Le
Moyen-Orient n’arrive pas à se sortir des tensions post- printemps-arabes, de
Tunis à Damas, de l’Algérie, la Libye, l’Egypte à Sanaa, les populations
attendent un jour meilleur sous le signe de la prospérité et de la paix. Toutefois,
le renforcement de l’autoritarisme, les chutes du pétrole et des logiques de
conflit fragilisent des économies déjà en souffrance. Les Etats-Unis, gardien
traditionnel de la région du Moyen-Orient, reviennent sous la houlette de leur
nouveau président, Donald Trump, avec une vision manichéenne du bien contre le
mal et guidés par les intérêts économiques.
Respectant
le vieil adage diplomatique selon lequel il vaut mieux une dictature solide qu’une
démocratie superficiel, Donald Trump s’est illustré en 2017 en se rendant en Arabie-Saoudite,
berceau du terrorisme international. Le président Trump, et le meilleur ami du
royaume depuis 1945, car « l’America First » de Trump répond à des
relations commerciales et financières importantes, et peu importe le régime
politique du partenaire. Marquée par l’intensification des conflits au Yémen et
en Syrie, la période 2016-2017 l’est aussi par les tensions grandissantes de la
guerre froide entre les Saouds et l’Iran, de laquelle dépend toute décision
importante du Moyen-Orient. Les monarques du SCG, se méfient déjà du nouveau
président à la fois islamophobe, xénophobe, et surtout affairiste dans l’âme,
en ce sens, en constate un rapprochement inédit entre Poutine et le roi Salmane
qui se tracent à l’horizon et en coulisse. Dans sont discours flamboyant, devant
les monarques arabes Trump, a ainsi fermé le chapitre Obama, qui avait vu en
Téhéran un partenaire de l’avenir après l’accord sur le nucléaire de 2015.
Cette déclaration à coûté à l’Arabie-Saoudite 380 milliards de dollars, dont
110 milliards de contrats militaires. Le royaume, reste le principale dépensier
en armement de la planète, et signe des chèques en blanc afin d’assurer sa
sécurité face à l’Iran et assuré la survie de la dynastie familiale. A la
lumière de la nouvelle diplomatie américaine, des accords commun entre Riyad et
Israël connaissent un rétablissement de premier plan, considérer par Trump
comme les deux principaux partenaires économiques. Peut-importe le processus de
paix en Palestine et l’expansion des colonies inébranlables. A travers cette
rhétorique, il semble que Riyad et Tel-Aviv sont épargnés, alors que le défi
Trump se joue ailleurs notamment à
Téhéran et Ankara, sans oublier
l’Irak ou l’émergence d’un Etats Kurde et fortement soutenu par Washington.
DES CONFLITS
ANCRES DANS LA DURÉE
En
Egypte, sans parvenir à enrayer la violence qui secoue le pays de manière
chronique, le régime se consolide au prix d’une répression
« Stalinienne » contre son propre peuple. Depuis sa rencontre avec
Trump, le général de paille « al-Sissi » jouit d’une immunité
internationale.
L’ALGERIE/
VERS UN COUP D' ETAT IMMINENT
En
Algérie, la stabilisation prend un chemin inverse. D’un coté les divisions
internes qui fragilisent le pouvoir, la paralysie de l’administration,
l’incapacité du pouvoir à répondre aux contestations sociales, la crise du
secteur pétrolier, la perte de rentabilité des services publics, népotisme
institutionnalisé, autant de sources de malaises qui minent la société de
l’intérieur. De l’autre coté, une construction hégémonique de pouvoir semble
partagée par l’ensemble des formations partisanes. Sans se risquer à un
pronostic concernant l’avenir, il faut reconnaître que ce pays sans bruit,
expérimente une démocratie conflictuelle, voire une dictature déguisé. D’autre
part, le dissensus pour penser, légitimer, négocier ses clivages internes face
à une population en effervescence, le risque d’un embrassement sociale peut
surgir même avant les élections de 2019. Ce virage de l’austérité nourrit la
contestation sociale. La hausse de la TVA a ainsi provoqué un mouvement
émeutier dans les grandes villes. La dénonciation de la corruption demeure le
moteur d’un mécontentement citoyen auquel le gouvernement ne semble pas pouvoir
apporter de réponse.
LIBYE/ UN
ETAT DÉCHIRÉ
En Libye,
un gouvernement et un parlement à Tobrouk, légitimes, reconnus par l’Egypte et
la Russie. L’autre gouvernement de salut national survivance du CNG à Tripoli,
non reconnu internationalement, reste sous l’emprise de la Turquie et le Qatar.
L’autre gouvernement d’accord national de 2015, et installé par les pays
Occidentaux à Tripoli, vivant sous la menace des milices et des fractions
armés. La Libye a deux armées, une armée nationale Libyenne « ANL » à
l’Est, sous le commandement de Khalifa Haftar, et une à l’Ouest de Misratah, et
qui est en rébellion contre le premier ministre Fayez el-Sarraj, telle est la
situation chaotique et institutionnelle du pays, se qui provoque la phobie de
la contagion chez les voisin Algériens, Marocains et Tunisiens.
LE YÉMEN/
LE GÉNOCIDE DES PAYS ARABES
Au Yémen,
trois ans après le début de la guerre, les perspectives de paix demeurent
réduites et le bilan ne cesse de s’alourdir, sous le regard silencieux de l’ONU
et le conseil de sécurité. Les protestations feutrées et les positions ambiguës de la communauté internationale sont loin de favoriser une désescalade des
violences. Depuis 2015, les Etats-Unis et le Royaume-Unis ont transféré
l’équivalent de 5 milliards de dollars d’armes à la coalition arabe. La France
a, livré à l’Arabie Saoudite pour 900 millions d’équipements militaires en
2015. Dans ce pays ou l’enlisement des combats continuent de saper des âmes
innocentes, Trump a fait du Yémen un terrain privilégié de sa démonstration de
force contre Al-Qaïda dans la péninsule Arabique. Les violences provoquées par
la multiplication des raids, principalement aériens, nourrissent les
récriminations des populations locales et favorisent le développement de
sentiments d’empathie vis-à-vis d’Al-Qaïda, et ne font qu’entretenir les
sources d’instabilités et qu’aggraver le conflit.
QATAR/
CRISE MAJEUR AU SEIN DU CCG
Les
membres du CCG, ont réaffirmés leurs engagements contre le radicalisme, en
annonçant la création d’un centre pour lutter contre les sources de financement
du terrorisme. Pour Trump, il est important de se positionner aux cotés de la
puissance américaine et de la grande Arabie-Saoudienne, alors que des
accusations visaient le petit émirat, qui soutiendrait en sous-main le
terrorisme. Pour Washington, il n’est indéniable de toute opération de grande
ampleur contre le Qatar, car il abrite la plus grande base américaine dans la
région, au sud de Doha, avec environ 10 000 hommes. Le problème de fond
reste donc l’appui des Frères musulmans, que l’Egypte et l’Arabie-saoudite
entendent faire disparaître, car ils restent un danger potentiel pour leurs
régimes. Contrairement aux autres membres du CCG, le pouvoir exécutif du Qatar
jouit d’une stabilité et bénéficie du soutien d’une population conservatrice. D’autant
plus que le Qatar reste une destination d’investissement sur dans un
Moyen-Orient plombé par la guerre et menacé par l’EI qui, pour l’instant, n’a
jamais attaqué le petit émirat. Par contre en Arabie saoudite, depuis 2014, les
forces de sécurités ont déjoués plusieurs attentives terroristes contre les
lieux Sains de l’Islam et la dernière a touché le palais Royal de Djeddah, dont
les forces de sécurité et terroristes
ont trouvé la mort.
LE MAROC/
L’IMPASSE POLITIQUE ET LA QUESTION DU SAHARA OCCIDENTAL
Le Maroc
vient de vivre une phase la plus sombre de son histoire, due aux problèmes
endémiques du chômage, notamment celui des jeunes diplômés. Depuis plusieurs
décennies, malgré un léger recul en 2015 (7,7%), 2016 n’enregistre aucune
nouvelle hausse. Plus de cinq chômeurs sur dix sont âgés de vingt-cinq et
trente ans qui détiennent un diplôme de niveau supérieur. C’est dans ce
contexte difficile qu’avait éclaté à Al-Hoceima en octobre 2016, l’affaire du
modeste marchant de poissons broyé par une benne à ordures alors qu’il tentait
de récupérer sa marchandise saisie par la police. Se sentiment d’injustice,
était le déclic de la révolte du Rif, connu par ses positions contre le
colonialisme Espagnole dans les années 1920. Les manifestants dénoncent le
mépris de la part du Roi et revendiquent plus de justice sociale et économique.
D’autres, au nom des minorités, se sont rallier à la cause Berbère Algérienne
et revendique aussi un Etat autonome au sein de la monarchie. Concernant le
Sahara occidental, le nouveau plan diplomatique s’est établi depuis les
dernières années autour d’une stratégie qui mise sur le long terme et
privilégie les liens interétatiques. Le rapport de force politico-diplomatique
du Sahara se jouera désormais entre le Maroc et le RASD sur la table de
l’organisation panafricaine. Le Maroc va devoir siéger aux cotés de la RASD,
structure politique qu’il a toujours nié au sein d’une institution que Hassan
II avait boycottée en 1984, un mois plus tard, le royaume acceptait de se
retirer de Guerguerat, une zone tampon de l’ONU proche de la Mauritanie et
théâtre des tensions avec le Front Polisario.
KOWEÏT/ AUSTÉRITÉ ET REFORMES IMPOPULAIRES
Sur fond
de mécontentement croissant face aux mesures d’austérité, le Koweïtiens sont
retournés aux urnes en 2016. Même si l’émir Sabah, avait justifié le décret de
dissolution par la situation régionale et des raisons sécuritaires, ce sont
bien les mesures de restriction budgétaires du gouvernement qui ont provoqués
la crise politique. Alors que le déficit en 2015-2016 a doublé l’année suivante
pour s’établir à 39,6 milliards de dollars, le gouvernement s’est montré plus
déterminant à endiguer les dépenses publiques, s’efforçant en particulier de démanteler
son système de subvention. Qui d’après la banque mondiale, représente 5, 3% du
BIP, jusqu’à 2016, les citoyens avaient été épargnés par la fin des
subventions, mais la libéralisation graduelle des prix des diesel et du kérosène
de 2015 avait été gelée pour un an et aussi celle des prix de l’eau et de
l’électricité, prévoyant des tarifs à sept fois plus élevés. Le retour de
l’opposition, a eu plusieurs conséquences, la déchéance de la nationalité de 34
islamistes sunnites. En 2017, la bataille législative prévoyant d’élargir les
compétences du tribunal administratif à la perte de citoyenneté a été perdue. En
outre l’opposition s’est engagée à revenir sur les deux lois de 2015, touchant
la cybercriminalité et le contre terrorisme, celle-ci obligeant tout résident
ou visiteurs du pays à se soumettre à un test ADN et dont la mise en
application a fait scandale. Force est de constater une montée du populisme
hostile à la présence des étrangers, néanmoins, le danger reste perceptible à
travers les tensions confessionnelle qui coexiste au pays, dont 76% forment
l’islam sunnite, dont 30% sont des chiites et 17% des chrétiens. Du fait que le
gouvernement à touché à ses dépenses d’investissement, en plus de la réduction
des subventions, le Koweït a choisi d’autres instruments afin de financer un
déficit en baisse, fixé à 26 milliards pour l’année 2017-2018. Comme ses
voisins du Golfe, en particulier le Qatar, l’Arabie-saoudite, l’Emirat quant a
elle, s’est tourné vers l’emprunt international. Le Koweït, après avoir levé
4,5 milliards de dollars sur le marché obligataire intérieur, il s’apprête
ainsi à émettre des bons du trésor d’une valeur de 9,6 milliards sur les
marchés internationaux. Si le pays s’est fait remarquer dans l’arène
internationale, c’est aussi du fait des répercussions à la lutte pour la succession
de l’émir Sabah, dans la bataille qui l’oppose autres prétendants au trône.
EMIRATS
ARABES UNIS/ GRISE ECONOMIQUE ET ALIGNEMENT STRATÉGIQUE SUR RIYAD
Comme les
autres économies du Golfe, les Emirats-arabes-Unis connait un ralentissement du
à la baise des prix du pétrole. Néanmoins, elle reste la plus diversifiées dans
la région, finance, pétrochimie, tourisme, transport, immobilier, et commerce.
Si bien que la fédération est devenue une plaque tournante à ses portuaire et
aéroportuaire situés à Dubaï et Abou Dhabi, en 2016, l’aéroport international
de la cité-émirat se plaçait pour la deuxième année consécutive à la première
place mondiale en nombre de passagers avec 84 millions, tout en enregistrant
une croissance de 7% par rapport à l’année précédente. Il ambitionne d’accueillir
98 millions de passagers en 2020 et de dépasser les Etats-Unis, Pékin en flux
globaux. Quant à Djebel Ali, il fait partie depuis 2010 des dix premiers ports
à conteneurs du monde, se hissant aux 9 rangs en 2015, avec un trafic de 16
millions devant Rotterdam, premier port européen « 12,25 » millions. Après
Hong Kong et Singapour, Djebel Ali constitue le troisième port de réexportation
au monde d’une capacité de 18 000 EVP qui relient l’Asie à l’Europe via
Suez. Sur le plan politique, Dubaï est devenue une prison à ciel ouvert, ou
toute contestation est réprimée dans le sang. La situation des droits de
l’homme reste très préoccupante, des centaines de personnes, dont des
étrangers, ont été arrêtées en 2016 et ont comparus devant la chambre pour la
sureté de l’Etat de la Cour suprême pour des motifs liés à la sécurité
nationale. Les tortures et les procès expéditifs, et la restriction de la
liberté d’expression sont devenus le mot d’ordre de la monarchie. Sur le plan international, c’est toujours
l’alignement stratégique sur l’Arabie saoudite qui prévaut. Cette posture s’est
intensifiée par Trump fin 2017, aux monarchies face à l’Iran. Enfin, les
Emirats ont rompu leurs relations diplomatiques avec Doha, allant jusqu’à
suspendre tous les vols vers le Qatar et à demander aux ressortissants Qataris
de quitter le territoire.
MOHAMMED DAHLAN, LES SERVICES SECRETS ET LA
FRANC- MAÇONNERIE
Chassé en
2011 par le président de l’autorité Palestinienne, Mohammed Dahlan, ou
Abou-Fadi, ex colonel des services Palestinienne est devenu le conseiller de
l’ombre de Ben-Zayed, l’homme fort des Emirats-arabes-unis. Il est l’un des
principaux acteurs des jeux géopolitiques de la région. C’est lui-même qui a
lancé les grandes manœuvres avec l’appui financier des Emirats, qui coule un
exile doré à Abu-Dhabi. Entrevues à réputation avec le président Égyptien, sur
le Nil négociations qui a lieu à Khartoum pour la construction d’un barrage,
missions secrètes après du général Libyen Khalifa-Haftar, participation au
lancement au Caire, d’un nouveau parti d’opposition Syrien, rencontres
discrètes avec des acteurs de la transition politique Tunisienne et même avec
le président du MAK Algérien ( qui réclame l’autonomie de la Kabylie). Le
renégat du Fatah aurait même assisté au discours de Trump à Riyad, au coté
d’une cinquantaine de chefs d’Etats arabes. Grasse aux carnets de chèques et la
couverture politique de Zayed Al-Nahyan, Dahlan joue dans la cour des grands.
Lorsqu’il débarque à Paris, l’ambassade Emiratie lui ouvre le lounge de
l’aéroport et lui envoie des limousines. Sa mission et de peser sur la
recomposition du Proche-Orient, post printemps arabes, dans le sens le plus
favorable à l’Emirat, et surtout la lutte permanente contre les frères
musulmans. La pieuvre des monarques, agit à partir d’un cabinet d’études
économiques, à Abu-Dhabi, en Egypte et même en Europe, ou il déploie ses
activités de l’homme de l’ombre. Sa fonction lui permettra également de nouer
des laissions dangereuses avec d’autres services, dont le Shin Beth Israélien.
Lorsque Mahmoud Abbas le fait expulser du Fatah et lance des poursuites pour
détournement de fonds contre lui, c’est aux Emirats qu’il se réfugie. A Abou
Dhabi, Dahlan retrouve d’autres figures de l’établissement
politico-sécuritaires arabe, et des opposants charismatiques, défaits par la
révolution de 2011 et poussés à l’exil comme le Yéménite Ahmed Salah, fils du
dictateur déchu Ali Abdallah Salah, le Libyen Mohammed Ismaël, conseiller en
sécurité de Saif-AL-Islam, l’Egyptien Ahmed Chafik, premier ministre de Hosni
Moubarak et Ferhat Mehana, le futur président de la Kabylie Algérienne. Trop
machiavélique, pour se lamenter sur les vicissitudes du cours de l’histoire,
Dahlan met en œuvre sont architecture déstabilisatrice, afin de contrer l’essor
des Frères musulmans, vainqueurs des élections en Egypte et en Tunisie, grâce
au soutien d’autres services et l’inauguration d’une diplomatie musclée de son
parrain Emirati. Considéré comme l’une des chevilles ouvrières de ce complot
contre-révolutionnaire, il exerce un rôle primordial contre la déstabilisation
de Mohammed Morsi en 2012, tout en finançant les gigantesques manifestations de
2013 qui aboutissent au coup d’Etat d’AL-Sissi. Maître de la traîtrise, Dahlan
qui a réprimés les islamistes à Gaza, a aussi fourni des informations sur les
militants du Hamas présents au Caire et ceux qui participent aux attentats dans
le Sinai aux services Égyptiens. En retour, il a eu l’accord d’investir dans
les médias Égyptiennes pour le compte des Emirats, au lancement de la chaîne de
télévision « EL-GHAD ». Ses fameux contacts, Dahlan les a actionnés
aussi en Libye, Abou Dhabi soutien le maréchal Kalifa Haftar, implanté en Cyrénaïque,
contre le camp islamiste et pro-Qatar de Misrata, et contre Faiez Sarraj, qui a
le soutien des Occidentaux. Selon certaines sources qui ont fuités dans les
médias, un voyage de Dahlan, en jet privé, du Caire à destination de Tripoli,
avait permis les livraisons d’armes émiratis au camp de Haftar, que les experts
de l’ONU sur la Libye ont mis en lumière. En dehors de la Libye, l’homme
prodigue de la monarchie, opère aussi dans le vaste réseau dont il dispose dans
les Balkans.
L’IMPLANTATION
DU ROTARY CLUB ET LIONS CLUB DANS LES PAYS ARABES
Rotary
club et Lions club sont au service de la Franc-maçonnerie. Les deux clubs dont
les activités sont liés à la Franc-maçonnerie, qui est une société secrète
dirigé par les juifs dans le monde. L’action caritative des Lions club n’est
qu’une couverture pour servir en toute quiétude le mouvement sioniste, à
l’instar des autres associations maçonniques. Le Rotary club lui aussi, affiche
des objectifs humanitaires, tels que la fraternité, la coopération entre les
hommes, le rapprochement entre les religions, la promotion entre les peuples à
travers des projets de nature éducative. Mais en réalité il vise à détruire les
valeurs morales et les religions dans le cadre du projet sioniste mondial.
L’autre objectif, du Rotary est l’anéantissement de toute société arabe et
musulmane, sous la couverture d’activité sociale, médias, films, musique,
culture, économie et politique. La seule différence entre le Rotary et la
Franc-maçonnerie, et le fait que la direction de cette dernière demeure
inconnue alors que les dirigeants du Rotary sont des gens connus. Le siège principal
du Lion club, se trouve dans l’Etat de l’Illinois aux Etats-Unis. Les deux
clubs, sont à la fois des pépinières de
Maçons, d’où une très forte proportion (jusqu’à 80%) selon les pays, des
membres du Rotary sont aussi Maçons. La création de ses clubs dans les pays
arabes, a suscité une très forte contestation au regard des objectifs douteux de ses clubs. Les pays
arabes concernés sont : (Liban, Syrie, Egypte, l’Iran, le Koweït, les
Emirats-arabe Unis, l’Arabie Saoudite, Bahreïn, Jordanie, et le Maroc.) Certains
experts, ont levés le voile évoquant l’existence de la Franc-maçonnerie en
terre d’Islam, d’où leurs influences restent encore niées. Le plus terrible au
sein de ses officines occultes, est l’influence des pseudos- intellectuelles
arabes à travers les idées Maçonniques, qui se forgent à long terme, dont les conséquences subversives pour les
générations futures seront fatales. Pour les Algériens, qui se font un nom dans
le monde de la littérature et autres domaines, ils s’empennent soit à la
légitimité révolutionnaire de l’Algérie, soit au refus de l’islam, le confinant
dans les siècles sombres de la barbarie humaine. Ses énergumènes, reçoivent
aussi un grand soutien financier et même un rang, grâce au soutien de la franc-maçonnerie.
BAHREÏN/
UNE DIVERSIFICATION MORBIDE ET UN SOUTIEN AMÉRICAIN ET BRITANNIQUE
Six ans
après la révolution de la place de la Perle, la répression continue. Le régime
s’est attaqué à la principale autorité chiite, provoquant un concert de
protestation dans la région. A Bahreïn, les médias internationaux sont
interdits. Les groupes de défense des droits de l’homme sont soumis à une
surveillance stalinienne et les opposants sont emprisonnés, plus de 1500
arrestations en 1016, et sont même interdits de quitter le territoire, d’autres
sont expulsés. Plusieurs personnes sont exécutées en 2017, des personnalités
sont en attente de jugement pour tentative de renversement du régime,
collaboration avec des puissances étrangères, incitation à la désobéissance
civile et à la haine confessionnelle. Les procès visés et instrumentalisés par
le régime en 2017, contre des innocents,
ont provoqués des manifestations à Bahreïn, en Irak et en Iran. Avec cette
procédure, le régime prend le risque de radicaliser plus encore l’opposition
chiite qui continue encore de réclamer leurs droits. Au sein de cette
monarchie, ont trouve des sunnites, des chiites, des chrétiens, des bouddhistes
et des hindouistes. Bahreïn attribue à Téhéran l’entière responsabilité des
tensions dans l’archipel et annonce régulièrement la découverte de complots
ourdis par l’Iran et le Hezbollah. En 2017, la France et la commission des
droits de l’homme à Genève, ont fortement critiqué le royaume, mais pas le
Royaume-Unis. Le chef de la diplomatie Française, y a affirmé que la situation
à Bahreïn contribuait à l’aggravation des tensions régionales. En revanche, le
rapprochement de Washington et de Riyad pour contrer les efforts de
déstabilisation de l’Iran conforte Manama, qui abrite la V flotte américaine,
et les forces militaires Britanniques, en 2016, le prince Charles a inauguré la
nouvelle base navale Britannique. En 2017, la première ministre, Theresa May, a
participé aux 37 sommets du CCG et y dénoncée les actions agressives et
déstabilisatrices de l’Iran. Dés le
début 2018, le ministre Britannique
des affaires étrangères, va ouvrir le forum annuel Manama Dialogue de
l’International Institute for Strategic Studies, un think tank britannique
notamment financé par la famille régnante Bahreïnie. La monarchie est un émirat
postpétrolier, mais les hydrocarbures continuent à peser lourd dans son
économie, qui pâtissent de la faiblesse persistante du prix du baril. Bahreïn
est très endetté, ses réserves de devises ont fondus depuis 2011, les
investisseurs locaux et internationaux étant réticents à se fixer sur la place
de Manama. Par-contre, le danger qui se trame en douceur au sein du royaume, et
le soulèvement chiite, qui entend renverser la famille royale.
L’IRAN ET
LE DÉFI TRUMP
La
majorité des Iraniens n’a pas voulu une politique de redistribution de la rente
pétrolière aux plus démunis aux effets inflationnistes dévastateurs.
L’augmentation de la pauvreté sous le mandat de Rohani aurait pu être encore
plus sévère, la classe moyenne a fait le choix d’un dirigeant centriste en
espérant une politique étrangère d’apaisement se focalisant sur le
développement socio-économique. Sur le plan des droits de l’homme, l’Iran devra
faire face au pouvoir judiciaire, dominé par les « Ayatollahs » qui rejettent
toute réforme politique. Sur le plan régional, les Gardiens de la révolution
s’opposeront à toute volonté de compromis avec les monarchies du CCG et
tenteront de limiter ses ambitions de détente diplomatique, en particulier son
projet de désengagement militaire des guerres régionales en Syrie, l’Irak et le
Yémen. Les partisans iraniens du modèle Chinois, alliant libéralisme économique
et contrôle des libertés politiques, regroupés autour des centristes et des
conservateurs pragmatiques, vont s’opposer aux conservateurs idéologiques. Ses
radicaux du chiisme, craignent les conséquences de l’ouverture économique du
pays pour l’identité culturelle de l’Iran Chiite. Pour Rohani, il est
indispensable d’attirer les investisseurs étrangers pour renforcer la
légitimité populaire du système. Cette absence d’unité au sein des élites
politiques et les aspirations démocratiques de la classe moyenne expliquent
l’incapacité récurrente des partisans de Rafsandjani et Rohani à appliquer le
modèle chinois. Sur le plan international, les déclarations hostiles de Trump,
durant cette année, appelant à isoler l’Iran considérant que la république est
la première cause des conflits au Moyen-Orient. Tout en mettant l’armée
Iranienne sur la liste noire, la réponse des ayatollahs n’a pas tarder à
secouer la maison blanche, menaçant de transformer sont armée à un autre Daech plus
radicale, opérant a travers le monde entier notamment au Etats-Unis. Les accusations de soutien
iranien au terrorisme se sont intensifiées depuis l’arrivée de Trump à la
maison blanche. Sa promesse d’obtenir une levée des sanctions primaires
américaines non liées au nucléaire sera donc difficile à concrétisé. Par
ailleurs, l’arrêt du programme de missiles balistiques ou la fin du soutien
iranien au Hezbollah et autres milices chiites en Irak ne semble pas une option
possible. Les ayatollahs, sont conscients que la poursuite d’une stratégie
hostile aux intérêts Occidentaux est difficilement compatible avec une
stratégie d’émergence économique dans une zone de conflits.
LES
ENJEUX DE LA DIPLOMATIE FRANÇAISES AU MOYEN- ORIENT
Le défi
est double pour la France. D’une part, il s’agit de compenser ses faiblesses à
la fois militaires et économiques vis-à-vis des puissances Occidentales
concurrentes que sont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, dans cette région
stratégique qui est le principal bassin des hydrocarbures à l’échelle mondiale,
mais aussi la zone ou se structurent depuis les années 1980 les conflits régionaux.
La conjoncture actuelle, provoque une
redistribution des cartes, obligeant l’Arabie saoudite à assumer un regain d’activisme de sa diplomatie, qui
doit se montrer plus interventionniste pour la défense de ses intérêts.
Cette période
charnière nécessite un rapprochement des consultations et la France parait être
le pays avec lequel Riyad a le plus de points convergents sur les dossiers
Moyen-Orientaux. Face aux américains, la France, s’oppose à la politique de
Trump et ouvrant ainsi les portes de l’échiquier global.
Mohammed CHÉRIF BOUHOUYA
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