A l'heure ou des millions d’êtres humains fuient la sale guerre, 38 millions de personnes ont quitter leurs foyer à cause de la violence dans leur pays. Les mesures statistiques du phénomène ont commencé en 1982, avec à l'époque une estimation de 1,2 million de personnes concernées dans 11 pays. Depuis 1995, à nos jours ce chiffre était 20 fois plus élevé. Entre blocage politique ou sécuritaire, ce phénomène risque d'éclater l'union Européenne.
alors que la police macédonienne tirait des gaz lacrymogènes sur un groupe de 300 Syriens et Irakiens ayant tenté de forcer la barrière frontalière entre la Grèce et la Macédoine , l’Autriche répondait avec véhémence aux critiques allemandes et grecques.
Après avoir forcé un cordon policier grec, des réfugiés ont envahi la voie ferrée et cassé une partie de la barrière de barbelés marquant la frontière avec la Macédoine. Les adultes ont reculé tandis que de nombreux enfants souffrant des problèmes respiratoires, en raison des gaz lacrymogènes, ont dû être soignés. Selon l'ONG Médecins du monde (MDM) sur place, “au moins 30 personnes ont demandé à être soignées, dont de nombreux enfants”. La situation est très tendue au poste grec , où plus de 7000 migrants et réfugiés sont restés bloqués, hier, après des restrictions imposées par la Macédoine et des pays des Balkans et de l'UE, sur le nombre des personnes autorisées à entrer sur leurs territoires. À signaler que pendant toute la journée de dimanche, la Macédoine n'avait laissé quasiment aucun migrant traverser. Hier, à l'aube, 300 Irakiens et Syriens ont finalement pu entrer en Macédoine. “Vienne n’a de leçon à recevoir de personne dans la crise des réfugiés”, a rétorqué donc, hier, Johanna Mikl-Leitner, qui réagissait notamment aux cris d’alarme d’Athènes, qui dénonce des risques d'engorgement en Grèce, ainsi qu'aux propos de la chancelière allemande, Angela Merkel, laquelle a reproché, dimanche, à l'Autriche et à ses voisins balkaniques d'avoir agi arbitrairement en limitant les passages. La ministre autrichienne a également affirmé que c’est l'Allemagne qui, sans l'afficher, a commencé, dès décembre, à filtrer les réfugiés à sa frontière autrichienne. Elle a ainsi indiqué que depuis le 1er janvier, l'Allemagne a encore refoulé plus de 6000 migrants vers l'Autriche, malgré le filtrage effectué en amont par Vienne. La conséquence selon la ministre autrichienne de l’Intérieur est que Vienne se retrouve à devoir subitement héberger et nourrir d'urgence 18 000 migrants qui en réalité voulaient aller en Allemagne. Dans la foulée, la responsable autrichienne a souligné que son pays était celui, après la Suède, qui accueillait le plus de migrants par habitant au sein de l’UE. En raison des quotas imposés par Vienne et les pays des Balkans, la Grèce avait averti, dimanche, que le nombre de réfugiés bloqués sur son territoire risquait de tripler en mars, pour atteindre le chiffre de 70 000 candidats à l'installation en Europe occidentale.Sur le plan internationale, on remarque une forte augmentation au Soudan du Sud et au Nigeria ( 1,49 million et 1,07 million), deux pays touchés par des conflits intérieurs. Après l’Afrique, c'est en Amérique que se situe le plus important nombre de déplacés internes, 7 millions, la grande majorité vivant en Colombie. Le pays détient le record mondial avec la Syrie 6,04 millions. En Europe et en Asie centrale, les déplacés sont pour la plupart dans des situations de long terme et leur nombre est fortement instable. Aux Philippines, les conflits ont chassé plus de 49000 nouvelles personnes de leur domicile. Dans les provinces tribales du Pakistan, ce sont des opérations militaires contre les groupes armés qui ont poussé 4,9 millions de déplacés à fuir.En Birmanie, les populations musulmanes appelées les Rohingyas, sont persécutées et ont déjà pris le chemin de l'inconnu.Dans les années 1990 l'ONU a commencé à créer un cadre normatif permettant d'orienter les législations internationales et nationales. Le processus a abouti en 1989 à la présentation devant la Commission des droits de l'homme des principes directeurs relatifs au déplacement des personnes à l’intérieur de leur propre pays.Ses principes ont été utilisés à plusieurs reprises par les agences de l'ONU, mais la responsabilité des Etats demeure inerte, vu le laxisme et la tyrannie des chefs d'Etats notamment en Afrique et en Amérique latine.La convention de l'Union Africaine pour la protection des déplacés, aussi appelée convention de KAMPALA adaptées par les 17 pays qui l'ont ratifiée, plus de 25 Etats n'ont pris aucune mesure afin d'éradiquer ce phénomène
Après avoir forcé un cordon policier grec, des réfugiés ont envahi la voie ferrée et cassé une partie de la barrière de barbelés marquant la frontière avec la Macédoine. Les adultes ont reculé tandis que de nombreux enfants souffrant des problèmes respiratoires, en raison des gaz lacrymogènes, ont dû être soignés. Selon l'ONG Médecins du monde (MDM) sur place, “au moins 30 personnes ont demandé à être soignées, dont de nombreux enfants”. La situation est très tendue au poste grec , où plus de 7000 migrants et réfugiés sont restés bloqués, hier, après des restrictions imposées par la Macédoine et des pays des Balkans et de l'UE, sur le nombre des personnes autorisées à entrer sur leurs territoires. À signaler que pendant toute la journée de dimanche, la Macédoine n'avait laissé quasiment aucun migrant traverser. Hier, à l'aube, 300 Irakiens et Syriens ont finalement pu entrer en Macédoine. “Vienne n’a de leçon à recevoir de personne dans la crise des réfugiés”, a rétorqué donc, hier, Johanna Mikl-Leitner, qui réagissait notamment aux cris d’alarme d’Athènes, qui dénonce des risques d'engorgement en Grèce, ainsi qu'aux propos de la chancelière allemande, Angela Merkel, laquelle a reproché, dimanche, à l'Autriche et à ses voisins balkaniques d'avoir agi arbitrairement en limitant les passages. La ministre autrichienne a également affirmé que c’est l'Allemagne qui, sans l'afficher, a commencé, dès décembre, à filtrer les réfugiés à sa frontière autrichienne. Elle a ainsi indiqué que depuis le 1er janvier, l'Allemagne a encore refoulé plus de 6000 migrants vers l'Autriche, malgré le filtrage effectué en amont par Vienne. La conséquence selon la ministre autrichienne de l’Intérieur est que Vienne se retrouve à devoir subitement héberger et nourrir d'urgence 18 000 migrants qui en réalité voulaient aller en Allemagne. Dans la foulée, la responsable autrichienne a souligné que son pays était celui, après la Suède, qui accueillait le plus de migrants par habitant au sein de l’UE. En raison des quotas imposés par Vienne et les pays des Balkans, la Grèce avait averti, dimanche, que le nombre de réfugiés bloqués sur son territoire risquait de tripler en mars, pour atteindre le chiffre de 70 000 candidats à l'installation en Europe occidentale.Sur le plan internationale, on remarque une forte augmentation au Soudan du Sud et au Nigeria ( 1,49 million et 1,07 million), deux pays touchés par des conflits intérieurs. Après l’Afrique, c'est en Amérique que se situe le plus important nombre de déplacés internes, 7 millions, la grande majorité vivant en Colombie. Le pays détient le record mondial avec la Syrie 6,04 millions. En Europe et en Asie centrale, les déplacés sont pour la plupart dans des situations de long terme et leur nombre est fortement instable. Aux Philippines, les conflits ont chassé plus de 49000 nouvelles personnes de leur domicile. Dans les provinces tribales du Pakistan, ce sont des opérations militaires contre les groupes armés qui ont poussé 4,9 millions de déplacés à fuir.En Birmanie, les populations musulmanes appelées les Rohingyas, sont persécutées et ont déjà pris le chemin de l'inconnu.Dans les années 1990 l'ONU a commencé à créer un cadre normatif permettant d'orienter les législations internationales et nationales. Le processus a abouti en 1989 à la présentation devant la Commission des droits de l'homme des principes directeurs relatifs au déplacement des personnes à l’intérieur de leur propre pays.Ses principes ont été utilisés à plusieurs reprises par les agences de l'ONU, mais la responsabilité des Etats demeure inerte, vu le laxisme et la tyrannie des chefs d'Etats notamment en Afrique et en Amérique latine.La convention de l'Union Africaine pour la protection des déplacés, aussi appelée convention de KAMPALA adaptées par les 17 pays qui l'ont ratifiée, plus de 25 Etats n'ont pris aucune mesure afin d'éradiquer ce phénomène
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Actuellement, l'une des principales crises humanitaires se joue en Libye, en Tunisie et en Algérie, ou l'avenir géographique et démographique de la région est en plein bouleversement vu les interventions de la coalition internationale et la présence du califat islamique, La France est en alerte maximale de crainte que les Algériens prennent de nouveau le chemin de l'exil vers ce pays. Ce qui terrible dans ce paradoxe humanitaire, certains pseudos-intellectuelles comme "Eric Zemmour, Mohammed Sifaoui et d'autres véhiculent les propos racistes, xénophobes, et islamophobes contre les musulmans et surtout contre le Coran, qui le considère comme une menace pour l'Europe.
MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA
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