Entre les désaccords interne d’une UE
coincée entre nationaux divergents, culture de l’inaction stratégique et
impuissance économique et militaire, le chemin était tout tracé pour que les l’hégémonie
américaine et la tyrannie russe s’installe. Les deux pays sont imperméable à
toute influence occidentale et Otanienne et largement encouragée par une
posture Arabe et de l’occident. A l’horizon 2050, les deux pays s’effaceront
face aux grandes dynamiques géopolitiques et géostratégiques.
Les lacunes de la diplomatie
américaine n’a pas fait preuve d’une habilité pour gérer toutes les crises à
l’échelle du monde, d’ailleurs l’Ukraine ne revêt aucun intérêt stratégique
pour Obama. Les dérives autoritaires du régime de poutine vont accroître les
tensions, dont on peut dénoncer le spectre de la mentalité de la guerre froide.
A l’instar des lignes rouges concernant la Syrie, l’Irak, la Libye, le Mali, le
Nigeria, Israël, le Caucase des nord, et autres conflits, l’administration
Obama est impuissante face à la tyrannie de Poutine. Au cours des dernières
années, les pays du monde n’ont pas hésites à qualifier la situation sur la
planète
d’inacceptables ou d’intolérables, cette rhétorique présente des risques
sérieux, notamment le blocage du conseil de sécurité et de l’ONU soumises par les
deux antagonistes. Poutine semble accumuler les succès sur la scène
internationale en infligeant des camouflets à la puissance américaine (le
génocide en Syrie, Israël), et autres. Pour le cas de l’Irak, en 2010 les
américains ont fait un pacte confidentiel avec l’Iran, afin que les chiites
prennent le pouvoir en Irak, ses derniers ont exterminés les sunnites et
d’autres minorités, ce qui a abouti à la création de l’état islamique du
levant. Pire encore Obama déclare et signe qu’il n’aura pas de califat
islamique, ceci démontre visiblement l’empreinte de l’Iran et même les
pétromonarchies du golfe et surtout les intérêts des américains au Kurdistan Irakien.
Durant les années quatre-vingt-dix, la Russie était réduite au néant vu les
axes de la politique américaine. La donne a pris une autre dimension depuis les
années deux mille. Poutine a su tirer profit de la hausse des cours du pétrole
en renflouant les coffres de l’Etat, et se positionné comme un acteur
incontournable dans le domaine de l’énergie, surtout par-rapport à l’UE. Les
pays du vieux continent, se trouvent paralysées par les sanctions tout azimut
du tyran. Déterminé à restaurer le prestige de la grande Russie, il dicte avec
force ses directives dans les conflits (Syrie, Irak, Ukraine, Caucase, Afrique,
et même le Moyen-Orient).Les décideurs américains ne sont pas en position de
force de le plié, sachant que la Russie dispose de l’arsenal nucléaire capable
d’infliger des destructions massives aux américains .Le vaste territoire russe,
confisqué aux peuples du Caucase regorge de ressources naturelles stratégiques
telles que ( le pétrole, gaz, or, nickel, et l’eau douce), sans pour autant
oublier le droit de veto au conseil de sécurité, le poids diplomatique et militaire.
Ses atouts contribuent à fléchir les rapports de force, et contrer les intérêts
américains. Les relations entre les deux puissances se dégradent
continuellement, alors que les deux pays peuvent stopper les grands conflits
(Israël, Irak, Libye) autour d’une seule rencontre. Quand Hollande insiste dans
son discours qu’il n’y a pas un gendarme du monde, alors comment expliqué monsieur
le président les sanctions qui pleuvent sur l’UE et l’inertie diplomatique
engagée qui reste sans lendemain ?
Personnellement je reste sceptique à
une redéfinition de la politique européenne et américaine vis-à vis de la Russie
de Poutine, les démonstrations de force qu’ont observent sur la scène
internationale, ne font qu’aggraver la dépendance des Européens. Obama cherche
à isolé la Russie sur la scène internationale et au même temps, il évite de
rompre avec Moscou pour des ambitions géopolitiques, géostratégique et géo économiques, mais à qui profitent les génocides ?
MOHAMED CHERIF BOUHOUIA
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