mardi 15 mars 2022

 GÉOPOLITIQUE DU PÉTROLE

L’or noir est une malédiction, qui a trouvé ses racines dans le sable et le sang, les conflits , les trahisons, la corruption, la violence et l’asservissement des peuples. Le monde était alors entré dans la frénésie consumériste de cette huile noirâtre, devenue primordiale pour le sort des sociétés industrielles et les nations. Pour faire face, les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des périodes de paix, les périodes de paix créent des hommes faibles, et les hommes faibles créent des temps difficiles. Le monde va-t-il être exposé à des temps difficiles et des conflits interminables?


En Libye, l’Arabie-Saoudite, le Qatar, la Russie, les Émirats, l’Iran, le Nigeria ou encore le Venezuela et l’Irak, le brut est l’une des principales clés de lecture de la violence armée, alors que la richesse du sol n’a pas fait celle des habitants; et de nombreux conflits ne sont pas encore pas éteints de nos jours et d’autres sont en effervescence. Au Moyen-Orient, maltraité et délaissé par les Américains détient environ la moitié des réserves mondiales de pétrole, dont aucun État ne peut se passer, y compris une Europe développant des énergies renouvelables. L’augmentation du prix de l’essence à la pompe peut déclencher des crises aux sein de l’Europe notamment avec la tyrannie de Poutine sans écarter l’instabilité géopolitique du pétromonarchie du Golfe. Discrètes, les négociation entre les grands producteurs de pétrole de la planète sont fondamentales pour le commerce international, les enjeux géopolitiques mondiaux et le prix de l’essence à la pompe. De l’Afrique du Nord au Golfe Persique, les hydrocarbures ont permis richesse et développement, transformant les sociétés, mais aussi, et surtout, créé dépendance et rente. Si ce système est remis en question, y compris en Arabie Saoudite, il n’est pas si facile de changer, notamment lorsque la Chine s’impose comme le principal client potentiel.

LA CHINE: L’AUTRE DÉFIT POUR L’EUROPE APRÈS LA RUSSIE



La Chine est un pays énergivore, au point qu’elle ne pourra pas tenir ses engagements de devenir une économie décarbonée. Les Saoudiens comme l’Iran, qui sont les deux fournisseurs en sont conscients et comprennent bien quelle manne financière représente cet appétit chinois. Bien qu’antagonistes, ces deux pays accueillent favorablement le projet des nouvelles routes de la soie mis en place par Xi Jinping. En claire, la ligne belligéne qui oppose sunnites et chiites n’a aucune influence sur les choix de la diplomatie chinoise, y comprit le génocide des Ouïghours et le silence assourdissant des monarques Saoudiens. En revanche, la fascination qu’exerce la Chine sur les élites de ces régimes tyranniques est réelle, en raison de ses performances économiques, du modèle alternatif que le géant asiatique incarne par rapport de l’Occident aussi, même s’il convient d’avoir depuis le Covid-19 un jugement plus nuancé à ce sujet. La pandémie a crée une vague de sinophobie latente en Iran. Ce sentiment d’hostilité larvée contre la Chine semble s’être accentué après la signature des accords commerciaux sino-iranien à Téhéran, qui ont provoqué une inquiétude réelle des Iraniens de se voir dépossédés de leurs richesses naturelles, voire de leur souveraineté énergétique. Du coté saoudien, on sait que les relations avec Washington sont plus anciennes qu’avec Pékin et, même si elles traversent une période d’incertitude, Riyad ne peut se permettre de s’aliéner la puissance américaine au risque de prêter le flanc d’une manière périlleuse à son turbulent voisin iranien. En se sens, la tentation chinoise ne doit pas être sous-estimée. Elle s’exerce partout dans la région, à commencer par le Pakistan, et relève d’une diplomatie à large spectre. Toutefois, sur le plan stratégique, les Américains sont encore en position dominante. En somme, ce qui prévaut, c’est un découplage entre les enjeux économiques d’une part, et les enjeux stratégiques de l’autre. Ce n’est pas un fait exclusivement chinois. La preuve, c’est que le monde occidental adopte la même configuration. Retenons par exemple l’affaire des sous-marins français dont la vente a été dénoncée par les Australiens sous la pressions des États-Unis. Le risque pour les Occidentaux est qu’à terme se constitue un glacis eurasien, précaire somme tout, qui verrait Russes et Chinois se partager des aires d’influence ou de compétence, et dont les nouvelles routes de la soie seraient l’élément précurseur. Bien sur, le volet économique est prépondérant, mais il existe une coopération dans les domaines universitaires, numérique et sécuritaire aussi. Ainsi, la Chine a obtenu l’expulsion de ressortissants Ouïghours résident en Égypte par le dictateur El-Sissi et les forums sur la coopération sino-arabe, claqués sur les sommets Chine-Afrique, ont été créés pour faciliter ces échanges tant au niveau multilatéral qu’au niveau bilatéral. De l’autre coté du continent africain, 400 milliards de dollars ont étaient injectés en Iran avec un accord stratégique de vingt-cinq ans en 2021. Cet accord est le plus jamais signé par la Chine avec un pays tiers. Il porte bien sur les hydrocarbures, les infrastructures, la réalisation du métro de la capitale, la présence du groupe pétrochimique chinois Sinopec en mer Caspienne ou le développement de la ligne ferroviaire Machhad/ Xian ont posés les jalons d’une politique plus ambitieuse encore ce qu’elle confère à l’Iran un rôle clé dans le désenclavement de l’Afghanistan voisin. Cette stratégie découle en premier lieu sur: un rapprochement de Pékin avec les Talibans, éviction de l’Inde de la région, renforcement des liens avec le Pakistan. L’Iran s’inscrit dans une logique globale, celle des nouvelles routes de la soie, et a pour vocation de connecter des aires géographiques où les régimes politiques sont toutefois souvent opposés. Là encore, le découplage est la règle. Pékin s’est autorisé des alliances même temporaires avec des acteurs étrangers à sa propre culture politique. Hier le régime du Shah Mohammad Reza en Iran, de nos jours les émiratis, voire des activistes islamistes tels ceux attachés à l’organisation terroriste pakistanaise au Cachemire, et les Talibans afghans.

ALGÉRIE / CHINE


Les liens entre les deux pays remontent à la guerre d’indépendance et à une époque où Pékin soutient également les mouvements Palestiniens. Cette proximité idéologique, au nom du tiers-mondisme, mais aussi dans son opposition à Moscou, vise à entrer dans le jeu africain, encore largement dominé par les puissances coloniales francise et britannique. Cette relation sino-algérienne naissante va ralentir le processus de reconnaissance diplomatique entre la Chine et la France; leurs liens ayant déjà été sérieusement mis à mal par le conflit français en Indochine. De nos jours, les relations entre Alger et Pékin sont au sommet. Elles se concrétisent par une coopération dans le domaine de la construction publique, de la vente d’armes avec un souhait pour l’Algérie de diversifier ses approvisionnements autres que ceux fournis traditionnellement par Moscou. Pékin entend ainsi développer des relations tous azimuts, y compris avec le Maroc voisin sans interférer dans les rivalités entre Alger et Rabat. L’objectif pour la Chine est de s’affirmer dans cette région du nord de l’Afrique, et, ce, sans doute dans une logique de revers lui permettant, depuis le Sénégal, de renforcer sa présence. Concernant l’Égypte, il s’agit pour la Chine de se positionner dans les pays du sud et de les associer à la fabrication du Sinovac pour le Caire. Sachant que dans certains pays, Sinovac a d’ailleurs créé la polémique, et cette diplomatie du vaccin pourrait à certains égards, être désastreuse. On se souvient qu’en Europe, la livraison de matériel médical ou de masques défectueux, rarement offerts mais bien vendus par la Chine, avait créé un énorme scandale, contribuant ainsi à une détérioration sensible de l’image de la Chine. Pour le régime de l’Égypte, il s’agit de se construire une image salvatrice pour l’ensemble de l’Afrique sur le dos de la Chine; des centaines de millions de doses devant être fabriquées à destination du continent. Symboliquement, la Chine marque un point face à l’Occident.

LE GAZ/ UNE ARME GÉOPOLITIQUE ENTRE ISRAËL ET LE LIBAN


La Méditerranée orientale n’a cessé de dévoiler ses richesses gazières: d’abord au large d’Israél, avec environ 1000 milliards de mètres cubes répartis dans plusieurs gisements, ensuite au large de Chypre, qui cumule un potentiel gazier estimé à environ 550 milliards de mètres cubes, et enfin au large de l’Égypte, qui a découvert un mégagisement de 850 milliards de mètres cubes. Avec un total d’environ 2400 milliards de mètres cubes de gaz découverts en une décennie, la Méditerranée orientale est assurément devenue un territoire énergétique important pour ses riverains qui, à l’exception de l’Égypte et la Syrie qui font partie d’un ensemble géologique différent, étaient jusqu’à présent totalement dépourvus de ressources d’hydrocarbures. D’autant qu’une étude du bureau géologique américain estimait les ressources gazières du bassin «Levantin» à environ 3500 milliards de mètres cubes de gaz; en d’autres termes, cela signifie que plus de 1000 milliards de mètres cubes sont encore ensevelis sous le plateau continental. Ouvrant ainsi de nouveaux conflits et des rivalités régionales. Cette manne énergétique, loin d’avoir réglés les conflits, a crée des tensions géopolitiques entre les États qui se disputent ces gisements. Les ressources trouvées se concentrent en effet au cœur de la méditerranée orientale, là où se croissent les frontières maritimes des États antagonistes. Entre deux pays, comme c’est le cas d’Aphrodite, découvrant au large de Chypre et dont une partie pourrait déborder dans les eaux israélienne, ou pire, de la ZEE d’un État. Les conséquences économiques et énergétiques, au-delà des questions de souveraineté, seraient alors hautement dommageables pour la partie lésée. C’est l’enjeu des tensions israélo-libanaises en mer. Pour Israël, le Liban ne peut pas se soustraire d’une négociation tripartite, le point litigieux est un point clé qui délimite les ZEE israélienne, chypriote et libanaise, ce que prévoit l’accord de 2007. Mais le Liban rejette cette négociation en bloc préférant la procédure unilatérale. Notons enfin que le dernier litige en date remonte à la fin de l’année 2019, quand la Turquie et la Libye du GNA de Fayez el-Sarraj ont signé un accord de délimitation maritime, qui redéfinit les ZEE de la région. La Grèce comme Chypre se retrouvent amputées d’une large partie de la leur au profit presque exclusif de la Turquie. A l’été 2020, Ankara a dépeché dans la zone contestée avec la Grèce des navires d’exploitation accompagnée de bateaux militaires, faisant monter d’un cran les tensions en Méditerranée. La France y a en effet renforcé sa présence militaire en soutien à Athènes, sans pour autant régler le litige. Si le niveau de tension est redescendu, la Méditerranée orientale sera dans les années à venir une zone de conflits militaires acharnés entre les pays de la région.
LE GOLFE PERSIQUE, CŒUR MONDIAL DU PÉTROLE


Selon le rapport  de British Petroleum, fin 2020, la première puissance pétrolière du Moyen-Orient et du monde est l’Arabie Saoudite, avec 297, 5 milliards de barils de réserves prouvées. Contrôlant le plus grand gisement de la planète, celui de Ghawar, avec 280 kilomètres de long sur 30 de large, dans l’Est de la monarchie. Elle a la capacité de pouvoir ouvrir ou fermer le robinet selon la demande et ce à des coûts de production faibles, et un brut propre. C’est ce qui la distingue du Venezuela, qui a les plus importantes réserves ( 303,8 milliards de barils, mais doit engager des frais élevés pour traiter la matière première, sans oublier que le régime Al-Saoud fait figure de modèle de stabilité politique par-rapport aux crises secouant Caracas. Machrek possède 48,3% des réserves mondiales, tout ou presque étant concentré dans l’espace géographique de l’Arabie-Saoudite ( 17,2%), de l’Iran ( 9,1%), de l’Irak ( 8,4%), du Koweït ( 5,9%) et des Émirats ( 5,6%). Les principaux clients sont l’Europe, la Chine, et les États-Unis. La Monarchie des el-Saoud, produit 8 millions de barils exportés par jour en 2020, sur un total mondial de 6, 5 millions. Dans le jeu de l’offre et la demande, les négociation sont rudes, et les tensions entre les membres de l’OPEP, créée en 1960 se font sentir sur le terrain des conflits notamment en Libye, au Nigeria, l’Irak, et le Mali.

MONDE ARABE/ A LA RECHERCHE D’UN LEADERSHIP




Le monde arabes est à la croisée de trois continents, Europe, Afrique Asie, regroupés au sein de la ligue Arabe, dont le nombre s’élève à 22 membres. L’unité du monde arabe reste un slogan très prépondérant, mais n’a jamais été une réalité. Il faut y distinguer les pays du Maghreb, du Golfe, les pays pétroliers et les pays non pétroliers, Les pays pétroliers à forte population et les pays pétroliers à faible population. Le monde arabe n’apparaît toujours pas maître de son destin géopolitique, car la richesse pétrolière de certains de ses pays en fait un lien stratégique majeur, notamment pour les États-Unis, même si la part du pétrole de la région dans la balance énergétique américaine diminue. Il appartenait à l’Empire Ottoman jusqu’à la disparition de ce dernier en 1924. Après la seconde Guerre mondiale, malgré les promesses qui avaient été faites, notamment par les Britanniques et les Français, pour que les Arabes participent à la lutte contre l’Empire Ottoman, la plupart des nations arabes ne sont pas parvenues à l’indépendance. Elles restent, d’une façon ou d’une autre, dominées par les pays Européens, notamment la France et la Grande-Bretagne. L’Arabie-Saoudite, le principal producteur, est liée aux États-Unis, depuis des accords passés en 1945 entre le roi Ibn Saoud et le président Roosevelt, les américains se sont engagés à protéger la famille régnante jusqu’à nos jours. En échange d’un pétrole bon marché. La monarchie reste un régime ultra-conservateur, mais lié stratégiquement aux États-Unis, qui ont enfoncés le royaume dans l’embarras, notamment dans le conflit Libyen, Yéménite, Malien, les assassinats dans les prisons Saoudiens, les opposants à l’étranger, et le respect des droits de l’homme. Le conflit israélo-palestinien crée un sentiment d’unité du monde arabe et surtout des populations. Il est perçu comme la preuve de l’hypocrisie des Occidentaux, qui plaident pour le respect des droits de l’homme et de l’indépendance des peuples, mais qui refusent son application aux Palestiniens, soutenant l’occupation israélienne de leurs territoires malgré son caractère illégal. Les régimes arabes ont utilisé ce conflit pour s’exonérer de leurs responsabilités dans la mauvaise gestion de leur pays. Les libérations économiques, qui ont pris place en Égypte ou en Syrie à partir des années 1980, amenant une explosion des inégalités. L’état de guerre avec Israël est également un prétexte à maintenir des lois sur l’état d’urgence, qui empêche toute liberté d’expression politique. Les gouvernements arabes, après avoir affiché une solidarité avec la cause palestinienne s’en sont au fur et à mesure détachés. L’Arabie-Saoudite a même créé une alliance de facto avec Israël sur fond d’hostilité à l’égard de l’Iran. En 2020, les Émiratis, Bahreïn, l’Égypte, le Maroc et même la Turquie ont établie des relations diplomatiques avec Israël sans que le gouvernement ne fasse aucune concession sur la question palestinienne. Le Soudan a suivi pour obtenir la levée des sanctions américaines, sans oublier la Libye du puissant général Hafftar et le soutien des Saoudiens et des Émiratis. En décembre 2022, Donald Trump annonçait la normalisation des relations entre le Maroc et Israël. Le Maroc obtenait la reconnaissance par les États-Unis de sa souveraineté sur le Sahara occidental, une cause sacrée et consensuelle au sein du Royaume. Cette normalisation constituait un grand succès diplomatique majeur pour Netanyahou et Trump, ouvrant ainsi un nouveau conflit entre l’Algérie et le Maroc. Les Algériens, par leur rôle historique dans la guerre d’indépendance contre la France des pays phares du tiers-monde dans les années 1960-1970, se sentent trahis par les monarchies du Golfe qui soutiennent fortement la cause Marocaine. Les rivalités et les lobbies l’emporte sur l’unité, et aucun pays n’a d’ailleurs pu exercer un leadership y compris les pétromonarchies du Golfe. En 2018, le PIB global du monde arabe s’élève à environ 2600 milliards de dollars, ce qui le situe à peu prés au niveau de la France. Le pourcentage de la population vivant avec moins de deux dollars par jour est de 20%, mais il peut monter à 40% dans les pays pétroliers. Selon un rapport du PNUD, Les spécialistes du monde arabe, pointait quatre déficits principaux liés à " la connaissance, aux libertés, à la bonne gouvernance et à l’autonomisation des femmes". L’Arabie-Saoudite et les Émiratis connaissent des tensions avec l’Iran. Les relations avec laTurquie se sont amplifiés, mais il subsiste un conflit récurrent entre l’Algérie et le Maroc à propos du Sahara. Reprochant au Qatar ses liens avec l’Iran et les frères musulmans, l’Arabie-Saoudite, les Émiratis, Bahreïn et l’Égypte, a décrété un blocage contre ce pays en 2017, sans parvenir à mettre Doha qui s’est alors rapproché de la Turquie en difficultés stratégiques ou économiques. Finalement, constatant leur échec, ils ont mis fin au blocus en 2021. En Tunisie, les problèmes politiques ont été résolus par des moyens politiques sans issues. Les combats sont restés dans cette arène, à la différence de l’Irak, de la Libye, de la Syrie, et de l’Égypte, où c’est la dictature armée, à chaque fois dans des circonstances différentes, qui a été à l’origine de la prise du pouvoir. Ces pays sont donc entrés dans un cycle de répression et de violence dont on ne voit pas la fin.


Dans les monarchies du Golfe, ce système rentier fonctionne plus au moins bien là où la population est dirigée par une tyrannie absolue, comme aux Emirats-arabes-unis, l’Arabie-Saoudite, la Jordanie,  le Bahreïn sans oubkier la monarchie allaouite Marocaine. En perte de vitesse, elles restent en proie à une instabilité politique sous-jacente depuis qu’ils se renforcent les coudes afin de maintenir leurs monarchies et les familles régnantes au pouvoir.


MOHAMMED CHÉRIF BOUHOUYA

La présence militaire américaine dans le Golfe n'a cessé de monter en puissance, jusqu'à devenir la plus importante concentration de basse au monde. Depuis le pivot asiatique, Washington entend redéploter ses froces vers l'Indo-Pacifique, face à la Chine. L'architecture de sécuritévdu Golfe doit donc évoluer. Elle ne peut étre assumée par un Conseil ( CCG) divisé, et il ne peut y avoir construction d'une sécurité régionale sans l'intégration de l'Iran. Au détroit d'Ormuz, ce sont moins les conditions de navigations difficiles que des tensions géopolitiques qui rendent délicate la traversée de l'un des passages maritimes les plus stratégiques de la planéte. La perspective d'un désengagement américain du golfe Persique invite à s'interroger sur les enjeux sécuritaires de toute la région. 


















































































































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