La monarchie Saoudienne, se trouve
actuellement dans une logique de puissance dure « hard power ». Cette
stratégie, pourrait porter le nom de méthode directive ou d’autorité de
l’exercice du pouvoir et reposerait soit sur des encouragements ou des menaces.
Dans l’optique de l’actuel occupant da la monarchie, il semble qu’il n’y ait
pas de place pour la puissance douce « soft power ». Afin d’avoir du
smart power « pouvoir intelligent », il faudrait apprendre à combiner
le hard et le soft power pour déstabiliser le monde arabe a travers le
salafisme.
Pour la
monarchie Saoudienne, il ne faut surtout pas perdre de vue la politique
étrangère qui se construit en fonction des autres pays arabes dont elle n’a pas
la maîtrise. Elle doit prendre en compte l’environnement dans laquelle elle se
situe, à savoir les idéologies, les courants politiques, les intérêts et
ambitions, le contre-pouvoir médias, opinion publique, les lobbies, les
erreurs, les succès et surtout l’histoire de l’islam. C’est dans cette optique,
que les monarques héritiers se trouvent dans un environnement complexe d’ou
l’unique survie de la monarchie et de créer un salafisme réformiste, dont les
conséquences pourraient bouleversés la géopolitique de l’islam à travers le
monde.
LES
SERVICES SECRETS SAOUDIENS, LA CIA ET LE NOUVEAU SALAFISME
Le
facteur déstabilisateur que représente l’émergence du salafisme des frères
musulmans, constitue un énorme défi pour la monarchie. On assiste donc à un remodelage
du paysage géopolitique de l’islam, cela amène à s’interroger sur les
répercutions à court terme dans le monde musulman. A partir de l’entre-deux
guerres, un nouveau terme apparaît « le renouveau ou le Tajdid », qui
débouche sur la création d’associations qui attirent une jeunesse moderne,
favorable à la lutte contre l’Europe coloniale, par crainte de la conversion et
de la mutation des esprits. L’organisation des frères musulmans, fondée en
1928, constitue le prototype de « salafisme des trois premiers
siècles ». Cette association, croit très vite en Egypte, en Syrie et plus
tard en Algérie et la Tunisie, prônant un anticolonialisme virulent et, en même
temps, une opposition résolue au nationalisme au nom du panislamisme. Après
l’assassinat de Hassan al ‘Banna en 1949, on assiste à une radicalisation des
frères musulmans sous l’influence de Mawdudi « 1903-1979 » et Sayyid
Qutb, condamné à mort pour son
opposition à Nasser et exécuté en 1963. Au fil du temps, ce salafisme développe
l’idée que le despotisme des chefs d’Etats arabes est aussi responsable du
retard des sociétés musulmanes.
L’ISLAM
DANS LA MONDIALISATION
La
mondialisation actuelle se traduit, en ce qui concerne l’islam, par la
dispersion de populations musulmanes dans des régions nouvelles, par
l’ouverture aux techniques de communications modernes et par l’essor d’un
« islam de marché ». Mais cela a des conséquences sur le plan
religieux, juridique traditionnel d’appréhension des territoires, comme domaine
de l’Islam et de la guerre, de la trêve ou du pacte a totalement éclaté et a
été entièrement repensé. Pour répondre au défi des dirigeants arabes, l’islam
n’offrait pas que le concept du « djihad défensif ». Il a permet au
premier temps une alternative de l’exil ou Hijra, sur le modèle de l’hégire
Mohammadien, afin de constituer les forces du djihad. Depuis que les services
secrets Saoudiens et la CIA, ont mis en œuvre un nouveau « salafisme »
qui légitime les chefs d’Etat arabes. Se dernier, devient une forme de
contre-pouvoir pour les frères musulmans agissant comme un interlocuteur
valable pour ces régimes. En ce sens, « Kissinger » à travers
ses analyses sur le nouvel ordre mondial, disait que le seul rempart qui peut
se dresser radicalement contre ce nouvel ordre est l’islam.
RÉVEIL ET
RADICALISME DE L’ISLAM SUNNITE
Les
salafistes des temps modernes, considèrent aujourd’hui que le droit musulman et
les avis jurisprudentiels doivent être élaborés en s’appuyant principalement
sur le Coran et la Sunna du prophète. Se salafisme radical, a pousser l’Arabie
Saoudite, le Koweït, les Emirats arabes-unis, l’Irak, l’Algérie, l’Egypte, la
Tunisie et le Maroc à adapter la nouvelle vision du salafisme des «
al-Jamia et al-Madakhila ». Instrumentalisés et financer par l’Arabie
Saoudite, depuis la guerre de l’Afghanistan, Mohammed Amen el-Jami et Rabii
Ibn-Hadi el-Madkhali, érudits qui se sont connus à Médine, ont déclaré la
guerre aux frères musulmans tout en élaborant une Fatouwa interdisant de sortir
des directives des chefs d’Etats arabes ou les monarques. Ce courant, est
fortement appuie en Egypte après la chute de Morsi. Parmi les prédicateurs de
se salafisme, on trouve des Azharis, comme Ali Joumaa, Saïd Reslene, Habib Ali el-Jifri, Mahmoud Lotfi Amer, Talât
Zahren, Amer el Saïd, Amaro Khaled et autres. .
En Arabie
Saoudite, ont trouve Rabii Ibn-Hadi el-Madkhali, et son successeur Mohammed Ibn
Hadi el Madkhali, Farid el-Maliki, Abdelaziz el-askar, Abdelatif Bachmir et
surtout Ahmed ibn Yahya el-Nejmi qui représente le grand mufti de ce courant à
travers le monde. En Algérie ont trouve Abou-Ibrahim ibn-Sultan el-Adnnani, au
Maroc, Mohammed el-Maghraoui, en Jordanie, Ali el-Halabi, en Tunisie, Abdelfattah
Morro et El-Ghanouchi et en Libye ils soutiennent le général Haftar dans sa quête
du pouvoir. Depuis l’émergence du nouveau sunnisme Madkhalite, plusieurs savant
se sont soulevées contre l’Arabie Saoudite, Riyad réprime non seulement les
opposants qui croupissent actuellement dans les prisons, mais aussi des
interpellations massives sont observés dans les aéroports du royaume. Se modèle
salafiste, est marqué par une méfiance grandissante du « Qautbisme, la
doctrine de Sayed Qautob » paradoxalement, durant les années 1970, la CIA
a marquée le monde arabo-musulman par l’émergence de cette doctrine Qautbiste,
afin de stopper le communisme est sont idéologie rampante. La monarchie est
actuellement marquée par la chute des prix pétroliers, est a engagé une politique
d’austérité sans précédent ayant pour objectif de réaliser une réforme
économique et sociale ambitieuse baptisée « Vision 2030 ». Cette
année a également vu le contexte régional s’aggraver avec le prolongement de la
guerre au Yémen. Le prince veut attirer les investisseurs étrangers, créer plus
d’industrie, réduire le taux de chômage et accroître la force active féminine.
Ce projet inspire deux types de réaction à Riyad. La jeunesse a positivement
réagi aux premières réformes, car elle voit l’émergence d’une nouvelle
génération de gestionnaires en remplacement d’une gérontocratie déconnecté de
la réalité. Les cercles intellectuels et d’affaires critiques la décision de
brader la privatisation même partielle des grandes sociétés publiques avec un
prix du pétrole aussi bas. Voyant une manière d’encourager un capitalisme de
copinage par le vente d’actions étatiques bon marché à des investisseurs ciblés
et surtout une dérive vers la captation monopolistique de l’économie . Pour la
monarchie, cette année a été celle de toutes les contradictions. D’une part,
elle souhaite réformer une économie dépendante des hydrocarbures, dont Riyad
n’est plus le régulateur du marché mondial, d’autre part, elle s’avère
incapable de clore une guerre contre le pays le plus démunis du monde arabe.
Sans oublier l’ambition de vouloir contrer l’Iran, qui n’a cessé d’engranger
les gains stratégiques au Moyen-Orient. En
Tunisie, on observe le retour de pratiques de la dictature parmi les tunisiens
qui ont quittés la Syrie. Pire encore, le pays s’oriente ostentatoirement vers
un Etat laïc, ou l’islam n’aura plus ca place dans la société tunisienne. D’ailleurs,
le président tunisien, a penché sur l’égalité des sexes en matières d’héritages,
se qui est considérer comme une violation flagrante des préceptes de l’islam. L’Egypte, afin d’anéantir définitivement les frères
musulmans, les généraux au pouvoir,
pratiquent une dictature inhumaine contre le peuple. Des milliers d’hommes, femmes et même des
adolescents sont jetés dans les prisons sans jugement et subissent des tortures
effroyables. La famine, la misère sociale, et les maladies chroniques, sapent
des milliers de vie humaines et les crimes au Sinaï contre les forces de l’ordre
s’alourdissent de plus en plus. Ses pratiques se font aussi sentir au Koweït,
au Emirats-arabes Unis, Bahreïn, au
Liban et aussi en Jordanie. En Algérie, le pouvoir nage à contre-courant contre
les nouveaux oligarques et l’impunité de la corruption qui gangrène le pays
touchant les populations les plus vulnérables. Le pays continue de naviguer à
vue. Il évite la crise sécuritaire qui touche ses voisins, mais demeure
confronté au marasme politique et au spectre de l’austérité. Même les
ajustements survenus au cours de l’année passée ne semblent pas en mesure
d’apporter une solution durable à ses problèmes. Les débats sur les réformes de
la fiscalité font rage et l’influence du Fonds monétaire (FMI) se fait sentir
dans la conceptualisation du budget. La dénonciation de l’austérité et de la
corruption demeure le moteur d’un mécontentement citoyen auquel les politiques
gouvernementales et les arrangements partisans ne semblent pas pouvoir apporter
de réponse. Même si le pouvoir tolère le nouveau sunnisme Madkhalite, afin
d’éviter le retour aux années noires, ce virage nourrit déjà la contestation
des islamistes. Des imams se font agressés et les mosquées se vident notamment
lors de la prière du vendredi. Les attentats suicident surgissent à tout
moment, et les violences entre Madkhalite, chiites et salafistes commencent à
se faire sentir a travers tout le pays. En Algérie, l’école Malékite valorise
structurellement l’usage local pour interpréter la loi divine. Les régions
maghrébines furent séduites par cette école qui leur permettait d’intégrer au
droit musulman leurs propres coutumes. Jusqu'à nos jours, le Malékisme est
l’école juridique sunnite dominant l’Algérie. L’ancien ministre des affaires
religieuses, Ghoulem Allah, vient de modifié la scène religieuse tout en
installant un haut conseil islamique Ibadites. Cette nouvelle vision sur l’islam,
vise une cohabitation harmonieuse dictée par l’ambassade Américaine en Algérie,
mais à quel prix ? Sachant que le spectre d’un conflit confessionnel se désigne
déjà à l’horizon. La confrontation entre les laïcs et les islamistes reprennent
de plus belle à travers tous le territoire. Vu, le vide politique et
institutionnel depuis la maladie du président, ont observe un peuple en otage
et un pays en sursis. Si les conditions économiques, sécuritaires et politiques
continuent de bouleversés la société
algérienne, l’Etat risque de sombrer dans un conflit à l’mage de la Syrie et de
l’Irak.
TOLÉRANCE ET LA MISE EN PLACE DU DROIT MUSULMAN
Historiquement,
les religions ont une histoire, elles se constituent progressivement et elles
ne cessent d’évoluer. Leurs dogmes, leurs rites et les pratiques qui leur sont
liées ne sont pas partagés par leurs fidèles de manière identique. L’islam
n’échappe pas à cette règle. Depuis
l’apparition de l’islam, le pragmatisme des premiers conquérants, qui ont
laissés aux non-musulmans la liberté de culte dans les territoires conquis, telle qu’elle a été établie par la tradition
prophétique comme modèle de référence et de légitimation. Ils ont permis à des
populations non- musulamanes de se maintenir à nos jours dans un environnement
islamique. Les communautés religieuses étaient autonomes du point de vue
juridique. Tout litige entre membres de
la communauté (rabbin, évêque ou toute autre autorité) était réglé par le juge
de la communauté, par-contre quant-il s’agit d’un litige entre musulman et un
non musulman, c’est le juge musulman qui devait trancher selon la justice
coranique et la sunna. En Méditerranée Orientale, ces principes, qui ont servi
de cadres juridiques pour la gestion des comptoirs Italiens, puis des Echelles du
Levant. Ont permis également l’intégration des communautés Juives chassées de
Castille et d’Aragon par les Rois Catholiques à la fin du XV siècle et ont pris, dans l’Empire Ottoman, la forme
constitutionnelle des communautés. Si ce cadre juridique n’a pas empêché de
tout temps et en tout lieu des persécution à l’encontre des non-musulmans et
des abus de pouvoir, il a permis aussi la cohabitation pacifique de population
aux traditions différentes. A travers l’histoire, les juifs ont toujours
trouvés refuge qu’au sein de l’islam et la tolérance inégalée de cette
religion.
LA
TRANSMISSION DES SAVOIRS ET L’ISLAM DES LUMIÈRES
Des
échanges fructueux ont permis, dés le VII siècle, la transmission des textes de
l’Antiquité Grecque et Romaine, des ouvrages de géographie, d’astronomie, de
mathématique ou de philosophie, grâce à leur traduction en arabe, syriaque,
araméen, et la fertilisation de la nouvelle religion par le savoir antique. Des
débat théologiques parfois virulent autour du primat de la raison ou de la
révélation, opposèrent ainsi, très tôt au IV siècle, les partisans du
rationalisme aristotélicien, du néo-platonisme ou du littéralisme (courant
refusant la recherche d’un sens caché dans le texte de la révélation) et firent
surgir des interrogations qui contribuèrent à l’élaboration de la doxa
islamique. (Voir les ouvrages des moutazilites et Abou-Hamed el-Ghazali,
et Averroès). Au fil des temps, les
savants arabes ont forgés leurs propres sciences, notamment sur les vérités
scientifiques coraniques, se qui a aboutit finalement sur les siècles des lumières
Occidentales. En clair, le soleil de l’islam a brillé sur l’Occident. De nos
jours, cet islam des lumières, est rangé dans l’optique sombre du terrorisme,
les théories complotistes et surtout la guerre cachée de la franc-maçonnerie,
les Illuminatis et le sionisme internationale qui gangrènent toutes les
classes intellectuels du monde arabe et leurs dirigeants.
LES
CROISADES ET LES ETATS LATINS : UNE INSTALLATION FAITE POUR DURER
Répondant
à l’appel du Pape Urbain II en 1095 depuis
Clermont, plusieurs dizaines de milliers d’hommes et de femmes partent sur les
routes de l’Orient pour aller libérer les lieux saints, à commencer par Jérusalem,
dont les croisés s’emparèrent le 15 juillet 1099. Ceux qui s’étaient lancés
dans ce pèlerinage armé, et qui avaient abandonné leur terre, comme le fameux
Godefroy de Bouillon, fondèrent un royaume durable pour protéger la terre
sainte ou ce qui fut le nouveau Jérusalem.
L’engouement
pour les croisades n’est pas l’apanage de l’Occident, au Proche-Orient, elles
attirent dés le Moyen-âge l’attention de lettrés et d’hommes de religion. Ces
textes inscrivent les croisades dans une double temporalité. Celle des
déferlements successifs de conquérants redoutables sur le Proche-Orient et
celle de l’affrontement séculaire entre musulmans et chrétiens. Les Francs y
apparaissent comme les héritiers des Byzantins, et leurs ennemis Turc et Kurde
comme ceux des premiers musulmans. Les historiens occidentaux et surtout les
« orientalistes », connaissent depuis longtemps les sources arabes
mais ne les étudient encore que trop
rarement. En outre, ils méconnaissent souvent l’historiographie récente
arabe, qui est pourtant dynamique. Des livres de qualité inégale sont pourtant
publiés. Certains sont peu détachés des enjeux du présent et parfois influencés
par une rhétorique islamiste. La biographie de « Saladin »
reste dans le monde arabo-musulman encore méconnue, ce dernier s’est soulever
contre les croisés suite à un massacre qui
a fait 70 000 morts parmi les habitants de la Palestine en un temps record
de trois jours.
A travers
l’histoire de l’islam, chaque peuple, chaque territoire de l’Empire a apporté
sa pierre à l’édifice de la religion. Turcs, arabes, Berbères, Mongols, Noirs
africains ou Indiens ont contribués à façonner les diverses facettes de
l’islam. Quand les croisés interviennent en Palestine en 1099, le Proche-Orient
est dominé par des dynasties Turques sunnites, les « Seldjoukides »,
qui gouvernent de petites principautés, sous « l’autorité théorique du
calife Abbasside de Bagdad ». A l’issue de la troisième croisade, Richard
Cœur de Lion finit par signer une trêve avec Saladin, et c’est par la négociation
que Frédéric II parvint, en 1229, à obtenir la restitution temporaire de
Jérusalem. Les Francs n’avaient guère le choix, les musulmans se faisant de
plus en plus pressants après l’installation de « Zangi », le
gouverneur de Mossoul, à Alep, en 1127. En 1154, son fils « Nour-Dine
Zangi », qui lui avait succédé dans cette ville, s’établissait aussi à
Damas. La réunification de la Syrie musulmane par Nour-el Dine puis celle de
l’ensemble du Proche-Orient par Saladin (1171-1193) consacrèrent définitivement
la supériorité des musulmans désormais en mesure de faire reculer les francs.
Les compagnes de Saladin, qui les écrasa à « Hattin » en 1187 et
s’empara de Jérusalem quelques mois plus tard, semblèrent sonner le glas du
royaume de Jérusalem, qui fut réduit à peau de chagrin. Recentrés sur les cotes
Syro-palestiniennes et ponctuellement soutenus par de nouvelles croisades, les
Etats Latins survécurent. Le coup de grâce leur fut porté par les
« Mamelouks ». Ces derniers s’appuyaient sur une armée redoutable
tout à la fois capable de combattre les Francs et les Mongols, qu’ils
vainquirent à « Ain Jalut », en 1260. L’Egypte a cette époque, est dirigée par des imams ismaéliens chiites,
les Fatimides (969-1171). Ses derniers,
ont trahis les musulmans tout en s’alignant au coté des croisés. Saladin, avant
de livrer bataille avec les croisés, il a d’abord mis fin au Fatimides et mettre de l’ordre au sein de la péninsule
arabique durant vint ans, il unifie et domine l’Egypte et la Syrie en 1175. La dimension sacrée des croisades fait trop
souvent oublier qu’elles ressemblent à toute guerre. Et que, en retour, deux
siècles de confrontation ont transformé les cultures militaires et orientales,
en somme, les croisades est une
colonisation comme les autres. Les conflits qui s’exercent de nos jours
a travers le Moyen-Orient et autres pays, nous plonge directement dans les
méandres de l’histoire des croisades, mais sur d’autres angles hégémoniques a
la fois géopolitiques, géostratégiques et géo économiques, comme cela avait été
prévu par la CIA début 1975, de faire du Moyen-Orient un nouveau empire
pétrolier.
GÉOGRAPHIE DE LA DIVERSITÉ MUSULMANE
Actuellement,
Le croissant qui, de la cote occidentale
de l’Afrique jusqu’à L’Asie du Sud-Est passe par les Asie Mineurs et centrale,
il comprend la zone centrale de la première expansion
« VII-VIII siècle » du Maroc à l’Inde. La zone sahélienne dont
l’islamisation, commencée vers le XII siècle, s’est faite surtout à partir des
XIV et XV siècles en se prolongeant au
cours des siècles suivants. Les littoraux et archipels de l’océan Indien,
ouverts à l’islam dés les X-XI siècles, mais massivement islamisés à partir du
XV siècle. En outre, le poids démographiques du subcontinent Indien ( Pakistan,
Inde, Bangladesh) et de l’Indonésie apparaît clairement. Ainsi, sur le milliard
et demi d’habitant que compte la Chine, le faible nombre relatif de musulmans
estimés à 125 millions, dissimule l’existence de deux types de musulmans et
leur inégale répartition sur le territoire. La grande majorité, Turcophone, est
concentrée dans le Turkestan Oriental ou Xinjiang et subit en silence la
répression du régime de Pékin qui colonise le territoire en installant des
non-musulmans sinophones. Sachant qu’il existe aussi des musulmans sinophones,
« les Hui », dispersés dans le pays. De même en Afrique, le Nigéria
est coupé en deux, au Nord, la majorité de la population est musulmanes, au Sud
est chrétienne. En Russie, il faudrait souligner la grande concentration des
musulmans en Tchétchénie qui sont soumis à un nettoyage ethnique depuis les
Tsars à nos jours. En Birmanie, les Rohingyas au Nord de Rakine, qui sont installés depuis le 9 siècle, subissent
un véritable génocide, par les bouddhistes et la complicité de Aung San Suu
Kyi. Quant à l’Europe, aux Etats-Unis,
au Canada et à l’Australie, les Zones de forte densité correspondent en général
aux grandes villes et régions industrielles.
Ce que la
connaissance islamique pratique spontanément, les sciences constituées l’ont
érigé en système rigide de catégorie, de principe et de lois censés exprimer l’autorité
de la réalité objective et sa rationalité. De ce point de vue, le savoir
musulman, repose sur les mêmes catégories, principes d’identité, de non
contradiction, intelligibilité du réel, tolérance, etc... Grace à l’émergence
des « Madkhalites » à travers le monde, les confrontations entre
sunnites, prendront des dimensions plus radicales que celles de « Daech ».
L’Arabie Saoudite, afin de conserver sa monarchie, l’islam sera un outil de
guerre et non de paix.
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA
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