A partir de ce qui avait pu être initialement des enjeux d'autorité spirituelle ou temporelle, des musulmans ont élaboré des conceptions multiples de l'islamité, comme le soufisme, ou mystique de l'islam, propose une autre manière de la religion. Le soufisme continue d'exercer une réelle séduction aussi bien à l’intérieur qu'à l’extérieur de l'islam, mais il a aussi été contesté et ses pratiques ont alimenté de nombreuses polémiques depuis l'apparition de ses pratiques qui ont débutés à l'époque du calife Amayouite Abel-Malik-ibn- Marouane. Cela tient avant tout au fait qu'il se présente comme une réalité humaine et comme l’expression d'une spiritualité portée par des individus dont certains furent élevés au rang de saints, de prophètes et de Dieu.
« C’EST
ALORS QU’ON ÉLEVA ENTRE EUX UNE MURAILLE, AYANT UNE PORTE DONT L’INTERIEUR
CONTIENT LA MISÉRICORDE ET DONT LA FACE APPARENTE A DEVANT ELLE LE CHÂTIMENT
(L’ENFER) ». Seulement la majorité des savants musulmans, sont unanimes que
l’Abstrait chez les Soufis est d’origine non islamique.
Exemples : ils prétendent que la KAABA est le
Prophète, la Porte et Ali.
Ils disent aussi sur la Sourate « la
Vache », signifie AÏCHA et que le compagnon de Moise (EL-KHIDR) est
vivant et certains le vénèrent comme ALLAH.
LES KARAMITA:
(confrérie chiite ismaélite dont le
chef spirituel est HAMDEN KHERMAT) la prière se résume seulement, en quartes : deux le matin et deux le soir. L’orientation est Jérusalem, et
non la Kaaba, ainsi que pour le pèlerinage. Pour eux, le vendredi est remplacé
par le lundi, le jeune se limite à deux jours et non un mois, l’alcool est
permis, et ils ne se purifient pas après un rapport sexuel.
LES SABAIYA :
(sont les disciples d’ABD EL HAK
BEN IBRAHIM BEN SABAIYNE L’ ANDALOU qui s’est suicidé à la Mecque)
EL HARBIYA :
(confrérie chiite kissanite, le
chef spirituel est Abdou Allah ben OMAR BEN HARB EL KENDI, sa conception
divine, est qu’ALLAH est humain et mortel, et ALLAH s’est incarné en lui.
LES MOUHAMADITES, croient à la réincarnation de
MOHAMED IBN ABDOU ALLAH IBN EL HASSEN fils de ALI cousin et gendre du
Prophète et attendent sa venue de la région de NAJD (en Arabie).
Ces confréries mystiques ont mélangé : ISLAM,
croyances juives et grecques
Dont on peut citer ABDOU ALLAH-IBN SABAA (juive du Yémen)
MOHAMED BEN ABD ALLAH BEN MASSERA, qui a appris sur
les trois écoles à savoir : Socrate, Platon, et Aristote.
Ses disciples étaient :
§MOHAMED BEN ISSA EL LYRI
§ABOU EL ABBAS IBN EL OURIF (qui a donné naissance à la confrérie
chadilite)
§ABOU BAKR EL MIYOURKI
§IBN BARAJAN
§EL ECHBILI (le maître d’IBN ARABI)
§IBN BAJA
(Pour faire la prière ils se dirigent vers les
astres) ; autres comme : MOUSSA IBN IMRAN EL MIRITLI et EL
CHEBERLI (ils prétendaient qu’ils marchaient sur l’eau, ils étaient aussi les
maîtres de IBN ARABI.)
Quant à IBN ARABI, on le considérait comme le grand
maître ou le fils de Platon.
On raconte de lui, qu’il dormait dans les
cimetières, afin de rentrer en contact avec les morts, qu’il avait prédit le
décès de son père avant 15 jours, qu’il avait rencontré EL KHIDIR, et que
le cheikh ALI BEN DJAMAA lui avait donné les habits de ce dernier. à la Mecque,
il disait aux gens tout ce qui pouvait leur arriver dans l’avenir, notamment
les malédictions.
En Egypte, fortement fustigé par les théologiens
qui voulaient l’emprisonner, il dit :
« Comment pourrais-je être emprisonné alors
qu’ALLAH s’est incarné en moi ? »
Puis il se sauva vers BAGDAD, où il rencontra un
autre ténor du mysticisme
CHIHAB EL DIN EL SOHRAWARDI. Après, il partit vers
FES, TELMCEN et ce fut à BEJAIA
(Algérie) où il eut un entretien avec ABOU MEDIENNE CHOUAYEB (d’origine
Andalou).
Durant une
phase de sa vie, il fut atteint d’une folie durant laquelle il exila dans la
solitude, puis il mourut à damas en 1240. Il sera inhumé au flanc du mont
QASSIOUM, à l’âge de 95 ans. Certains historiens, très attachés au soufisme
n’hésitent pas à rapporter qu’au 16 siècles ,
le sultan de Constantinople Salim, fit
édifier sur sa tombe un mausolée de marbre ; (le mont de Quassioum
déjà célèbre, on raconte que ce dernier s' est consacré aux prophètes et notamment
au dikhr qu’Ibn- Arabi, a eu des rencontres avec lui trois fois !)
Durant sa vie, il a réalisé trois concepts :
§l’unité de l’être
§la fonction de prophétie
§la fonction de sainteté ainsi que « les lieux
du couchant des étoiles »
Dès le 13 siècles, et sans interruption Ibn Arabi et sa
pensée, influencera certains musulmans ; seulement elle alimentera de
nombreuses controverses, notamment dans le monde sunnite, ou sa pensée est totalement
rejetée. (Les tenants de la théologie, considèrent l’école mystique d’IBN ARABI
et ses disciples comme « des incarnationnistes (AHL al- HOULOUL, et EL-
ITTIHAD).
(Leur idée est que la nature humaine, et la nature
divine peuvent fusionner et que le créateur n’a pas sa place dans cet
univers ?) SADR AL DIN AL –KOUNAWI, successeur et gendre de IBN ARABI,
défendra l’œuvre du maître, et réunira de nombreux soufis et poètes de son
époque et d’autres prendront la voie, dont on peut citer :
§BABA TAHIR (11 siècles, d’origine kurde, son œuvre poétique
mystique, est encore récitée)
§ABOU SAID ABI el-- KHAYR (mort en 1049, mystique persan introduit la
SAMA : concert spirituel musical dansant)
§SANAY (mort en 1140, poète mystique, d’origine persan, son œuvre :
le clos de la vérité)
§JALAL al- DIN ROUMI
(mort en 1273, persan, il fonda
la confrérie turque des derviches tourneurs, ou chacun tourne sur lui-même
représentant, une planète du système solaire ; cette voie mystique,
s’inscrit dans l’harmonie de l’univers et le cosmos, où ils nouent le contact
avec le divin, d’où la danse rythmée par
une flûte et un tambourin, ou encore par des derviches hurleurs mettant en
scène chants, danses et même des cris. d'autres sont centrés sur la TRANSE, LA
MARCHE SUR LE FEU, et L’AUTOMUTILATION. Jalal al - DIN entrera dans l’ivresse
de la quête du divin par le dhikr ; cette pratique sert à répéter ALLAH,
plusieurs fois et surtout en groupes ( ceci est totalement rejeté en islam)
§FARID AL DIN ATTAR
(mort en 1230, la poésie
mystique persane : il est l’auteur de : (le langage des oiseaux, le
livre des secrets, le livre divin, et les amis de Dieu où il retrace la vie des
grands mystiques de l’islam)
§ABOU MANSOUR AL- HALLAJ
(mort en 922, il fut connu sous le nom de
« Cardeur des consciences » ; ce dernier était
le petit- fils d’un zoroastrien, suspect il était considéré comme un
agitateur, et surtout la manière de son union avec ALLAH. On lit dans un
passage ou il exprimait cette union : « Tu t’es tant manifesté qu’il
me semble qu’il n’y a plus que toi et moi » On lit aussi : « O toi qui m’a enivré de ton amour, ne me rend pas à moi- même, après m’avoir ravi
à moi- même ».Il fut emprisonné à Bagdad durant neuf ans, puis exécuté .On
lui coupa les mains et les pieds, et on le mit en croix, sa tête fut exposée,
son corps fut brûlé et ses cendres dispersées. Son enseignement hérétique, fut
légitimé par les théologiens de l’époque).
§CHIHAB al – DIN YAHYA SOUHRAWARDI
(natif de Souhraward au nord- ouest de la Perse en 1155, il compose quarante-
neuf ouvrages. Dans son ouvrage principal connu sous le nom de « le livre
de la sagesse orientale » vise à démontrer que le seul mode de
connaissance est la présence illuminante de la réalité suprasensible. Selon sa
vision, il nie la réflexion rationnelle au profit de la méditation et
d’exercices spirituels, pour aboutir à la perception intuitive. Jugé hérétique
par les savants d’ALEP « Syrie » il fut condamné à la peine capitale
en 1191)
Certains historiens rapportent que le phénomène de
l’abstrait a été constaté fortement durant le règne de : EL MAMOUN et EL MOUATASIM.
Parmi les fondateurs du soufisme mystique on trouve
également des persans convertis (el Majous) qui sont restés accroché à leur
religion d’origine ce qui a permis la falsification de l’interprétation du
CORAN et la SUNNA.
Sachant qu’ils vivaient en autarcie, de crainte de
la communauté musulmane.
A cette époque, les grands centres spirituels sont
les villes de BASSORAH- KOUFA- en IRAK et la région du KHORASAN (la Perse)
soumise par les musulmans, le Khorasan reste dominé par le ZOROASTRISME, ainsi
que la culture BOUDDHIQUE. Ce sont dans ces lieux que les premières figures
majeures des mysticismes musulmans se rencontrent.
LA FOI DE ZARATHOUSTRA :
Afin de mieux cerner cette croyance, je dois
plonger dans les abysses du temps, pour comprendre, l’influence du zarathouastrisme, sur le
soufisme mystique persan et l’islam.
Selon la tradition, ZARATHOUSTRA né en 628 av J-C,
dans un village situé dans l’actuelle banlieue de Téhéran. Les Grecs
l’appelaient ZOROASTRE, ce qui explique le nom de Zoroastrisme donné à cette
croyance.
Celle-ci,
vient de L'AVESTA, le livre sacré zoroastrien, dont les textes ne furent
rédigés qu’à l’époque de l’empire sassanide ; soit près d’un millénaire
après la mort de ce dernier. Une unique partie de l’ouvrage (LES GATHAS) ou
« Hymnes » est attribué à
ZARATHOUSTRA lui-même. Au sein du contexte religieux perse de l’époque,
où il y avait de nombreux Dieux, il introduisit le Monothéisme. Une divinité
unique (AHURA MAZDA) seul digne d’adoration. Maître de la création, force
dirigeante de la nature, origine de l’ordre moral et juge suprême, AHURA MAZDA
exerçait son pouvoir avec l’aide d’un esprit saint (SPENTA MAINYU) et de six
esprits bienveillants appelés (AMESHA SPENTAS, ou les généreux immortels). Ces
sept entités pourraient avoir inspirés les sept archanges entourant le trône de
Dieu dans le livre des révélations.
En matière de
rituels, ZARATHOUSTRA conserva le taureau sacrificiel des temps pré-
zoroastriens, tout en modifiant la méthode d’abattage afin de minimiser les
souffrances des animaux. En revanche il renforça l’importance de la cérémonie
du feu, qui devint l’acte central de sa foi. La flamme sacrée qui brûlait dans
les temples du feu zoroastrien était symbole de pureté. (La profaner entraînait
la mort) On mentionne également deux autres divinités aux côtés D’AHURA
MAZDA : (MITHRA et ANAHITA) déesse de la fertilité. Le zoroastrisme,
délaissé à l’époque des Grecs, il fut supplanté par l’islam au 7 siècles, et ses fidèles devinrent une secte
persécutée. Pourtant, les adeptes du Zoroastrisme ont survécu jusqu’à nos jours
en IRAN, et la communauté parsie en Inde garde également la foi vivante.
LE MITHRAÏSME :
Les Aryens de l’Iran et de l’inde avaient un Dieu
commun nommé MITHRA.
Cette divinité solaire de hindouisme était une
figure centrale de la religion perse. MITHRA était le Dieu du feu, qui
possédait dix milles yeux et oreilles et se déplaçait dans un chariot tiré par
des chevaux blancs, selon (L’AVESTA ou les écritures perses) sous les
influences Grecque et Romaine, MITHRA devint le Dieu soleil, sous l’empire
romain le culte se répandit largement parmi la légion, dont l’acte rituel du
mithraïsme était le sacrifice d’un taureau, dans une chapelle souterraine.
Après ce voyage à travers ces temps obscurs des
croyances, on déduit l’influence du mysticisme persan sur l’islam : à
savoir (LE SOUFISME) . Au fil des
siècles et même à notre époque, ou ses confréries mystiques, connaissent une
grande émergence dans le monde musulman .Pour suivre la voie mystique ou la
TARIKA, il est nécessaire d’avoir un guide « mourchid » .
Qui est pourvu d’une bénédiction ou la BARAKA.
Chaque mourchid à des disciples ou les mourides. Le cheikh représente l’interlocuteur
primordial du disciple et l’union avec ALLAH. Cette relation est codifiée dans
les groupes soufis, exemples pour être en contact avec le cheikh le mouride
doit effectuer des ablutions et accomplir deux prières, et s’agenouiller devant
lui.
Il est indéniable de souligner que de nombreux
excès ont été observés dans ces confréries, notamment l’autorité abusive du
cheikh, l’argent, les femmes, les manipulations, le secret absolu, l’exorcisme,
et dans certains pays ils se sont même introduits dans les sphères du pouvoir
au nom du maraboutisme.
LEURS DOCTRINES POLITIQUES ET RELIGIEUSES
.
QUEL EST LEUR BUT ?
§Avoir une légitimité temporelle et spirituelle
§Faire des disciples leurs esclaves
§Les manipuler pour leurs propres intérêts (argent bien)
§Et puisque se sont les élus de Dieu, tout ordre devient loi
§Et celui qui ne rentre pas dans leurs sectes, aura toutes les
malédictions sur terre. Ils font en sorte qu’ils possèdent le Bien et le Mal.
§Il faut que le MOURID soit comme un cadavre entre les mains du CHEIKH
§Pas de liberté
§Pas de volonté
§Pas de liberté de conscience
§Sinon la colère du CHEIKH, sera foudroyante
§Ne pas se rapprocher des Savants Sunnites
§Ne rien entendre de ces savants là
§Seulement pour beaucoup de pays d’Afrique, ces charlatans ont réussi à
s’implanter avec force au sein des populations musulmanes qui n’ont aucune
connaissance de l’Islam. Pour tous ces soufis égarés et confréries mystiques citées, ALLAH dit
dans la sourate 18 Versets : 103-104-105-106
« DIS, VOULEZ-VOUSQUE NOUS APPRENIONS LESQUELS SONT LES PLUS GRANDS
PERDANTS EN ŒUVRES?
CEUX DONT L’EFFORT, DANS LA VIE PRESENTE, SE SONT EGARES, ALORS QU’ILS
S’IMAGINENT FAIRE DU BIEN.
CEUX-LA QUI ONT NIE LES SIGNES DE LEUR SEIGNEUR, AINSI QUE SA RENCONTRE,
LEURS ACTIONS SONT DONC VAINES. NOUS NE LEUR ASSIGNERONS PAS DE POIDS AU JOUR
DE LA RESURRECTION.
C’EST QUE LEUR RETRIBUTION SERA L’ENFER, POUR AVOIR
MECRU ET PRIS EN RAILLERIE MES SIGNES (enseignements) ET MES MENACES »
Et dans la sourate 19V 68-69-70
ALLAH dit :
« POUR TON SEIGNEUR, ASSUREMENT, NOUS LES RASSEMBLERONS ? EUX
ET LES DIABLES. PUIS NOUS LES PLACERONS
AUTOUR DE L’ENFER AGENOUILLES.ENSUITE, NOUS ARRACHERONS DE CHAQUE GROUPE
CEUX D’ENTRE EUX QUI ETAIENT LES PLUS OBSTINES CONTRE LE TOUT MISECORDIEUX.
PUIS NOUS SOMMES LE MEILLEUR A SAVOIR CEUX QUI MERITENT LE PLUS D’Y ETRE
BRULES »
Dans le chapitre 3 v 79 ALLAH dit « IL NE CONVIENDRAIT PAS A
UN ETRE HUMAIN A QUI ALLAH A DONNE LE LIVRE, LA COMPREHENTION ET LA PROPHETIE
DE DIRE ENSUITE AUX GENS : SOYEZ MES ADORATEURS, A L’EXCLUSION
D’ALLAH ; MAIS AU CONTRAIRE, IL DEVRA DIRE ENSUITE AUX GENS : DEVENEZ
DES SAVANTS, OBEISSANT AU SEIGNEUR, PUISQUE VOUS ENSEIGNEZ LE LIVRE ET VOUS
L’ETUDIEZ. »
Dans le chapitre 31 v 13 : on lit : « ET LORSQUE
LUQMAN DIT A SON FILS TOUT EN L’EXHORTANT : OH MON FILS, NE DONNE PAS
D’ASSOCIE A ALLAH, CAR L’ASSOCIATION A ALLAH EST VRAIMENT UNE INJUSTICE
ENORME. »
Pour ceux qui sont égarés, et
veulent être des intercesseurs, dans le chapitre 39 v43 - 44 ALLAH dit :
« ONT-ILS ADOPTE, EN DEHORS D’ALLAH, DES INTERCESSEURS ? »
Dis : « QUOI !
MEME S’ILS NE DETIENNENT RIEN ET SONT DEPOURVU DE RAISON ? »
Dis : « L’INTERCESSION TOUTE ENTIERE APPARTIENT A ALLAH. A LUI
LA ROYAUTE DES CIEUX ET DE LA TERRE. PUIS C’EST VERS LUI QUE VOUS SERZ
RAMENES. »
Pour les faux WALIS et les charlatans, on trouve dans le chapitre 39 v
60
« ET AU JOUR DE LA RESURRECTION, TU VERRAS LES VISAGES DE CEUX QUI
MENTAIENT SUR ALLAH, ASSOMBRIS. N’EST-CE PAS DANS L’ENFER QU’IL Y AURA UNE
DEMEURE POUR LES ORGUEILLEUX ? » et il dit encore dans le chapitre 39
v 11-12-13-14-15-16-17
Dis « MOHAMMED, IL M’A ÉTÉ ORDONNE D’ADORER ALLAH EN LUI
VOUANT EXCLUSIVEMENT LE CULTE, ET IL M’A ÉTÉ ORDONNE D’ETRE LE PREMIER DES
MUSULMANS. »
Dit « JE CRAINS, SI JE DESOBEIS A MON SEIGNEUR, LE CHATIMENT
D’UN JOUR TERRIBLE. »
Dit « C’EST ALLAH QUE J’ADORE ? ET LUI VOUE
EXCLUSIVEMENT MON CULTE. »
Adorez donc, en dehors de lui, qui vous
voudrez ! Les perdants sont ceux qui, au jour de la Résurrection, auront
causé la perte de leurs propres âmes et celles de leurs proches. C’est bien
cela la perte évidente.
Au- dessus d’eux, ils auront des couches de feu, et des couches au- dessus d’eux. Voilà ce dont ALLAH
menace ses esclaves. « Ô MES ESCLAVES, CRAIGNEZ MOI DONC ET A CEUX QUI
S’ECARTENT DES TAGUT(1) POUR NE PAS LES ADORER ? TANDIS QU’ILS REVIENNENT
A ALLAH, A EUX LA BONNE NOUVELLE ! ANNONCE LA BONNE NOUVELLE A MES
SERVITEURS »
(1) TAGUT : tout ce qui est adoré
en dehors d’ALLAH
« SATAN, LES TOMBES DES WALIS DANS LES MOSQUEES, LES MAUSOLES DES
SAINTS ET MEME LES TOMBES DES PROPHETES »
IL faut ajouter à tout cela, les sorciers qui utilisent les pouvoirs DES
DJINS.
Les voyants, les charlatans qui se servent du CORAN à des buts
lucratifs.
A travers toutes ses dérives, on comprend mieux le v 105 - 106 chapitre 10
«ET IL M’A ÉTÉ DIT, ORIENTE-TOI EXCLUSIVEMENT SUR LA RELIGION EN
PUR MONOTHEISTE ! ET NE SOIS PAS DU NOMBRE DES ASSOCIATEURS.
ET N’INVOQUE PAS ? EN DEHORS D’ALLAH, CE QUI NE PEUT TE PROFITER NI
TE NUIRE.
ET SI TU LE FAIS, TU SERAS ALORS DU MONDE DES INJUSTES. »
Que dit la sunna du prophète :
1.« je n’ai délaissé aucune chose de ce qu’ALLAH
vous a commandé sans que je ne vous la commande, ni aucune chose qu’il vous a
interdite sans que je ne vous l’aie interdite »
2.« je vous ai laissé sur une voie blanche de
jour comme de nuit, ne s’en détourne après moi
qu’une personne qui cour à la perdition. »
3. « craignez ALLAH, écoutez et obéissez, fut- ce à un esclave
abyssin. Celui qui parmi vous vivra après moi verra beaucoup de divergences.
Accrochez- vous donc à ma sunna et celle des califes bien –guidés. Mordez- y
avec vos molaires et prenez garde aux nouvelles choses, car toute innovation
est un égarement »
4.« Celui qu’ALLAH guide n’aura personne pour l’égarer, et celui
qu’ALLAH égare n’aura personne pour le guider. La meilleure des paroles est le
livre d’ALLAH et la meilleure des guidées est la guidée de MUHAMMED.Les pires
des choses sont celles inventées, et toute innovation est un égarement. »
5.« Celui qui innove dans notre religion ce qui n’en fait pas partie
est rejetée. »
6.« Celui qui fait une action sur laquelle il n’a pas action n’est
pas acceptée. »
7.« Toute chose inventée est une innovation et
toute innovation est un égarement, et tout égarement conduit directement à
l’enfer. »
8.« L’islam débuta étranger et redeviendra
étranger comme il débuta, heureux sont donc les étrangers. » Les
compagnons lui demandèrent « qui sont- ils O messager
d’ALLAH ? » Il
répondit « Ceux qui réforment lorsque les hommes se pervertissent. » Et dans un autre hadith il
dit « des hommes pieux et peu nombreux parmi des hommes mauvais et
nombreux, ceux qui leur désobéissent sont plus nombreux que ceux qui leur
obéissent. »
9.« Celui qui innove ou abrite un innovateur, que la malédiction
d’ALLAH soit sur lui, ainsi que celle des anges et de tous les hommes. »
10.« ALLAH ne saisit pas la science en la retirant des serviteurs,
mais saisit la science en saisissant les savants. Et lorsqu’il ne laisse plus
de savant, les hommes prennent des guides ignorants. Ces derniers donnent des
sentences juridiques sans science, s’égarent et égarent. »
11.« Fait partie des signes de la fin du monde, le fait que la science
soit sollicitée chez les petits. »
12.« Toute œuvre a une ardeur et toute ardeur a un temps de lassitude.
Celui dont le temps de lassitude a lieu sur ma SUNNA est bien guidé, tandis que
celui dont le temps de lassitude a lieu sur autre que ma SUNNA est
damné. »
LES TÉNÈBRES ET LA VOIE
DU SALUT
Dans l’islam chiite, il existe des recueils de traditions différents.
C’est ce que l’on a appelé les (QUATRES LIVRES) qui sont plus
tardifs :
Le premier est celui de MOHMMED KOULAYNI (mort en 941), le second est
celui de SADOUK IBN BABOUYA (mort en 991), quant aux deux derniers, ils sont
l’œuvre de MOHAMMED EL–TOUSI (mort en
1067).
Des traditions que l’on nomme en l’occurrence, non pas des HADITHS, mais
(AKBBAR), ces livres privilégient des traditions, rapportées par les
descendants d’ALI. Néanmoins, il existe d’autres recensions.
LE SOUFISME ET LA VOIE
MYSTQUE :
Plusieurs hypothèses ont été proposées afin d’expliquer le soufisme, la
plus retenue est que ce terme prend sa racine du souf (laine).
Le soufi est le musulman vêtu de laine : d’humilité et de pauvreté.
Cette définition qui court depuis la nuit des temps est totalement
erronée ; le tasawouf n’a jamais existé à l’époque du prophète ni à celle
de ses compagnons ou les salefs (successeurs).
Sur les gens de la soufa, à l’époque du prophète, on retient un hadith
rapporté par ABOU HOURAYRA où il dit :
« Un jour j’avais tellement faim, que je mis mon ventre par terre.
A l’heure de la prière, j’allai à la mosquée, dès qu’il me vit, le messager
d’ALLAH me dit : « ABOU HOURAYRA » ; je
répondis : « Oui, Prophète d’ALLAH !»
Il me dit : « Tu n’as pas mangé depuis
hier ! » Je répondis : « Oui »
Il sourit et me dit : « Ton prophète n’a
pas mangé depuis trois jours. »
A la fin de la prière, il s’adressa de nouveau à
moi et me dit : « Suis-moi ! »
Il demanda à toutes ses femmes s’il y avait quelque chose à manger.
Finalement, il ne trouva qu’un bol de lait. Il me dit
alors : « Prends ce lait et ramène-le chez les gens de
Soufa .Sur mon chemin, je me suis dit : « Le Prophète
aurait dû me le donner à moi ! » En arrivant à la mosquée, je les
trouvai au nombre de 70 individus. Quand je donnai le lait au premier, il
dit : « Au nom d’ALLAH ! », et but.
J’ai regardé le lait, il était resté tel qu’il avait été ; le
second puis le troisième jusqu’à ce
qu’ils étaient tous rassasiés, et je retournai avec le lait tel qu’il avait été
la première fois. Le Prophète me dit
alors : « Bois ! », je bus. Et il n’arrêta pas de me
le répéter jusqu’à ce que je lui ai dit : « Je n’en peux plus, ô
messager d’ALLAH ! ». Il sourit alors et me dit :
« Témoigne que je suis le messager d’ALLAH ! » et il but le
dernier . Il faut savoir que les gens de la Soufa étaient des étrangers qui
venaient pour se convertir à l’islam ; il y avait parmi eux également des
compagnons du Prophète qui étaient eux aussi pauvres : BILAL, SUHAYB,
AMMAR IBN YASSIR, ABOU DHAR AL-GHIFARI, ABOU HOURAYRA, RABIA IBN KAB EL ASLAMI
etc.…. (RABIA était très pauvre, entre la deuxième et la troisième prière il
attendait le prophète devant sa porte ; un jour le prophète lui
dit « demande moi ce que tu voudras, et RABIA lui répond, tout ce
que je vous demande ô messager d’ALLAH c’est d’être avec vous au
paradis. » Mais le prophète insiste, et lui dit « voulez –vous
autre chose de ce bas monde ? » (Vu ça misère extrême) et RABIA lui
dit « non, que le paradis avec vous. »
Le prophète lui dit alors « Aide-moi sur ton âme, afin que tu
puisses multiplier les prosternations dans tes prières. » On déduit à
travers cette histoire (Les gens de la soufa ) que ses croyants avaient déjà
cibler leurs buts, et tout ce qui a été dit , ou interprété sur les compagnons du
prophète et le soufisme est abjuration et mensonge.
Les compagnons du Prophète assez aisés prenaient soin d’eux :
soit ils les ramenaient, par
groupes, chez eux, soit ils leurs accrochaient la nourriture sur les piliers de
la mosquée.
L’hospitalité du Prophète avait un rôle primordial pour couvrir les
besoins de cette communauté. Il faut retenir que les gens de la soufa étaient
soumis au CORAN et la sunna du prophète.
Les premiers compagnons du prophète, ont suivit uniquement le Coran et la Sunna. Sont engagés dans aucune vie spirituelle exigeante. Ce n'est que plus tard, au XIII siècle, que s'ouvrira avec Ibn-Arabi ( 1165-1240) un débat au sein du soufisme et même de l'islam. Quant au sunnisme, qui va devenir la forme de l'islam la plus répandue dans le monde musulman, il postule l’inexistence d'une réelle autorité spirituelle suprême après "MOHAMMED"et organise la communauté sur la base de la conception de "L"Oumma" que propose le Coran. A notre époque, les dirigeants arabes, proclamés par l'armée, le peuple et le sénat, est choisi aussi par Dieu, ce qui écarte a priori l'idée de succession ou un pouvoir a vie.
MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA
Le livre comprend plusieurs repères historiques et religieuses pour les chercheurs et surtout les universitaires dans les deux domaines. Très cordialement " Mohammed chérif Bouhouya
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