GEOPOLITIQUE/ LE NEPAL  : LA FIN NAVRANT DES DICTATEURS
Le ministre des affaires étrangères assassiné atrocement, les décideurs du Parlement mêmement, la femme de l'ex- premier ministre calcinée vivante, des ministres et des généraux sauvagement décapités et jetés dans les eaux usées. Le peuple Népalais se dresse sans ingérence extérieure contre la dictature et prend sont destin en main aprés des décennies d'oppressions génocidaires et totalitaires. En somme, la liberté s'arrache par le sang et les sacrifices, sinon les peuples seront asservis en esclavage pour l'éternité  
OEILLADE 
Les principautés hindoues de l'Himalaya central sont unifiées entre 1755  et 1805 par la dynastie des Shah de Gorkha. En 1805, ces souverains sont écartés de l'autotrié effective au profit d'une dynastie de Premier ministre, les Rana. Isolant consciencieusement le pays des influences extérieurs, ils ménagent néanmoins les intérêts des Britanniques qui reconnaissent l'indépendance népalaise. Katmandou autorise notamment le recrutement de Népalais, les gourkhas, dans l'armée des indes. L'Inde de Nehru, inquiète des présentations chinoises dans la région, soutient le roi Tribhuvan qui, au début de 1951, parvient à faire céder le régime Rana. Une première expérience démocratique, que le parti du Népali Congress tente vainement de consolider, se conclut en décembre 1960 lorsque le roi Mahenfra réinstaure la monarchie absolue. S'ouvre l'époque des " panchyart", une démocratie sans parti jugée plus adaptée aux aspirations politiques népalaises et aux nécessités du développement. Cependant, le régime se révèle vite incapable de remplir ses promesses modernisatrices, malgré une radicalisation progressive qui culmine peu aprés l'avènement du roi Birendra en 1972. Les oppositions internes et externes au camp "panchoyat", une démocratie sans partis jugée plus adaptée aux aspirations politiques népalaises et aux nécessités du développement. Cependant, le régime se révèle vite incapable de remplir ses promesses modernisatrices, malgré une opposition progressive, et aussi, une radicalisation qui culmine peu aprés l'avènement du roi Birendra en 1972. Les oppositions internes et externes au camp panchayat obligent à l'organisation d'un référendum en 1979 : identifient les panchayot à la monarchie, les Népalais fournissent un sursis au système fin 1989 pourtant, l'opposition longtemps neutralisée par le jeu des contradictions entre ses mentors soviétiques, chinois et indien, parvient à lancer une campagne de protestation qui aboutit en avril 1990 à la restauration du multipartisme. Le relatif retrait du souverain laisse place à une alternance chaotique entre les libéraux du Népali Congress et les communistes modérées. 
En 1996, une faction "maoïste" du parti communiste décide que la situation est mûre pour le lancement de "la guerre populaire", qui au tournant du siècle avait déjà provoqué 1500 morts le premier juin 2001, le roi Birendra et neuf autres membres de sa famille trouvaient la mort dans une fusillade, à l'intérieure du palais, déclenchée par le prince héritier. 
Royaume du Népal. Capital : Katmandou. Superficie : 140797km. Population : 23385 000. ( 1999 ). 
MOHAMMED CHERIF BOUHOUYA
 
 
 
          
      
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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