dimanche 15 octobre 2017

BILAN GÉOPOLITIQUE ET GÉOSTRATÉGIQUE DU MONDE ARABE/ AUTORITARISME ET DES LOGIQUES DE CONFLIT


Le Moyen-Orient n’arrive pas à se sortir des tensions post- printemps-arabes, de Tunis à Damas, de l’Algérie, la Libye, l’Egypte à Sanaa, les populations attendent un jour meilleur sous le signe de la prospérité et de la paix. Toutefois, le renforcement de l’autoritarisme, les chutes du pétrole et des logiques de conflit fragilisent des économies déjà en souffrance. Les Etats-Unis, gardien traditionnel de la région du Moyen-Orient, reviennent sous la houlette de leur nouveau président, Donald Trump, avec une vision manichéenne du bien contre le mal et guidés par les intérêts économiques.




Respectant le vieil adage diplomatique selon lequel il vaut mieux une dictature solide qu’une démocratie superficiel, Donald Trump s’est illustré en 2017 en se rendant en Arabie-Saoudite, berceau du terrorisme international. Le président Trump, et le meilleur ami du royaume depuis 1945, car « l’America First » de Trump répond à des relations commerciales et financières importantes, et peu importe le régime politique du partenaire. Marquée par l’intensification des conflits au Yémen et en Syrie, la période 2016-2017 l’est aussi par les tensions grandissantes de la guerre froide entre les Saouds et l’Iran, de laquelle dépend toute décision importante du Moyen-Orient. Les monarques du SCG, se méfient déjà du nouveau président à la fois islamophobe, xénophobe, et surtout affairiste dans l’âme, en ce sens, en constate un rapprochement inédit entre Poutine et le roi Salmane qui se tracent à l’horizon et en coulisse. Dans sont discours flamboyant, devant les monarques arabes Trump, a ainsi fermé le chapitre Obama, qui avait vu en Téhéran un partenaire de l’avenir après l’accord sur le nucléaire de 2015. Cette déclaration à coûté à l’Arabie-Saoudite 380 milliards de dollars, dont 110 milliards de contrats militaires. Le royaume, reste le principale dépensier en armement de la planète, et signe des chèques en blanc afin d’assurer sa sécurité face à l’Iran et assuré la survie de la dynastie familiale. A la lumière de la nouvelle diplomatie américaine, des accords commun entre Riyad et Israël connaissent un rétablissement de premier plan, considérer par Trump comme les deux principaux partenaires économiques. Peut-importe le processus de paix en Palestine et l’expansion des colonies inébranlables. A travers cette rhétorique, il semble que Riyad et Tel-Aviv sont épargnés, alors que le défi Trump se joue ailleurs notamment à  Téhéran et  Ankara, sans oublier l’Irak ou l’émergence d’un Etats Kurde et fortement soutenu par Washington.

DES CONFLITS ANCRES DANS LA DURÉE

En Egypte, sans parvenir à enrayer la violence qui secoue le pays de manière chronique, le régime se consolide au prix d’une répression « Stalinienne » contre son propre peuple. Depuis sa rencontre avec Trump, le général de paille « al-Sissi » jouit d’une immunité internationale.

L’ALGERIE/ VERS UN COUP D' ETAT IMMINENT


En Algérie, la stabilisation prend un chemin inverse. D’un coté les divisions internes qui fragilisent le pouvoir, la paralysie de l’administration, l’incapacité du pouvoir à répondre aux contestations sociales, la crise du secteur pétrolier, la perte de rentabilité des services publics, népotisme institutionnalisé, autant de sources de malaises qui minent la société de l’intérieur. De l’autre coté, une construction hégémonique de pouvoir semble partagée par l’ensemble des formations partisanes. Sans se risquer à un pronostic concernant l’avenir, il faut reconnaître que ce pays sans bruit, expérimente une démocratie conflictuelle, voire une dictature déguisé. D’autre part, le dissensus pour penser, légitimer, négocier ses clivages internes face à une population en effervescence, le risque d’un embrassement sociale peut surgir même avant les élections de 2019. Ce virage de l’austérité nourrit la contestation sociale. La hausse de la TVA a ainsi provoqué un mouvement émeutier dans les grandes villes. La dénonciation de la corruption demeure le moteur d’un mécontentement citoyen auquel le gouvernement ne semble pas pouvoir apporter de réponse.

LIBYE/ UN ETAT DÉCHIRÉ


En Libye, un gouvernement et un parlement à Tobrouk, légitimes, reconnus par l’Egypte et la Russie. L’autre gouvernement de salut national survivance du CNG à Tripoli, non reconnu internationalement, reste sous l’emprise de la Turquie et le Qatar. L’autre gouvernement d’accord national de 2015, et installé par les pays Occidentaux à Tripoli, vivant sous la menace des milices et des fractions armés. La Libye a deux armées, une armée nationale Libyenne « ANL » à l’Est, sous le commandement de Khalifa Haftar, et une à l’Ouest de Misratah, et qui est en rébellion contre le premier ministre Fayez el-Sarraj, telle est la situation chaotique et institutionnelle du pays, se qui provoque la phobie de la contagion chez les voisin Algériens, Marocains et Tunisiens.

LE YÉMEN/ LE GÉNOCIDE DES PAYS ARABES



Au Yémen, trois ans après le début de la guerre, les perspectives de paix demeurent réduites et le bilan ne cesse de s’alourdir, sous le regard silencieux de l’ONU et le conseil de sécurité. Les protestations feutrées et les positions ambiguës de la communauté internationale sont loin de favoriser une désescalade des violences. Depuis 2015, les Etats-Unis et le Royaume-Unis ont transféré l’équivalent de 5 milliards de dollars d’armes à la coalition arabe. La France a, livré à l’Arabie Saoudite pour 900 millions d’équipements militaires en 2015. Dans ce pays ou l’enlisement des combats continuent de saper des âmes innocentes, Trump a fait du Yémen un terrain privilégié de sa démonstration de force contre Al-Qaïda dans la péninsule Arabique. Les violences provoquées par la multiplication des raids, principalement aériens, nourrissent les récriminations des populations locales et favorisent le développement de sentiments d’empathie vis-à-vis d’Al-Qaïda, et ne font qu’entretenir les sources d’instabilités et qu’aggraver le conflit.

QATAR/ CRISE MAJEUR AU SEIN DU CCG

Les membres du CCG, ont réaffirmés leurs engagements contre le radicalisme, en annonçant la création d’un centre pour lutter contre les sources de financement du terrorisme. Pour Trump, il est important de se positionner aux cotés de la puissance américaine et de la grande Arabie-Saoudienne, alors que des accusations visaient le petit émirat, qui soutiendrait en sous-main le terrorisme. Pour Washington, il n’est indéniable de toute opération de grande ampleur contre le Qatar, car il abrite la plus grande base américaine dans la région, au sud de Doha, avec environ 10 000 hommes. Le problème de fond reste donc l’appui des Frères musulmans, que l’Egypte et l’Arabie-saoudite entendent faire disparaître, car ils restent un danger potentiel pour leurs régimes. Contrairement aux autres membres du CCG, le pouvoir exécutif du Qatar jouit d’une stabilité et bénéficie du soutien d’une population conservatrice. D’autant plus que le Qatar reste une destination d’investissement sur dans un Moyen-Orient plombé par la guerre et menacé par l’EI qui, pour l’instant, n’a jamais attaqué le petit émirat. Par contre en Arabie saoudite, depuis 2014, les forces de sécurités ont déjoués plusieurs attentives terroristes contre les lieux Sains de l’Islam et la dernière a touché le palais Royal de Djeddah, dont les  forces de sécurité et terroristes ont trouvé la mort.

LE MAROC/ L’IMPASSE POLITIQUE ET LA QUESTION DU SAHARA OCCIDENTAL

Le Maroc vient de vivre une phase la plus sombre de son histoire, due aux problèmes endémiques du chômage, notamment celui des jeunes diplômés. Depuis plusieurs décennies, malgré un léger recul en 2015 (7,7%), 2016 n’enregistre aucune nouvelle hausse. Plus de cinq chômeurs sur dix sont âgés de vingt-cinq et trente ans qui détiennent un diplôme de niveau supérieur. C’est dans ce contexte difficile qu’avait éclaté à Al-Hoceima en octobre 2016, l’affaire du modeste marchant de poissons broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait de récupérer sa marchandise saisie par la police. Se sentiment d’injustice, était le déclic de la révolte du Rif, connu par ses positions contre le colonialisme Espagnole dans les années 1920. Les manifestants dénoncent le mépris de la part du Roi et revendiquent plus de justice sociale et économique. D’autres, au nom des minorités, se sont rallier à la cause Berbère Algérienne et revendique aussi un Etat autonome au sein de la monarchie. Concernant le Sahara occidental, le nouveau plan diplomatique s’est établi depuis les dernières années autour d’une stratégie qui mise sur le long terme et privilégie les liens interétatiques. Le rapport de force politico-diplomatique du Sahara se jouera désormais entre le Maroc et le RASD sur la table de l’organisation panafricaine. Le Maroc va devoir siéger aux cotés de la RASD, structure politique qu’il a toujours nié au sein d’une institution que Hassan II avait boycottée en 1984, un mois plus tard, le royaume acceptait de se retirer de Guerguerat, une zone tampon de l’ONU proche de la Mauritanie et théâtre des tensions avec le Front Polisario.

KOWEÏT/ AUSTÉRITÉ ET REFORMES IMPOPULAIRES


Sur fond de mécontentement croissant face aux mesures d’austérité, le Koweïtiens sont retournés aux urnes en 2016. Même si l’émir Sabah, avait justifié le décret de dissolution par la situation régionale et des raisons sécuritaires, ce sont bien les mesures de restriction budgétaires du gouvernement qui ont provoqués la crise politique. Alors que le déficit en 2015-2016 a doublé l’année suivante pour s’établir à 39,6 milliards de dollars, le gouvernement s’est montré plus déterminant à endiguer les dépenses publiques, s’efforçant en particulier de démanteler son système de subvention. Qui d’après la banque mondiale, représente 5, 3% du BIP, jusqu’à 2016, les citoyens avaient été épargnés par la fin des subventions, mais la libéralisation graduelle des prix des diesel et du kérosène de 2015 avait été gelée pour un an et aussi celle des prix de l’eau et de l’électricité, prévoyant des tarifs à sept fois plus élevés. Le retour de l’opposition, a eu plusieurs conséquences,  la déchéance de la nationalité de 34 islamistes sunnites. En 2017, la bataille législative prévoyant d’élargir les compétences du tribunal administratif à la perte de citoyenneté a été perdue. En outre l’opposition s’est engagée à revenir sur les deux lois de 2015, touchant la cybercriminalité et le contre terrorisme, celle-ci obligeant tout résident ou visiteurs du pays à se soumettre à un test ADN et dont la mise en application a fait scandale. Force est de constater une montée du populisme hostile à la présence des étrangers, néanmoins, le danger reste perceptible à travers les tensions confessionnelle qui coexiste au pays, dont 76% forment l’islam sunnite, dont 30% sont des chiites et 17% des chrétiens. Du fait que le gouvernement à touché à ses dépenses d’investissement, en plus de la réduction des subventions, le Koweït a choisi d’autres instruments afin de financer un déficit en baisse, fixé à 26 milliards pour l’année 2017-2018. Comme ses voisins du Golfe, en particulier le Qatar, l’Arabie-saoudite, l’Emirat quant a elle, s’est tourné vers l’emprunt international. Le Koweït, après avoir levé 4,5 milliards de dollars sur le marché obligataire intérieur, il s’apprête ainsi à émettre des bons du trésor d’une valeur de 9,6 milliards sur les marchés internationaux. Si le pays s’est fait remarquer dans l’arène internationale, c’est aussi du fait des répercussions à la lutte pour la succession de l’émir Sabah, dans la bataille qui l’oppose autres prétendants au trône.

EMIRATS ARABES UNIS/ GRISE ECONOMIQUE ET ALIGNEMENT STRATÉGIQUE SUR RIYAD

Comme les autres économies du Golfe, les Emirats-arabes-Unis connait un ralentissement du à la baise des prix du pétrole. Néanmoins, elle reste la plus diversifiées dans la région, finance, pétrochimie, tourisme, transport, immobilier, et commerce. Si bien que la fédération est devenue une plaque tournante à ses portuaire et aéroportuaire situés à Dubaï et Abou Dhabi, en 2016, l’aéroport international de la cité-émirat se plaçait pour la deuxième année consécutive à la première place mondiale en nombre de passagers avec 84 millions, tout en enregistrant une croissance de 7% par rapport à l’année précédente. Il ambitionne d’accueillir 98 millions de passagers en 2020 et de dépasser les Etats-Unis, Pékin en flux globaux. Quant à Djebel Ali, il fait partie depuis 2010 des dix premiers ports à conteneurs du monde, se hissant aux 9 rangs en 2015, avec un trafic de 16 millions devant Rotterdam, premier port européen « 12,25 » millions. Après Hong Kong et Singapour, Djebel Ali constitue le troisième port de réexportation au monde d’une capacité de 18 000 EVP qui relient l’Asie à l’Europe via Suez. Sur le plan politique, Dubaï est devenue une prison à ciel ouvert, ou toute contestation est réprimée dans le sang. La situation des droits de l’homme reste très préoccupante, des centaines de personnes, dont des étrangers, ont été arrêtées en 2016 et ont comparus devant la chambre pour la sureté de l’Etat de la Cour suprême pour des motifs liés à la sécurité nationale. Les tortures et les procès expéditifs, et la restriction de la liberté d’expression sont devenus le mot d’ordre de la monarchie.  Sur le plan international, c’est toujours l’alignement stratégique sur l’Arabie saoudite qui prévaut. Cette posture s’est intensifiée par Trump fin 2017, aux monarchies face à l’Iran. Enfin, les Emirats ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha, allant jusqu’à suspendre tous les vols vers le Qatar et à demander aux ressortissants Qataris de quitter le territoire.

MOHAMMED DAHLAN, LES SERVICES SECRETS ET LA FRANC-MAÇONNERIE


Chassé en 2011 par le président de l’autorité Palestinienne, Mohammed Dahlan, ou Abou-Fadi, ex colonel des services Palestinienne est devenu le conseiller de l’ombre de Ben-Zayed, l’homme fort des Emirats-arabes-unis. Il est l’un des principaux acteurs des jeux géopolitiques de la région. C’est lui-même qui a lancé les grandes manœuvres avec l’appui financier des Emirats, qui coule un exile doré à Abu-Dhabi. Entrevues à réputation avec le président Égyptien, sur le Nil négociations qui a lieu à Khartoum pour la construction d’un barrage, missions secrètes après du général Libyen Khalifa-Haftar, participation au lancement au Caire, d’un nouveau parti d’opposition Syrien, rencontres discrètes avec des acteurs de la transition politique Tunisienne et même avec le président du MAK Algérien ( qui réclame l’autonomie de la Kabylie). Le renégat du Fatah aurait même assisté au discours de Trump à Riyad, au coté d’une cinquantaine de chefs d’Etats arabes. Grasse aux carnets de chèques et la couverture politique de Zayed Al-Nahyan, Dahlan joue dans la cour des grands. Lorsqu’il débarque à Paris, l’ambassade Emiratie lui ouvre le lounge de l’aéroport et lui envoie des limousines. Sa mission et de peser sur la recomposition du Proche-Orient, post printemps arabes, dans le sens le plus favorable à l’Emirat, et surtout la lutte permanente contre les frères musulmans. La pieuvre des monarques, agit à partir d’un cabinet d’études économiques, à Abu-Dhabi, en Egypte et même en Europe, ou il déploie ses activités de l’homme de l’ombre. Sa fonction lui permettra également de nouer des laissions dangereuses avec d’autres services, dont le Shin Beth Israélien. Lorsque Mahmoud Abbas le fait expulser du Fatah et lance des poursuites pour détournement de fonds contre lui, c’est aux Emirats qu’il se réfugie.  A  Abou Dhabi, Dahlan retrouve d’autres figures de l’établissement politico-sécuritaires arabe, et des opposants charismatiques, défaits par la révolution de 2011 et poussés à l’exil comme le Yéménite Ahmed Salah, fils du dictateur déchu Ali Abdallah Salah, le Libyen Mohammed Ismaël, conseiller en sécurité de Saif-AL-Islam, l’Egyptien Ahmed Chafik, premier ministre de Hosni Moubarak et Ferhat Mehana, le futur président de la Kabylie Algérienne. Trop machiavélique, pour se lamenter sur les vicissitudes du cours de l’histoire, Dahlan met en œuvre sont architecture déstabilisatrice, afin de contrer l’essor des Frères musulmans, vainqueurs des élections en Egypte et en Tunisie, grâce au soutien d’autres services et l’inauguration d’une diplomatie musclée de son parrain Emirati. Considéré comme l’une des chevilles ouvrières de ce complot contre-révolutionnaire, il exerce un rôle primordial contre la déstabilisation de Mohammed Morsi en 2012, tout en finançant les gigantesques manifestations de 2013 qui aboutissent au coup d’Etat d’AL-Sissi. Maître de la traîtrise, Dahlan qui a réprimés les islamistes à Gaza, a aussi fourni des informations sur les militants du Hamas présents au Caire et ceux qui participent aux attentats dans le Sinai aux services Égyptiens. En retour, il a eu l’accord d’investir dans les médias Égyptiennes pour le compte des Emirats, au lancement de la chaîne de télévision « EL-GHAD ». Ses fameux contacts, Dahlan les a actionnés aussi en Libye, Abou Dhabi soutien le maréchal Kalifa Haftar, implanté en Cyrénaïque, contre le camp islamiste et pro-Qatar de Misrata, et contre Faiez Sarraj, qui a le soutien des Occidentaux. Selon certaines sources qui ont fuités dans les médias, un voyage de Dahlan, en jet privé, du Caire à destination de Tripoli, avait permis les livraisons d’armes émiratis au camp de Haftar, que les experts de l’ONU sur la Libye ont mis en lumière. En dehors de la Libye, l’homme prodigue de la monarchie, opère aussi dans le vaste réseau dont il dispose dans les Balkans.

L’IMPLANTATION DU ROTARY CLUB ET LIONS CLUB DANS LES PAYS ARABES

Rotary club et Lions club sont au service de la Franc-maçonnerie. Les deux clubs dont les activités sont liés à la Franc-maçonnerie, qui est une société secrète dirigé par les juifs dans le monde. L’action caritative des Lions club n’est qu’une couverture pour servir en toute quiétude le mouvement sioniste, à l’instar des autres associations maçonniques. Le Rotary club lui aussi, affiche des objectifs humanitaires, tels que la fraternité, la coopération entre les hommes, le rapprochement entre les religions, la promotion entre les peuples à travers des projets de nature éducative. Mais en réalité il vise à détruire les valeurs morales et les religions dans le cadre du projet sioniste mondial. L’autre objectif, du Rotary est l’anéantissement de toute société arabe et musulmane, sous la couverture d’activité sociale, médias, films, musique, culture, économie et politique. La seule différence entre le Rotary et la Franc-maçonnerie, et le fait que la direction de cette dernière demeure inconnue alors que les dirigeants du Rotary sont des gens connus. Le siège principal du Lion club, se trouve dans l’Etat de l’Illinois aux Etats-Unis. Les deux clubs,  sont à la fois des pépinières de Maçons, d’où une très forte proportion (jusqu’à 80%) selon les pays, des membres du Rotary sont aussi Maçons. La création de ses clubs dans les pays arabes, a suscité une très forte contestation au regard  des objectifs douteux de ses clubs. Les pays arabes concernés sont : (Liban, Syrie, Egypte, l’Iran, le Koweït, les Emirats-arabe Unis, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, Jordanie, et le Maroc.) Certains experts, ont levés le voile évoquant l’existence de la Franc-maçonnerie en terre d’Islam, d’où leurs influences restent encore niées. Le plus terrible au sein de ses officines occultes, est l’influence des pseudos- intellectuelles arabes à travers les idées Maçonniques, qui se forgent à long terme, dont  les conséquences subversives pour les générations futures seront fatales. Pour les Algériens, qui se font un nom dans le monde de la littérature et autres domaines, ils s’empennent soit à la légitimité révolutionnaire de l’Algérie, soit au refus de l’islam, le confinant dans les siècles sombres de la barbarie humaine. Ses énergumènes, reçoivent aussi un grand soutien financier et même un rang, grâce au soutien de la franc-maçonnerie.     
BAHREÏN/ UNE DIVERSIFICATION MORBIDE ET UN SOUTIEN AMÉRICAIN ET BRITANNIQUE

Six ans après la révolution de la place de la Perle, la répression continue. Le régime s’est attaqué à la principale autorité chiite, provoquant un concert de protestation dans la région. A Bahreïn, les médias internationaux sont interdits. Les groupes de défense des droits de l’homme sont soumis à une surveillance stalinienne et les opposants sont emprisonnés, plus de 1500 arrestations en 1016, et sont même interdits de quitter le territoire, d’autres sont expulsés. Plusieurs personnes sont exécutées en 2017, des personnalités sont en attente de jugement pour tentative de renversement du régime, collaboration avec des puissances étrangères, incitation à la désobéissance civile et à la haine confessionnelle. Les procès visés et instrumentalisés par le régime en 2017,  contre des innocents, ont provoqués des manifestations à Bahreïn, en Irak et en Iran. Avec cette procédure, le régime prend le risque de radicaliser plus encore l’opposition chiite qui continue encore de réclamer leurs droits. Au sein de cette monarchie, ont trouve des sunnites, des chiites, des chrétiens, des bouddhistes et des hindouistes. Bahreïn attribue à Téhéran l’entière responsabilité des tensions dans l’archipel et annonce régulièrement la découverte de complots ourdis par l’Iran et le Hezbollah. En 2017, la France et la commission des droits de l’homme à Genève, ont fortement critiqué le royaume, mais pas le Royaume-Unis. Le chef de la diplomatie Française, y a affirmé que la situation à Bahreïn contribuait à l’aggravation des tensions régionales. En revanche, le rapprochement de Washington et de Riyad pour contrer les efforts de déstabilisation de l’Iran conforte Manama, qui abrite la V flotte américaine, et les forces militaires Britanniques, en 2016, le prince Charles a inauguré la nouvelle base navale Britannique. En 2017, la première ministre, Theresa May, a participé aux 37 sommets du CCG et y dénoncée les actions agressives et déstabilisatrices de l’Iran. Dés le  début 2018,  le ministre Britannique des affaires étrangères, va ouvrir le forum annuel Manama Dialogue de l’International Institute for Strategic Studies, un think tank britannique notamment financé par la famille régnante Bahreïnie. La monarchie est un émirat postpétrolier, mais les hydrocarbures continuent à peser lourd dans son économie, qui pâtissent de la faiblesse persistante du prix du baril. Bahreïn est très endetté, ses réserves de devises ont fondus depuis 2011, les investisseurs locaux et internationaux étant réticents à se fixer sur la place de Manama. Par-contre, le danger qui se trame en douceur au sein du royaume, et le soulèvement chiite, qui entend renverser la famille royale.
L’IRAN ET LE DÉFI TRUMP

La majorité des Iraniens n’a pas voulu une politique de redistribution de la rente pétrolière aux plus démunis aux effets inflationnistes dévastateurs. L’augmentation de la pauvreté sous le mandat de Rohani aurait pu être encore plus sévère, la classe moyenne a fait le choix d’un dirigeant centriste en espérant une politique étrangère d’apaisement se focalisant sur le développement socio-économique. Sur le plan des droits de l’homme, l’Iran devra faire face au pouvoir judiciaire, dominé par les « Ayatollahs » qui rejettent toute réforme politique. Sur le plan régional, les Gardiens de la révolution s’opposeront à toute volonté de compromis avec les monarchies du CCG et tenteront de limiter ses ambitions de détente diplomatique, en particulier son projet de désengagement militaire des guerres régionales en Syrie, l’Irak et le Yémen. Les partisans iraniens du modèle Chinois, alliant libéralisme économique et contrôle des libertés politiques, regroupés autour des centristes et des conservateurs pragmatiques, vont s’opposer aux conservateurs idéologiques. Ses radicaux du chiisme, craignent les conséquences de l’ouverture économique du pays pour l’identité culturelle de l’Iran Chiite. Pour Rohani, il est indispensable d’attirer les investisseurs étrangers pour renforcer la légitimité populaire du système. Cette absence d’unité au sein des élites politiques et les aspirations démocratiques de la classe moyenne expliquent l’incapacité récurrente des partisans de Rafsandjani et Rohani à appliquer le modèle chinois. Sur le plan international, les déclarations hostiles de Trump, durant cette année, appelant à isoler l’Iran considérant que la république est la première cause des conflits au Moyen-Orient. Tout en mettant l’armée Iranienne sur la liste noire, la réponse des ayatollahs n’a pas tarder à secouer la maison blanche, menaçant de transformer sont armée à un autre Daech plus radicale, opérant a travers le monde entier notamment au  Etats-Unis. Les accusations de soutien iranien au terrorisme se sont intensifiées depuis l’arrivée de Trump à la maison blanche. Sa promesse d’obtenir une levée des sanctions primaires américaines non liées au nucléaire sera donc difficile à concrétisé. Par ailleurs, l’arrêt du programme de missiles balistiques ou la fin du soutien iranien au Hezbollah et autres milices chiites en Irak ne semble pas une option possible. Les ayatollahs, sont conscients que la poursuite d’une stratégie hostile aux intérêts Occidentaux est difficilement compatible avec une stratégie d’émergence économique dans une zone de conflits.

LES ENJEUX DE LA DIPLOMATIE FRANÇAISES AU MOYEN-ORIENT

Le défi est double pour la France. D’une part, il s’agit de compenser ses faiblesses à la fois militaires et économiques vis-à-vis des puissances Occidentales concurrentes que sont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, dans cette région stratégique qui est le principal bassin des hydrocarbures à l’échelle mondiale, mais aussi la zone ou se structurent depuis les années 1980 les conflits régionaux. La conjoncture actuelle,  provoque une redistribution des cartes, obligeant l’Arabie saoudite à assumer  un regain d’activisme de sa diplomatie, qui doit se montrer plus interventionniste pour la défense de ses intérêts.

Cette période charnière nécessite un rapprochement des consultations et la France parait être le pays avec lequel Riyad a le plus de points convergents sur les dossiers Moyen-Orientaux. Face aux américains, la France, s’oppose à la politique de Trump et ouvrant ainsi les portes de l’échiquier global.

Mohammed CHÉRIF BOUHOUYA



  


    

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