vendredi 11 juillet 2014

LA JUNTE BIRMANE,LES BOUDDHISTES ET LES MINORITES

LA JUNTE BIRMANE, LES BOUDDHISTES ET LES MUSULMANS
L’intolérance ethnique de la junte Birmane ne date pas d’aujourd’hui, depuis l’indépendance de ce pays en 1948, plusieurs ethnies se sont rebellées contre les crimes inhumains, orchestrés par le régime et les Bouddhistes.
 

 
 Après le retrait du Royaume-Unis, la mosaïque ethnique vole en éclat, les chefs des ethnies minoritaires (karen, Karenni, mon et naga), se soulèvent conte le régime de Rangoon avant d’être exterminer en 1947.Depuis le XII siècle, les Birmans, dont la population dépasse les 53 millions, est dominée majoritairement par l’ethnie bouddhiste dont sont issus les dictateurs du pays. L’union de Myanmar, crée en 1980, dessine les contours d’une nation fragilisée et divisée, plurireligieuse  et multiethnique. (L’accord de Pan-glong), signé par « Aung San »avec les 23 représentants d’importantes ethnies de Birmanie « Chin, Kachin et Shan », afin de former un gouvernement d’union nationale, juste après sa mort ce projet est enterrer avec lui bans ca tombe.
 
AUNG SAN SUU KYI SOUTIENT LA JUNTE ET LES BOUDDHISTES CONTRE LES MUSULMANS
La mort du héros Birman, père d’Aung San Suu Kyi, qui fut la grande figure de la dissidence, reçu en grande pompe par les puissances de ce monde. Pour des raisons de pouvoir, elle a finalement vendu son âme à la junte, tout en enterrant les espoirs d’une union Birmane. Les minorités qui se sont accrochées  à la constitution de 1947, ont réalisés que leurs droits d’égalité prévue par les accords de Panglong ont étaient confisquer. Dès le début des années 1962, le dictateur Ne WIN, au pouvoir depuis un coup d’Etat, réprime dans le sang les (Rohingya musulmans), qui sont rentré en rébellion dès les années 1960, et intensifie ses crimes en 1988, imposant une politique de centralisation dictatoriale. Les sept Etats des groupes ethniques non birmans « Chin, Shan, Mon, Arakan, Kayah, Karen Kachin », non seulement ils ont perdus totalement leurs autonomies, mais ils sont soumis à des purifications ethniques. La question des minorités en Birmanie, n’a jamais été résolu, ont assistent à un épuisement des populations minoritaires, après tant d’années de nettoyage ethnique, de meurtre, et d’exode. Durant ce mois, la junte a même armée les bouddhistes afin d’expulser hors du pays les minorités musulmanes et confisqués leurs biens. Pour la junte birmane, l’enjeu de ses violations réside dans le cadre des grands projets du pays :( exploitation de gaz, projet agricole, mine, barrage, bois, construction de route, gazoduc et voie ferrée).Sur le plan religieux, le bouddhisme reste une philosophie dont aucune date ne satisfait les scientifiques sur ca naissance. L’unique date maintenue, il est mort vers 400 avant J-C, pour les musulmans, Le bouddhisme n’a jamais été une révélation divine, ce qui explique les tensions entre les deux camps. La non-violence du bouddhisme condamne toute perversité envers les êtres ou les animaux et apporte une mauvaise rétribution à celui qui le commet intentionnellement et consciemment. Néanmoins, au cours des siècles l’histoire nous rappelle que les dignitaires bouddhistes et les fidèles ont appuyé et justifié les actes de violence et de guerre des souverains.
Universalisme, droit de l’homme, nos principes ont semblé légitimes et clair. Mais la mondialisation et l’hégémonie des puissances ont construit un Rampart, sur ses minorités qui existent et exigent d’être respectées. Il suffit de franchir les frontières, pour mieux mesurer la complexité de la tragédie humaine.
 
MOHAMED CHERIF BOUHOUIA
Quelques repères :
1- LES CHIN : cette ethnie représente 90% de chrétiens, soit 1,5 millions.
2- LES MON : ils sont bouddhistes d’origine austro-asiatique environ1million.
3- LES KACHIN : ils sont chrétiens, ils vivent entre la Birmanie, l’inde, et la chine, leur longue est tibéto-birmane.
4- LES ARKANAIS : bouddhistes, vivant à Arakan leur population est de 5%
5- LES ROHINGYA : parlant une langue indo-européenne et sont musulmans sunnite, ils ont les ferait d’un génocide et ils ont trouvé refuge au Bengladesh
6- LES KAREN : ils sont bouddhistes, chrétiens, catholiques et protestants, leur population dépassent les 4millions.400 000 sont réfugiés en Thaïlande dans des camps depuis 1980, le KNU groupe armée il lutte contre le régime birman depuis 2010.
7- Déplacement forcée des populations date depuis 1996 à 2009 et continue encore dans un silence assourdissant. 
 
 

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