révoltes contre Rome, se vit expulsée de Jérusalem en 135. Il s'est peu à peu généralisé au point que la formule est parfois utilisée pour désigner toute communauté émigrée. Diaspora pourtant n'est pas simple migration. Plusieurs critères s'imposent. Le départ résulte d'une rupture, moment fondateur qui assure la longue mémoires des diasporas; le lien avec le territoire d'origine persiste, et avec lui l'espoir de revenir un jour sur la terre ancestrale. Des organisations culturelles et religieuses entretiennent ce lien et contribuent à une forme d'enracinement original, un enracinement à distance et mythifié ? Selon ces critères, les diasporas se limitent à quelques cas ( Juifs 10 millions en dehors d'Israël, Libanais 12 millions, Arméniens 4 millions, chinois 40 millions, indiens 20 millions. Leur structure en réseau les a prédestinées à jouer un rôle d'intermédiaire commercial et financier de premier plan, ce qui provoqua jalousie et persécution. Rejetées par le pays d'accueil, elles se retrouvent souvent instrumentalisées et ponctionnées par le pays d'origine. 



La Chine comme l'Inde s'efforcent de mobiliser les capitaux de leurs ressortissants étrangers et Israël fait régulièrement appel à la générosité de la communauté. Loin de démonter la supériorité des nomades sur les terriens, le phénomène de diasporas prouve leur fragilité et leur dépendance à l'égard d'un territoire magnifier 

MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA 







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