mercredi 3 février 2016

Conspirationnisme des forces obscures dans le monde musulman


Empêtré dans des crises successives, le monde arabo-musulman peine à sortir de l’ornière. En son sein, les logiques conspirationnistes, nourries par les complots bien réels des dernières décennies et entretenues par l’extrémisme religieux et des régimes peu scrupuleux, laissant peu de place à une autocritique et une réforme pourtant primordial. 



Ce ne sont pas des griefs socio-économiques et les dérives de certains autocrates qui étaient parmi les causes des bouleversements historiques de 2011 appelés printemps arabes. Ce ne sont pas non plus l’érosion des structures étatiques en Syrie et en Irak et des conflits sectaires qui ont contribues à faire surgir Daech. Et ce n’est pas la haine djihadiste qui a mené aux attentats meurtriers contre le journal satirique « Charlie Hebdo et le supermarché juif  les 7 et 8 janvier 2015 à Paris. Les actes barbare aurait été planifié et orchestré par les forces obscures afin d’inciter à l’islamophobie à travers le monde occidental. Ceux qui propagent de tels récits, les véritables raisons pour ces événements, secrètes et évidentes à la fois, visent à moyen terme, ou à long terme à la déstabilisation de certains Etats au Maghreb et au levant ainsi que la prolifération de l’islam radical. Cette stratégie  et ficelée par les Etats-Unis, leurs alliés croisés et sionistes, leurs services de renseignements respectifs et, bien entendu, les multinationales. Leurs objectifs ultimes sont déjà tracés : soumettre les musulmans et les peuples arabes et s’adjuger l’accès à leurs marchés et leurs richesses, tout en mettant en place, la corruption, le chantage, l’argent, et la force. L’histoire du grand complot resurgit régulièrement, d’Alger à Riyad, et est propagée par des intellectuels respectés, des diplomates, des membres de gouvernements,  et aussi par des journalistes très bien rémunérer par leurs maîtres « les rats de garde ». Le dilemme des théories du complot est lion d’être achevé au pays du monde arabo-musulman jusqu’à l’effacement du livre sacré de l’islam de la surface de la terre.
LES ORIENTALISTES SE PENCHENT SUR LES LECTURES SATANIQUES DES CIITES


Au XVII siècle, « Mollâ Sadra » inspiré par une lecture satanique, disait que la connaissance de la vérité n’attend pas les prophètes ni a fortiori le prophète de l’islam. Il existe des sages, un discours de vérité qui n’est pas tout à fait une religion naturelle au sens où on l’entend en Europe depuis les lumières, mais toutefois une religion aussi vieille que l’homme lui-même depuis son pacte originel avec Dieu. C’est ce que désigne pour lui, la réalité effective, ou la vérité effective, qui est supérieure à «  la charia ». Celle-ci est toujours particulière  et historique et correspond à un peuple déterminé. La charia, c’est la religion telle qu’elle s’historise pour un peuple déterminé. Selon Sadra, il y a une charia de Noé, de Moise, de Jésus, et celle de Mohammed. L’obéissance à la charia est en elle-même un degré inférieur ou second, eu égard à une sagesse qui, aux yeux de cet énergumène, est la seule chose qui permette de lever l’aveuglement, d’apporter la lumière. A travers cette réflexion ténébreuse, ou les messagers d’Allah  sont condamnés d’aveuglement, on trouve derrière un enchaînement complotistes perpétuelle. Christian Jambet, professeur français de philosophie né à Alger en 1949, fervent défenseur du Maoïsme, il rencontre Henry Corbin, spécialiste de l’islam chiite et de l’Iran. Qui l’initie à la poésie persane et le chiisme en particulier. Il fonde ensuite la collection « Islam spirituel », traduit de nombreux textes iraniens et publie plusieurs travaux sur la philosophie islamique. Parmi les quels « Qu’est-ce que le chiisme ? Avec Mohammed-Ali Amir- Moezzi, « Mort et résurrection en islam » et «  L’au-delà selon Mollah Sadra ». Selon cet intellectuel qui a vendu son âme aux mollahs, l’islam n’est pas une religion politique. Pour lui, il n’y a aucune théorie d’Etat dans le Coran, ni dans la Sunna, ni dans les traditions chiites. Alors qu’y a des théories chrétiennes de l’Etat : La théologie politique est une discipline chrétienne – même si le christianisme n’est pas une théologie politique. Selon son analyse, même le judaïsme n’est pas une religion politique. Des philosophies juives ont construit des représentations eschatologiques, autrement dit messianiques, mais pas politiques, même si elles sont temporelles. Pour l’islam, c’est la fin des temps qui compte : l’islam est une religion eschatologique, avec des représentations diverses de la fin des temps. Et certaines ont pris des formes millénaristes qui étaient des politiques extrémistes. Coté sunnite, la politique est marquée par la théorie du califat, qui ne relève pas d’une conception islamique de la souveraineté : elle est issue de l’ancienne tradition perse selon laquelle le souverain est investi à la fois de la sagesse de la religion et de l’Etat. Ce modèle permit, à Bagdad, l’élaboration d’une théorie politique qui n’est plus la théorie prophétique – et contre laquelle les chiites, qui ont une politique eschatologique, se révoltent sans cesse. Les mouvements d’insurrections chiites, à travers le moyen Age et même bien au-delà, tel celui qui a fondé l’Iran moderne, au début du XVI siècle, sont des courants qui veulent réaliser par des voies temporelles un destin spirituel. Par ailleurs, dans les formes actuelles de révolutions politiques qui se réclament de l’islam, il s’agit bien de politique se disant islamique. La thèse fondamentale de la politique islamique, selon laquelle l’Etat doit avoir pour constitution le seul « Coran »,  a été élaborée dans les milieux Wahhabites puis réintégrée dans la conception chiite de Khomeiny, qui en a fait l’une des basses de la révolution. Un phénomène contemporain, pour  Christian  Jambet et qui reste controversé, produisant le fantasme universellement répété : « l’islam est politique, tandis que le christianisme est spirituel et le judaïsme égalitaire ». A travers cette vision de ce philosophe atteint d’une myopie intellectuelle, et islamophobe, ou réalité et mythes s’y entremêlent et la question suivante se pose : comment le prophète Mohammed a pu fonder un empire durant 23 années, d’où  durant la deuxième année après sa mort, Rome et la Perse ont étaient conquis en l’espace de mois de 30 mois « Yarmouk ». ? Et comment l’islam a pu connaitre une expansion foudroyante à travers le monde, véhiculant une civilisation qui a duré huit siècles. ? Concernant le chiisme, l’Iran est rester sunnite durant dix siècles, et s’est durant ses cinq derniers siècles que la révolution Iranienne a permis au parti intellectuel d’assumer ses fantasmes islamophobes et de se soulager de sa mauvaise conscience à l’égard de la culture musulmane. Pour des raisons géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques, l’Iran veut exporter le chiisme à travers tout le monde musulman par tous les moyens, afin d’anéantir les pétromonarchies sunnites et faire jaillir du néant «  l’empire Perse » condamné depuis des lustres au déclin. La tâche de semer les théories des complots est d’autant plus facile que dans l’histoire coloniale et post coloniale, le Moyen-Orient a été pendant plus d’un siècle victime de complots. « Sykes-Picot » et la division du monde arabe. En toile de fond, les jeux d’influence et les intérêts sécuritaires et économiques de pouvoirs étrangers, c’est-à dire le Royaume-Unis, les Etats-Unis,  la France, et la Russie. Le sentiment d’impuissance et de méfiance chez une grande partie des populations résulte avant tout de la délimitation de frontières artificielles et la création d’Israël, qui ont eu un impact majeur sur la mémoire collective de la région. Tout a commencé par des lettres, et des promesses. Dans sa correspondance avec Hussein Ben Ali, chérif de la Mecque, Henry McMahon, Haut-Commissaire Britannique au Caire, s’était montré, de 1915 à 1916, favorable à l’indépendance des Etats Arabes en échange de leur soutien armé contre les Ottomans. Mais les délimitations précises  de ces territoires indépendants n’avaient pas été définies et la question de savoir si la Palestine en ferait partie restait incertaine. C’est avec l’accord secret conclu par le Britannique Mark Sykes et le diplomate Français François Georges-Picot le 16 mai 1916 à Londres, que les promesses de McMahon et l’indépendance arabes s’éteignent voir s’évaporent. Afin de marquer leurs zones d’influences, les pouvoirs coloniaux tracèrent de nouvelles frontières au Moyen-Orient et obtenaient, lors de la conférence de San Remo en 1920, la tutelle administrative sur (la Syrie, le Liban, l’Irak, la Transjordanie, et la Palestine par la société des nations.) Au regard du double- jeu des gouvernements britanniques et français de l’époque, que l’accord de « Sykes-Picot » est  considéré comme un complot selon la définition la plus basique du terme : un projet plus au moins répréhensible d’une action menée en commun et secrètement. Jusqu’à nos jours, aux yeux de l’opinion arabe, Sykes-Picot n’était qu’un volet d’un complot encore plus élaboré, à savoir l’édification de l’Etat juive sur le territoire Palestinien. En 1917, Arthur Balfour, assure à la fédération sioniste que le gouvernement de sa Majesté fera en sorte que le peuple juif puisse y établir son foyer national. A la suite de la seconde guerre mondiale, le projet prend forme. Avec le partage du territoire Palestinien en 1947, la création d’Israël en 1948 et la première guerre israélo-arabe, au cours de laquelle l’Etat juif agrandit son territoire. La domination israélienne sur la Palestine se consolide, et afin de centrer toute accusation des arabes contre les britanniques, ils propagent que la Palestine aurait été une terre sans peuple. Mais avant l’appui de la couronne britannique, le 15 février 1896, Théodore Herzl  à Bâle en suisse fonda l’Etat juif, et disait que «  dans cinq ans peut-être dans cinquante ans surement tout le monde en conviendra.»  Grace à l’appui des Rothschild, notamment le baron Edmond, qui a déjà commencé à acheter des terres en Palestine depuis 1882, l’Etat Hébreu est devenue actuellement une puissance régionale  dans la région. Comment qu’on puisse dire que le judaïsme n’est pas  une religion politique ?  Netanyahou disait, que nos ancêtres étaient des Rois, il faisait allusions au prophète David et son fils Salomon. Au fil du temps, l’une des dernières aventures coloniales, la crise du canal de Suez, déclenchée en 1956, s’avère à son tour comme le fruit d’un autre complot. Bien que motivés par des intentions différentes, la France, le Royaume-Unis et Israël s’étaient secrètement entendus, dans le protocole de Sèvres, sur le déroulement de l’attaque contre l’Egypte  1954- 1970. Suite aux expériences de l’ère coloniale, les récits conspirationnistes les plus répondus au Moyen-Orient s’enrichissent de nouvelles collusions réelles durant la guerre froide. Les Etats-Unis s’installent comme nouvel acteur puissant dans la région, le pétrole s’établit comme une ressource naturelle stratégique et globale et le conflit israélo-Palestinien s’intensifie de manière hégémonique. Le soutien accordé à Israël par les américains lors de la guerre des six jours en 1967 et la guerre du Kippour en 1973 est interprété comme l’œuvre du soi-disant lobby sioniste à Washington. C’est ainsi que la CIA et le Mossad, montent en importance dans les théories des complots, imaginés comme omnipotents. L’exemple de l’opération « Ajax », exécuté pour faire chuter le Premier ministre Iranien Mossadegh en 1953, montre que la CIA était tout à fait capable de manipuler le sort d’un pays entier. Ce complot, conçu afin de sauvegarder les intérêts stratégiques américaines, constituent depuis la matrice pour expliquer la raison derrière les interventions militaires des américains dans toute la région, notamment en Irak 1990- 1991 et en 2003. L’appétit insatiable pour le pétrole et le soutien, selon les Arabes, sans failles à Israël. Ainsi, les récits conspirationnistes germent face à des menaces externes, réelles ou perçues, ils jouent un rôle majeur au sien du jeu politique dans les pays de la région et son fermement ancrés dans les relations entre la société et le pouvoir étatique. C’est la raison ou les théories du complot s’introduisent comme un moyen de critique afin de cibler des monarques tyranniques, et en même temps, ces derniers qu’ils soient rois, présidents, ou ayatollahs, s’en servent dans leur propagande. Dans les deux stratégies, les complots constituent un puissant arsenal, facile à modifier et à adapter, ce qui se passe actuellement dans le monde. Bien que les bouleversements de 2011 aient animé des dynamiques démocratiques, les structures autoritaires de la majorité des régimes arabes persistent ou ont été remise en place. Le despotisme et la tyrannie des régimes arabes restent hostiles, à toute participation de la population aux processus décisionnels. S’est alors que les élites politiques s’enracinent dans leurs intérêts personnels, et aucune forme de critique et d’opposition peut se faire entendre. Ce fossé machiavélique, est observé chez les Alaouites en Syrie ou les sunnites au Bahreïn, par une minorité religieuse. Contrôler le flux des informations à disposition de la population et en faire usage pour ses propres fins politiques, un bon nombre de régime et d’autorités religieuses véhiculent la valeur démagogique du complot. Dans une logique diabolique, ils cherchent à justifier une décision politique, à dévier l’attention de l’opinion publique d’un sujet gênant et à attribuer la responsabilité à un certain ennemi. Les théories complotistes se convertissent alors en instruments de propagandes et jouissent dorénavant d’une forme de label officiel. Apparaissant le plus récemment dans le coup d’Etat des frères musulmans en Egypte et de l’arrivée au pouvoir d’un dictateur soutenu par les pétromonarchies du Golfe et les Etats-Unis. La restriction des activités des ONG ou de médias en ligne aurait ainsi été nécessaire pour protéger l’Egypte et son peuple contre une intrigue orchestrée par une coalition très hétéroclite et absurde des frères musulmans, des djihadistes, de l’Iran, du Qatar, de la Turquie, et bien entendu Israël et des Américains. Les théories des complots ne sont pas seulement des récits destinés à faire douter du déroulement exact de divers événements, elles sont surtout des accusations, des discours ciblés, et de puissants leviers à l’action politique. Les récits conspirationnistes feront probablement pour longtemps partie de la vie politique du monde musulman. Mais qui aura pour mission d’éveiller les consciences et de dévoiler la présence agissante des mains invisibles qui dirigent le monde ? A travers l’histoire, ses mêmes récits, germent face à des menaces externes, réelles ou perçues, ils jouent également un rôle prépondérant  au sein du jeu politique dans les pays de la région et sont fermement ancrés dans les relations entre la société et le pouvoir Étatique. Ils sont surtout des accusations, des discours ciblés, et de puisant leviers à l’action politique. Pour ce qui est de l’islam, des concepts existent et ils sont fortement ancrés dans la société musulmane. Dans certaines théories, on y trouve des discours nourries par l’anti-américanisme, les Etats-Unis sont surnommés le grand Satan, assistés par le petit Satan, Israël, et les pays occidentaux. Ses forces du mal viseraient à empêcher les musulmans de retrouver la place rayonnante dans le monde qui leur fut attribuée dans un passé mythique. D’autres discours en provenance de pays musulmans, comme l’Egypte, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Arabie Saoudite, le Maroc, le Bahreïn, et autres, s’empêtrent dans des dynamiques transnationales. Dans un monde arabo-musulman, ou la pensée critique est quasiment absente, les musulmans se basent essentiellement sur les prophéties du messager de l’islam, face aux dirigeants arabes. Parmi ses prophéties on y trouve ceci :

(1) - II y aura parmi vous la prophétie, tant qu’Allah le voudra, puis Il l’a soulèvera selon sa volonté. (gouvernance prophétique (à l’époque du prophète)
(2) – Après viendra une gouvernance des califes, qui suivrons la gouvernance prophétique, elle restera parmi vous selon la volonté d’Allah, puis Il l’a soulèvera  selon sa volonté. (la période des quatre califes : Abou-Baker, Omar-Ibn-El Khattab, Otman- Ibn- Affan, Ali- Ibn- Abou- Taleb.)
(3) Après il y aura une gouvernance opprimante, elle restera parmi vous selon la volonté d’Allah, et puis Il l’a soulèvera. (ça a commencé depuis les Amayouites, et autres gouvernances liés à l’islam à travers des siècles, a l’exception du règne d’Omar Ibn-Abdelaziz, considérer comme le cinquième calife.)
(4) Après, il y aura une gouvernance absolue, elle restera parmi vous selon la volonté d’Allah, puis Il l’a soulèvera. (ceci désigne ostentatoirement notre siècle, et la gouvernance des monarques, ou des tyrans arabes qui asserviront  la Oumma musulmanes.
(5) Et à la fin des temps, viendra le califat qui suivra la gouvernance prophétique. (c’est l’époque de la fin des temps avec l’apparition du « Mahdi  a la Mecque», a son époque la terre se remplira d’oppression et de tyrannie, Allah le prépare en une nuit seulement)
Les hadiths relatant les troubles sont très nombreux, car le messager d’Allah a averti sa communauté de ceux-ci et leur a recommandé de s’en protéger. Selon Muslim, le prophète a dit : (Il n’y eut de prophète avant moi sans que ce ne soit un devoir pour lui d’informer sa communauté au sujet de ce qu’il connait pour eux de meilleur et de les avertir de ce mal qu’il connait pour eux de meilleur et de les avertir de ce mal qu’il connait pour eux de pire. Le salut de votre communauté que voici a été accordé aux premiers parmi elle ; quant aux derniers, ils seront atteints par des épreuves et des choses que vous désapprouverez. L’épreuve viendra et chacune atténuera l’autre, l’épreuve viendra tel que le croyant dira : Celle-ci, celle-ci…Quiconque souhaite être sauvé de l’enfer et entrer au Paradis, que vienne sa mort alors qu’il croit en Allah et au Jour Dernier.)
Dans un autre hadith, le prophète dit : (Là se trouve la corne de Satan et sont attisés les troubles « ou les fitnans », la rudesse est certes en Orient.) Ibn-Hajar dit : Les premiers troubles,  ont trouvés leurs sources du côté de l’Orient, ce qui fut une cause de division entre les musulmans, chose qu’aime le Diable et qui le réjouit. Les innovations également ont trouvé leur source de ce côté. Ainsi en Irak sont apparus les dissidents, les Chiites, les Raidîtes, les Ésotériques, les Qadarites, les Jahmites, les Mutazilites, et la plupart des professions d’incroyance ont trouvé leur source en Orient du côté des Perses Mazdéens « 1 ». Nous trouvons parmi celles-ci : le Zardachtisme, le Manaouisme, le Mouzdachisme, l’hindouisme, le Bouddhisme, le Qadyanisme, et le Bahaisme, ainsi que d'autres sectes destructrices et totalement rejetées par l'Islam. Pour l'islam, l'histoire se répète mais elle prend une autre dimension plus dangereuses pour l’ensemble des musulmans dans le monde.


Les récits complotistes permettent à nos contemporains désorientés de donner du sens aux événements, de les rendre lisibles, et d’échapper ainsi au spectacle terrifiant d'un monde chaotique. Mais la dénonciation du complot ne relève pas de l'irrationnel, même si la thèse défendue peut l’être, mais bien de la rationalité politique. Elle reste une diffusion d'une idéologie, et un levier pour une action toujours à venir. 
MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA 


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