Empêtré dans des crises successives, le monde
arabo-musulman peine à sortir de l’ornière. En son sein, les logiques
conspirationnistes, nourries par les complots bien réels des dernières
décennies et entretenues par l’extrémisme religieux et des régimes peu
scrupuleux, laissant peu de place à une autocritique et une réforme pourtant primordial.
Ce ne sont pas des griefs socio-économiques et les dérives de certains
autocrates qui étaient parmi les causes des bouleversements historiques de 2011
appelés printemps arabes. Ce ne sont pas non plus l’érosion des structures
étatiques en Syrie et en Irak et des conflits sectaires qui ont contribues à
faire surgir Daech. Et ce n’est pas la haine djihadiste qui a mené aux
attentats meurtriers contre le journal satirique « Charlie Hebdo et le
supermarché juif les 7 et 8 janvier 2015
à Paris. Les actes barbare aurait été planifié et orchestré par les forces obscures afin
d’inciter à l’islamophobie à travers le monde occidental. Ceux qui propagent de
tels récits, les véritables raisons pour ces événements, secrètes et évidentes
à la fois, visent à moyen terme, ou à long terme à la déstabilisation de
certains Etats au Maghreb et au levant ainsi que la prolifération de l’islam
radical. Cette stratégie et ficelée par
les Etats-Unis, leurs alliés croisés et sionistes, leurs services de
renseignements respectifs et, bien entendu, les multinationales. Leurs
objectifs ultimes sont déjà tracés : soumettre les musulmans et les peuples
arabes et s’adjuger l’accès à leurs marchés et leurs richesses, tout en mettant
en place, la corruption, le chantage, l’argent, et la force. L’histoire du
grand complot resurgit régulièrement, d’Alger à Riyad, et est propagée par des
intellectuels respectés, des diplomates, des membres de gouvernements, et aussi par des journalistes très bien
rémunérer par leurs maîtres « les rats de garde ». Le dilemme des
théories du complot est lion d’être achevé au pays du monde arabo-musulman jusqu’à
l’effacement du livre sacré de l’islam de la surface de la terre.
LES ORIENTALISTES SE PENCHENT SUR LES LECTURES SATANIQUES DES
CIITES
Au XVII
siècle, « Mollâ Sadra » inspiré par une lecture satanique, disait que
la connaissance de la vérité n’attend pas les prophètes ni a fortiori le
prophète de l’islam. Il existe des sages, un discours de vérité qui n’est pas
tout à fait une religion naturelle au sens où on l’entend en Europe depuis les
lumières, mais toutefois une religion aussi vieille que l’homme lui-même depuis
son pacte originel avec Dieu. C’est ce que désigne pour lui, la réalité
effective, ou la vérité effective, qui est supérieure à « la
charia ». Celle-ci est toujours particulière et historique et correspond à un peuple déterminé.
La charia, c’est la religion telle qu’elle s’historise pour un peuple
déterminé. Selon Sadra, il y a une charia de Noé, de Moise, de Jésus, et celle
de Mohammed. L’obéissance à la charia est en elle-même un degré inférieur ou
second, eu égard à une sagesse qui, aux yeux de cet énergumène, est la seule
chose qui permette de lever l’aveuglement, d’apporter la lumière. A travers
cette réflexion ténébreuse, ou les messagers d’Allah sont condamnés d’aveuglement, on trouve
derrière un enchaînement complotistes perpétuelle. Christian Jambet, professeur
français de philosophie né à Alger en 1949, fervent défenseur du Maoïsme, il
rencontre Henry Corbin, spécialiste de l’islam chiite et de l’Iran. Qui
l’initie à la poésie persane et le chiisme en particulier. Il fonde ensuite la
collection « Islam spirituel », traduit de nombreux textes iraniens
et publie plusieurs travaux sur la philosophie islamique. Parmi les
quels « Qu’est-ce que le chiisme ? Avec Mohammed-Ali Amir-
Moezzi, « Mort et résurrection en islam » et « L’au-delà selon
Mollah Sadra ». Selon cet intellectuel qui a vendu son âme aux mollahs,
l’islam n’est pas une religion politique. Pour lui, il n’y a aucune théorie
d’Etat dans le Coran, ni dans la Sunna, ni dans les traditions chiites. Alors qu’y
a des théories chrétiennes de l’Etat : La théologie politique est une
discipline chrétienne – même si le christianisme n’est pas une théologie
politique. Selon son analyse, même le judaïsme n’est pas une religion
politique. Des philosophies juives ont construit des représentations eschatologiques,
autrement dit messianiques, mais pas politiques, même si elles sont
temporelles. Pour l’islam, c’est la fin des temps qui compte : l’islam est
une religion eschatologique, avec des représentations diverses de la fin des
temps. Et certaines ont pris des formes millénaristes qui étaient des
politiques extrémistes. Coté sunnite, la politique est marquée par la théorie
du califat, qui ne relève pas d’une conception islamique de la
souveraineté : elle est issue de l’ancienne tradition perse selon laquelle
le souverain est investi à la fois de la sagesse de la religion et de l’Etat.
Ce modèle permit, à Bagdad, l’élaboration d’une théorie politique qui n’est
plus la théorie prophétique – et contre laquelle les chiites, qui ont une
politique eschatologique, se révoltent sans cesse. Les mouvements d’insurrections
chiites, à travers le moyen Age et même bien au-delà, tel celui qui a fondé
l’Iran moderne, au début du XVI siècle, sont des courants qui veulent réaliser
par des voies temporelles un destin spirituel. Par ailleurs, dans les formes
actuelles de révolutions politiques qui se réclament de l’islam, il s’agit bien
de politique se disant islamique. La thèse fondamentale de la politique
islamique, selon laquelle l’Etat doit avoir pour constitution le seul
« Coran », a été élaborée dans
les milieux Wahhabites puis réintégrée dans la conception chiite de Khomeiny,
qui en a fait l’une des basses de la révolution. Un phénomène contemporain,
pour Christian Jambet et qui reste controversé, produisant
le fantasme universellement répété : « l’islam est politique, tandis
que le christianisme est spirituel et le judaïsme égalitaire ». A travers
cette vision de ce philosophe atteint d’une myopie intellectuelle, et
islamophobe, ou réalité et mythes s’y entremêlent et la question suivante se
pose : comment le prophète Mohammed a pu fonder un empire durant 23 années,
d’où durant la deuxième année après sa
mort, Rome et la Perse ont étaient conquis en l’espace de mois de 30
mois « Yarmouk ». ? Et comment l’islam a pu connaitre une
expansion foudroyante à travers le monde, véhiculant une civilisation qui a duré
huit siècles. ? Concernant le chiisme, l’Iran est rester sunnite durant
dix siècles, et s’est durant ses cinq derniers siècles que la révolution
Iranienne a permis au parti intellectuel d’assumer ses fantasmes islamophobes
et de se soulager de sa mauvaise conscience à l’égard de la culture musulmane.
Pour des raisons géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques, l’Iran veut
exporter le chiisme à travers tout le monde musulman par tous les moyens, afin
d’anéantir les pétromonarchies sunnites et faire jaillir du néant «
l’empire Perse » condamné depuis des lustres au déclin. La tâche de semer
les théories des complots est d’autant plus facile que dans l’histoire
coloniale et post coloniale, le Moyen-Orient a été pendant plus d’un siècle victime de complots. « Sykes-Picot » et la division du monde arabe.
En toile de fond, les jeux d’influence et les intérêts sécuritaires et
économiques de pouvoirs étrangers, c’est-à dire le Royaume-Unis, les Etats-Unis, la France, et la Russie. Le sentiment
d’impuissance et de méfiance chez une grande partie des populations résulte
avant tout de la délimitation de frontières artificielles et la création
d’Israël, qui ont eu un impact majeur sur la mémoire collective de la région.
Tout a commencé par des lettres, et des promesses. Dans sa correspondance avec
Hussein Ben Ali, chérif de la Mecque, Henry McMahon, Haut-Commissaire
Britannique au Caire, s’était montré, de 1915 à 1916, favorable à
l’indépendance des Etats Arabes en échange de leur soutien armé contre les
Ottomans. Mais les délimitations précises
de ces territoires indépendants n’avaient pas été définies et la
question de savoir si la Palestine en ferait partie restait incertaine. C’est
avec l’accord secret conclu par le Britannique Mark Sykes et le diplomate
Français François Georges-Picot le 16 mai 1916 à Londres, que les promesses de
McMahon et l’indépendance arabes s’éteignent voir s’évaporent. Afin de
marquer leurs zones d’influences, les pouvoirs coloniaux tracèrent de nouvelles
frontières au Moyen-Orient et obtenaient, lors de la conférence de San Remo en
1920, la tutelle administrative sur (la
Syrie, le Liban, l’Irak, la Transjordanie, et la Palestine par la société des
nations.) Au regard du double- jeu des gouvernements britanniques et
français de l’époque, que l’accord de « Sykes-Picot » est considéré comme un complot selon la
définition la plus basique du terme : un projet plus au moins
répréhensible d’une action menée en commun et secrètement. Jusqu’à nos jours,
aux yeux de l’opinion arabe, Sykes-Picot n’était qu’un volet d’un complot
encore plus élaboré, à savoir l’édification de l’Etat juive sur le territoire
Palestinien. En 1917, Arthur Balfour, assure à la fédération sioniste que le
gouvernement de sa Majesté fera en sorte que le peuple juif puisse y établir
son foyer national. A la suite de la seconde guerre mondiale, le projet prend
forme. Avec le partage du territoire Palestinien en 1947, la création d’Israël
en 1948 et la première guerre israélo-arabe, au cours de laquelle l’Etat juif
agrandit son territoire. La domination israélienne sur la Palestine se
consolide, et afin de centrer toute accusation des arabes contre les
britanniques, ils propagent que la Palestine aurait été une terre sans peuple.
Mais avant l’appui de la couronne britannique, le 15 février 1896, Théodore
Herzl à Bâle en suisse fonda l’Etat
juif, et disait que « dans cinq ans peut-être dans cinquante ans surement
tout le monde en conviendra.» Grace à
l’appui des Rothschild, notamment le baron Edmond, qui a déjà commencé à
acheter des terres en Palestine depuis 1882, l’Etat Hébreu est devenue
actuellement une puissance régionale
dans la région. Comment qu’on puisse dire que le judaïsme n’est pas une religion politique ? Netanyahou disait, que nos ancêtres étaient des Rois, il faisait allusions au prophète David et son fils Salomon. Au fil du temps, l’une des dernières
aventures coloniales, la crise du canal de Suez, déclenchée en 1956, s’avère à
son tour comme le fruit d’un autre complot. Bien que motivés par des intentions
différentes, la France, le Royaume-Unis et Israël s’étaient secrètement
entendus, dans le protocole de Sèvres, sur le déroulement de l’attaque contre
l’Egypte 1954- 1970. Suite aux
expériences de l’ère coloniale, les récits conspirationnistes les plus répondus
au Moyen-Orient s’enrichissent de nouvelles collusions réelles durant la guerre
froide. Les Etats-Unis s’installent comme nouvel acteur puissant dans la
région, le pétrole s’établit comme une ressource naturelle stratégique et
globale et le conflit israélo-Palestinien s’intensifie de manière hégémonique.
Le soutien accordé à Israël par les américains lors de la guerre des six jours
en 1967 et la guerre du Kippour en 1973 est interprété comme l’œuvre du
soi-disant lobby sioniste à Washington. C’est ainsi que la CIA et le Mossad,
montent en importance dans les théories des complots, imaginés comme
omnipotents. L’exemple de l’opération « Ajax », exécuté pour faire
chuter le Premier ministre Iranien Mossadegh en 1953, montre que la CIA était
tout à fait capable de manipuler le sort d’un pays entier. Ce complot, conçu
afin de sauvegarder les intérêts stratégiques américaines, constituent depuis
la matrice pour expliquer la raison derrière les interventions militaires des
américains dans toute la région, notamment en Irak 1990- 1991 et en 2003.
L’appétit insatiable pour le pétrole et le soutien, selon les Arabes, sans
failles à Israël. Ainsi, les récits conspirationnistes germent face à des
menaces externes, réelles ou perçues, ils jouent un rôle majeur au sien du jeu
politique dans les pays de la région et son fermement ancrés dans les relations
entre la société et le pouvoir étatique. C’est la raison ou les théories du complot
s’introduisent comme un moyen de critique afin de cibler des monarques
tyranniques, et en même temps, ces derniers qu’ils soient rois, présidents, ou
ayatollahs, s’en servent dans leur propagande. Dans les deux stratégies, les
complots constituent un puissant arsenal, facile à modifier et à adapter, ce
qui se passe actuellement dans le monde. Bien que les bouleversements de 2011
aient animé des dynamiques démocratiques, les structures autoritaires de la
majorité des régimes arabes persistent ou ont été remise en place. Le
despotisme et la tyrannie des régimes arabes restent hostiles, à toute
participation de la population aux processus décisionnels. S’est alors que les
élites politiques s’enracinent dans leurs intérêts personnels, et aucune forme
de critique et d’opposition peut se faire entendre. Ce fossé machiavélique, est
observé chez les Alaouites en Syrie ou les sunnites au Bahreïn, par une
minorité religieuse. Contrôler le flux des informations à disposition de la
population et en faire usage pour ses propres fins politiques, un bon nombre de
régime et d’autorités religieuses véhiculent la valeur démagogique du complot. Dans
une logique diabolique, ils cherchent à justifier une décision politique, à
dévier l’attention de l’opinion publique d’un sujet gênant et à attribuer la
responsabilité à un certain ennemi. Les théories complotistes se convertissent
alors en instruments de propagandes et jouissent dorénavant d’une forme de
label officiel. Apparaissant le plus récemment dans le coup d’Etat des frères
musulmans en Egypte et de l’arrivée au pouvoir d’un dictateur soutenu par les
pétromonarchies du Golfe et les Etats-Unis. La restriction des activités des
ONG ou de médias en ligne aurait ainsi été nécessaire pour protéger l’Egypte et
son peuple contre une intrigue orchestrée par une coalition très hétéroclite et
absurde des frères musulmans, des djihadistes, de l’Iran, du Qatar, de la
Turquie, et bien entendu Israël et des Américains. Les théories des complots ne
sont pas seulement des récits destinés à faire douter du déroulement exact de
divers événements, elles sont surtout des accusations, des discours ciblés, et
de puissants leviers à l’action politique. Les récits conspirationnistes feront
probablement pour longtemps partie de la vie politique du monde musulman. Mais
qui aura pour mission d’éveiller les consciences et de dévoiler la présence
agissante des mains invisibles qui dirigent le monde ? A travers
l’histoire, ses mêmes récits, germent face à des menaces externes, réelles ou
perçues, ils jouent également un rôle prépondérant au sein du jeu politique dans les pays de la
région et sont fermement ancrés dans les relations entre la société et le
pouvoir Étatique. Ils sont surtout des accusations, des discours ciblés, et de
puisant leviers à l’action politique. Pour ce qui est de l’islam, des concepts
existent et ils sont fortement ancrés dans la société musulmane. Dans certaines
théories, on y trouve des discours nourries par l’anti-américanisme, les
Etats-Unis sont surnommés le grand Satan, assistés par le petit Satan, Israël,
et les pays occidentaux. Ses forces du mal viseraient à empêcher les musulmans
de retrouver la place rayonnante dans le monde qui leur fut attribuée dans un
passé mythique. D’autres discours en provenance de pays musulmans, comme
l’Egypte, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Arabie Saoudite, le Maroc, le Bahreïn,
et autres, s’empêtrent dans des dynamiques transnationales. Dans un monde
arabo-musulman, ou la pensée critique est quasiment absente, les musulmans se
basent essentiellement sur les prophéties du messager de l’islam, face aux
dirigeants arabes. Parmi ses prophéties on y trouve ceci :
(1) - II y aura parmi vous la
prophétie, tant qu’Allah le voudra, puis Il l’a soulèvera selon sa volonté.
(gouvernance prophétique (à l’époque du prophète)
(2) – Après viendra une
gouvernance des califes, qui suivrons la gouvernance prophétique, elle restera
parmi vous selon la volonté d’Allah, puis Il l’a soulèvera selon sa volonté. (la période des quatre
califes : Abou-Baker, Omar-Ibn-El Khattab, Otman- Ibn- Affan, Ali- Ibn-
Abou- Taleb.)
(3) Après il y aura une
gouvernance opprimante, elle restera parmi vous selon la volonté d’Allah, et
puis Il l’a soulèvera. (ça a commencé depuis les Amayouites, et autres
gouvernances liés à l’islam à travers des siècles, a l’exception du règne d’Omar
Ibn-Abdelaziz, considérer comme le cinquième calife.)
(4) Après, il y aura une
gouvernance absolue, elle restera parmi vous selon la volonté d’Allah, puis Il
l’a soulèvera. (ceci désigne ostentatoirement notre siècle, et la gouvernance
des monarques, ou des tyrans arabes qui asserviront la Oumma musulmanes.
(5) Et à la fin des temps,
viendra le califat qui suivra la gouvernance prophétique. (c’est l’époque de la
fin des temps avec l’apparition du « Mahdi a la Mecque», a son
époque la terre se remplira d’oppression et de tyrannie, Allah le prépare en
une nuit seulement)
Les hadiths relatant les troubles sont très nombreux, car le messager
d’Allah a averti sa communauté de ceux-ci et leur a recommandé de s’en protéger.
Selon Muslim, le prophète a dit : (Il
n’y eut de prophète avant moi sans que ce ne soit un devoir pour lui d’informer
sa communauté au sujet de ce qu’il connait pour eux de meilleur et de les
avertir de ce mal qu’il connait pour eux de meilleur et de les avertir de ce
mal qu’il connait pour eux de pire. Le salut de votre communauté que voici a
été accordé aux premiers parmi elle ; quant aux derniers, ils seront
atteints par des épreuves et des choses que vous désapprouverez. L’épreuve
viendra et chacune atténuera l’autre, l’épreuve viendra tel que le croyant
dira : Celle-ci, celle-ci…Quiconque souhaite être sauvé de l’enfer et
entrer au Paradis, que vienne sa mort alors qu’il croit en Allah et au Jour
Dernier.)
Dans un autre hadith, le prophète dit : (Là se trouve la corne de Satan et sont attisés les
troubles « ou les fitnans », la rudesse est certes en Orient.) Ibn-Hajar
dit : Les premiers troubles, ont trouvés leurs sources du côté de
l’Orient, ce qui fut une cause de division entre les musulmans, chose qu’aime
le Diable et qui le réjouit. Les innovations également ont trouvé leur source
de ce côté. Ainsi en Irak sont apparus les dissidents, les Chiites, les
Raidîtes, les Ésotériques, les Qadarites, les Jahmites, les Mutazilites, et la
plupart des professions d’incroyance ont trouvé leur source en Orient du côté
des Perses Mazdéens « 1 ». Nous trouvons parmi celles-ci : le Zardachtisme, le Manaouisme, le Mouzdachisme, l’hindouisme, le Bouddhisme, le Qadyanisme, et le Bahaisme, ainsi que d'autres sectes destructrices et totalement rejetées par l'Islam. Pour l'islam, l'histoire se répète mais elle prend une autre dimension plus dangereuses pour l’ensemble des musulmans dans le monde.
Les récits complotistes permettent à nos contemporains désorientés de donner du sens aux événements, de les rendre lisibles, et d’échapper ainsi au spectacle terrifiant d'un monde chaotique. Mais la dénonciation du complot ne relève pas de l'irrationnel, même si la thèse défendue peut l’être, mais bien de la rationalité politique. Elle reste une diffusion d'une idéologie, et un levier pour une action toujours à venir.
MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA
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